sevrage methadone, lisez juste et pouvez vou me donner vos impressions

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antoine56
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Inscrit le 18 Aug 2011
11 messages
salut a tous,
déja je reviens vers vous, j avais témoigné car je voulais arreter la métha rapidement je suis passé je crois de 50 ou 40 a 5 mg en 3 semaine, j ai tenu et j ai des potes qui sont monté et j ai recracker, donc rebelotte, j ai continué a la came pendant pas mal de temps et la j ai recommencé un sevrage de 40 à  la au jour d aujourd hui , je suis a 10 depuis 3 jours et je vais passé a 5 quand je serais stabilisé au dosage actuelle, voilà  en gros sur les 8 dernier moi. (au passage ca fait plud de 10 que je consom et j ai 30 ans, VLA)
Ce qui me fait peur ,c que je me fais tellement d illusion sur le fait d etre clean que j ai peur d etre décu, c un témoignage sur votre forum ou une personne justement disé qu elle attendait beaucoup du fait d etre sevré de la metha et aprés le sevrage, le mec disait qu'il se voyait beaucoup mieu niveau physique et mentale, en fait il expliquait que il voyait ca comme une délivrance et il était carrémént decu au niveau du resenti dans la vie de tous les jours. je sais pas si je m explique bien ! Aprés je sais plus si son témoignage était juste aprés son sevrage ou pas mal de temps aprés ce qui changerais la donne quan meme !
J e sais pas si je me fais bien comprendre, j ai peur d etre décu car en tant que tox, vous allez me comprendre je pense, on voit la réussite du sevrage et "une vie normale" comme la medaille d or au JO.
Aprés je me doute bien qu il y a un aprés et un addict restera sensible au produit toute sa vie mais gérable.
Bon c un pe fort mais vous m aurez compris. voila en attendant vos témoignage, thanks !!

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages

antoine56 a écrit

J e sais pas si je me fais bien comprendre, j ai peur d etre décu car en tant que tox, vous allez me comprendre je pense, on voit la réussite du sevrage et "une vie normale" comme la medaille d or au JO.
Aprés je me doute bien qu il y a un aprés et un addict restera sensible au produit toute sa vie mais gérable.
Bon c un pe fort mais vous m aurez compris. voila en attendant vos témoignage, thanks !!

Tu poses le bon problème mec !

Déjà , on a rarement ici de témoignages de gens ayant réussi leur sevrage et qui vont super bien. Si ceux-ci existent, ils ne reviennent pas témoigner.

J'ai vécu les années 89 à  2001 sans aucun produit (alcool compris). Ma vie était redevenue "normale", chef d'entreprise, remarié, nouvel enfant. Mais mon ressenti, si il sentait la vie sentait aussi son apreté. Alors oui, il y a un après clean qui se gagne par des années d'effort.
Et pendant cette période, détrompe toi, je n'ai pas gagné la capacité de consommer en gérant. La première rechute après 12 ans m'a ramené en un coup au point de départ. Je pense que c'est utopique de croire que c'est possible. 
En 2001, faillite, divorce, dépression, refuge dans les opiacés. Depuis, je suis sous méthadone et remercie l'humanité de m'avoir mis ceci entre les  mains.

Alors, pour revenir au sevrage de methadone, tous les témoignages que je lis donnent à  peu près le même résultat : sans, et sans avoir une passion dévorante qui passe par là , la vie ne semble pas être vécue comme un miracle extraordinaire. Souvent, je constate qu'ils "s'emmerdent".

Pour finir, ma propre décision, ayant trouvé une vie sympa et sereine sous méthadone est de ne pas chercher à  diminuer, j'y pense même pas Peut être qu'un jour j'aurais envie, alors je le ferai. En gros, et Prescripteur (notre médecin qui intervient sur le forum) exprimerait dans d'autres mots la même chose :
"Take it easy" et ça se passe bien, fais du forcing et ça tourne de travers.

Amicalement

Fil

Ps : en ce qui concerne la maintenance sous methadone, qui est une possibilité, il ne faut pas la repousser comme une punition mais la regarder comme un cadeau car cette dose massive d'opiacé dans le corps comble un paquet de manques divers et nous permet de développer des projets sur du long terme, étant rassurés sur notre problème de déséquilibre biologique en opiacés.


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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Martinguerre
Nouveau membre
Inscrit le 23 Oct 2012
31 messages
Bonjour Antoine56,

Tu résumes exactement ce que beaucoup d'entre nous pensent et ont vécu.
Moi j'ai culpabilisé pendant des années d'avoir un tso et je pensais qu'un sevrage était la seule solution pour redevenir "NORMAL".
Or j'ai tellement mal vécu ce sevrage tant au niveau physique que psychique que je suis vite revenu sur ma décision.
SI tes principales motivations sont la culpabilité cela risque d'être un échec.
Après tout les tso sont des médicaments comme les autres et ne sont guère contraignants.
Pour ma part je préfère aussi avoir une dose de confort à  vie et vivre normalement que d'être clean pour être clean et devenir bipolaire.
Un traitement d'antidépresseur peut peut être t'aider à  passer le cap ?

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Je pense que Fil devrait rajouter le pseudonyme "chrysostome" (qui parle d'or) à  son pseudo !! lollollol
Ce qu'il dit dans ce post est marqué au coin du bon sens. Je rappelle l'article que j'avais mis en ligne qui montre que l'arret des TSO est marquée par une surmortalité pendant quelques mois et que la mortalité la plus faible chez l'usager (present ou passé) est pendant la TSO (mais après au moins 6 mois de TSO).
En plus, pour le "lâcher prise", il est vrai que le meilleur moyen d'arreter la metha n'est PAS de le vouloir tres fort (ce qui est souvent une cause d'echec) mais d'y etre devenu "indifférent". Voir pour le sevrage tabagique et bien d'autres sevrages.
Amicalement
voir l'adresse = http://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=5130

(lire tout le post , il y a des documents traduits en pdf (sur ce site) qui peuvent etre telechargés.)

Dernière modification par prescripteur (11 décembre 2012 à  10:19)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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seba59 homme
Banni
Inscrit le 21 Aug 2012
959 messages
Salut,

Si les problèmes qui t'ont amené à  prendre de la came ne sont pas résolus par une thérapie ou autre, il y a de grandes chances que ceux-ci te feront rechuter si tu arrêtes la métha (c'est ce qui t'es arrivé sans doute...). Et effectivement, seulement arrêter la métha par a priori, ne suffit pas à  te remplir de bonheur en soi, tu dois trouver des nouveaux amis, des nouvelles occupations, passions ou hobbies.

Amicalement,

seba59

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror, et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale." H.F. Thiéfaine

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