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- Vincent le Suisse
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Après avoir lu plusieurs témoignages, je me posais des questions sur les voies d'obtenir des benzos en France. Je précise que ce post est purement informatif : je sais où trouver mes comprimés facilement, il y a un certain nombre de "pharmaciens", de rue ou non, avec lesquels il est facile d'obtenir à assez bas prix toute une gamme de benzos : midazolam, alprazolam, clonazepam (mon préféré), tranxène, etc etc.
Par contre, je n'ai pas couru les consultations médicales, mais j'ai l'impression qu'il n'est pas facile d'obtenir des benzos puissantes par ordonnance, à moins d'être un polytoxicomane de longue date. J'ai ainsi essuyé plusieurs refus très nets.
Mes questions sont les suivantes:
- est-il facile de se procurer facilement autre chose que du "léger" (tranxène,...) sur le long terme via un médecin si l'on ne présente pas trop de séquelles psychiatriques ou physiques liées à la conso d'alcool ou d'autres drogues?
- y a-t-il un marché noir important et facile d'accès dans les grandes villes? quid des villes plus petites ou de la campagne?
- Quel est le prix d'un cacheton au marché noir, environ?
En Suisse, du moins où j'habite, pour deux francs (1,2 euros environ, moins si l'on achète en quantité et que l'on reste fidèle à deux ou trois "pharmaciens" de confiance), on obtient par exemple 2mg de clonazepam/rivotril, 1-2mg de xanax, 20 de tranxène. 0.5 de rivotril coûte 30 centimes d'eurosPar contre, pour le fameux midazolam, il faut souvent déboursr jusqu'à 7 euros environ pour 15 mg. La moitié si l'on sait s'y prendre et que l'on souhaite en acheter une dizaine.
- trouvez-vous que les prix que j'énonce à titre indicatif sont élevés? Cela ne m'étonnerait pas car la vie d'une manière générale est chère dans mon pays.
-Est-il possible de se présenter en pharmacie sans ordonnance, mais simplement avec la boîte du produit désiré? J'ai ainsi pu acheter en Italie cet été des boîtes de 20x2mg de rivotril pour moins de deux euros, et ce dans trois pharmacies différentes, sur les trois que j'avais visitées... Mais peut-être que la barrière linguistique et que mon air de touriste a joué en ma faveur.
Encore, une fois, je précise que le but de ce message est d'assouvir ma curiosité, pas de rechercher de plans précis ou de conseils. En clair je souhaiterais que vous m'éclairiez de vos lumières sur la condition des accros aux benzos en France, que vous partagiez vos expériences, vos bons plans et vos galères.
D'avance, merci de vos réponses que j'espère nombreuses!
Excellente journée à toutes et tous
Vincent
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- Kevin
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Vincent le Suisse a écrit
j'ai l'impression qu'il n'est pas facile d'obtenir des benzos puissantes par ordonnance, à moins d'être un polytoxicomane de longue date. J'ai ainsi essuyé plusieurs refus très nets.
Déjà , quelles sont les molécules que tu considères comme des benzos "puissantes" ?
Ça pourrait aider...
Vincent le Suisse a écrit
- est-il facile de se procurer facilement autre chose que du "léger" (tranxène,...) sur le long terme via un médecin si l'on ne présente pas trop de séquelles psychiatriques ou physiques liées à la conso d'alcool ou d'autres drogues?
Je pense que, malgré les tentatives des autorités pour endiguer le phénomène, la prescription de benzos reste assez courante et facile en France. Sur du court-terme en tout cas. Mais il n'est pas rare de voir les prescriptions se chroniciser.
Après, faut voir quelles molécule tu cherches à te faire prescrire (cf. question précédente).
Le clonazepam (que tu décris comme ton préféré) est désormais assez surveillé en France (ordo sécurisée, prescription réservée aux neurologues, etc...), les prescriptions ont donc chuté et, par conséquent, c'est assez compliqué.
Pour le midazolam, c'est même pas la peine d'y penser... Jamais personne ne te prescrira ça, c'est réservé à l'usage hospitalier.
En médecine de ville, tu ne pourras te faire prescrire que des benzos classiques type alprazolam (Xanax), bromazepam (Lexomil), diazepam (Valium), prazepam (Lysanxia), oxazepam (Seresta), lorazepam (Temesta), etc...
Vincent le Suisse a écrit
- y a-t-il un marché noir important et facile d'accès dans les grandes villes? quid des villes plus petites ou de la campagne?
La prescription étant assez facile, je ne pense pas que le marché noir soit très développé.
