Salut mec.
Moi-même, j'ai entamé un traitement
méthadone il y a deux mois de cela; Je suis à 55mg en deux prises, 40mg le matin et 15mg le soir.
C'est un ami qui m'a conseillé de choisir un traitement
méthadone pour me sortir de la
came, étant donné qu'il avait lui même réussi grâce à ça et qu'en moins de deux ans il avait aussi stoppé la
méthadone, alors que sa conso de
came était encore plus longue que la mienne et plus intense.
Il a commencé comme moi aux alentours de 60mg. Il est passé au bout d'environ 6 mois à la forme gélule , et au bout d'1an et demi de traitement il a baissé par paliers de 5mg jusqu'à être à 5mg par jour.
Au bout d'un moment, du fait d'être épanoui, d'avoir changé de vie, de trainer avec d'autres personnes, de sortir, d'avoir des journées bien remplies et d'avoir oublié le milieu et le produit, il a vécu sa baisse de la métha avec une grande facilité, un long blocage à 5mg par peur de faire le pas, il ne connaissait pas les gelules de 1mg qui rendent la tâche encore plus facile, et un bon jour il a oublié de prendre son cachet.
Il s'en est rendu compte au bout du deuxième jour, et s'est dit que tant qu'à faire autant ne pas en reprendre le deuxième jour et ainsi de suite.
Sa période de transition, qui se situe entre la case "camé"(usage quotidien pour éviter le manque) et la case "sevré" (clean de tout opiacé) était donc bel et bien fini, et ce sans aucune douleur, du fait d'avoir été bien dosé et d'avoir commencé à baisser au bon moment.
Au début du traitement, il a eu des moments très difficiles, au départ il lui fallait faire 2heures de route tous les jours pour aller prendre sa fiole devant l'infirmier dans un CSST, c'était plus compliqué à l'époque la
méthadone. Tous ses potes étaient tous ensembles entrain de taper de la
came en bande, lui était seul chez lui à se retenir de les rejoindre, je connais cette situation et c'est vraiment pas facile à surmonter effectivement, c'est à ce moment là que c'est le plus dure de garder ses motivations en tête, au début quand on en chie et qu'on se retrouve seul face au reste du monde, sans drogue pour se démarquer et se sentir bien, en confiance, plus ce petit cocon de
came qui te protège. Après c'est qu'une question de temps, de bouger son cul, se forcer un peu et petit à petit prendre plaisirs à toutes ces petites choses de la vie que sont les amis, les femmes, le travail, les voyages, le sport, les loisirs ...
Une fois que ta vie est bien comblée,tes journées bien remplies et ton esprit apaisé et pas tourmenté,
la
méthadone est donc bien plus facile à arrêter, le côté psychologique y est pour beaucoup, d'où l'efficacité de la
méthode chinoise, de part les petites baisses de dosage qu'on ne ressent pas beaucoup étant donné qu'elles sont suffisamment progressives, et que dans sa tête on pense boire la même quantité de
méthadone que d'habitude, étant donné qu'on renvoie du sirop dans la bouteille après en avoir retiré sa dose de la jourée et l'avoir bu. On a donc juste à se servir le lendemain matin, quitte à remettre la mixture dans une fiole vide de
méthadone, et la boire. On remet ce qu'on à viré de
méthadone, en sirop et on referme la bouteille jusqu'au lendemain !
Voila, en m'inscrivant sur le site j'ai posté mon témoignage et mes interrogations concernant le fait de pouvoir s'arrêter avec le traitement
méthadone, j'étais très anxieux par rapport à ça et tant qu'on accepte pas le traitement on se retarde dans son évolution face au produits. On m'a tout desuite répondu, dont préscripteur, le médecin de
CSAPA du site, qui m'a dit qu'il voyait chaque année plusieurs personnes de son centre entamer une diminution de sa posologie et arriver au terme de son traitement, avec réussite.
Le but étant vraiment d'arriver à être bien, dans sa vie de tous les jours et dans sa peau, pour ne plus avoir besoin de
méthadone et dans ce cas si besoin parler de la diminuer jusqu'à l'arrêt. Et non pas d'arrêter la
méthadone pour arriver à être bien, en se privant de vivre durant le traitement de part son anxiété, surtout pas. Il faut profiter du traitement pour se reconstruire et oublier le manque et le milieu, se dire que tout ça est fini et passer le côté psychologique qui est déja assez difficile, on remet le coté physique a plus tard et ce sera beaucoup plus facile vu qu'on y sera préparé, et que c'est fait pour être arrété contrairement à l'
héroine.
Alors, pour arrêter la
méthadone, si vraiment tu en "rêves", il faut que tu commence par te poser certaines questions, dont :
Est-tu bien dans ta vie ? (as tu changé tes habitudes, as tu repris des activités, changé de milieu et d'amis,
travaille-tu ? as tu évolué depuis ton arrêt de la drogue)
Arrive-tu as gérer tes émotions, même dans des moments où ça va vraiment pas et qu'elle peut être a porter de main, sans avoir recours à la drogue ?
As-tu stoppé toute consommation ? et si oui depuis combien de temps ? As-tu encore des envies de conso ou te sens-tu completement sevré.
Qu'est-ce qui te pousse à arrêter le traitement ? Motivation ?
Quel est l'avis de ton prescripteur par rapport à l'arrêt du traitement pour toi ?
Voila, il y a dautres questions dans un poste en particulier dont je me rappelle, j'essayerais de te le retrouver demain, en attendant d'autres vont sûrement completer ce que je t'ai dit, si tu souhaite qu'on te donne notre avis pour ta situation, tes motivations et ton aptitude à arrêter le traitement métha, n'hésite pas, développe un peu sur toi même et je prendrais plaisir à te dire ce que j'en pense, je commence à avoir une bonne idée de quand il faut arrêter la métha.
Amicalement,
Roubz'