[ Hallucination ]

Md, hallucinations et grosse percute

Bonjour à  tous, il s'agit de mon premier post sur le forum.

Tout d'abord, je précise que je suis une fille, j'ai 18 ans, je pèse un peu moins de 50kg pour 1m67. J'ai déjà  consommé de la MDMA plusieurs fois, dans un contexte festif, notamment en free party.

C'est le week-end, le début des vacances de noà«l. La fin d'une période très éprouvantes pour moi et mon amie, O . Les cours, le stress et la fatigue. Et pour elle, le décès de son papa une semaine auparavant. Bien que toutes deux touchées émotionnellement, nous décidons d'aller décompresser en teuf avec d'autres amis qui nous feront tout oublier. Nous débarquons le vendredi soir chez un pote, R, et sommes aussitôt rejoins pas M, une amie de longue date. De mon côté, j'entretiens depuis peu une relation de sex friends avec R. Nous sommes tous content de se retrouver, et commençons une soirée posée devant la télé avec des bières, à  regarder des dessins animés de noà«l. Nous sommes peu ambitieux ce soir là , fatigue oblige. Je sens aussi que c'est un peu tendu avec R, qui n'est pas toujours très compréhensif. Mon amie M rentre chez elle, et moi je décide d'aller me coucher. R et O fume un dernier spliff au salon ( moi je ne fume plus, j'ai arrêté il y a peu après une grande période de consommation journalière ) . R me rejoint et O va dans une autre chambre. Moi, dans le lit, je dors déjà  à  moitié, je suis exténuée. De plus, j'avais précisé, ce soir c'est ragnagna party, il ne faudra pas trop m'en demander.  Qu'à  cela ne tienne, R insiste, à  multiples reprises, me force presque et moi je commence à  être effrayée. Quand enfin il me laisse tranquille, il part en râlant, et moi, dans ma tête c'est clair, il ne m'approchera plus jamais. J'essai de me rendormir tant bien que mal, triste d'être à  nouveau en stress alors que je pensais être soulagée en venant ici.
Ceci est une étape importante dans la suite des événements.

Le lendemain, au réveil, il ne parle plus. Que ce soit à  moi ou à  O, il est très désagréable. Au bout d'un moment, je prends sur moi et vais lui parler. J'explique qu'il devrait faire un effort, O n'a rien demandé, on veut juste passer une bonne soirée sans qu'il la pourrisse avec sa mauvaise humeur. Et c'est un comble, c'est moi qui devrai râler pour sa conduite incorrecte. Pas lui.
Là , il m'explique qu'il n'y a plus question de soirée. Qu'il vient d'appeler M, pour qu'on ailler chez elle le reste du week end car on se supporte plus.
ok.... ça pète sévère à  ce moment là . Je m'indigne.  J'appelle M, elle n'est au courant de rien. Elle nous  demande de tous la rejoindre pour en discuter ensemble. Aucune solution n'est possible, il est campé sur ses positions : si je ne suis pas sa meuf, il ne parle plus a personne et ne viendra pas ce soir. O et moi sommes horrifiée devant son comportement. ça cri à  nouveau, l'atmosphère est très tendue et il dépasse vraiment les bornes. Il dégage.  De plus, il est plus âgé que moi, et cette nouvelle face que je découvre de lui  me dégoûte. Je suis submergée par un vague de regrets. Comment un tel personnage à  t'il pu m'approcher ? Je me sens mal.
Une fois seules avec M, nous reprenons nos esprits. Pour ce soir, on y va sans lui ? Impossible. On s'était arrangés pour répartir l'argent de l'essence ( car la teuf est loin ) et celui de la défonce aux frais de chacun. Il était sensé mettre bcp, car il avait peu participé la fois précédentes. Nous, sur nos cartes, on a plus de sous. On se retrouve avec un minimum d'argent sur nous, mais pas assez pour aller aussi loin. On se résigne, on est toutes dégoutées. O se met à  pleurer. Elle craque, ne comprenant pas comment ce mec peut être aussi dégueulasse. Elle m'explique qu'elle a tenu toute la semaine sans craquer car elle savait qu'elle pourrait se lâcher ce w-e devant le son, avec ses amies. Mais là  c'est tout qui tombe par terre, elle pense à  son père, elle à  mal.

En revanche, nous cherchons absolument un moyen de sortir. Nous en avons besoin, la pression est à  son comble. Je suis très liée à  O, je ressens son appel, elle ressens le mien. Nous devons trouver une solution.

