Le
sevrage, c'est très personnel en fait, j'ai maintes fois essayé la méthode, je diminue, je diminue et hop pour me féliciter je prends tout ce que je n'ai pas prit durant la diminution. 10 fois, 20 fois j'ai tenté cette méthode qui semble vraiment logique et moins douloureuse, eh bien chez moi ça marche pas. C'est le
sevrage sec ou sauvage qui fonctionne, c'est l'horreur puisqu'en même temps je me débarrasse aussi de mes BZP qui eux m'achèvent ! Je ne peux pas me lever durant un mois environ, je ne mange pas, je ne fume même pas de clopes, je ne dors pas non plus juste quelques minutes pour pas crever et là, l'idéal, c'est la clinique, je m'y sent en sécurité, il y a toujours quelqu'un. Le tout est de trouver ton coin de paradis^^
Pour moi, le
sevrage, c'est vivre sans adjuvants, c'est rire avec les endorphines que je fabrique moi-même, c'est prendre des décisions importantes. Ne plus dire :"ça m'est égal" à chaque question qu'on me pose... C'est vite l'ennui aussi...
Malheureusement le
sevrage, n'est qu'un passage, une conscience qui s'éveille, mais c'est aussi une porte qu'on ne ferme jamais, et qui nous fait des clins d’œil, nous suppliant de revenir...et moi, j'y retourne, à chaque fois j'ouvre à nouveau cette porte. Le
sevrage, pour moi est un leurre, une étape où je me retrouve et qui finalement ne m'effraie plus tant que ça. 30 ans que ça dure.