Iboga + venlafaxine = danger? Ou pas? Besoin d'1 avis médical svp.....

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zebulone325mgLP
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Salut,
j'ai commencé à  "sévir" sur le forum  au sujet d'1 conso. de GHB qui me posait 1 (relatif) pb.
Maintenant, le sujet est tt autre, et la place de cette discussion se trouve pt-être + ds la section "Sevrage" qu'ici... quoique.....
Voilà  : moi, 38ans, travail non précaire (fonctionnaire éducation nat.), vie sociale bof bof (jéfé le gd ménage autour de moi). Je ne suis pas asocial, mais simplement isolé de facto, je gère, pa2pb à  ce niveau, j'aime tjrs trainer ds les bars, au +cosmopolite au mieux en la matière.
Mon "souci" (tt relatif, car si la justice ne me pourrissait pala vie- pr mon bien of course- art. L627 du code de la "santé" publique.... ça ne me poserait pas de pb éthique DU TOUT) : accro aux opiacés en tout genre depuis 15ans (codé&prods + "hardcore", morphine, tramadol, sub, dicodin etc.... héro par toulé trou possibles, méjamé 2fix, jne supporte pad'avoir 1aiguille ds 1veine...mon kif c2chasser le dragon..."petit joueur"? certes, mé ça m'a pt-etre/sans doute sauvé la vie! infu de pavot, rachacha etc... Ttes les ruses kil fô trouver ds notre syst. prohibitionniste.
Par contre, passé 1pti bou2tps ô Maroc, nopb : élixir parégo (dispo très faclmnt) + paille 2pavot &bien entendu kif... bcoz Maroc qd-mme, oh!!!!! Cette digression pr souligner le caractère "culturel" du soi-disant pb.
Précision : pr moi, la psychanalyse né k1 pur phénomène sociétal de mode &la psychiatrie 1machine à  asservir les masses à  grds renforts de neuroleptiques, à  la solde d labos pharmctq.
Ceci étant dit, il y a la réalité quotidienne, &la réalité me concernant, c k1 fonctionnaire avec 1casier est grillé. Dc : plusieurs sevrages (dt 1 injonction "thérapeutique" : 1bo foutage 2gueule!) s'étant ts soldés par des échecs.
A ce jour, voici mon traitement, en d'autres termes ma came remboursée SS
(je refuse coute ke coute les neuroleptiques -ancienne ou nvelle génération, atypiques ou pas, qqsoit leur classe, JAMAIS, ces médocs sont de la lobotomie chimique pr moi, &je ne changerai jmais d'avis sur la question- ce ki signifie l'emploi 2doses conséquentes de benzo).... jsépa si jpeux citer d princeps sr le forum, ds le doute jme contente dé molécules, en mg/jr :
buprénorphine 8mg + oxazepam 125mg + clonazepam 6mg + valpromide 600mg (là , jcomprends pas : ni épileptique, ni bi-polaire- je souffre d'1 dépression mélancolique &d'insomnie rebelle- pkoi on me prescrit cette merde? j'envisage d'arrêter progressivement) + venlafaxine LP 225mg + hydroxyzine 50mg + mianserine 60 à  90mg + zopiclone 7.5 à  15mg + 1hypnotique associant meprobamate 400mg & acéprométazine 10mg.
Pas d'alcool (j'm pas), bcp de tabac, 1peu de shit....
J'en arrive à  l'objet de ma question : l'iboga est décrit sur tous les sites traitant du sujet comme 1moyen de décrocher 2pamal de prods, notamment les opiacés, & éviter le craving..... Mais n'y a-t-il pa1risque grave d'interaction entre les alcaloïdes de l'iboga (parfois présentés, selon les sources, comme des IMAO) & la venlafaxine?
Mon but n'est pas de prendre 1dose massive d'iboga ds 1but "visionnaire" selon la méthode d "cures d'iboga" inspirées d1 culte pygmée (désormais officiellement interdite en Fr).
En fait, en me documentant sur la question des addictions et des dépressions parfois masquées à  l'origine de telle ou telle consommation, j'ai trouvé une théorie "émergente" qui selon les auteurs, voudrait que certains individus présentent naturellement (pt-être génétiquement) un déficit en certains neuro-transmetteurs impliqués dans les sensations de plaisir, bien-être, élan vital (sérotonine, noradrénaline, dopamine, octopamine). Et justement, ça rejoint mon but de consommer de l'iboga quotidiennement, à  faibles doses, n'ayant pas d'effet hallucinogène mais simplment 1effet neuro-stimulant (1 médicament à  base d'extrait d'iboga ayant cette indication était commercialisé en Fr ds les années 50).
Je pense vraiment que ça peut être sympa de tenter, faire d'1 pierre 2coups : me débarrasser de mon addiction opiacés/benzo & m'aider à  refaire surface côté dépression (ou inversement). Car si la venlafaxine a bien 1effet sur les taux cérébraux de sérotonine &noradrénaline, il n'en n'est rien concernant la dopamine. A l'heure actuelle, aucun AD à  action dopaminergique ne subsiste sur le marché français. Dans mon cas, mon médecin lui-mme (qui a 2la bouteille!) le regrette, car il m'affirme que l'AD qui correspondrait le+ à  mon double profil dépressif/addict a été retiré du marché pr faire place o nvelles molécules (dont la sacro-sainte fluoxétine)...... il s'agissait du "Survector" (amineptine). Il n'y a que la sélégiline qui soit 1 IMAO B dopaminergique, et sa seule indication chez nous est Parkinson..... Alors qu'aux Etats-unis, cette mme sélégiline est prescrite comme traitement de 2ème intention de la dépression, sous forme de patchs trans-dermiques.
J'ai passé l'âge de prendre d risques inconsidérés, à  mélanger ceci/cela advienne que pourra. C'est pquoi j'ai vraiment besoin de l'avis d'1 pro :
1/ Iboga à  faibles doses & venlafaxine sont ils compatibles?
2/ si la réponse est négative, 1arrêt (progressif?) de la venlafaxine (&buprénorphine) au profit de l'iboga est-il envisageable et raisonnable?
Merci par avance à  tous ceux qui voudront bien m'éclairer!