Ça doit quand même exister, mais pas autant qu'aux USA où la prescription médicale est moins courante.
Vincent le Suisse a écrit
- Quel est le prix d'un cacheton au marché noir, environ?
Aucune idée.
Vincent le Suisse a écrit
En Suisse, du moins où j'habite, pour deux francs (1,2 euros environ, moins si l'on achète en quantité et que l'on reste fidèle à deux ou trois "pharmaciens" de confiance), on obtient par exemple 2mg de clonazepam/rivotril, 1-2mg de xanax, 20 de tranxène. 0.5 de rivotril coûte 30 centimes d'eurosPar contre, pour le fameux midazolam, il faut souvent déboursr jusqu'à 7 euros environ pour 15 mg. La moitié si l'on sait s'y prendre et que l'on souhaite en acheter une dizaine.
- trouvez-vous que les prix que j'énonce à titre indicatif sont élevés? Cela ne m'étonnerait pas car la vie d'une manière générale est chère dans mon pays.
Encore une fois aucune idée.
Vincent le Suisse a écrit
-Est-il possible de se présenter en pharmacie sans ordonnance, mais simplement avec la boîte du produit désiré? J'ai ainsi pu acheter en Italie cet été des boîtes de 20x2mg de rivotril pour moins de deux euros, et ce dans trois pharmacies différentes, sur les trois que j'avais visitées... Mais peut-être que la barrière linguistique et que mon air de touriste a joué en ma faveur.
Non. Bien sûr, on ne peut pas exclure qu'un jour tu tombes sur un pharmacien qui te vende une boite sans ordo, mais ça sera très rare (je parle pour les benzos en général, pour le rivotril c'est impensable).
K.
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- Snoop'
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tres (tros?) frequent et facile en france de se faire prescrire des benzos, generalement, tu as un "plus ou moins" gros coup de deprime (ou deprime feinte, c'est selon....), et hop, direction le medecin generaliste, qui te prescrit quasiment direct un benzo.....sans passer par la case discussion et approfondissement du probleme que tu peux rencontrer (qui pourrait mener a une reflexion personnelle sur ta situation -se poser, prendre le recul necessaire, et gerer seul- qui menerait a une non prescription du dit generaliste)....faut bien qu'ils fassent leur beurre, et recoltent des pepettes sans trop monopoliser leur precieux temps vois tu.....
pas pour rien que la france est en premiere place des prescriptions et consommations de benzos, devant tous les autres pays du monde......
du coup, le marché noir (a ma connaissance) n'est peu, voire pas existant.....
moi si j'en eprouve le besoin et que je suis a court d'ordo, a la limite j'en demande a quelqu'un de ma connaissance, qui peux, ou veux bien me depanner, mais s'il me demande du fric en contrepartie, c'est clair et net, je lui dis c'est n'importe quoi, va ch***, j'attendrai demain et irai en reclamer a mon toubib.....pourquoi faire compliqué quand on peux faire simple ?
Dernière modification par snoopy (05 octobre 2014 à 13:48)
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- Disturb
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j'aurais tendance à nuancer un peu les propos tenu plus haut.
Etant un gros consommateur de ce genre de médoc , j'ai remarqué depuis deux/trois ans que les doc' rechignaient de plus en plus ( ou font de plus en plus de prévention ) face à ce genre de prescription de médocs.
Alors , oui j'arrive au final toujours à mes fins, mes j'ai aujourd'hui des difficultés ou des réflexions de "santé publique", surement justifiées d'ailleurs ...mais qui n'existaient pas forcément auparavant .
Les mentalités des médécins face au benos évoluent , d'après moi...
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- Tomboy
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comme l'a dit disturb, c'est de plus en plus difficile de se faire marquer des benzos ^par rapport à avant. Et détrompe toi le marché noir existe bel et bien. Dans mon ancienne ville, c'était très développé. on se défonçait à l'alcool et aux benzos, donc il en fallait une sacrée dose.Presque tout se vend au marché noir sauf peut-être les antibios. Pour les prix j'avais un plan à 2 euros le cachet de valium ou de sérestat
Dernière modification par Tomboy (05 octobre 2014 à 14:47)
"Mieux vaut être une exactitude dans la marge qu'une erreur dans le texte..."
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- Kevin
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K.
