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UnJeuneHeroïnomane54 a écrit
A l'hôpital plusieur fois au début des problèmes d'estomac assez grave gastrite sévère et j'en passe des soucis que j'ai eu et qui metter sur le dos de la came .. et avant la coloscopie il mettait sa sur le dos de l'héroïne que sois disant c'est sa qui me fesait vomir et qui détruisez mon estomac mdr.. au final coloscopie et j'avais bien une inflammation liée au stress et je ne parle pas du jugement que j'ai vécu une fois qui était au courant de ma conso j'ai était traitée comme un moins que rien on me laisser attendre dans un box l'es regard les voix basse.. ce qui faut que aujourd'hui même avec un problème grave j'hésite à me rendre a l'hôpital si c'est pour être juger et qu'on mette tous sur le dos de ma conso ..
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Dernière modification par Échec Scolaire (14 février 2023 à 14:14)
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Dernière modification par cependant (14 février 2023 à 14:52)
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pierre a écrit
Bonjour,
ce qui fait que maintenant je ne dit plus que je consomme... et que j'ai extrêmement peut d'avoir une intervention à l’hôpital.
Pour la PUD sous substitution, le problème c'est pas la prise en charge ni l’opération mais la gestion de la douleur.
Sur le papier tout devrait bien se passer, j’ai toujours bien signalé mon traitement, que je suis tolérant aux opiacés. Bref j’ai prévenu. Pas de problème Monsieur, m'a-t-on dit.
Au réveil, après plusieurs heures d’opération, ce n’est plus la même chanson car tu te retrouves avec une infirmière qui n’est au courant de rien, et qui ira quand elle aura le temps chercher l’anesthésiste, qui s'est barré.
Après plusieurs heures d’intenses douleurs quelqu'un s'est pointé, a regardé le pouse-seringue et m’a dit : ” vous avez déjà le maximum, je ne donnerai rien de plus ”. Vrai ou non, j’ai jamais su.
Après ça, impossible de négocier, implicitement à cause du traitement de substitution.
J’ai pas pu discuter, j'avais super mal partout, j’ai fini par hurler en appellant ma mère comme un petit enfant, tellement j’avais mal. Véridique, je gemissais ”Maman Maman”, eh ben ils ont rien fait.
Donc je comprends tes appréhensions, sois vigilant.
Mais cependant je pense que les opérations se passent pas trop mal de manière générale, c'est juste que pour moi c'était une très grosse opération, et en plus j'étais déjà algique avant.
C'est quand même inquiétant cet histoire de maximum. Il faut bien qu'il y en ait un, rapport aux OD, et on doit vite l'atteindre metha ou non, mais lorsqu'on est sous metha on sent moins les opiacés, voire pas du tout vu qu'on est dépendant. N'importe qui peut comprendre qu'il y a là un problème difficile à résoudre.
Pour finir, on n’entre pas à l’hôpital en terrain conquis et l’on peut facilement s’y retrouver comme un canari sur une planche à clous. On n’y est maître de rien et c'est une réalité à bien appréhender, ça fait caisse de résonance lorsqu’on est usager, c'est juste angoissant. C’est pas pour ça que le personnel nous méprise.
Je ne pense pas que la drogue c’est mal, je ne ressens pas de honte et si la majorité du personnel soignant a été correct avec moi, ce n’est sûrement pas par pitié comme tu le dis, mais je pense simplement par humanisme et professionnalisme, c'est plutôt ce que j’ai ressenti. J’ai d'ailleurs dans l’ensemble été soigné comme les autres patients.
J’ai eu des relations très fortes (et encore aujourd'hui) avec quelques personnes, généralement des professeurs, des gens parmi les plus humains que j’ai jamais rencontré. J’ai souvent bien rigolé avec le petit personnel.
Pour finir, je crois qu'ils ne voient simplement pas les choses de la même façon, ils sont dans le soin, et parfois il peut même leur arriver d’avoir raison.
Parallèlement, ils ne connaissent rien aux drogues et disent des énormités quand ils en parlent.
Dernière modification par Échec Scolaire (14 février 2023 à 19:46)
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Dernière modification par Morning Glory (14 février 2023 à 19:01)
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pierre a écrit
Bonjour,
je raconterais plus tard ce qu'il m'est arrivé avec une psychologue, avec un médecin généraliste, avec un urologue.... ce qui fait que maintenant je ne dit plus que je consomme... et que j'ai extrêmement peut d'avoir une intervention à l’hôpital.
Je pense aussi que c'est la manière dont tu te voies qui change beaucoup comment tu ressens les choses. Si tu pense que l'usage de drogue c'est mal, tu ne verras pas la maltraitance, voire tu trouveras cela normal : c'est normal que ce médecin me traite comme cela, qu'il fasse la personne ecoeurée, car ce que je fais est mal, je suis une merde.
Il n'y a pas que la violence, le sentiment de pitié opère de la meme manière. Et c'est pas mieux. C'est normal que ces infirmiers aient pitié de moi car je sui une merde... Pareil pour la honte et la culpabilité : C'est normal qu'ils me fassent sentir de la honte et de la culpabilité car je suis une merde.
Je ne veux ni violence, ni maltraitance, ni honte, ni culbalité, ni pitié, parce que je suis un PUD. Et je ne trouve cela absolument pas normal d'une ressentir ni de subir cela. C'est tout le sens de notre combat.
Tout comme toi Pierre , me retrouver à l'hopital ( pour plus de quelques heures je veux dire , que ce soit de une à plusieurs nuits, à plusieurs semaines ou mois ) est devenu une de mes plus grandes hantises du fait de ma dépendance de longue date aux opiacés et à haute dose !
Je le redoutais et mon experience après un accident de moto il y a quelques mois a confirmé mes appréhensions ( je ne vais pas réécrire cela ici mais pour ceux que ça interesse j'en parle dans certains de mes derniers posts et j'ai fait un topic sur la prise en charge de la douleur chez les usagers dépendants d'un traitement de maintenance aux opis ou de substitution ) !