C'est vrai que tu ne fais pas de manières/Quand il s'agit de s'esquinter/De fricoter avec l'enfer/Comme si de rien n'était [...] Car tu es beaucoup trop tendre/Pour être vraiment civilisé/Tu préfères te faire prendre/Pour un parfait cinglé/On prend tout ce qui est bon à  prendre/Du moment que c'est mauvais/Et que ça peut te suspendre/A un fil qui a laché...

MIOSSEC "Gilles"

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sativa67 homme
Banni
Inscrit le 13 Apr 2007
2474 messages
bonsoir !

Je, ne réponds que tardivement à  ce post ... désolé !

le medoc auquel tu fais allusion est le  Lambarene® , Albert Schweitzer et Haroun Tazieff s'en servaient à  faible dose pour combattre la fatigue. Les bwitis gabonnais s'en servent également à  faible dose pour chasser, ça leur permet de tenir plusieurs jours sans boire et sans manger et sans dormir ...

pour le reste
tes questions sont pointues mais une chose est certaine , l'emploi d'un imao est déconseillé avec tout hallucinogène généralement (même si c'est le principe même de l'ayahuasca de melanger un imao est une source de dmt ) un avis médical est recommandé je pense

L'iboga à  faible dose à  des effets certains , , j'ai des amis qui ont réussi à  se sevrer des benzoaprès une seule prise d'iboga et j'ai d'autres connaissances qui essayent (en vain) de se sevrer de l'alcool avec l'iboga , ils ont payé des séminaire hors de prix pour un résultat plus que "discutable" en matière de sevrage ..; même si à  chaque seccion, les gens en ont sans doute tiré quelque chose....

je reste sceptique quand à  la bonne foie de certains "pseudo chamane" qui se pretendent MC en matière d'iboga ... la derniere seccion à  laquelle j'ai pu assisté , le maitre de cérémoni m'avait l'air plus d'un charlatant qu'autre chose ... un vrai commercial, il vendait sont produit comme un "pro" , avait un discours "tout preparé" qui sonnait "faux" ... en plus il n'etait même pas africain et se ventait d'avoir été "formé" par les plus grands "n'ganga " bwitis.... iol à  prix 500 euros à  chacun des participants tout celà  pour quelques grammes d'iboga , en plus la cession se passait chez un ami à  moi , (tout benef pour le mec qui n'apportait rien d'autre que sont iboga et son "pseudo savoir")...

bref , si des fois je devais un jour tenter l'experience , j'irai le faire au gabon .. là  bas il soigne les addicts quazi gratos ....