On s'arrange, on oublie la grosse teuf, et on se résigne à  un teuf plus petite mais plus près de chez nous. ça n'a rien avoir, mais c'est mieux que rien. On part, toutes à  bout de nerfs et déterminées à  se lâcher. Niveau défonce, se sera plus soft que prévu ( ou pas ! ). Pas assez d'argent pour s'assurer un meuj de C, juste de quoi s'assurer un prof chacune. Tant pis. On arrive à  une première teuf, et là , c'est le drame. Les flics nous ont devancés, ils ont demandé d'arrêter le son, il y a très peu de monde encore sur les lieu. Par contre, nous croisons deux bon amis que nous n'avions pas vu depuis longtemps. Nous sommes très heureuses, O retrouve le sourire et se fait offrir un trip par un pote, et moi j’achète un para. Je lui demande très sérieusement si elle est bonne, car marre de tomber sur des mauvais prods. Il me certifie que oui, elle est balèze, et qu'en plus, il a fait ses paras un peu à  l'arrache, ils vont de 0.12 à  0.17. Donc, bien chargés. Je suis convaincu, j'en achète un, pour le moment. Je papote avec M qui elle en achète trois et les deux potes retrouvés. On entend parler d'une autre teuf un peu plus loin. Une heure de route, mais du son et des gens. Bon, ça fait tilt dans nos têtes. On part à  l'abordage. Au passage, on embarque les 2 potes dans la vago, et on est suivi pas une voiture pleine de nouvelles rencontres dont le type à  la MD, sur place si pénurie . . Chaud la techno ! O attend  sagement sa montée de trip, Q picole de l'absinthe, et L est complètement saoul. Il est très drole. Moi, je suis presque sobre. J'ai bu quelques bières et Q me propose de partager son verre. J'attend d'être arrivée pour gober mon para. On roule, on roule.

