Sevrage / hospitalisation

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#médicaments #famille #cure #cocaïne
CéBlc femme
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champi vert0champijaune1cxhampi rouge0
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Bonsoir à tous,

Je suis addict depuis 5/6 mois.
1G me fait 3/4 jours

J’ai 3 enfants un mari, j’ai essayé le sevrage seule à la maison je n’ai pas tenu 3 jours .

J’ai suivi psychologue / psychiatre / médecin traitant ..

J’ai deux questions pour ceux qui sont passés par là,

1ere question: qu’est ce que le médecin vous a prescrit comme médicaments pour jouer le rôle de la « béquille » le fameux substitut qui ne dois pas se transformer en remplaçant sur le long terme ?

2eme question: avez vous des idées pour justifier au proches, famille, enfants (14,11,5ans ), amis etc…. Sans dire aucunement la véritable raison d’une hospitalisation de 3 semaines pour cure de désintoxication.

Merci d’avance pour vos réponses….

Je précise qu’il n’est pas sujet à essayer de me faire dire la vérité à mes proches et tout le blabla qu’on a pu déjà me servir, c’est un non ferme, je ne suis pas là pour ça …. Merci de votre respect face à ma décision …

J’espère avoir des réponses ??

Cé .

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CéBlc femme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune1cxhampi rouge0
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Personne n’a vécu ça et ne peux m’aider à savoir quoi dire ??♀️ ?
?

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cependant
Modo bougeotte
champi vert42champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Mar 2018
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Salut,

Je ne suis pas passée par là, du coup je ne peux pas trop te donner de conseils de première main !

Comment justifier auprès des proches ?
Si tu ne peux pas du tout en parler genre à ton/ta conjoint.e c'est vrai que c'est compliqué de trouver une excuse qui tient la route.

Parce que même dire que c'est une opération bénigne bah c'est pas évident et quelqu'un qui partage la vie de près ne peux pas se contenter de ça en général. D'autant plus que tu te retrouves à gérer la double pression déjà du sevrage + mensonge (qui n'est pas de t faute, mais de la stigmatisation qui rend tabou de parler librement).

À moins que par exemple tu te sentes de dire genre une cure de repos pour bourning-out...mais bon.

Des vacances après d'une amie/parents lointains pareil, compliqué...
J'ai pas trop d'idée...après auprès des enfants ça dépend l'âge, mais dire que tu te soignés, que c'est rien de grave etc sans les détails ça peut passer.

Et pour employeur/personnes plus éloignées là ils n'ont rien à dire face aux problèmes de santé bénignes. Ils ont pas à te demander et tu peux esquiver même en étant gênée, la santée est personnelle.

Pour les médocs en sevrage de coke, j'en sais rien, Comme il n'y a pas de protocole, ça peut varier beaucoup, il y en a qui utilisent des substituts genre concerta, mais c'est pas la règle du tout, plutôt benzo et calmants...

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Soso1234 homme
Nouveau Psycho
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut,

Non pas à l'identique,

Pourquoi pas le burning out oui

il y a peu de substitut c'est un produit très différent d'autres drogues. On parle de ritaline ici ou là, de mucomyst aussi.

Le craving est difficile au début et s'attenue avec le temps; Personnellement j'ai taché d'espacer les prises, d'abord un 1 jour, 2 jours, 1 semaine, J'ai eu beaucoup de rechutes, mais un moment ça s'est terminé, il y a 4 ans. Il m'a fallu 6/8 mois.

C'est possible

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CéBlc femme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune1cxhampi rouge0
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Bonsoir,
Merci pour vos réponses ☺️

Mon mari est au courant mes enfants ont 11/14/5 ans ….

Le burn-out n’est pas envisageable non plus pour diverses raisons….
Il faut donc que je trouve une raison ?

Je vois mon médecin traitant vendredi on verra à quoi j’ai le droit comme substituts le temps de trouver les solutions pour rentrer en cure .