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zebulone325mgLP
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Inscrit le 27 Mar 2010
18 messages
Salut,
je te remercie pour ta réponse. De toute façon, il est hors de question pr moi de participer à  une session d'iboga se réclamant de la tradition Bwiti en France, je partage ton avis là -dessus!
Le pb, c'est que la venlafaxine n'est pas un imao; en revanche, j'ignore si parmi tous les alcaloïdes que renferme l'iboga, certains ont un effet imao, auquel cas l'association iboga + venlafaxine pourrait s'avérer...... mortelle, tout simplement, et au sens propre du terme.
Mais je devrai pt-être poster cette question dans le forum "Conseil de réduction des risques", pr avoir 1avis médical et/ou pharmacologique sur la chose......

C'est vrai que tu ne fais pas de manières/Quand il s'agit de s'esquinter/De fricoter avec l'enfer/Comme si de rien n'était [...] Car tu es beaucoup trop tendre/Pour être vraiment civilisé/Tu préfères te faire prendre/Pour un parfait cinglé/On prend tout ce qui est bon à  prendre/Du moment que c'est mauvais/Et que ça peut te suspendre/A un fil qui a laché...

MIOSSEC "Gilles"

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Salut wink

Je n'y connais rien en plantes hantées aux gènes ni à  l'iboga en particulier, c'est bien pourquoi je ne suis pas "modo" ici wink . Je ne peux que t'indiquer quelques liens dont celui-ci, mais ça m'étonnerait que tu ne l'ai pas déjà  parcouru :

http://www.ibogaine.desk.nl/goutarel.html

Notons que NARANJO (1969)44 explique les propriétés défatigantes et antidépressives de l'ibogaïne en en faisant un inhibiteur de la monoamine oxydase, IMAO.

44 Naranjo, C., (1969), "Psychotherapeutic Possibilities of New Fantasy-Enhancing Drugs", Clinical Toxicology, 2,(2), 209.


Des liens comme celui-ci, il y en a à  la pelle sur la toile. Sur ce point précis, ils se recoupent. Quant à  l'incompatibilité de la Venlafaxine et de l'Iboga, je n'en ai malheureusement aucune idée...

En toute théorie pharmaceutique, la venlafaxine ne doit pas être utilisée avec les IMAO non sélectifs.

J'espère que d'autres forumers viendront t'apporter de plus amples renseignements, ici, ou en RdR.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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zebulone325mgLP
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Inscrit le 27 Mar 2010
18 messages
Bravo pour les "plantes hantées aux gènes"!!! et merci pour le lien, que je ne connaissais pas!

C'est vrai que tu ne fais pas de manières/Quand il s'agit de s'esquinter/De fricoter avec l'enfer/Comme si de rien n'était [...] Car tu es beaucoup trop tendre/Pour être vraiment civilisé/Tu préfères te faire prendre/Pour un parfait cinglé/On prend tout ce qui est bon à  prendre/Du moment que c'est mauvais/Et que ça peut te suspendre/A un fil qui a laché...

MIOSSEC "Gilles"

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages
Salut ,

Comme l'a justement dit Sativa , la question est pointu et il te faudrais l'avis de quelqu'un de particulièrement bien renseigné.

Je doit dans le mois qui arrive aller cherche plusieurs ouvrage dont un sur l'iboga , si il y a la moindre info la dessus je te ferrai signe wink

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zebulone325mgLP
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Inscrit le 27 Mar 2010
18 messages
Génial! De toute façon, au point où j'en suis, je peux attendre 1mois sans pb. C'est avec plaisir que je recevrai des infos de ta part le cas échéant.
Merci à  toi. A bientôt j'espère....

C'est vrai que tu ne fais pas de manières/Quand il s'agit de s'esquinter/De fricoter avec l'enfer/Comme si de rien n'était [...] Car tu es beaucoup trop tendre/Pour être vraiment civilisé/Tu préfères te faire prendre/Pour un parfait cinglé/On prend tout ce qui est bon à  prendre/Du moment que c'est mauvais/Et que ça peut te suspendre/A un fil qui a laché...

MIOSSEC "Gilles"

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keiser
Nouveau Psycho
Inscrit le 10 Mar 2010
75 messages
Salut !

Je ne comprend pas bien ce que tu veux faire ?

Pourquoi vouloir mélanger un antidépresseur avec l'Iboga alors que justement , cette dernière a déja un effet analogue ?

