Dépression, dépendances, hôpital psychiatrique et régénération

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tarto homme
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Bonjoir,

Ceci est le récit des mésaventures de mon année 2014, je l'ai organisé en cinq parties pour ceux qui ne veulent pas tout lire :

1) contexte : ce qui m'a amené aux situations qui suivent, entre autres une dépression et une tendance à  l'excès
2) méthoxétamine : périodes de délires induits par la MXE lors de longues sessions à  forts dosages
3) psychiatrie : mon séjour détaillé en psychiatrie
4) mouvements : période de transition festive qui a achevé de m'épuiser
5) régénération : comment je me suis remis sur pied

Je partage ce texte dans un but de sensibilisation au plus grand nombre des risques encourus par l'usage de drogues. En particulier ici la MXE, mais ce pourrait être n'importe quelle autre substance psychoactive, puisque rien n'est bon quand on en abuse. J'ai, à  tort, sous estimé le potentiel addictif des dissociatifs et bien que ce ne soit pas aussi lourd qu'avec de l'héroïne ou de la MDPV par exemple, il se trouve que j'ai une sensibilité toute particulière, qui dépend plus de ma psyché que de mes récepteurs pour résumer. Autant les effets des opiacés et des stimulants m'insupportent, alors que j'affectionne beaucoup trop les états de dissociation. Chacun est différent, se connaître soi-même permet de prendre conscience de ses limites. Ce texte n'a pas une vocation fondamentalement RDR, mais de fait il l'est, donc si vous avez des critiques à  émettre, par exemple si vous trouvez un passage apologique (normalement non), n'hésitez pas.

PARTIE 1 : CONTEXTE

Janvier 2014

Début d'une dépression nerveuse. Elle ne m'est pas tombé dessus par hasard, j'avais simplement la force de l'encaisser jusque là . Grande fatigue, tristesse, asocialité, maux de tête en permanence, idées suicidaires. Typiquement : première pensée au matin : p*tain je suis encore là ... dernière pensée de la journée : pourvu que je ne me réveille pas, meublé toute la journée par des idées spontanées du même genre. La spirale est amorcée, l'énergie négative me surpasse, je n'ai plus la capacité pour l'absorber, je m'épuise en essayant. J'ai de moins en moins d'énergie, ce qui aggrave de plus en plus la situation. Par "chance" je me suis toujours projeté une manière expéditive et inratable d'y mettre fin, ce qui ne laissait pas place au doute dans ma tête. Je ne voulais pas faire une seule tentative qui puisse me laisser une chance de survie. Le doute perdurait donc, et n'a tenu qu'à  une personne pendant un temps, ma mère, qui n'y survivrait pas (je fais un énorme câlin cosmique à  tous ceux qui ont pu survivre à  une telle situation sans personne pour les retenir).

Avril Mai 2014

Usé par la situation (qui je le répète, ne date pas d'hier), je me résigne à  l'alcool et à  la boulimie. Je ne comprends pas trop ce qui m'arrive, quand je suis dehors et que je passe devant un supermarché ou autre, c'est comme si je régressais pour me réveiller (conscience non lucide ?) quelques heures plus tard, littéralement plein, "les dents du fond qui baignent" passez moi l'expression. Par chance, j'ai beaucoup de difficultés à  me faire vomir et la situation me sature assez rapidement de par sa toxicité et mon état de faiblesse. J'ai vraiment mauvaise conscience à  dégrader mon corps de la sorte, il me vient alors une nouvelle idée : consommer de la MXE, me demandez pas la logique, c'est irrationnel. J'avais déjà  ressenti ses effets antidépresseurs, et mes intestins vivaient assez mal la situation actuelle, étant déjà  fatigués par des années d'alcool.

PARTIE 2 : METHOXETAMINE

Je commande donc de la MXE et comme je travaillais à  ce moment là  j'avais trop d'argent : j'en ai donc acheté BEAUCOUP TROP pour un supposé usage "thérapeutique". Je me suis dit sur l'instant que j'allais pouvoir en garder pour cet été. Honnêtement là  je ne sais pas si c'est mon esprit qui m'a joué un tour pour arriver à  ses fins ou si ça partait d'un bon sentiment à  la base. Je laisse le bénéfice du doute, mais j'ai comme un doute. La situation dérape très rapidement, déréalisé, dépersonnalisé, enchaîné au pochon. Deux semaines, deux hospitalisations, presque des points de suture, visite des flics, des voisins et un tas de vrilles plus tard, je finis par donner ce qu'il me reste de MXE à  une amie, par défiance pour son accusation de dépendance.