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
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champi vert20champijaune0cxhampi rouge0
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Si tu souhaites réellement effectuer un sevrage et que ce n’est pas un choix forcé ou par défaut, tu as plusieurs possibilités.

Il y a le sevrage lui-même, et les post-cures. Les post-cures sont un séjour de plusieurs semaines à plusieurs mois, dans un centre dédié, qui propose une prise en charge qui peut être très éclectique selon la structure… Elle vise à retrouver une dynamique dans la vie quotidienne sans consommation de substance psychoactive. Les résultats sont variables et souvent les gens multiplient les cures et post-cures, car ils s’y sentent obligés, mais comme c’est un choix contraint ils re-consomment régulièrement entre chaque sevrage.

Il existe une autre option, l’apprentissage de la régulation de sa consommation.
L’acceptation qu’on peut en avoir besoin, que ce n’est pas forcément un drame, et que c’est plus la manière de consommer un produit qui décide de l’impact qu’elle aura sur notre vie. C’est une réflexion indispensable si l’on veut s’éviter la souffrance de nombreux sevrages alors qu’on n’est pas prêt à ça (et parfois on ne le sera jamais).

Si vraiment le sevrage est un choix réfléchi et pas contraint (par l’entourage, par la pression de la société qui donne une image très négative de la consommation de substances psychoactives ou de l’addiction), tu as plusieurs cas de figure. Certains hôpitaux ou clinique ont un service d’addictologie, donc les sevrages ont lieu dans ce service.
Ils peuvent aussi se faire en psy, parfois encore ça se passe en médecine interne ou en gastro-entérologie. Ça dépend beaucoup de l’organisation de l’hôpital ou de la clinique en question.

Sinon connais-tu les CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie), y en aurait il un dans ta ville ou dans une ville à proximité ? Ils font généralement très bien le relais pour un sevrage en hospitalisation. Tous les CSAPA ne se valent malheureusement pas, mais c’est à essayer. Il pourrait aussi te suivre par ailleurs si tu le souhaites, et si ça se passe bien avec eux. Il y a aussi les CAARUD qui peuvent t’apporter du soutien dans ton cheminement avec ta conso.

Pour ce qui est du motif de ton absence, et si tu parlais d’un séjour en psy « pour te reposer » (comme disent les psys qd ils envoient un dépressif en hospit)? Ça pourrait se faire en lien avec l’un des médecins qui te suit, par exemple ton psychiatre.
C’est ce qui me semble le plus simple dans ton cas, si en parler à tes proches est hors de propos.

Dernière modification par Stelli (30 octobre 2023 à  20:11)

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CéBlc femme
Nouveau Psycho
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Stelli a écrit

Si tu souhaites réellement effectuer un sevrage et que ce n’est pas un choix forcé ou par défaut, tu as plusieurs possibilités.

Il y a le sevrage lui-même, et les post-cures. Les post-cures sont un séjour de plusieurs semaines à plusieurs mois, dans un centre dédié, qui propose une prise en charge qui peut être très éclectique selon la structure… Elle vise à retrouver une dynamique dans la vie quotidienne sans consommation de substance psychoactive. Les résultats sont variables et souvent les gens multiplient les cures et post-cures, car ils s’y sentent obligés, mais comme c’est un choix contraint ils re-consomment régulièrement entre chaque sevrage.

Il existe une autre option, l’apprentissage de la régulation de sa consommation.
L’acceptation qu’on peut en avoir besoin, que ce n’est pas forcément un drame, et que c’est plus la manière de consommer un produit qui décide de l’impact qu’elle aura sur notre vie. C’est une réflexion indispensable si l’on veut s’éviter la souffrance de nombreux sevrages alors qu’on n’est pas prêt à ça (et parfois on ne le sera jamais).