Je ne gueulais pas " maman , maman " comme quelqu'un ( Echec scolaire ) le dit plus haut mais plutôt " achevez moi, achevez moi " , tellement je n'en pouvais plus de la douleur ( due à une fracture du coude , une fracture du bassin et j'avais en plus le thorax enfoncé, fracturé et déplacé au niveau du sternum , donc , pas juste une petite fracture mais de multiples fractures après etre passé sous un véhicule de,plus de 25 tonnes !) et d'etre en plus ( de la douleur ) en manque d'opiacés et j'étais en meme temps énervè que l'on ne me donne pas ce qu'il fallait pour calmer ma douleur , justement parce que j'étais déjà dèpendant à haute dose et que malgré la loi qui stipule qu'une personne ayant un traitement de substitution ou de maintenance aux opiacés , doit vour sa douleur traitée comme il se,doit , tout comme une personne lambda !
Car comme le dit Echec scolaire , sur le,papier c'est une chose,mais dans la,pratique , comme il l'évoque , c'en est une autre !
Autant a journée aux urgence , ils m'avaient donné une dose suffisante ( sous perfu de morphine , puis ensuite une partie de mon traitement de maintenance à l'oxy en plus car ils avaoent pu contacter mon médecin dont je leur avais donné le contacte ).
Donc conjuguée avec le reste d'opiacés que j'avais dans le sang ( ayant pris mon traitement de maintenance et autre dosage d'opiacés , tard dans la nuit d'avant ) , ça m'a permis de passer la journée jusqu'à 22h-00h00 , dans un ètat correcte vis à vis de la douleur et de ma dépendance mais arrivé vers 2h du matin , oû j'aurais eu besoin d'une autre grosse dose pour rester au niveau du dosage dont j'avais besoin , là c'est devenu beaucoup plus dur !
Je n'avais plus assez d'opiacés dans le sang pour traiter la douleur et le manque et la seule chose à quoi j'ai eu droit , c'est un acupan dans ma perf , puis une heure après un valium 10 et ensuite , un doliprane ( là je me suis vraimét demandé si ils se,doutaient de ma gueule ou quoi !) .
Car le problème , c'est que les infirmières ne sont pas formées ( et la plupart des medecins non plus !) , pour traiter la douleur chez les personnes dépendantes aux opiacés de longue date et à haute dose , sachant que la dose normale pour un patient naif aux opiacés , doit etre de 30 à 60 mg par jour à l'orale il me semble et surement un peu moins en perfu , alors quand vous en etes à un dosage qui est en gros l'équivalent de plus de 3000 mg par jour de morphine ( donc 50 à , voir meme 100 fois plus qu'une personne lambda , là ils ne savent plus quoi faire ! ) .
Ils doivent donc faire appel à des,spécialistes de l
.adsixtion à haute dose , qui déja ne sont pas les addictos les plus courants mais en plus de ça , ils ne sont pas dispos la nuit , donc si pendant la journée , un traitement suffisant n'a pas été mis en place et validé , vous devez passer la nuit sans et attendre le lendemain qu'un médecin qualifié vous'prescrive ce dont vous avez besoin !
Tout ça , tout comme Pierre , commence à me faire me demander si finalement , c'est une si bonne idée que ça d'etre franc et sincère avec les medecins et infirmières sur notre consommation et si en fait il ne vaut pas mieux leur cacher dans une certaine mesures ( je ne parle pas en cas d'opération etd'anesthésie générale mais dans les autres cas !) , lorsqu'il n'est pas indispensable de leur en parler , ce que je finis par faire alors que pendant des années j'ètais super sincère à ce sujet avec les médecins
Et ce médecin me dit " ah mais moi , je ne fais pas de diffèrence entre les patients , je ne juge pas là dessus !" .
J'avais envie de lui répondre " vous peut etre pas mais beaucouo d'autres si !" , rout en me demandant si elle était naive , si elle s'en foutait ou si elle be se rendait vraiment pas compte a quel point il y a encore enormement de préjuges vis a vis de la consommation et des usagers de drogues dans le personnel soignant ( médecins et infirmières entre autres) !
Le problème et je m'en6 suis aperçu récemment c'est que vu que tout est informatisé maintenant dans les hopitaux ( et notamment ceux de l'APHP) , un médecin peut consulter notre dossier et avoir accès à tout un tas d'informations meme si nous n'avons pas jugé nécessaire à un moment donné , de tout lui dire au sujet de notre vie et de notre addiction par exemple, surtout quand il n'y a pas de rapport directe avec le problème pour lequel on vient voir le médecin !
Résultat , vu que l'on est obligé par la sécu de choisir un médecin traitant , j'ai laissé le meme depuis des années ( plutot que d'en changer à chaque fois que je déménageait ou tout simplment et ce médecin a envoyé une lettre en racontant ma vie ( addiction et tout ça y compris !) depuis plus de 15 à 20 ans à un médecin que je ne vois plus depuis le milieu des années 2000 alors que j'estime que tout ça ne le regarde pas , d'autant plus qu'il m'avait très mal assissté lorsque j'avais voulu arrêter la methadine il y a plus de 15 ans , en étant incapable de me donner un protocole de diminution et quelques médicaments qui auraiznt pu m'aiser à ce moment là ( à croyrz que je devais selon lui , passer ma vie sous methadone ).
Et lorsque je l'ai contacte vers 2010 pour essayer de me faure prescrire un traitement de maintenance aux opis à base de morphine, ça avait étè un non catégirique , du genre , je ne vous prescrirai pas un produit qui vous aidera à vous driguer, car on n'arrete pas un traitement à la morphine ( encore la sacro sainte abstinance , dont par contre il n'etait pas question bizarrement , lorsque je voulais arreter la methadone !) !