On arrive dans un petit bled, il y a une super ambiance, alors que nous sommes encore sur la parking. On fait d'autres rencontres, on rigole. on retrouvera bcp de connaissances ce soirs là . La teuf se déroule dans une petite sale ( ), petit mur, mais vraiment, parfois l'ambiance ça fait tout. Je gobe mon para, on me dit que la montée est rapide. Suite au péripéties du jour, O et moi n'avons trouvé aucun moment pour manger. 0 repas ce jour là , juste 2 kinder pinguis sans le ventre et quelques chips. C'est pas bien, je me doute que je vais shister, mais tant pis. Je suis devant le son, tout va bien, je suis heureuse. Par contre, j'ai un doute, c'est la drogue qui fait ça ? Je suis montée ou pas ? C'est léger.. Pourtant, par moment, la lumière des projos laisse des traînées dernières elle. Wahou, c'est joli.
En suite, je me souviens être à  la voiture avec tout le monde, moi et un autre un peu à  l'extérieur car plus de place. Je suis en grosse montée. Je ne me souviens pas comment s'est déroulé la transition salle / voiture. Entre le début des effets et la percute que je suis en train de prendre. Bordel, ça pousse fort à  l'intérieur. Je sens mon rapport au monde complètement différent. Mes mouvements sont maladroits, j'ai peu d'équilibre. Je parle avec une fille mais la conversation me paraît lointaine. J'entends les autre rire, mais moi je n'y arrive pas. Je me roule une clope, me disant que ça va passer. Quand mon regard passe de quelque chose en auteur ( une personne debout alors que je suis assise ) à  quelque chose de bas ( la clope que je suis entrain de rouler ) ça fait de grandes étincelles, et ça virevolte dans tout les sens. Comme un télé qu'on éteint et su'on rallume.  Toutes ces sensations ne sont pas horrible, juste un peu stressant. J'écoute d'une oreille distraite les conversation, O a mangé un 2ème trip car le premier ne montait pas, et son pote, le typer de la Md, vient nous voir pour lui dire qu'il est parti les vomir car ils sont bizarre. Ok, tout le monde est en train de sentir les effets des prods. Plusieurs ont vomis, mais c'est normal, ça titille le ventre ces choses là . Je ressens à  mon tour l'envie de vomir. Je tiens plus, je dis à  M que j'ai besoin d'une balade, ça pousse trop fort. Les autres lève la tête, me demande tous en même temps si ça va, je répond sereinement que oui, je suis juste un peu secouée au moment présent :p . Finalement c'est O qui me suivra. Dans le brouillard et le froid. Cette fille, elle est magique. On marche, on parle, ça fait du bien. Oups, on s'arrête, je sens que je vais vomir. Mais en même temps non, mais en même temps oui. Trop chiant. elle m'explique qu'elle avec les deux trip c'est pareil, elle a un peu envie de vomir. On a même envie, de notre plein grès, de vomir !! Elle est chiante cette sensation. On attend, on essai, ça marche pas. Mais j'ai l'impression, c'est un peu glauque, que avoir des haut le coeur ça me fait du bien. Si bien qu'après, je mets les doigts, elle me regarde en espérant que me voir vomir la fera vomir. Merde, ça marche pas. Ah, mais oui c'est vrai, on a rien mangé aujourd'hui chérie. Bon, tant pis, on continue la balade. Cette sensation angoissante me quitte peu à  peu. Et je passe de la sensation," ouf ça va un peu mieux" à  un truc du genre :" Oh putain mais c'est génial, O je suis trop contente d'être avec toi, tu es magique. ça va mieux là , merci beaucoup. Merci d'exister. Regarde les étoiles, wahou j'ai l'impression d'être où il faut quand il faut. Si tu veux on retourne voir les autres !!! " Bang bang. ça la rend heureuse, je vais voir la clique, ils me voient revenir avec un grand sourire, on rit. J'embrasse M sur la joue, elle m'embrasse sur le front. Et là , instinctivement je lui demande si je peux poser ma joue contre la sienne. Je fermer les yeux. Et là , pour la première fois de ma vie, j'ai des hallus. Je ne suis pas aussi courageuse que O, le LSD ça me tente énormément, mais j'ai encore un peu peur. Je suis contre la joue d'une super copine, et dans le fond de mes yeux fermés, je vois des formes roses jaunes bleues hyper psychés se balader, s'arrondir et se mélanger. Je m'exclame, putain mais c'est génial ! Cette forme colorée virevolte, et se transforme en tortue. Une carapace rose avec des point verts, sur un nénuphars sur une petit île. Tout ça avec des couleurs incroyables, et ça danse dans mes paupières. ! On papote encore un peu, mais à  nouveau, je me sens oppressée, je redemande à  O de venir avec moi. Même schéma pour le vomi, on essai mais on y arrive pas. On s'avance vers la salle pour retourner au son, et là  je vois une fille hyper crispée, je vais lui parler instinctivement. " Ta pris la D de untel ? " ; " Ouais j'ai gobé deux paras d'un coup elle ma pété au casque tu peux pas savoir "; me répondit elle les mâchoires indésérables. Oups, désolée mais toi, ta des vilaines vibes, elle me remet dans une sensation d'angoisse. Rebelote pour la scène du vomi qui ne sort pas avec O, puis tout va mieux, retour au son, on tape du pied comme des folles. Cette Md ne me rend pas plus love que ça, pas du tout envie de faire l'amour. J'ai des hallus avec les projos, je mène quelques refléctions mais qui ont peu d'importance. Je délire avec les gens, on rit beaucoup. D'un coup plus personne que je connais, qu'à  cela ne tienne, tout va bien. Je sors d'un coup, juste à  temps pour voir ma copine M un peu perdue et seule. J'y vais direct, elle me demande d'aller en balade. Oups, pourtant elle, c'est une guerrière. Et là  elle aussi elle est secouée. Il fait presque jour, et elle vient de gober son 3ème para. J'entends ses dents qui claquent, je lui donne un chewing gum, taxé auparavant au cas ou je serrerai des dents. Mais je ne sers jamais en général. Ou si peu. On balade. On marche. Elle me décrit ses hallus. C'est un truc de ouf. Elle croit être au milieu d'un potagé alors qu'on marche sur le bord de la route, elle voit des oiseaux et des objets en porcelaines sur la façade en pierre qui borde la route. Elle s'amuse avec ses hallus, ça va mieux. Je lui propose de regarder plus précisément un trou dans la roche où se sont logés des feuilles et des petits morceaux de bois, et des toiles d’araignées poussiéreuses. Je lui demande ce qu'elle voit. Elle me répond :" Oh, un squelette d'oiseaux morts.. " je lui explique que non, c'est juste ce que j'ai cité plus haut. Elle est très surprise. Elle aussi ne prend plus de Lsd, bien qu'elle ait connu de sacré hallu sous trip. Elle me dit sérieusement qu'une Md lui a jamais fait des hallus pareil, elle ira même plus tard demander au type ce qu'il y avait dedans. Moi, dans ce creux de la roche, ma vision se transforme et j'y vois un petit campement avec des tentes ( les petit batons couchés ) et un grand chaman avec une cape ( une feuille un peu sombre ). M me rejoint dans mon hallus, elle rajoute : ah mais oui, et devant le chaman les petits disciples !! " en effet, à  mon tour je les vois.  Je lève la tête, je vois de longues et fines silhouettes noires marcher sur les montagnes au loin ( le spot était très beau ) . On continue la balade, toutes les deux contentes, avant de tomber sur un forêt de bambou, en escaladant un peu le bord de la route. On pose entre les bambous, prenons quelques photos et débouchons sur un vaste champs plein de brouillard avec le soleil levé. On rit, on continue de marcher, en faisant attention de toujours bien entendre les basses du son de la teuf pour retrouver notre chemin. On voit un poney. on joue avec lui et retournons sur le lieu de la teuf. c'est trop chouette, on est tous joyeux, j'ai encore quelques légères hallus et je prend sous mon bras une bouteille de yop et un paquet de chocolatines pour qui en voudra dans la salle. Comme c'est petit je me souvient de tout le monde, O et M me rejoigne et moi je vais taper du pied, toutes seule devant le caisson. J'ai la pêche, je suis heureuse et tout va bien.

Après quelques péripéties, nous rentrons sans encombres chez nous. Après avoir finalement passé une belle soirée / nuit.
J'ai eu mes premières hallucinations, et cette MD me laissera un gros point d'interrogation. A moi et à  M. Elle était très puissant, et je suis ressortie heureuse de cette nouvelle expérience.


Merci d'avoir lu jusque là , bien que ce soit très long..