Iboga

Nous avons de plus en plus de demande, de la part de personne qui veulent essayer le sevrage avec l'Iboga. c'est souvent la recherche de la solution miracle qui résoudra d'un coup de baguette magique, les envies de drogues... Ci-dessous, je vous met un article du monde, qui fait suite à  la mort d'une personne qui tentait de prendre de l'iboga pour se sevrer, et qui était quand meme entourer d'un chaman du culte bitwi. Ensuite vous trouverez un communiqué de l'AFP annonçant que l'iboga est classé comme stupéfiant.
Je vous met aussi un  lien vers un témoignage d'une personne qui a fait cette initiation et qui recommande de ne pas la faire seule. http://www.iboga.org/fr/agora/sem_prise … pagnee.htm

Dans les messages suivants, des personnes témoignes de leur prises d'iboga ou de leur envie d'essayer.

Bonne lecture
Pierre

LE MONDE signale que l´iboga, racine gabonaise, utilisée lors de séminaires de sevrage, est « au cœur d´une enquête pour homicide involontaire » mais qu´elle « n´est pas interdite en France ». Le journal évoque le décès de Jerry, 27 ans, toxicomane, qui s´était inscrit le 16 juin 2006 à  un séminaire de sevrage « très particulier » et dont le corps a été retrouvé un mois plus tard, le 18 juillet, par les gendarmes dans le château de Liviers en Ardèche. Indiquant que ce stage s´inscrivait « dans le cadre du culte traditionnel bitwi », tradition ancestrale gabonaise qui permet d´accéder à  l´âge adulte sous l´autorité d´un nganga, maître de cérémonie, le journal précise que l´ingrédient indispensable au rite est l´iboga dont « les effets sont redoutables » et qui selon ses adeptes, permet de pratiquer l´introspection et de dénouer les nœuds intérieurs en remontant le cours de sa vie, sous forme de visions. D´après le quotidien, la plante aurait aussi des vertus de sevrage, sachant qu´en ce qui concerne Jerry, le problème tenait à  sa forte consommation de drogues, dont les effets couplés à  ceux de l´alcool ont été décuplés par l´iboga, ce qui a entraîné sa mort. Le journal qui indique que le parquet a ouvert une information judiciaire et que le couple qui organise les séminaires a été mis en examen ainsi que deux assistants, relève que la seule personne incarcérée est Mallendi, le nganga, âgé de 26 ans, qui assure qu´il n´était pas en France au moment des faits mais qui selon le juge, reconnaît « l´administration de cette plante à  plus de 1000 personnes qui ont participé à  des séminaires ». D´après Le Monde, ce chamane, « élevé au milieu des plantes au Gabon », vit en France depuis 2001 avec pour unique source de revenus les cérémonies de distribution de l´iboga et c´est lui que les enquêteurs et les juges considèrent comme le pourvoyeur de la racine qui est à  l´origine de la mort de Jerry et « qui n´est pourtant pas interdite en France ». Selon l´avocat de Mallendi « Cette détention est totalement arbitraire, parce que l´iboga n´est pas classée comme une drogue et que Mallendi était absent au moment des faits. On est en présence d´un refus radical et aveugle de cette culture africaine avec des juges qui se substituent au législateur ». Evoquant les attestations de consommateurs d´iboga qui figurent au dossier, toutes faisant état de la probité de Mallendi et des organisateurs, le journal rapporte que l´organisatrice du séminaire « a pourtant reconnu qu´elle avait donné l´iboga à  Jerry alors qu´il avait bu de l´alcool et pris de la méthadone », sachant « qu´à  ses yeux l´iboga n´est pas dangereuse en soi ». Elle précise "Durant toute la soirée et la nuit je lui ai donné trois cuillères d´iboga alors que (...) les autres en avaient, eux, huit". Le quotidien note que dans son rapport 2006, la Miviludes s´était émue du développement des séminaires dédiés à  l´iboga, dont la vente et la consommation sont interdites en Suisse, en Belgique et aux Etats- Unis, et qui « selon le ministère de la santé constitue à  forte dose un hallucinogène ». Selon La Miviludes, « le classement de l´iboga sur la liste des stupéfiants pourrait être proposé ».


L´AFP annonce que l´arbuste iboga, plante hallucinogène utilisée au cours de rites initiatiques et religieux en Afrique de l´Ouest, vient d´être classé comme stupéfiant par un arrêté du ministère de la santé publié au JO du 25 mars. Selon l´Agence française de sécurité sanitaires des produits de santé (Afssaps), en France l´utilisation de l´iboga « tend à  se développer dans le cadre d´activités sectaires au travers de séminaires de revalorisation de soi et de voyage intérieur notamment en Ardèche, dans le Calvados et l´Eure et Loire ». Indiquant que l´iboga et ses composantes (l´ibogaïne) sont classés comme stupéfiants « en raison de leurs propriétés hallucinogènes et de leur grande toxicité », l ´agence rapporte que selon l´Afssaps, la racine de l´iboga contient une douzaine d´alcaloïdes, dont l´ibogaïne, qui est « un psychostimulant à  faible doses » et « à  doses plus élevées est responsable d´hallucinations visuelles et auditives parfois très anxiogènes et pouvant conduire à  l´acte suicidaire ». D´après l´Afssaps, « aucun intérêt thérapeutique n´est démontré ni pour l´iboga, ni pour l´ibogaïne, bien que celui-ci ait été évoqué et étudié notamment dans le traitement de la dépendance aux opiacés, à  la cocaïne, à  l´alcool ». l´AFP rappelle que dans son dernier rapport annuel, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s´était inquiétée du développement des stages de « mieux être » utilisant l´iboga.