Alors je n'avais pas particulièrement envie qu'il soit mis au courant de ma vie alors que je ne le vois plus depuis des lustres , d'autant plus qu'elle lui a envoyé ce courrier , sans meme m'en parler avant !
Vis à vis du secret mêdical , je trouve cela plus que limite meme si malheureusement , avec l'informatisation de pkus en plus de nos dossiers médicaux , ça va etre de plus en plus courant et dévellopé !
Concernant le fait d'avoir honte de soi , de se dévaloriser parce que l'on est dépendant ou usager de drogues ...etc , j'ai cettaine choses à dire ( et botamment que ce n'est vraiment pas mon cas , depuis le temps ça fait un moment que j'ai accepté ce que et qui je suis , vis à vis de ça et ne pense pas etre moins " valable " que n'importe quel etre humain a cause de cela .
Mais je reviendrai dessus dans un post suivant car là ce soir je n'ai pas le courage vu l'heure !
Dernière modification par Acid Test (15 février 2023 à 04:15)
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sud 2 france a écrit
Le problème dans notre médecine c'est que la sacro sainte abstinence reste le seul modèle "viable"; même si les chiffres montrent qu'un faible %age de personnes passées par diverses cures reste vraiment abstinent.
De + c'est seulement la morale qui régit ce mode de pensée (abstinence). Et dans la médecine, même si les grands pontes se disent "hommes de science" il n'en est RIEN.
Au + vous montez dans la hiérarchie, au + ces gens sont catholiques croyants et pratiquants d'un catholicisme rigoriste.
Une connaissance qui est dans un groupe de travail sur l'euthanasie avec des politiques des religieux (représentants des grandes religions monotheisme: chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes) des juristes me l'a confirmé.
Donc leur discours sur l'abstinence ne repose que sur des fondements moraux; en aucun cas sur quelquechose de pratique.
Je suis entièrement d'accord là dessus , la morale religieuse et notamment vis à vis des questions de drogues dans notre société soit disant laïque , est encore beaucouo trop présente et c'est bien là où se trouve une bonne partie du problème !
Là dessus aussi j'ai un certain nombre de dhoses à dire mais vu l'heure , je continuerai ma réponse demain dans un autre post , ètant trop crevé ce soir vu l'heure !
Dernière modification par Acid Test (15 février 2023 à 04:22)
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Acid Test a écrit
sud 2 france a écrit
Le problème dans notre médecine c'est que la sacro sainte abstinence reste le seul modèle "viable"; même si les chiffres montrent qu'un faible %age de personnes passées par diverses cures reste vraiment abstinent.
De + c'est seulement la morale qui régit ce mode de pensée (abstinence). Et dans la médecine, même si les grands pontes se disent "hommes de science" il n'en est RIEN.
Au + vous montez dans la hiérarchie, au + ces gens sont catholiques croyants et pratiquants d'un catholicisme rigoriste.
Une connaissance qui est dans un groupe de travail sur l'euthanasie avec des politiques des religieux (représentants des grandes religions monotheisme: chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes) des juristes me l'a confirmé.
Donc leur discours sur l'abstinence ne repose que sur des fondements moraux; en aucun cas sur quelquechose de pratique.Je suis entièrement d'accord là dessus , la morale religieuse et notamment vis à vis des questions de drogues dans notre société soit disant laïque , est encore beaucouo trop présente et c'est bien là où se trouve une bonne partie du problème !
Là dessus aussi j'ai un certain nombre de dhoses à dire mais vu l'heure , je continuerai ma réponse demain dans un autre post , ètant trop crevé ce soir vu l'heure !
J’ai bien aimé ton post précédent Acid, il y a de bonnes infos.
Je comprends ce que tu as enduré.
Pour la religion...hum...
Je dirais plutôt qu’elle a tendance, heureusement, à se dissocier de la médecine depuis belle lurette, même si historiquement il y a des accointances.
De mon côté, en cas de mauvais traitements, j’évoquerai aussi l’incompétence, la dilution de la responsabilité, la réglementation, la hiérarchie, le surmenage ou le laisser-aller plutôt que la foi, dont il est difficile de connaître la preuve de l’existence chez le soignant.
La morale pratiquée est-elle uniquement une dérivée de l’ancienne foi ou bien le résultat d'une composante à causes multiples, liée en particulier aux croyances sociales, représentations personnelles et parcours de vie ?
Je précise en passant que je suis moi-même furieusement athée, depuis toujours.
Pour la petite histoire, le médecin qui m’a convaincu, il y a plus de 25 ans, de m’initier à la méthadone était catholique pratiquant.
Inversement, comme dis Sud, ceux qui s’opposent à de nouvelles lois sur la fin de vie ou à l’avortement sont souvent aussi des catholiques ou du moins des croyants.
Il y a donc déjà plusieurs idéologies chez les catholiques, et on peut aussi se demander à juste titre si le catholique qui entretient un rapport avec la foi le projette forcément dans sa pratique médicale, car après tout ça ne coule pas de source.
D’ailleurs tu dis en substance, corrige moi si je me trompe, que les pontes de la médecine sont tous des intégristes. Ça m’étonnerait fortement, la charge de la preuve t’incombe et si tu as des sources fiables je serais ravi de les consulter afin de revoir mon avis. On va bien sûr trouver des cas, mais on peut certainement pas généraliser à toute la tête de l'institution.
Pour moi c'est un peu parano de croire ça.
Personnellement, j’ai passé des mois dans les hopitaux et en dehors d’un aumônier qui m’a rendu visite un jour où on ne devait pas parier cher sur mon avenir, je n’ai eu aucune allusion à la religion. Je l’ai envoyé bouillir et il m’a quand-même donné une icône, ça s'est arrêté là.
Après, c'est possible qu'il y ait des structures qui en soient encore marquées, mais ça serait faire une généralité que de dire que c’est pareil partout.