Si vraiment le sevrage est un choix réfléchi et pas contraint (par l’entourage, par la pression de la société qui donne une image très négative de la consommation de substances psychoactives ou de l’addiction), tu as plusieurs cas de figure. Certains hôpitaux ou clinique ont un service d’addictologie, donc les sevrages ont lieu dans ce service.
Ils peuvent aussi se faire en psy, parfois encore ça se passe en médecine interne ou en gastro-entérologie. Ça dépend beaucoup de l’organisation de l’hôpital ou de la clinique en question.

Sinon connais-tu les CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie), y en aurait il un dans ta ville ou dans une ville à proximité ? Ils font généralement très bien le relais pour un sevrage en hospitalisation. Tous les CSAPA ne se valent malheureusement pas, mais c’est à essayer. Il pourrait aussi te suivre par ailleurs si tu le souhaites, et si ça se passe bien avec eux. Il y a aussi les CAARUD qui peuvent t’apporter du soutien dans ton cheminement avec ta conso.

Pour ce qui est du motif de ton absence, et si tu parlais d’un séjour en psy « pour te reposer » (comme disent les psys qd ils envoient un dépressif en hospit)? Ça pourrait se faire en lien avec l’un des médecins qui te suit, par exemple ton psychiatre.
C’est ce qui me semble le plus simple dans ton cas, si en parler à tes proches est hors de propos.

Bonsoir !

Alors oui c’est ma décision… Je ne sais pas trop où on va m’envoyer et surtout comment ça va se passer mais bon … je dois le faire.

J’ai déjà contacté les établissements dont tu parles, et malheureusement déficit de personnels par de rdv avant 1 mois voir plus.

J’ai donc prit rdv avec psy/addicto et mon doc pour plus de rapidité

Je ne peux pas dire que je pars pour une quelconque raison psy en fait, d’où le vrai problème du : qu’est ce que je vais bien pouvoir dire …???

Sinon en aparté, j’ai essayé l’arrêt d’un coup, j’ai essayé de diminuer … ça n’a pas fonctionné, pire ma conso a augmenté

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Stelli femme
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Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
Les raisons psy sont gênantes aussi ? Ça me semble compliqué alors, parce que les autres raisons se remarquent d’une manière ou d’une autre (douleur, dysfonctionnement quelconque…), tes proches vivant avec toi c’est difficile d’invoquer un problème fictif qui sera peu crédible hmm

Concernant le motif psy, ça te dérange d’expliquer un peu ce qui te gêne?

Concernant les autres structures, justement car c’est difficile d’obtenir un rdv rapide, est-ce que tu ne pourrais pas prendre quand même un rdv, même si c’est pas pour tout de suite ? Car si ça se révèle nécessaire par la suite tu devras encore attendre X mois.
Rien ne t’interdit d’annuler le rdv plus tard si tu as changé d’avis ou n’en ressens plus le besoin (la plupart des personnes qui utilisent des drogues ne fréquente aucune structure spécialisée). Au pire tu y vas une fois, tu tâtes l’ambiance, la manière de te considérer, et tu aviseras.

Ils peuvent aussi t’aider vis à vis de tes proches, ne serait-ce que pour accompagner ta démarche. Ils peuvent aussi recevoir les familles, mais je comprends que ce soit difficile à envisager.
Je t’en parle car pour ma part, ça m’a beaucoup aidée. J’ai été « balancée » par mon copain de l’époque à mes parents, qui ne savaient rien de ma consommation d’héroïne en injection. Ils ont débarqué paniqués, sont allés au CSAPA qui me suivait car ils étaient très inquiets, pour eux c’était la fin du monde, j’étais complètement perdue quoi. Eh bien contre toute attente, l’infirmier les a direct calmés, il les a rassurés en leur expliquant que je ne faisais pas n’importe quoi, que je me prenais en charge (pour « preuve » j’avais entamé un suivi, en fait c’était avant tout pour obtenir une prescription pour un substitut aux opiacés roll), en gros que c’était pas la peine de paniquer. Bah ça m’a enlevé une énorme épingle du pied! Voilà, je voulais te partager mon expérience.

