j'ai été en israel au moi d'avril pour suivre le
sevrage du dr waissman. apres plusieurs traitement de
substitution et beaucoup de rechute, j 'étais désespérée et mes parents, de qui je suis très proche, ne savais plus quoi faire pour me sortir de la.c'est en cherchant sur internet que j'ai découvert la méthode du dr waissman. après beaucoup de renseignement et trois semaines plus tard,j'étais en israêl, avec ma mere. ce voyage a été la meilleure chose qui me soit arrivée depuis des années. ce traitement est rééllement efficace. les jous qui suivent le
sevrage sont difficile mais sans souffrance, contrairement a ce que l'on peut entendre. En fonction de l'addiction du patient, la prise de nalorex de dur de 6 a 15 mois après le
sevrage. lorsque l'on prend ce médicament, normalement les morphiniques n'ont aucun effet sur l'organisme. Biensur ce traitement est efficace si la personne est sur de ne jamais retoucher à la dogue. Car si on arrête la naltrexone et que l'on reprend de l'
héro, évidemment tout est fichu. Quand on rentre d'israel, on est totalement sevré (aucune dépendance a la naltrexone) . Le principe est simple, sous anesthésie générale, le dr waissman, nous injecte la naltrexone, ce qui va permettre de bloquer tous les récepteurs morphiniques de notre cerveau. S'en suis une crise de manque aigu qui dure plusieurs heures ( pour moi ca a duré 6h) mais cela dépend du patient. Une fois la crise passée, le medecin nous réveille. Durant les trois premiers jours, une fatigue immense, car le corps ne fabrique plus d'endorphine (neurotransmetteur, dont le rôle est d'atténuer la douleur, de procurer du plaisir et d'induire le sommeil principalement) mais sa production reprend en 2 ou 3 jours, et l'on se rétablit tres vite.
Malheureusement, j'ai replongé et je culbabilise de plus en plus chaque jour d 'avoir mis une telle somme (8000 euros) et d'être de nouveau dépendante... Le plus dur c'est que je n'ai pas voulu en parler à mes parents pour ne pas les "tuer" une deuxieme fois, et ce secret est tres lourd à porter et à supporter...
...Cela me rappel les paroles du dr Waissman, quand il m'a dit que si j'avais le moindre soucis avec mon traitement ou même si j'avais tout simplement besoin de parler, je pourrais toujours compter sur eux, mais par contre si j'avais repris de la drogue et du arrêté le nalorex, ce n'était pas la peine que je les appelle.
Par contre, quand j'étais là -bas, ils m'ont certifiés qu 'aucun de leurs patients traité n'avait replongé. C'est encore plus dur pour moi de me dire que je suis la seule à avoir fauté.
Je suis de nouveau sous
subutex depuis 3 mois, et je n'en ai parlé à absolument personne. Je vis avec mon copain depuis que je suis rentré d'israêl et il croit que je suis clean, comme tout mes proches.
Je me sens très mal du fait de mentir à tout le monde. J'ai le sentiment de les tromper, mais je ne trouve pas la force d'en parler.
Toutes ces déceptions m'affectent beaucoup, je prend depuis peu des anxiolitiques car je fais des crises d'angoisse quand je me retrouve seule, ce qui ne m'était jamais arrivé.
Tout cela pour dire qu'il est très dur de gérer cette situation.