Plus qu’un cliché, la religion devient pour certains PUD le bouc émissaire, c’est pour eux une explication simpliste mais efficace car inversement corrélée à leurs valeurs, ça fait rapidement l’affaire mais ça reste réducteur pour parler de tout un système.
Je dis à nouveau que mon propos n’est pas de défendre la religion, c’est vraiment pas mon genre, mais plutôt la tolérance et l’ouverture d’esprit, qui devraient après tout marcher dans les 2 sens.
A mon avis, si on ne veut pas être stigmatisé, il faudrait commencer à ne pas le faire aveuglément à la moindre occasion, et surtout sans preuve.
Et ne pas faire de raccourcis: ”on ne m’a pas donné mon oxy=religion”, c'est plutôt pour moi ”on ne m’a pas donné mon oxy=connard plein de certitudes et mal formé ”.
La colère et la révolte sont légitimes pour les cas de maltraitances, mais par contre accabler les croyants et rendre la religion responsable de la plupart des maux des usagers rendus à l’hôpital, c’est comme planter un arbre au milieu de la route, ça empêche d’avancer et d’avoir une vision plus générale du problème. On arrivera à rien comme ça, et en plus ça finit par ressembler à du circlejerk, la religion étant souvent l’ennemi automatiquement désigné sans autre forme de procès.
PS:
Pour ceux qui aiment lire, je vous joint 2 bouquins qui ne sont ABSOLUMENT PAS tendres avec dieu, je dirais même que ce sont de véritables brulots contre la religion.
pour-en-finir-avec-dieu-richard-dawkins12.epub
dieu-nest-pas-grand-christopher-hitchens.epub
Les auteurs sont réputés et les bouquins bien connus.
Cela donnera à quiconque voulant se former à la lutte un vernis de connaissances bien pratique qui remet à plus tard la tentation de balancer OKLM des arguments claqués au sol au moment de critiquer la religion. C’est du .epub, ça s’ouvre facilement sur Android avec un lecteur. Sur Windows je sais pas.
Dernière modification par Échec Scolaire (15 février 2023 à 11:44)
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Échec Scolaire a écrit
Acid Test a écrit
Je suis entièrement d'accord là dessus , la morale religieuse et notamment vis à vis des questions de drogues dans notre société soit disant laïque , est encore beaucouo trop présente et c'est bien là où se trouve une bonne partie du problème !
Là dessus aussi j'ai un certain nombre de dhoses à dire mais vu l'heure , je continuerai ma réponse demain dans un autre post , ètant trop crevé ce soir vu l'heure !J’ai bien aimé ton post précédent Acid, il y a de bonnes infos.
Je comprends ce que tu as enduré.
Pour la religion...hum...
Je dirais plutôt qu’elle a tendance, heureusement, à se dissocier de la médecine depuis belle lurette, même si historiquement il y a des accointances.
De mon côté, en cas de mauvais traitements, j’évoquerai aussi l’incompétence, la dilution de la responsabilité, la réglementation, la hiérarchie, le surmenage ou le laisser-aller plutôt que la foi, dont il est difficile de connaître la preuve de l’existence chez le soignant.
La morale pratiquée est-elle uniquement une dérivée de l’ancienne foi ou bien le résultat d'une composante à causes multiples, liée en particulier aux croyances sociales, représentations personnelles et parcours de vie ?
Je précise en passant que je suis moi-même furieusement athée, depuis toujours.
Pour la petite histoire, le médecin qui m’a convaincu, il y a plus de 25 ans, de m’initier à la méthadone était catholique pratiquant.
Inversement, comme dis Sud, ceux qui s’opposent à de nouvelles lois sur la fin de vie ou à l’avortement sont souvent aussi des catholiques ou du moins des croyants.
Il y a donc déjà plusieurs idéologies chez les catholiques, et on peut aussi se demander à juste titre si le catholique qui entretient un rapport avec la foi le projette forcément dans sa pratique médicale, car après tout ça ne coule pas de source.
D’ailleurs tu dis en substance, corrige moi si je me trompe, que les pontes de la médecine sont tous des intégristes. Ça m’étonnerait fortement, la charge de la preuve t’incombe et si tu as des sources fiables je serais ravi de les consulter afin de revoir mon avis. On va bien sûr trouver des cas, mais on peut certainement pas généraliser à toute la tête de l'institution.
Pour moi c'est un peu parano de croire ça.
Personnellement, j’ai passé des mois dans les hopitaux et en dehors d’un aumônier qui m’a rendu visite un jour où on ne devait pas parier cher sur mon avenir, je n’ai eu aucune allusion à la religion. Je l’ai envoyé bouillir et il m’a quand-même donné une icône, ça s'est arrêté là.
Après, c'est possible qu'il y ait des structures qui en soient encore marquées, mais ça serait faire une généralité que de dire que c’est pareil partout.
Plus qu’un cliché, la religion devient pour certains PUD le bouc émissaire, c’est pour eux une explication simpliste mais efficace car inversement corrélée à leurs valeurs, ça fait rapidement l’affaire mais ça reste réducteur pour parler de tout un système.
Je dis à nouveau que mon propos n’est pas de défendre la religion, c’est vraiment pas mon genre, mais plutôt la tolérance et l’ouverture d’esprit, qui devraient après tout marcher dans les 2 sens.
A mon avis, si on ne veut pas être stigmatisé, il faudrait commencer à ne pas le faire aveuglément à la moindre occasion, et surtout sans preuve.
Et ne pas faire de raccourcis: ”on ne m’a pas donné mon oxy=religion”, c'est plutôt pour moi ”on ne m’a pas donné mon oxy=connard plein de certitudes et mal formé ”.
La colère et la révolte sont légitimes pour les cas de maltraitances, mais par contre accabler les croyants et rendre la religion responsable de la plupart des maux des usagers rendus à l’hôpital, c’est comme planter un arbre au milieu de la route, ça empêche d’avancer et d’avoir une vision plus générale du problème. On arrivera à rien comme ça, et en plus ça finit par ressembler à du circlejerk, la religion étant souvent l’ennemi automatiquement désigné sans autre forme de procès.