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- Vincent le Suisse
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Je suis une psychothérapie depuis qq années, et plusieurs fois j'ai demandé une ordonnance. Jamais ils ont voulu. Une foi, la psychiatre m'a dit que si j'arrêtais de prendre des drogues pendant 30 jours, elle m'en prescrirait... Lassé, je me suis tourné vers le marché noir. Lorsque j'ai dit à la psy comment je me fournissais, elle m'a alors proposé de me faire une ordonnance de court terme si je n'en achetais plus. Mais je lui ai dit que j'entendais utiliser le produit sur le long terme. Dès lors nous n'en n'avons pas vraiment reparlé. Qulques fois elles est revenue à la charge en proposant une ordonnance contre un engagement d'arrêter de ma part. On dirait que ces molécule s terrorisent le corps médical.
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- Kevin
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Il y a un vrai enjeu de santé publique et des arguments objectifs pour favoriser au maximum l'usage à court-terme : problèmes de tolérance et dépendance, effets sur la mémoire, risque de chute avec fractures, sécurité routière, réactions paradoxales, effets en association avec l'alcool, corrélation avec Alzheimer ?, etc...
Cela n'empêche pas que, dans certaines situation, des personnes puissent en consommer pendant des années, voire à vie. Mais ce n'est jamais le projet initial (sauf si carence d'alternative).
Si toi tu arrives en disant : "moi j'envisage de consommer des benzos à long terme", c'est sûr que le médecin va s'inquiéter... Tu ne peux pas lui reprocher ça.
C'est comme si tu allais voir un garagiste en lui disant "je veux rouler 10.000 bornes avec des roues galette"...
K.
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- Disturb
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je suis plutot tenté de croire mon doc lorsqu'il me parle ( en l'écoutant d'une oreille je dois avouer ,pour ne pas tomber dans la diabolisation non plus ) par exemple : d'Alzheimer prématuré par rapport aux non consommateurs...
Je pense qu'ils ont du se rendre compte récemment des conséquences néfaste de prescriptions massives de ces dizaines de dernières années .
Dernière modification par Disturb (08 octobre 2014 à 21:26)
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- Alexandre
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- Snoop'
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sinon, d'accord avec toi alexandre, le tranxene c'est pas "soft", ok pour la rapidité des effets ressentis, l'effet sedatif, voire somnifere, mais euphorisant ? là encore, perso je trouve pas que ca soit euphorisant.....
d'autres avis sur le sujet viendront peut etre moderer nos propos a tous les deux (alexandre et moi), ce qui serait interessant et viendraient enrichir les echanges d'informations (on est là pour ca en meme temps
)
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- YourLatestTrick
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- Mister No
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Le Tranxène 50 n'existe plus, c'est bien le Tranxène 20 qui est sur ordo sécurisée.
C'était pratique le 50 par contre, ça pardonnait pas si tu dépassais de qulques gélules^^.
A l'époque (moins de 10 ans) on te filait encore des doses "commerciales". Chuis sorti de sevrage avec 200 mg/j. J'étais fortement dépendant sur plusieurs années, mais je n'ai jamais eu de craving pour les benzos (ou alors bourré, mais c'était pas joli à voir). Le sevrage a été extrêmement facile grâce à la procédure donnée par mon toubib ; j'ai diminué progressivement et à la fin, je n'en prenais que tous les deux jours. Je n'ai du reprendre que deux trois gélules sur la semaine de rebond. Mon médecin m'avait prévenu et dit que c'était difficile, peut-être pour m'épargner au cas où je foire. ça m'a pris trois semaines, déjà pour descendre (je n'étais plus à 200 mg mais mon toubib aime bien nous faire descendre de la dernière marche, la moins casse-gueule à mon avis) Franchement, non seulement je n'ai pas trouvé pénible, mais j'ai même trouvé agréable de me débarrasser de cette camisole engluante. Bon probablement que je n'en avais plus besoin aussi.
M'enfin les doses maousses qu'on te collait avant... J'ai l'impression que cela a évolué dans le bon sens.
Dernière modification par Mister No (10 octobre 2014 à 16:49)
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- Alexandre
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YourLatestTrick a écrit
Il passe bien en IVD, y'a des préparations adaptées, et il est bref et incisif, ca suffit à la gloire pour le benzoteur récréatif !
Bizarre alors que le midazolam (comprimés Dormicum) n'ait pas la même réputation que le flunitrazépam (Rohypnol). Je n'ai pas souvent entendu parler de shoots au Dormicum ! Par contre, les roofies ... Tu as déjà comparé les 2 ?
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- YourLatestTrick
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Les ampoules de valium et de rivotril que j'ai passé, c'était soit douloureux, soit trop lent pour que ce soit particulièrement cool...