Je ne pense pas que tu cours un gros risque , à  part si la surdose de ton produit est envisageable à  faible dose et je peux très bien me tromper .
Mais comme je te le dis , c'est un peu un non sens de mélanger , surtout que tu risques simplement d'annuler l'effet de l'Ibo .

Comme je l'explique dans l'autre topic , il faut que tu cesses de prendre quoi que ce soit , tu attends au moins 24 H et tu prends ta première dose d'Ibo , à  savoir suivant ta morphologie , autour de un gramme et le matin , si non , pas dodo .

Les amis qui ont stoppés le Benzos avec l'Ibo , n'ont pas mélangé , tu arretes d'abord l'un pour prendre l'autre .

Normalement cela se passe très bien et tu ne dois ressentir aucune gène vu que l'ibo en saturant les récepteurs comblera ce manque .

Ensuite , après quelques jours , la dépression va disparaitre d'elle même et tu devrais  voir revenir le plaisir de vivre .
Toutes les personnes , et moi aussi , qui ont pratiqués cette méthode ont eu le même effets de bien être .

Le problème est de trouver un produit sérieux et depuis l'interdiction ....
Comme j'aime me faire une cure au moins une fois par an , ce qui est pratiquement indispensable pour maintenir l'effet Ibo .
Je disais donc que j'en ai commandé sur le net , à  plusieurs reprises , j'ai eu de la merde et certainement pas celle que j'avais avec  Meyaya .

La condition sine qua non , est la qualité du produit .
Sans ça , ce n'est pas la peine d'essayer .
J'en ai dans mon frigo , je n'y touche même pas .

Je peux  te dire que devant ce fait , il y a longtemps que j'ai renoncé à  ces cures , ce qui me fout d'ailleurs bien les boules .
Je pense  aller au cameroun ou je connais du monde à  ce niveau car cela commence à  me manquer serieux .
Mais là  je rentre d'Asie alors ce n'est pas pour demain , peut être à  la rentrée .

Ciao!

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Djinn Bee homme
Nouveau membre
Inscrit le 01 Feb 2013
1 message
Bonjour,

Il est déjà  difficile de cerner d'un individu à  l'autre la bonne posologie d'un médoc, c'est encore plus vrai pour 10 médocs associés dans le même traitement (+ un peu de shit), et ça sera encore plus vrai avec une autre substance naturelle comme l'iboga, si tant est que l'on vous vendra bien de l'iboga...

Déjà , j'ai du mal à  comprendre ce cocktail qui me parait excessif :

"buprénorphine 8mg + oxazepam 125mg + clonazepam 6mg + valpromide 600mg (là , jcomprends pas : ni épileptique, ni bi-polaire- je souffre d'1 dépression mélancolique &d'insomnie rebelle- pkoi on me prescrit cette merde? j'envisage d'arrêter progressivement) + venlafaxine LP 225mg + hydroxyzine 50mg + mianserine 60 à  90mg + zopiclone 7.5 à  15mg + 1hypnotique associant meprobamate 400mg & acéprométazine 10mg"

Le clonazépam est un anxiolytique très sédatif. Attention au risque de surdosage par accumulation car il s'élimine lentement de l'organisme. Si cette benzo est le bon choix, en tant qu'anxiolytique alors pourquoi lui associer un autre anxiolytique, l'oxazépam, qui est aussi une benzo sédative (prescrite dans les phobies sociales...) ?
Le valpromide n'est pas la pire des merdes smileC'est un produit ancien, connu, très utilisé, pas seulement comme anticonvulsivant mais comme antimaniaque et antiagressif.
La venlafaxine est un antidépresseur et un anxiolytique plutôt stimulant, prescrit également dans les crises d'angoisse (appelée improprement attaques de panique). La dose que vous prenez me parait forte. Attention, pas d'alcool ! En cas d'arrêt, diminuer les doses quotidiennes tout doucement.
L'hydroxyzine est un antihistaminique sédatif, peu anxiolytique mais très tranquilisant, au sens propre du terme, utilisé depuis très longtemps dans les fortes poussées d'urticaire allergique et les états d'angoisse avec agitation (ou en prévention de cette agitation). J'en ai pris pour prendre l'avion, dont j'ai la phobie.
La zopiclone est un hypnotique. Attention à  ne pas provoquer de surdosage en cumulant avec l'hydroxyzine, qui fait aussi dormir !
Si la venlafaxine est le bon choix, en tant qu'antidépresseur, alors pourquoi lui associer un autre antidépresseur d'ancienne génération, la miansérine ? C'est probablement parce qu'ils n'agissent pas exactement pareil.
Le méprobamate est surtout un relaxant musculaire et un anxiolytique, utilisé dans le sevrage à  l'alcool. Ce produit est dangereux car toxique. Il a été retiré de la vente en 2012.
L'acépromazine est un neuroleptique utilisé comme hypnotique.