PS:
Pour ceux qui aiment lire, je vous joint 2 bouquins qui ne sont ABSOLUMENT PAS tendres avec dieu, je dirais même que ce sont de véritables brulots contre la religion.
pour-en-finir-avec-dieu-richard-dawkins12.epub
dieu-nest-pas-grand-christopher-hitchens.epub
Les auteurs sont réputés et les bouquins bien connus.
Cela donnera à quiconque voulant se former à la lutte un vernis de connaissances bien pratique qui remet à plus tard la tentation de balancer OKLM des arguments claqués au sol au moment de critiquer la religion. C’est du .epub, ça s’ouvre facilement sur Android avec un lecteur. Sur Windows je sais pas.
Je n'ai malheureusement pas le temps d'écrire tout ce que j'aurais aimè avoir le temps de répondre pour l'instant , je le ferai plus tard mais je veux d'une part corriger une chose et en dire une autre vite fait .
La première c'est que ce n'est pas moi qui ai dit que tous les grands pontes sont catholiques pratiquants et rigoristes , c'est Sud de France .
Je n'ai pas d'infos à ce sujet là donc je ne peux pas m'exprimer là dessus .
Par contre l'autre chose que je voulais dire c'est que les lois prohibitionnistes â la base ont été largement soutenus par les ligues de tempérance aux USA ( fervents croyants et pratiquants ) , qui étaient contre l'alcool et les drogues et c'est en grande partie â cause d' elles que la prohibition a été instaurée et les lois contre les drogues également .
De plus à l'époque Roosvelt avait comme ami l' archèvéque des Philippines et qui l'a aussi convaincu du bien fondé du changement de politique vis à vis des drogues, qui à l'époque étaient en vente libre dans toutes les pharmacies .
Je n'ai pas le temps de dévelloper autant que j'aurais aimé le faire pour l'instant mais la morale religieuse au moment où les lois ont èvolué pour aller vers une approche répressive , où l'abstinance était la seule solution à leurs yeux concernant l'usage de drogue , avait une énorme influence sur la socièté et les lois qui régissent la société sur ce sujet aujourd'hui , ont en grande partie été mise en place pour une question de morale et notamment largement influencée par la morale religieuse .
Et meme si de nos jours , surtout en France ( plus qu'aux USA , qui est encore un pays où il y a énormémét de croyants/ pratiquants ) , il y a beaucoup moins d'influence de l'église sur la société , la morale qui en est issue est encore en grande partie la raison pour laquelle les lois sur les drogues ont autant de mal à évoluer, car il y a eu une telle diabolisation de l'utilisation de drogue que chez beaucoup de gens , d'autant plus , chez une partie significative des croyants , la consommation de drogue reste encore le synonyme de dépravation .
Je ne sais pas quelle peut etre la proportion de personnes croyantes dans le personnel soignant ( medecins et infirmières notamment ) mais il est clair que certains médecins sont encore influencés par la morale religieuse et pour beaucoup d'autres ( ainsi que pour beaucoup de gens dans notre société) , l'influence est tout simplement morale mais cette morale prend ses racines dans la morale religieuse qui a fortement imprégné la morale dans notre société et notamment pour ce l'on considère etre la norme.
Et tant que les mentalités n'évolueront pas pour que la morale ne soit pas un des prismes , si ce n'est le risme principale â travers lequel on considère la consommation / l'usage de drogues , les lois sur le sujet auront beaucoup de mal à évoluer dans le bon sens !
J'ai écrit ça vite fait , alors je n'ai pas pu prendre le temps d'expliquer ce point de vue le plus clairement possible mais ça donne une idée de ce que je voulais dire.
Ceci dit , je ne dis pas que tous les médecins , y compris les croyants ,sont des personnes qui ne sont pas ouvertes d'esprit mais pour les plus extrémistes ,il est évident qu'ils ont beaucoup de préjugés sur le sujet et ce ne sont malheureusement pas les seuls , par manque de connaissance de celui ci entre autres et parce qu'on rabache le meme discours dans la société sur cette question depuis des décennies.
Il est intéressant de voir les différences d'experiences que les personnes qui ont posté ont pu vivre et je suppose que ça dépend aussi de ce que l'on considère normale ou pas dans la manière d'etre traité par le personnel hospitalier , les attentes que l'on peut avoir ou pas et le point de vue que l'on a sur les drogues , les lois à ce sujet et comment on considère les a priori et préjugés des gens sur cette question , notamment dans le milieu médicale et hospitalier puisque c'est le sujet.
Personnelement j'estime qu'en 2023 non seulement on devrait avoir le droit de choisir les substances que l'on souhaite consommer ou pas et ne pas etre criminalisé ni stigmatisé/ discriminé pour autant , en fonction de ce que l'on consomme et que si on doit etre traité d'une certaine façon lorsqu'on est dépendant , ce n'est certainement pas comme un criminel ou un moins que rien mais au pire , comme quelqu'un ayant une pathologie qui est l'addiction lorsqu'on est dépendant d'une substance mais ne pas subir de préjugés pour autant , surtout si on est poli et que l'on n'est ni violent ni nuisible pour autrui et dans ce cas précis, avec le personnel soignant ; le respect doit etre mutuel.
On ne devrait pas redouter d'aller à l'hopital ou chez le médecin du fait d'une addiction et avoir peur d'etre mal pris en charge ( notamment au niveau de la gestion de la douleur) , ou de se sentir jugé , à cause de préjugés sur l' addiction, de la part d'une partie au moins du personnel soignant ( d'autant plus lorsqu'on est majeur ) , que ce soit pour un effet secondaire indésirable ,
Apparemment toutes les personnes qui ont posté ici n'ont pas souffert ou eu à subir ce genre de choses et tant mieux mais pour ceux et celles pour qui ça a été le cas, ce n'est pas normale.