Je pense qu'aujourd'hui, on tombe plus facilement sur une ampoule de midazolam que sur un cp. de Dormicum, ce qui reste quand même un plaisir particulier.
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- Polo187
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Pour ma part, si tu veux en faire un usage "occasionnel" je comprends, l'effet des benzo surtout quant on à pas encore d'acoutumance à cette famille médicamenteuse, est vraiment agréable, enfin je parle, ou plutot parlais pour moi, une fois passé quelques semaines ou quelques mois de conso l'acoutumance s'instale, les doses augmentent, les effets "recherchés" initialement s'estompent.
Un conseil ne te met pas à consommer ca trop souvent et en trop grande quantité, la dépendance est vite la, sans avoir rien vu venir, et crois moi après tu en chies à te sevrer, enfin je parle toujours pour moi... expérience perso.
Quant au marché noir, la ou je vis a part les pharmaciens je connais personne d'autre, et pour celui qui veut obtenir une ordonance en france rien de plus facile, mais bon j'en dirai pas plus.
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- Alexandre
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Polo187 a écrit
Bonsoir,
Pour ma part, si tu veux en faire un usage "occasionnel" je comprends, l'effet des benzo surtout quant on à pas encore d'acoutumance à cette famille médicamenteuse, est vraiment agréable, enfin je parle, ou plutot parlais pour moi, une fois passé quelques semaines ou quelques mois de conso l'acoutumance s'instale, les doses augmentent, les effets "recherchés" initialement s'estompent.
Un conseil ne te met pas à consommer ca trop souvent et en trop grande quantité, la dépendance est vite la, sans avoir rien vu venir, et crois moi après tu en chies à te sevrer, enfin je parle toujours pour moi... expérience perso.
Quant au marché noir, la ou je vis a part les pharmaciens je connais personne d'autre, et pour celui qui veut obtenir une ordonance en france rien de plus facile, mais bon j'en dirai pas plus.
Bonjour Polo,
Je consomme 1 soir sur 3 une forte dose de benzodiazépine en changeant de molécule à chaque fois. Peut-être est-ce grâce à cette 'méthode" que les effets ne diminuent pas au fil des années. J'espère que ce n'est pas mauvais pour la santé à long terme quand même. En tout cas c'est plus agréable que l'alcool et sans calories.
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- YourLatestTrick
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Il y a une tolérance croisée entre les différentes benzos, après chacune a un profil particulier : je sais que les hypnotiques style Havlane sont restés super efficace sur mon sommeil, pendant un temps, même avec une conso d'autres BZD en parallèle.
En ce qui me concerne, j'ai complètement explosé, à un moment, ma tolérance ; en prendre beaucoup un jour sur trois, ce serait pile le rythme pour me rendre dingue je crois, entre la vieille soirée amnésique un jour, et le stress de malade le troisième jour. Je connais un peu, puisque quand j'essaie d'y aller mollo, ça me fait ça ; je me retiens ... Puis je finis par torcher une boite en deux jours !
Enfin je veux pas être alarmiste non plus ; je crois qu'un sevrage dégressif se fait plutôt pas mal avec du diazepam. Pour quand même le rapeller, on peut décéder d'un sevrage brusque de benzos, donc c'est de toutes façons pas à envisager raisonnablement.
Tout ça pour dire : le mieux est encore de garder une tolérance assez basse. Autrement, même pour se marrer avec, c'est la grosse galère, et le corps a une assez bonne mémoire...
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- Alexandre
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J'ai peut-être de la chance, je ne ressens pas de mal-être les 2ème et 3ème soirs et passe des nuits à peu près correctes, il n'y a pas vraiment de rebond ni de dépendance, je crois. Je ne veux pas courir le risque d'augmenter les doses et surtout la fréquence, car cela gâcherait tout, je le sais. On ne peut jamais s'amuser aussi souvent que l'on voudrait, c'est la vie.
Probablement ma méthode pour éviter la tolérance a une efficacité d'ordre psychologique et fonctionnerait sur peu de personnes. Cependant la tolérance croisée entre les benzos n'est peut-être pas croisée à 100%. Et le fait que je n'utilise presque que des molécules de distribution tissulaire et de demi-vie d'élimination assez longues explique aussi la persistance de la réussite de mes trips. A contrario, les molécules qui agissent vite et pour peu de temps sont réputées plus addictives et plus accoutumantes.
A propos de Havlane, je suis d'accord, c'est une excellente benzodiazépine, une de celles qui me réussissent le mieux. Sur moi, Havlane agit lentement, ce qui n'est pas pour me déplaire car j'ai coutume de consommer en début de soirée. Et la durée d'action n'est pas si courte car je ne me réveille pas en pleine nuit. Et le lendemain, parfait.