"Non je ne suis pas dépendant
- Prouve le donne moi ce qu'il reste
- Tiens. Tu vois je suis pas dépendant"

De toute façon il n'en restait pas beaucoup, je n'ai pas joué gros sur ce coup là . Par la même occasion je lui avais rendu un fond de DMT qui était en grande partie oxydé. J'avais voyagé pendant ces différentes périodes, je ne décrirai pas ce que j'ai vu, la plupart du temps c'était affreux et monstrueux.

Juin 2014

Je passe presque une semaine en forêt, convaincu que ma présence est néfaste et qu'il est préférable que j'agisse de la sorte. L'appel fortuit d'un vieil ami qui m'invite à  venir chez lui me sort de mon court ermitisme. Là  bas on discute du pourquoi et du comment de ma situation, il parvient à  me raisonner et me demande de rester chez lui. J'ai toujours mon taf, j'accepte donc. Je n'évoque pas ma situation avec la MXE, ou seulement en surface, mais je ne lui donne clairement pas les moyens de capter l'étendue du problème. Quelques jours/semaines plus tard, je recommande une bonne quantité de MXE (je cuisine un peu de DMT aussi, mais c'est anecdotique). La situation est viable pendant un temps, puis dérape à  nouveau par de forts dosages rapprochés (retape à  chaque fin de montée en gros), très sévèrement par une forte crise de tétanie, des délires et un quasi arrêt respiratoire, qui finit une fois de trop à  l'hôpital. Je commence à  comprendre que je ne sortirai pas de si tôt quand une troupe d'infirmiers et un ou deux pompiers se présentent. Dernière semaine de juin. Hospitalisation par un tiers. On m'injecte un sédatif, je m'endors.

PARTIE 3 : PSYCHIATRIE

Chambre thérapeutique

Je me réveille sur un lit d'hôpital. Les murs sont beaucoup trop près, j'ai du mal à  respirer l'air me semble trop pauvre. Je peux à  peine faire le tour du lit, seule la présence d'une porte dénote. Je sens que je ne suis pas dans mon état normal, j'émane quelque chose de chimique. J'ai reçu des médicaments. J'essaye de me relaxer, aucune idée de combien de temps j'ai tenu. L'oppression de la situation devient insoutenable, je tiens tout le temps que je peux mais je finis par péter les plombs, à  hurler et frapper la porte tout ce que je peux, avec les mains, la tête, les pieds. Rien n'y fait, c'est la terreur qui m'envahit à  l'idée d'être coincé là  (je ne réalisais pas vraiment être dans un hôpital, je suis dans le gaz par les médicaments mais pas suffisamment). Je ne sais pas combien de temps passe, mais c'est une éternité. Je continue à  frapper la porte, j'y vais avec le lit maintenant, mais elle a l'air bien trop solide. Je continue à  m'époumoner. Deux infirmiers se présentent, pas pour moi mais pour mon traitement et le repas. Je suis en larmes, tremblant et je comprends que je vais devoir continuer à  me faire torturer dans ce qu'ils appellent une "chambre thérapeutique". Je leur demande donc de m'assommer avec tout ce qu'ils peuvent pourvu que je n'ai pas à  supporter ça. J'essaye de cacher ma rage, je veux absolument un sédatif. J'aurai pu leur sauter à  la gorge, bordel, c'est pas humain.

Le sédatif fait effet, ainsi que le tercian et toutes les autres saloperies qu'ils m'ont donné (antipsychotique, benzodiazépine, antidépresseur et je ne sais plus quoi). Lorsque je me réveille, je n'ai aucune idée de l'heure. Reconnaissant la situation, je parviens à  rester calme, je parviens à  ne pas me laisser submerger, de toute façon le traitement agit encore. Je fais des exercices, pompes, abdos, squats, tout y passe, ça me fatigue dans le bon sens. Le temps est long. Très long. Je me mets à  toquer à  la porte, doucement mais fermement, en cadence. Je change de main par moment. Aucune idée du temps qui passe, ma mission c'est de toquer, alors je toque. Je me dis qu'ils finiront par se rendre compte que je suis calme. Peine perdue mais ça m'occupe. Un autre traitement/repas arrive, j'ai du mal à  tout ingérer mais je m'y efforce. Le traitement me transforme en zombie, je regarde le mur pendant des heures sans aucune réflexion. Le même scénario se répète, je lâche le fil et je me laisse sombrer dans le puits sans fond du tercian.