Dernière modification par Acid Test (16 février 2023 à 11:07)
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Fiche n°25 : OBSERVANCE
Eléments de définition
Le mot observance trouve son origine au XIIIe siècle. Il est emprunté du
latin observantia, « action d'observer ». Il est défini par le Larousse comme « l’action de pratiquer fidèlement une règle en matière de religion : Observance des préceptesdu Coran » mais aussi « Action d'obéir à une habitude, de se conformer à un modèle, une coutume ; la règle de conduite elle-même, convention : l'observance des règles de la versification ». Pour l’Académie française, il n'est usité qu'en matière de religion« Respect de ce que prescrit une loi, un précepte religieux ». Il en est de même pour le TLFi « Pratique habituelle d'une règle, soumission à une loi. L'observance de la règle dans les maisons religieuses ».
D’un point de vue médical, on retrouve une définition du mot « observance » dans le dictionnaire de l’Académie de médecine. Il s’agit de la « manière qu’a une personne de se conformer aux prescriptions médicales ou aux règles d’un programme thérapeutique. Le terme compliance (anglicisme) est utilisé en français dans un autre sens par les physiologistes, mais n’est pas justifié dans le sens d’observance, sauf si l’on précise observance du traitement ». Les académiciens ont tout de même rédigé une définition dans ce sens « Respect par le patient des règles d'utilisation d'un médicament qui doivent avoir été exposées clairement par le médecin afin que le patient puisse bénéficier au mieux du médicament.
On insiste actuellement sur l’importance du « taux de maintien thérapeutique » qui souligne que c'est la durée thérapeutique et pas seulement l’observance du nombre de médicaments ou de la quantité prescrite qui est importante ». Dans le Garnier Delamare, on retrouve une définition d’observance thérapeutique : « respect des prescriptions médicales par les patients ».
Ces définitions sont précisées dans un rapport de l’Académie de pharmacie de 20151 où elle relie chaque définition qu’elle donne. Ainsi, l’observance est initialement le terme utilisé pour définir l’action de pratiquer fidèlement une règle en matière religieuse et, plus littérairement, l’action d’obéir à une habitude, de se conformer à un modèle, à une coutume.
Or, pour beaucoup de médecins, la "drogue" est considérée comme la pire et la plus dangereuse des désobéissances (avant même toute prescription. C'est quasiment une déclaration d'intention de désobeissance) , "justifiant" méfiance et position de retrait, mais ne justifiant evidemment pas la violence physique ou symbolique.
Cette vision est créée par la "culture" anti-drogue inculquée notamment dans les études médicales.
Une bonne image est celle de la pratique des Lois anti-juives en Allemagne nazi, qui s'accompagnait de toute une campagne de dénigrement des juifs, allant même jusqu'à suggérer que ce qui leur arrivait était de leur faute.
On peut même dire que la campagne de dénigrement doit être d'autant plus violente qu'elle est injustifiée. cf les campagnes de dénigrement, souvent d'inspiration raciste, du début de la "guerre à la drogue" avec les viols, assassinats, cannibalisme "dus à la drogue".
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (17 février 2023 à 10:11)
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Dernière modification par randobag (17 février 2023 à 12:20)
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Nils1984 a écrit
Salut
Alors pour ma part je prends le cas inverse : dès que tu leurs dis (aux toubibs, aux psys, au pharmaciens/pharmaciennes) que t'as décroché (du genre : "je prends des anxio car la méthadone c'est fini, elle avait un double effet, apaisant et anxiolytique etc") ils/elles t'applaudissent comme si tu venais de remporter la coupe du monde. "c'est bieeen ça, c'est TRÈEES bien même, z'êtes un champion mon vieux, the show must go on..."
Bref, à chaque fois j'ai ressenti au fond de moi "mais de quoi je peux être fier ? Ils/elles pigent pas, stopper les drogues ne fait pas de moi un star-system, pu*ain." C'est juste qu'à un moment donné je piquais trop du zen sur les échafaudages, ça rendait dingue mes collègues, à ces moments là (déjà lointain, je me disais qu'il fallait stopper la métha). Ils/elles me félicitent pour un truc que je ne prends pas au sérieux, ok c'est pas super gratifiant de stopper la défonce, mais de là à sentir qu'on te fasse une standing ovation carrément à côté de la plaque pour des clous... va comprendre toi, y'a une forme de paternalisme assez pénible.
" C'est bien monsieur X, continuez comme ça, z'êtes sur la bonne voie là... "
Et comme je cherches avant tout à avoir ma prescription de xanax, bah je joues le jeu : "oh vous savez c'est peu de choses hein. Ok j'en ai bavé mais bon, c'était pas une lutte contre le cancer non plus..."
Je ne veux pas être surestimé pour un truc qui OUI m'a coûté cher, mais surtout par respect pour certaines personnes de mon entourage que j'aime qui continues les consos en toutes connaissances de causes. Rien ne me dit que la rechute n'est pas loin. A partir de là il me faudra trouver un nouveau CSAPA, car je suis banni des anciens, trop de R.D.V loupés (parfois volontairement).
C'est l'effet kiss-cool comme dirait un pote...