Je te souhaite de venir à bout de ta dépendance aux benzos (si ce n'est pas déjà fait). Grâce à une thérapie au valium, ou bien au tranxène ?
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Déjà , d'accord avec toi sur les benzos à demi-vie courte ; j'ai eu une période ou j'étais à 150mg de seresta par jour, c'était terrible ! Des montagnes russes, dans la même journée...
Pour te répondre, ma situation est un peu particulière... J'ai du prendre une demi barrette de lexomil en une semaine, et ça va de mieux en mieux, même si c'est encore difficile. Plutôt positif donc...
Je crois que je gagnerais à me faire prescrire du Valium en effet, mais je me méfie un peu de moi et de ma gourmandise, et de mon manque de discipline aussi.
Si tu gères ta conso comme ça, franchement, c'est l'essentiel. On pourrait se poser plein de questions sur le profil des benzos que tu prends ou leur tolérance croisée ; c'est ta façon de le vivre au quotidien qui a le dernier mot !
Par curiosité, tu pourrais détailler les différentes benzos que tu utilises ? Et tu as un système de rotation précis, ou c'est au feeling ?
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- Alexandre
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- Estazolam (Nuctalon) : triazolobenzodiazépine
- Nordazépam (Nordaz) : "valium déméthylé"
- Nitrazépam (Mogadon) : amino-benzodiazépine
- Bromazépam (Lexomil) : bromo-benzodiazépine
- Loprazolam (Havlane) : imidazo-benzodiazépine
- Clotiazépam (Vératran) : thiénodiazépine, prolongée par ses métabolites
- Oxazépam (Séresta) : hydroxy-benzodiazépine
La plupart de ces molécules sont choisies pour leur caractère pas trop lipophile, c'est à dire une entrée en action plutôt progressive et une durée d'action assez longue.
Désolé pour ces précisions un peu "savantes" !
Pour la rotation entre les 7, je tire au sort, ça ajoute un peu de fun.
Concernant ta réaction au Séresta, il y aurait même pu y avoir pire. Si tu avais pris du Normison (témazépam ou "oxazépam méthylé"), ça n'aurait pas été des montagnes russes, mais du saut à l'élastique ! Le normison vient d'être remis en vente.
Tu ne penses pas que tu arriverais mieux à tes fins avec du Tranxène ? il y a des gélules à 20 mg, 10 mg et 5 mg, trois dosages successifs ça à l'air pas mal si on veut diminuer progressivement sa consommation. Je peux me tromper, mais je pense que l'avantage du Tranxène devant le Valium, c'est que le Tranxène a une durée d'action clinique plus longue, donc moins de montagnes russes entre les prises. Mais à vérifier, je ne suis pas toubib ...
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- YourLatestTrick
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Mon souvenir le plus marquant, c'était le Noctran, un vrai bouton on/off pour moi (enfin, surtout off
) ; mais juste du tranxene, j'ai du mettre la main sur une plaquette ou deux à tout casser, et je ne m'en souviens pas vraiment. Après sur le papier, ça me parait pas mal ! Pour ce qui est des dosages dégressifs, il y a aussi le valium en solution buvable... Qui a accessoirement un goût ignoble ! Enfin à côté du rivotril ...
Il faudrait que je voie avec un doc en effet, le fait est que dans l'absolu, je sais pas si arrêter totalement serait dans mon intérêt.
Merci pour les détails sur tes benzos ; le nuctalon ne me dit rien du tout ! Enfin, je vois que je suis pas le seul que les BZD rendent collectionneur
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Mais a priori, ça se trouve.
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- raatus
- Psycho junior
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Les benzos à présent pour moi c'est une de temps en temps, j'ai une tolérance forte qui revient très rapidement. Il n'y a guère que le rivotril qui puissent encore me mettre OFF sans que j'ai mon mot à dire. Mais c'est une benzo dangereuse en cas d'abus.
Avec les benzos quand on souffre d'anxiété je fini par ne plus savoir qui est l'oeuf et qui est la poule.
"je ne me sens pas bien c'est dû à moi, ou dû au manque ?"
ponctuellement ça passe mais c'est vite des soucis.
ps : le valium en gouttes a l'inconvénient de teinter les prouts d'une odeur grillée entre mille pour qui la connait ^^
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- YourLatestTrick
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Et j'ai jamais fait le lien, pour les prouts sous valium goutte !! Je serai attentif le prochain coup
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