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Dernière modification par Stelli (30 octobre 2023 à 20:11)
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Stelli a écrit
Si tu souhaites réellement effectuer un sevrage et que ce n’est pas un choix forcé ou par défaut, tu as plusieurs possibilités.
Il y a le sevrage lui-même, et les post-cures. Les post-cures sont un séjour de plusieurs semaines à plusieurs mois, dans un centre dédié, qui propose une prise en charge qui peut être très éclectique selon la structure… Elle vise à retrouver une dynamique dans la vie quotidienne sans consommation de substance psychoactive. Les résultats sont variables et souvent les gens multiplient les cures et post-cures, car ils s’y sentent obligés, mais comme c’est un choix contraint ils re-consomment régulièrement entre chaque sevrage.
Il existe une autre option, l’apprentissage de la régulation de sa consommation.
L’acceptation qu’on peut en avoir besoin, que ce n’est pas forcément un drame, et que c’est plus la manière de consommer un produit qui décide de l’impact qu’elle aura sur notre vie. C’est une réflexion indispensable si l’on veut s’éviter la souffrance de nombreux sevrages alors qu’on n’est pas prêt à ça (et parfois on ne le sera jamais).
Si vraiment le sevrage est un choix réfléchi et pas contraint (par l’entourage, par la pression de la société qui donne une image très négative de la consommation de substances psychoactives ou de l’addiction), tu as plusieurs cas de figure. Certains hôpitaux ou clinique ont un service d’addictologie, donc les sevrages ont lieu dans ce service.
Ils peuvent aussi se faire en psy, parfois encore ça se passe en médecine interne ou en gastro-entérologie. Ça dépend beaucoup de l’organisation de l’hôpital ou de la clinique en question.
Sinon connais-tu les CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie), y en aurait il un dans ta ville ou dans une ville à proximité ? Ils font généralement très bien le relais pour un sevrage en hospitalisation. Tous les CSAPA ne se valent malheureusement pas, mais c’est à essayer. Il pourrait aussi te suivre par ailleurs si tu le souhaites, et si ça se passe bien avec eux. Il y a aussi les CAARUD qui peuvent t’apporter du soutien dans ton cheminement avec ta conso.
Pour ce qui est du motif de ton absence, et si tu parlais d’un séjour en psy « pour te reposer » (comme disent les psys qd ils envoient un dépressif en hospit)? Ça pourrait se faire en lien avec l’un des médecins qui te suit, par exemple ton psychiatre.
C’est ce qui me semble le plus simple dans ton cas, si en parler à tes proches est hors de propos.
Bonsoir !
Alors oui c’est ma décision… Je ne sais pas trop où on va m’envoyer et surtout comment ça va se passer mais bon … je dois le faire.
J’ai déjà contacté les établissements dont tu parles, et malheureusement déficit de personnels par de rdv avant 1 mois voir plus.
J’ai donc prit rdv avec psy/addicto et mon doc pour plus de rapidité
Je ne peux pas dire que je pars pour une quelconque raison psy en fait, d’où le vrai problème du : qu’est ce que je vais bien pouvoir dire …???
Sinon en aparté, j’ai essayé l’arrêt d’un coup, j’ai essayé de diminuer … ça n’a pas fonctionné, pire ma conso a augmenté
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Dernière modification par Stelli (02 novembre 2023 à 08:37)
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CéBlc a écrit
Je trouve le traitement lourd sachant que je voulais un coup de fouet et là je plane complètement mais bon, j’attends de voir la suite…
C'est normal que tu planes. Le Subutex est un agoniste/antagoniste de la morphine. Cela veut dire que sans dépendance opiacée à l'initiation, l'effet va être un effet opiacé clair (planage), mais les TSO sont parfois employés en essais pour des sevrages de cocaïne.
Le planage lié à la buprénoprhine ou la méthadone est peut-être une bonne solution le temps d'oublier le craving vers la cocaïne.
Je ne suis pas assez expert pour en dire plus sur le sujet à part que moi-même, j'ai été mis sous méthadone pour une dépendance opiacée (codéine) au moment d'un période d'abus de cocaine par I.V. et le fait est que je n'ai plus touché la cocaine pendant plusieurs années avant d'y goûter parfois mais en évitant l'inévitable craving qui accompagne l'injection I.V. de cocaïne.
Ce n'est pas la première fois qu'un Pud vient témoigner d'une mise sous TSO pour un problème de cocaïne.
Le seul fait sur lequel tu n'as peut-être pas été informée est que la relation au Subutex comme celle à la méthadone est très très difficile à rompre et qu'il faut être capable d'accepter ces traitements à vie, conditions sine qua non pour que la suite ne soit pas un nouveau combat contre une molécule. Tout est possible mais plus ou moins douloureux.
J'ai personnellement trouvé mon équilibre fragile mais équilibre en acceptant de prendre mes gélules de méthadone tous les matins depuis plus de 20 ans, et ce sans jamais avoir pensé à diminuer ou à arrêter ce produit chargé de symbolique lourde qui m' a permis de vivre mes 22 dernière années stabilisé avec un choix de drogues qui me plaisent sans nuire à ma santé physique ou psychique : méthadone et cannabis (géré au mieux de mes capacités). Ce mélange bien dosé me fait vivre des journées souvent agréables et infiniment moins stressées que dans ma vie antérieure.
Bonne chance dans ton entreprise ...
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (06 novembre 2023 à 16:11)
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