Kiss P/A
Complètement d'accord avec toi Nils1984 ! J'ai arrêté la methadone il ya plusieurs mois et j'ose même plus en parler car tout le monde me traite comme une star alors que je n'en retire aucune fierté. J'en chie et je n'ai aucun suivi car mon CMP manque de psychiatre et que d'après eux j'ai besoin d'un addicto et au CSAPA de ma ville ils ne veulent pas me prendre non plus car je n'ai plus de consommation d'opiaces et que mes consos festives (LSD, cocaïne...) ne posent pas de problème (c'est vrai). Le médecin addicto dit que je n'ai plus besoin de suivi en CSAPA et les psychiatres disent que j'ai besoin d'un addicto. Donc je suis à poil ! Du coup je me suis rendue au CAUMP de l'hôpital le plus proche et on m'a filé du zoloft et de l'abilify j'ai eu 2 rdvs et vu que je n'ai pas de psychose, ils ne peuvent pas me suivre non plus... Mon médecin traitant ne peut rien faire pour moi car il a selon lui pas les compétences et ne veut pas toucher à mon nouveau traitement. Les psychiatres de villes sont débordés (parfois jusqu'à 1 an d'attente) et partout où je vais on me dit qu'est ce que tu fous là ce n'est pas de notre ressort. Du coup je paye 60 euros de psychologue à raison d'une fois par mois alors que je suis en fin de droit de chômage et qu'elle non plus ne peut pas m'accompagner par rapport à mon traitement. Je n'ai bientôt plus les moyens de payer mes consultations du coup je vais devoir arrêter le seul suivi qui me reste. La question que ça souleve est qu'est ce qu'il en est pour un usagers sevré de son TSO ? On sait pertinemment qu'un suivi est plus que nécessaire dans cette période de transition mais jai l'impression qu'ils partent du principe que si on arrête la methadone c'est qu'on a plus de problème (LOL). En vivant ça aujourd'hui je comprends mieux pourquoi il y a beaucoup de rechutes et pourquoi il est nécessaire pour beaucoup d'entre nous de retrouver le confort du TSO. Si j'avais jamais consommé je suis quasiment sûre que j'aurais déjà un suivi pour ma dépression. Aujourd'hui les médecins se renvoient la balle et on me dit que la cause de mon mal être est due à mes années de consommation. J'ai eu une enfance chaotique, j'ai subie des violences pendant l'adolescence mais mon seul problème c'est que j'ai consommé et qu'il faut laisser à mon cerveau le temps de s'en remettre? Que je n'ai qu'à faire du yoga et de la méditation pour m'apaiser et traiter mon TAG ? Je ne sais pas si je suis hors sujet mais je trouve personnellement que cette situation répond au thème du refus de l'accès aux soins pour les Pud et du coup aussi anciens pud.
j'ai bien qqs anecdotes sur des situations concrètes que j'ai vécu notamment lors de demandes d'hospitalisations quand j'étais à fond dans les consos pour des problèmes qui n'avaient aucun lien. Une fois j'ai fait une intoxication alimentaire assez costaud, je vivais en communauté et on faisait les poubelles pour se nourrir. J'étais littéralement entrain de me vider et j'avais des méchantes douleurs au ventre, mes amis ont commencés à s'inquiéter de mon état et ils m'ont conseillé d'appeler une ambulance. Ce que j'ai fait et j'ai directement été transparente lorsqu'ils m'ont demandé tout ce que j'avais consommé ces dernières 24h. Bon j'avais mangé des aliments périmés (gros indice !) et j'avais tapé du speed. À partir du moment où j'ai donné cette information ce fût la fin de la conversation. Ah ben ne cherchait pas mademoiselle vous n'avez pas besoin de nous, il ne faut plus prendre de drogue et ça ira mieux, bonne soirée à vous. J'ai essayé de défendre le truc en disant que j'étais une grosse consommatrice et que ça ne me faisait jamais cet effet là en fait je ne faisais que m'enfoncer.. J'ai donc rappelé 1h après avec un autre téléphone en disant simplement que j'avais mangé des aliments périmés et là on m'a envoyé une ambulance. J'ai encore une fois été honnête en arrivant à l'hôpital (la meuf qui comprend pas la leçon) et là pas vraiment de remarques mais un comportement distant et agacé de la part de l'équipe soignante, on m'a laissé dans le couloir une grande partie de la nuit alors qu'il y avait plein de chambres de libres. J'étais perfusée pour une sérieuse déshydratation et à 4h du matin une infirmière me demande ce que je fais dans le couloir avec ma perf. Je lui réponds que mon cas n'est pas sérieux et que je dois sûrement laisser la place à des personnes avec de réels problèmes de santé (culpabilité).Elle était offusquée par ma remarque et elle m'a rassurée sur le fait que j'avais bien fait de venir à l'hôpital puis m'a installée dans une chambre jusqu'au lendemain. Après cette expérience je me suis promis de ne plus parler de mes consos lors de mes entrées à l'hôpital... voilà pour moi, j'ai voulu parler de ces deux expériences complètement différentes mais qui pour moi reflètent bien la vision de certains soignants à l'égard des Puds.. Nartrouv
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Buckasky a écrit
Effective dans la société la drogue est très mal vue et justifie aux yeux des gens des comportements méchant et totalement irrespectueux. Personnellement, ayant eu un très grave accident (une chute de 30 mètres).
J'étais donc en fauteuil et ne connaissait pas encore les raisons de ma présence à l'hôpital. Un jour, je fut envoyé au bloc pour me faire retirer des fixateurs externes, ou des tiges de métal placé dans mes pied pour réparer tout ça. Il s'avère que ce jour là mon dossier médical, qui avait été demandé par ma famille d'être caché pour moi, était oublié dans mon lit, j'ai pus lire defenestration, ce qui me coca quelque peut. Ensuite, arrivant dans la salle d'opération, la chirurgienne, parceque il était marqué que je consommajs de la drogue, à décidé de ne pas l'anesthésier pour ne pas me provoquer de manque ce qui était impossible puisque mes addictions n'avait jamais été pour de l'héroïne seule substance pour laquelle les opioides sont déconseillés. La douleur de sentir une personne tirer sur une tige étant dans mon pied depuis 2 mois fut inssuportable. Pourtant, étant un toxicomane avéré, le produit m'ayant causé le plus de problèmes reste la drogue légale ou l'alcool. En effet d'un point de vue médicale c'est la plus dangereuse, au point de vue sociale inutile de préciser.
Je voudrais réagir aux deux derniers témoignages ( par contre je ne crois pas pouvoir citer deux posts en meme temps alors je ne " quote //cite " que le dernier mais je vais répondre aux deux.
