Etude publiée dans *The Lancet* L'AFP qui fait état d'une « nouvelle étude à charge sur les risquesdu
cannabis » publiée dans la revue médicale *The Lancet*, rapporteque selon l'analyse de plus de trente études, la consommation decannabis augmenterait de plus de 40% les risques de développer plustard dans la vie une maladie mentale. Rappelant que plusieurs étudesont déjà démontré que l'intoxication au
cannabis peut entraîner lasurvenue de symptômes psychotiques passagers et de troubles del'humeur, l'agence note que les chercheurs ont trouvé dans les trentetrois études à long terme analysées, « *une augmentation importantedes cas de psychose chez les personnes ayant fait usage de cettesubstance* », pour préciser qu'en revanche le lien entre cetteconsommation et les troubles dépressifs et anxieux apparaît moinsmarqué. D'après les chercheurs, les personnes ayant consommé ducannabis dans le passé auraient 41% plus de risques de psychose que ceux n'en ayant jamais consommé, un risque qui augmenterait avecl'intensité de la consommation puisque les plus gros consommateursauraient deux fois plus de risques d'un trouble psychotique. D'aprèsl'agence, les auteurs de l'études qui n'excluent pas la possibilitéd'autres facteurs explicatifs, estiment cependant que « *malgré lesincertitudes, le public doit être informé sur cette drogue largementrépandue* ». L'agence observe qu'ils relativisent néanmoins leschiffres en soulignant que le risque de troubles tels que laschizophrénie, reste assez faible, y compris chez les consommateursréguliers. *The Lancet* qui rappelle que son éditorial de 1995commençait par cette phrase « *fumer du
cannabis, même à long terme,n'est pas nuisible à la santé* », ajoute que les travaux publiésdepuis « *conduisent à conclure que le
cannabis accroît les risquesde maladie psychotique* ». D'après la revue « *les gouvernementsdevraient investir dans des campagnes d'éducation prolongées etefficaces sur les risques du
cannabis pour la santé* ». Pour l'analyse de cette même étude, le FIGARO a choisi ce titre « Lecannabis ferait basculer les plus fragiles vers la schizophrénie ».Indiquant que « les méfaits du
cannabis, longtemps présenté comme unedrogue douce, sont revus à la hausse », le journal affirme que« pendant près de trente ans il a été perçu à tort comme un produitinoffensif lié à la fête et à la convivialité ». Le quotidien quifait état du sur-risque pour les jeunes fumeurs de développer destroubles psychotiques ultérieurs, précise que celui-ci estproportionnel à la dose fumée, et qu'ainsi ceux qui en fument plusde 100 fois par an seraient plus exposés avec une hausse de 50 à 200% de survenue ultérieure de tels troubles, parmi les quels, laschizophrénie, les symptômes psychotiques, les hallucinations et lesanomalies du cours de la pensée. Evoquant la schizophrénie, lequotidien souligne que « si à la lumière de ces nouvelles études, ilreste difficile d'affirmer que le
cannabis provoque à lui seul cettegrave affection, il apparaît cependant que ce toxique pourraitcontribuer à faire basculer les plus fragiles vers cette pathologiementale ». D'après Catherine Petitnicolas, à partir d'une étudeportant sur des conscrits suédois du début des années 70, l'un desauteurs de l'étude, le Dr Zammit, avait déjà publié un article dansle *British Medical Journal* qui montrait trente ans plus tard que« la prise régulière et intense de
cannabis est capable à elle seulede faire basculer un jeune dans la nuit de la schizophrénie », 4% des consommateurs de
cannabis étant devenus schizophrènes dans les 5ans, soit quatre fois plus que la normale. Affirmant que cette étudeest à mettre en parallèle avec une récente étude de l'université deZurich qui montre une forte hausse de cette pathologie chez leshommes jeunes dans les années 90, la journaliste fait état de casmultipliés par trois chez les 15-19 ans et par deux chez les 20-24ans, tranches d'âges les plus exposées à cette consommation. Lejournal qui revient sur l'éditorial du *Lancet* alertant lesgouvernements sur la nécessité de mener des campagnes d'éducationefficaces pour avertir les jeunes des dangers du
cannabis, rapporteque selon le psychiatre danois, auteur de l'édito, « *près de 800 casde schizophrénie par an pourraient être évités en Grande Bretagne siles jeunes renonçaient au produit* ». Mentionnant les autrestroubles liés au
cannabis qui concernent la mémoire, l'attention, lamotivation, les effets désinhibiteurs à l'origine de comportementsviolents et les effets paradoxaux sur l'anxiété,
je vs cite ce passage du journal de la mild de ce jour, afin de dénoncer une campagne bête et méchante, ciblant le H, soit disant responsable des maladies mentales, alors qu'il a été établi depuis longtemps que le H, comme d'autres substances, ne sont "que des révélateurs" de personnalités auparavant fragilisées par bien d'autres facteurs..il faut se méfier du mésusage fait des études scientifiques, qui perdent leur véritables sens dès qu'on en abuse