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seba59 a écrit
Personnellement, je trouve que multiplier les médicaments pour +/- les mêmes indications (dépression et angoisse) c'est multiplier les effets indésirables et les interactions possibles.
Je suis assez d'accord sur le principe. Cependant, ni le Depakote ni le Buspar ne sont des antidépresseurs.
Au final, on a donc : un anxiolytique (Valium), un autre anxiolytique (Buspar) et un neuroleptique à composante anxiolytique (Tercian). Effectivement ça commence à faire beaucoup. Mais je n'aime pas trop critiquer des prescriptions sans connaitre le contexte.
Je remarque, comme le disait Pierre, que la benzo à demi-vie courte (Seresta) a été remplacée par une benzo à demi-vie plus longue (Valium [dont on peut signaler au passage qu'un des métabolites est l'oxazépam, principe actif du Seresta]). C'est assez classique dans une optique de stabilisation.
Là dessus sont rajoutées deux molécules non benzodiazépiniques ayant une activité anxiolytique, sans doute pour essayer de contrôler l'anxiété en minimisant le recours aux benzos.
Concernant le Depakote, c'est un thymorégulateur plutôt actif sur les phases maniaques. C'est vrai que c'est un peu plus inattendu (enfin, encore une fois, faudrait connaitre le contexte).
Si je devais formuler une hypothèse, ça serait la suivante : le psy a peut-être pensé déceler, chez ton conjoint, une tendance maniaque, qui aurait été plus ou moins contrôlée jusque là par la prise chronique de benzos. Dans cette logique, la réduction des benzos pourrait révéler ou aggraver l'état maniaque, ce qui pourrait motiver une prescription de Depakote afin de prévenir cette "complication".
Mais il s'agit d'une simple hypothèse, je ne suis pas psy et je ne connais pas le "dossier"...
Sinon, il s'agit peut-être d'une utilisation hors-AMM mais je ne vois pas trop dans quel but.
Dernière modification par KevinC (05 avril 2013 à 22:59)
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KevinC a écrit
Concernant le Depakote, c'est un thymorégulateur plutôt actif sur les phases maniaques. C'est vrai que c'est un peu plus inattendu (enfin, encore une fois, faudrait connaitre le contexte).
Si je devais formuler une hypothèse, ça serait la suivante : le psy a peut-être pensé déceler, chez ton conjoint, une tendance maniaque, qui aurait été plus ou moins contrôlée jusque là par la prise chronique de benzos. Dans cette logique, la réduction des benzos pourrait révéler ou aggraver l'état maniaque, ce qui pourrait motiver une prescription de Depakote afin de prévenir cette "complication".
Mais il s'agit d'une simple hypothèse, je ne suis pas psy et je ne connais pas le "dossier"...
Sinon, il s'agit peut-être d'une utilisation hors-AMM mais je ne vois pas trop dans quel but.
Oui, effectivement le depakote est un normothymique mais il est aussi utilisé comme antiépileptique. Lorsqu'on introduit un neuroleptique type tercian il est de plus en plus fréquent d'y associer un antiépileptique pour diminuer le risque de syndrome extrapyramidal qui est un des effets secondaires majeurs des neuroleptiques de 1ére génération...
Dernière modification par nurse (06 avril 2013 à 05:25)
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Dernière modification par seba59 (06 avril 2013 à 22:16)
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Dernière modification par prescripteur (09 avril 2013 à 07:24)
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Et puis dans ses moments de bonne humeur et bien il baissait carrément d'un coup et ça lui a valu de faire des crises d'épilepsie très violentés (plusieurs fois épaules cassées à cause de la chute).
De plus ,le Depakote à pu etre prescrit pour l'épilepsie et un trouble bipolaire.
A ta place ,j'irai quand meme posé la question au médecin prescriteurs,bon après avec le secret professionnel ,c'est pas certains qu'il réponde .
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