Ces deux derniers produits sont à  supprimer doucement (sevrage), sachant que l'hydroxyzine et la zopiclone devraient vous permettre de dormir.

Moi, je garderai :
Clonazepam, valpromide, venlafaxine si efficace sinon prendre seulement la miansérine ou un nouvel antidépresseur, hydroxyzine ou zopliclone le soir (les deux si vraiment vous êtes insomniaque).

Pourquoi on vous donne des produits de type anticonvulsivant ou antimaniaque (valpromide, clonazépam) ?
Parce que d'une part vous avez une dépendance, et que d'autre part l'addiction et les troubles maniaques / l'addiction et l'épilepsie ont des similitudes sur le plan "neuro et psycho pathologique", pour employer un grand mot. Le point commun est l'hyperactivité cérébrale, récurrente dans les états maniaques, paroxystique chez l'épileptique. Cette hyperactivité est liée à  une activation prépondérante du système dopaminergique. Et donc logiquement il y a des médocs communs à  tous ces troubles, médocs qui agissent indirectement sur la dopamine. Je suppose que l'on vous a donné le valpromide comme régulateur (mental, comportement) à  composante antiagressive, mais rassurez-vous, ce n'est pas une camisole chimique.

On parle encore de "camisole chimique" à  propos des neuroleptiques, mais il y a différentes sortes de neuroleptiques. Effectivement, les neuroleptiques des années 60 à  80 (les "tranquilisants majeurs" comme disent les Anglais), étaient des contraintes chimiques car ils bloquaient complètement la dopamine, et ce d'autant plus qu'ils étaient donnés d'emblée à  forte dose. Mais, depuis, des neuroleptiques plus incisifs sont utilisés avec efficacité dans les psychoses mais aussi dans d'autres indications thérapeutiques. Ils régulent le système dopaminergique, et, en jouant sur les doses, on peut trouver le bon équilibre entre un effet "tranquilisant majeur" et les autres effets recherchés. Même le halopéridol, neuroleptique classique, peut être utilisé avec intérêt à  faible dose. Et comme les addictions ont toutes comme moteur commun la dopamine, eh bien ces produits peuvent être utiles. Au-delà  de la crainte de la "camisole chimique" ce sont surtout leurs effets secondaires neurologiques qui sont à  craindre.

Une autre substance, la clonidine, est intéressante. C'est surtout un antihypertenseur mais elle est utile dans la désintoxication aux opiacés, le syndrome de sevrage des narcotiques, de l'alcool et du tabac. Elle est utile également dans le traitement de l'anxiété, des "troubles paniques", de l'insomnie, des tics et de la Maladie de Gilles de la Tourette. Mais elle ne peut être vendue que comme antihypertenseur (Catapressan°) ! Cela oblige donc à  se la faire prescrire et à  la "détourner" de son usage officiel, mais sous contrôle médical (risque d'hypotension).

La venlafaxine n'est déjà  pas un produit anodin et l'association avec l'iboga risque d'entrainer des troubles cardiaques, d'autres interactions encore méconnues, un une accumulation de leurs effets stimulants (qui en plus ne sont pas logiques avec le rôle tranquilisant des benzodiazépines et des hypnotiques que vous prenez). A éviter impérativement.

Avec son médecin voir comment prendre un peu moins de médocs différents, donc, baisser les doses très progressivement sur le long terme.

L'hygiène de vie (ce n'est pas ringard), le calme (nature, animaux, musique, yoga, arts martiaux), des changement au plan des relations sociales... peuvent aider.