Bien sûr tu fais comme tu sens, et j’imagine très bien les raisons qui motivent ton refus d’en parler à tes proches. Je ne leur en avais pas parlé non plus à la base, et ne l’aurais pas fait à ce moment là si quelqu’un d’autre ne l’avait pas fait sans mon consentement et sans me prévenir.

Je connais par coeur la stigmatisation qu’on subit dès lors que l’entourage est au courant…

Je voulais aussi te dire, la pression qu’on nous met, et qu’on se met soi-même pour arrêter, c’est pire que tout, car c’est un stress insupportable et une injonction permanente à faire ce qu’on n’arrive pas à faire, une culpabilisation énorme, une stigmatisation honteuse… tu vas trouver ça bizarre, mais en fait, je n’ai jamais aussi peu consommé que depuis le jour où je me suis accordée le droit de le faire. C’est comme si un énorme poids s’était déchargé de mes épaules, je me sentais libre, je me sentais mieux, et du coup je n’avais plus besoin d’anesthésier ma culpabilité et ma honte avec des drogues. Je consommais plus occasionnellement (avec quelques périodes plus limites quand même mais j’arrivais à réguler et à retrouver ensuite un rythme de conso qui me convenait mieux).

Dernière modification par Stelli (02 novembre 2023 à  08:37)

Reputation de ce post
 
bien dit !
 
Des mots simples avec le ton juste: impressionnant de pertinence ! PTX.
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)

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CéBlc femme
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Hello !!!
Merci pour vos réponses et vos expériences…
J’ai donc sauté le pas, psy, psychiatre, addicto…
Je suis actuellement sous subutex depuis vendredi.
J’ai aussi 1/4 de lexo matin/midi et 1/2 le soir
En parallèle j’ai toujours mon traitement de prozac journalier.

Je trouve le traitement lourd sachant que je voulais un coup de fouet et là je plane complètement mais bon, j’attends de voir la suite…

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filousky homme
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CéBlc a écrit

Je trouve le traitement lourd sachant que je voulais un coup de fouet et là je plane complètement mais bon, j’attends de voir la suite…

C'est normal que tu planes. Le Subutex est un agoniste/antagoniste de la morphine. Cela veut dire que sans dépendance opiacée à l'initiation, l'effet va être un effet opiacé clair (planage), mais les TSO sont parfois employés en essais pour des sevrages de cocaïne.
Le planage lié à la buprénoprhine ou la méthadone est peut-être une bonne solution le temps d'oublier le craving vers la cocaïne.

Je ne suis pas assez expert pour en dire plus sur le sujet à part que moi-même, j'ai été mis sous méthadone pour une dépendance opiacée (codéine) au moment d'un période d'abus de cocaine par I.V. et le fait est que je n'ai plus touché la cocaine pendant plusieurs années avant d'y goûter parfois mais en évitant l'inévitable craving qui accompagne l'injection I.V. de cocaïne.

Ce n'est pas la première fois qu'un Pud vient témoigner d'une mise sous TSO pour un problème de cocaïne.

Le seul fait sur lequel tu n'as peut-être pas été informée est que la relation au Subutex comme celle à la méthadone est très très difficile à rompre et qu'il faut être capable d'accepter ces traitements à vie, conditions sine qua non pour que la suite ne soit pas un nouveau combat contre une molécule. Tout est possible mais plus ou moins douloureux.

J'ai personnellement trouvé mon équilibre fragile mais équilibre en acceptant de prendre mes gélules de méthadone tous les matins depuis plus de 20 ans, et ce sans jamais avoir pensé à diminuer ou à arrêter ce produit chargé de symbolique lourde qui m' a permis de vivre mes 22 dernière années stabilisé avec un choix de drogues qui me plaisent sans nuire à ma santé physique ou psychique : méthadone et cannabis (géré au mieux de mes capacités). Ce mélange bien dosé me fait vivre des journées souvent agréables et infiniment moins stressées que dans ma vie antérieure.

Bonne chance dans ton entreprise ...

Amicalement

Fil

Dernière modification par filousky (06 novembre 2023 à  16:11)


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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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