Pour moi , ces deux situations reflètent tout à fait ce que j'ai pu vivre comme situations et ressentir de la part d'une grande partie ( malheureusement ! Meme si je ne dis pas tout le personnel soignant , il y en a heureusement qui ne sont pas comme ça mais de mon point de vue, ils sont loin d'etre une majoritè du personnel soignant , encore en 2023 ) du personnel soignant à l'hôpital au cours des années et de beaucoup de médecins de ville / généralistes également .
Pour la première situation,je trouve la réponse des urgences ( si j'ai bien compris ) tout à fait honteuse !
Une grave intoxication alimentaire peut etre dangereuse et bien que je n'ai pas d'experience avec le speed / les amphets car je n'en ai quasiment jamais pris ( ça ne m'a jamais attiré contrairement aux autres drogues dites " traditionnelles " ) , je doute qu'un surdosage de speed donne la diarhée et fasse vomir comme une intoxication alimentaire ( corrigez moi si je me trompe mais je ne crois pas que ce soit le cas ) !
De ce que je connais au sujet des amphetes / metamph , le surdosage doit plutot gènérer de la tachycardie , tension , stresse et angoisses mais de la diarrhée, et des vomissement , ça me semble plutot lié à une intoxication alimentaire , qui encore une fois pour certaines, peuvent etre graves, alors si vraiment tu te sentais mal , je ne vois pas pourquoi tu n'aurais pas eu le droit d'etre amenée à l'hosto .
J'ai déjà eu des intox alimentaires , qui heureusement , n'étaient pas trop graves, donc je n'ai pas ressenti le besoin d'aller à l'hosto mais dans certains cas , je comprend que l'on puisse ressentir la nécéssité d'y aller .
Et tout mettre sur le dos de ta consommation de speed est frachement facile de la part de l'urgentiste et un cas typique de préjugés !
Concernant le second témoignage , ke trouve cela tout aussi honteux ( le fait de ne pas t'avoir anesthésié, pour ce type d'opération en plus !) car le fait est que les personnes dépendantes aux opiacés, quelle qu'en soit la raison , ont tout autant le droit que les autres, de voir leur douleur prise en charge ( bien que malheureusement dans la pratique , c'est loin d'etre aussi simple que ça !) et d'etre anesthésiées correctement pendant une opération si cela est nécéssaire et ça devrait etre à l'anesthésiste de se renseigner sur le type de consommation de drogues ( types de drogues , quantititées , depuis combien de temps, dépendance ou pas , à quel dosage ...etc ) de la personne qu'il va avoir à anesthésier et à adapter son anesthésie en fonction des consommations de drogue(s) de la personne !
Sachant qu'en plus apparemment , si je comprend bien ce que tu dis dans ton post , tu n'étais meme pas dépendant aux opiacés , donc le risque de manque après une anesthésie est inexistant !
Et quand bien meme tu aurais été dépendant aux opiacés , il aurait comme je le dis , tout à fait pu t'anesthésier ,en adaptant son anesthésie à son patient , sachant qu'à ma connaissance , il n'y a pas d'antagoniste opiacés utilisés lors d'une opération et étant dépendant aux ooiacés de longue date , j'ai moi meme subis une anesthésie génèrale il y a quelques années et ça n'a posé aucun problème insoluble â l'anesthésiste , qui a juste du me donner une plus grosse dose qu'à un patient lambda .
Si je me souviens bien , il y avait plusieurs ( 3) substances administrées , dont une sorte de benzo ou je ne sais plus quoi ( comme " calmant" ou hypnotique dans le genre) , ainsi que du fentanyl comme opiacé si ma mémoire est bonne et une troisième substance aussi il me semble !
Je me souviens que j'avais demandé â savoir exactement ce qui allait m'être administré comme produits pour cette anesthésie générale et dans quelles quantités .
Pour en revenir au second témoignage ( le post juste avant le mien ) , le seul cas où ça aurait éventuellement pu poser problème , aurait pu etre si tu ètais sous Buprenorphine ( Subutex ) .
Et encore , dans le sens opiacés sur buprénorphine , si je me souviens bien , ça ne pose pas de problème de manque précipité ( c'est dans l'autre sens que ça pose problème , buprenorphine apres prise d'opiacés agonistes et c'est notamment comme ça que fonctionne l'antidote pour l'OD d'opiacés , en utilisant du Narcan ou l'autre nom que j'ai oublié , qui est un opiacé antagoniste, qui déloge les opiacés agonistes des récepteurs opiacés , les empêchant ainsi d'agir sur les récepteurs opiaces de la personne ) , si ce n'est que les opiacés ont du mal à se fixer sur les récepteurs opiacés si il y a déjà un opiacé antagoniste de type subutex / buprémorphine sur les récepteurs, voir , ne peuvent pas s'y fixer ) .
Et si tu avais été dépendant aux opiacés dans le passé et qu'au moment de l'opération , tu ne l'avais plus été , le pretexte de vouloir ne pas te rendre accro â nouveau ou ne pas te mettre dans une situation de manque n'est pas valable car ce n'est pas avec une seule prise d'opiacés ( meme quand on a déjà èté dépendant aux opiacés ) que l'on redecient dépendant aux opiacés ou que l'on a une crise de manque après !
Ça c'est du grand n'importe quoi et montre bien l'ignorange de ce mèdecin par rapport aux deogues et notammét aux opiacés !
Pour que ça ait une incidence de ce type , il aurait vraiment fallu que tu aies été dépendant aux opiacés pendant un certain temps et que tu viennes seulement de les arrêter sans prendre de substitution ( méthadone ou traitement de maintenance aux opiacés avec de la morphine ou de l'oxy par exemple ) , disons quelques jours , voir une semaine avant , pour qu'il y ait une rèaction de ce genre .
Dernière modification par Acid Test (19 février 2023 à 01:14)
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