Denis,
DERBH de neuropsychopharmacologie

Dernière modification par Djinn Bee (01 février 2013 à  06:09)

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages
Merci pour les infos,

mais Zebulone et les autres ne te répondrons pas, la discussion date du 14-04-2010 !

merci-1

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
L'article joint montre qu'"il y a bien un risque de syndrome serotoninergique avec l'association iboga + IRS
chercher le wiki sur Syndrome serotoninergique sur ce site.
Amicalement

http://urpsmedecins-limousin.org/Pharma … 012007.pdf

Bulletin d’information du Centre Régional de Pharmacovigilance
de Limoges
N° 34, janvier 2007
Service de Pharmacologie-Toxicologie
Hôpital Dupuytren 87042 Limoges cedex
Tél : 05 55 05 67 43
Télécopie : 05 55 05 61 62
E-mail : louis.merle@chu-limoges.fr
Le Centre a pour mission de répondre à  vos
questions sur les médicaments
Les effets indésirables graves ou nouveaux
doivent être déclarés au Centre régional de
pharmacovigilance (décret du 13 mars 1995).
Iboga
L’iboga a connu récemment un certain essor dans les associations issues du mouvement New
Age, et il est maintenant sur le point d’être classé comme stupéfiant.
L’iboga est une préparation élaborée à  partir des racines du Tabernanthe iboga, un arbuste
d’Afrique Equatoriale (Gabon principalement), qui aurait, outre son effet hallucinogène, des
propriétés anti-addictives.
L’iboga contient principalement de l’ibogaïne, un alcaloïde indolique, aux effets
psychostimulants et hallucinogènes. L’ibogaïne interagit avec de nombreux neurotransmetteurs
(sérotonine, dopamine, glutamate, acétylcholine) et sur les récepteurs opioïdes. L’ibogaïne est très
lipophile et métabolisée par le foie en noribogaïne, son métabolite actif. Son excrétion est
principalement rénale et sa demi-vie de 7 heures. Sa durée d’action est longue, environ 48 heures.
La consommation d’iboga, sous forme de poudre, entraîne des nausées, des vomissements,
une stimulation psychique (agitation, tremblements) pouvant aller jusqu’à  des convulsions. On peut
observer une hypo ou une hyperthermie, une baisse de pression artérielle, une bradycardie, une
dyspnée, une défaillance cardio-respiratoire, des décès. A forte dose, l’iboga entraîne des
hallucinations, parfois très anxiogènes, pouvant conduire à  un passage à  l’acte suicidaire. Des
sentiments de dépersonnalisation et d’états similaires à  la « Near Death Experience » sont décrits.
Enfin, des interactions médicamenteuses sont à  craindre avec certains médicaments comme les
inhibiteurs du recaptage de la sérotonine, à  l’origine de syndrome sérotoninergique.

L’iboga est utilisée traditionnellement dans les rites initiatiques africains du culte Bwiti pour
le passage de l’enfance à  l’âge adulte, mais aussi pour communiquer avec les ancêtres et se
réconcilier avec la mort. Dans les années 60, l’iboga était commercialisé en France par le
laboratoire Houdé sous le nom de LAMBARENE (6,5 mg d’ibogaïne par tablette chocolatée ou
comprimé). Il était donné comme « stimulant neuromusculaire, excitant les combustions cellulaires
et effaçant la fatigue, était indiqué en cas de dépression, asthénie, convalescence, maladies
2
infectieuses, effort physique ou intellectuel anormal à  fournir par un sujet sain – 1 à  6 cp/jour ».
C’était donc un produit intéressant pour les sportifs mais qui fut inscrit sur la liste des produits
dopants en...1989. La vente du LAMBARENE fut interdite au début des années 70 du fait de
stimulations cardiaques excessives chez certains sujets. Actuellement en France, la Mission
interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires signale l’utilisation de l’iboga à 
l'intérieur de diverses organisations sur le thème de la connaissance de soi et du sevrage des
toxicomanes. Plusieurs études font en effet état des propriétés anti-addictives de l’iboga. Quelques
essais cliniques avaient été tentés mais rapidement arrêtés en raison de la neurotoxicité de
l’ibogaïne.
L’iboga est donc promu par certaines associations pour lutter contre la dépendance aux
drogues dont l’héroïne, la cocaïne mais aussi l’alcool...le tabac. A l’heure où l’on parle des mille et
une manières d’arrêter la consommation de tabac, grande ne serait-elle pas la tentation de substituer
l’iboga à  la cigarette ?
Mais qu’en est-il des effets des autres stratégies thérapeutiques du sevrage tabagique ?
• Autres stratégies de sevrage tabagique
a) Il existe actuellement deux solutions pharmacologiques : la substitution nicotinique et le
bupropion.
La première est facile à  comprendre. La seconde fait appel à  un antidépresseur, le bupropion
(ZYBAN) qui est un inhibiteur du recaptage de la dopamine et de la noradrénaline. Il est amusant
de constater que cet antidépresseur entraîne des effets indésirables proches de ceux de l’iboga. On
peut observer en effet sur le plan neuropsychique des tremblements, une agitation, une anxiété, des
troubles de la concentration, des crises convulsives, une agressivité, des hallucinations, un état de
dépersonnalisation, des tentatives de suicide, des syndromes parkinsoniens. Sur le plan digestif, les
nausées et vomissements ne sont pas rares. Sur le plan cardio-vasculaire, une tachycardie,
hypertension, peuvent s'observer. Des réactions allergiques cutanées, des œdèmes de Quincke, des
élévations des enzymes hépatiques sont aussi rapportés.
b) De nouvelles voies sont proposées : le rimonabant, la sélégiline, la varénicline.
- Le rimonabant = ACOMPLIA (antagoniste de récepteurs cannabinoïdes) pourrait être
utilisé dans ce cadre bien que n'ayant pas d'AMM ; nous avons déjà  envisagé ce médicament à  effet
anorexigène qui va en partie éviter la prise de poids à  l'arrêt de consommation du tabac.
- On pourrait aussi donner un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) comme la
sélégiline = DEPRENYL (dont l'AMM est actuellement limitée à  la maladie de Parkinson) pour
remplacer l'action IMAO du tabac qui fait défaut lors du sevrage.
- Un nouveau médicament va être commercialisé sous peu, il s'agit du CHAMPIX (tartrate
de varénicline) dont le mécanisme d’action repose sur le principe suivant. On sait que la
3
consommation régulière de nicotine désensibilise les récepteurs nicotiniques ; ceci semble être un
déterminant essentiel de la dépendance. En réponse, il y a synthèse de nouveaux récepteurs,
phénomène qui concourt aux manifestations du sevrage. La dépendance serait liée essentiellement à 
l'action sur un type particulier de récepteurs nicotiniques (appelés α4β2).
La varénicline est un agoniste-antagoniste de ces récepteurs. Quand la nicotine est dans la
circulation, l'action antagoniste sur les récepteurs bloque l'effet "gratifiant" de la nicotine ; en
l'absence de nicotine, l'action agoniste s'oppose aux manifestations de sevrage. Ce nouveau
médicament jouant à  la fois sur la dépendance et le sevrage va faire l'objet d'un plan de gestion de
risque (technique de pharmacovigilance particulière que nous avons déjà  abordée).
D'après les essais cliniques effectués, la varénicline entraîne surtout des effets indésirables
digestifs (nausées, vomissements, constipation), ainsi que des céphalées et des rêves anormaux. Ce
médicament est en fait mal connu ; il n'a pas été étudié chez la femme enceinte, ni au-dessous de 18
ans, ni chez la personne âgée ou la personne souffrant de divers états pathologiques, notamment
cardiovasculaires.
Nous serons très intéressés par les avis des prescripteurs sur ce médicament.
• Réponse à  la question soumise dans le numéro précédent du bulletin
Dans le numéro précédent du bulletin, nous signalions que le mâchonnement de comprimés
de charbon activé pouvait chez certaines personnes entraîner des sensations de courant électrique
dans la bouche. Nous demandions pourquoi ?
Un seul lecteur nous a offert une réponse. Nous pensions lui proposer en récompense une
boîte de charbon activé nouvelle formule, mais il s’agit d’un pharmacien d’officine !
Nous proposons la réponse suivante. Cette sensation est liée au fait que la cavité buccale se
comporte comme une pile électrique avec deux électrodes séparées par un électrolyte. L’une de ces
électrodes est constituée par le charbon qui est mâché dans la bouche ; l’autre est constituée par les
divers implants métalliques présents sur les dents (plombages, couronnes,...). Entre ces deux
électrodes, la salive constitue un milieu électrolytique conduisant le courant (l'osmolalité salivaire,
égale à  environ le tiers de celle du plasma, est suffisante pour conduire le courant). Les papilles
gustatives interposées perçoivent le passage de ce courant. Une sensation analogue se produit
lorsque certaines personnes affamées mangent une plaque de chocolat avec des morceaux du papier
d’aluminium qui l’enveloppe.
Moralité : si l’on a des plombages, attention à  ce que l’on mange ; les caramels ne sont pas
les seuls produits à  éviter.
Marie-Laure Laroche, Yves Nouaille, Louis Merle

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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