1er étage

Finalement, on me sort de là . L'étage est fermé, un unique balcon en cage donne accès à  quelque chose de différent. Repas, douche, on me présente mon nouveau lit. J'ai un colloc, il écrit des tas de lettres, certaines sont tombées par terre, et n'est pas ouvert à  la discussion. Le traitement est de retour, je suis un zombie. La lobotomie médicamenteuse a de plus en plus d'inertie, je suis de moins en moins lucide. Au cours d'un traitement, une petite voix intérieure me dit de ne pas prendre ça. Je lui fais confiance et je pars vomir juste après. Nuit sans sommeil.

La lucidité revient et j'échaffaude une stratégie pour sortir de là . On me prévient d'un nouveau rendez vous avec le psychiatre, mais je n'ai aucun souvenir d'un précédent. Apparemment j'aurai même vu une assistante sociale. Je désespère un peu, je me dis qu'ils doivent être vraiment déglingués pour envoyer un patient totalement sédaté et tercianisé en rendez vous. La stratégie est simple, sans en faire trop le but est de : rester calme à  tout prix, parler avec tout le monde (patients et infirmiers), les appeler par leur prénom, être souriant, les remercier participer activement à  mon "rétablissement" en m'impliquant dans la recherche de solutions, insister sur le fait que je ne veux plus revivre un séjour comme celui là . Bref, mettre mon égo et tout le reste de côté, l'objectif c'est de dégager de cet endroit, le reste est sans importance même si j'ai mes limites. Le psychiatre se méfie de mon discours (trop) bien réfléchi (le tiers qui a signé la décharge l'a prévenu que j'étais suffisamment intelligent pour manipuler qui je voulais, psychiatre compris) et m'annonce que je vais rester un mois ici, et avec de la chance deux semaines. Ce psychiatre m'effraye, nous sommes en consultation et il fait de l'humour noir (exemple : "ah vous avez une personnalité éponge ? On va monter le tercian alors *grand sourire*").

Un coup de déprime me vient quand aux projets à  venir qui s'effondreraient si je devais passer un mois ici et à  tout ce temps que je passerai à  m'user les yeux sur les murs, entre autres clopes. J'avais planqué de la MXE dans une chaussure, j'en prends et je manque de me faire remarquer mais ça passe pour être un effet du traitement. Je tire la chasse sur ce qui reste, c'est bien trop risqué si je dois tout faire pour sortir rapidement. Je ne parviens pas toujours à  vomir mes médicaments, mais je conserve ma ligne directrice.

Rez de chaussée

On m'affecte au rez-de-chaussée : des gens, de l'espace, quelques activités (une seule en fait, un atelier pour faire de l'art qui ouvre quelques heures). Les rendez-vous avec le psychiatre s'améliorent, il m'annonce que la durée d'internement est passée à  deux semaines, ça me ravi mais ce n'est pas encore assez, je dois sortir cette semaine. Je lui parle de projets, je mens juste ce qu'il faut pour qu'il ne s'en rende pas compte, j'utilise des mots "intelligents", j'exprime de l'enthousiasme quant à  mon rétablissement. Merci l'univers de m'avoir donné la capacité à  tenir le masque, même si ça a contribué à  m'amener dans cette situation.

Je rencontre de formidables personnes brisées (Aziza <3, Nat, Fanny...). D'autres sont trop ténébreuses, et certaines ne sont déjà  plus là . Définitivement lobotomisées par les "médicaments" et tout ce temps passé à  regarder les murs, elles ont le regard vide, rincé de toute émotion. Un homme me reconnaît comme utilisateur de drogue, et me prévient qu'au bout d'un moment, elles m'auront tant détruit que ce sera irréversible. Tous ou presque fument des cigarettes et boivent du café à  la première occasion, ce sont les activités principales. Ici, je ne me sens pas à  ma place, mais j'ai l'impression que d'autres y sont. La société n'est pas faite pour eux, trop violente, trop absurde, trop contre nature. Que faut-il vivre pour considérer cet endroit comme un refuge ? Je n'ose imaginer, mais je compatis de toute mon âme à  leurs souffrances. Mes efforts au dialogue et mon acharnement à  essayer de vomir leurs médicaments ont porté leurs fruits : le psychiatre m'annonce que je ne reste finalement qu'une semaine, ce qui m'évitera en plus d'avoir à  passer devant un juge. Je sors enfin de cet endroit, une seule semaine mais le temps m'a paru si long.

PARTIE 4 : MOUVEMENTS

Juillet 2014

Je retourne chez mon ami, je lui explique tout cette fois-ci. 10 ans de teuf/tekos, il comprend. Je resterai quelques jours de plus. Je suis extrêmement fatigué et assez malade, j'ai recommencé les antidépresseurs, mais je me sens très mal et je mange rapidement tous les atarax qu'ils m'ont donné, aucun intérêt mais dans ma tête ça devait en avoir un je suppose. Je finis par arrêter toutes leurs prescriptions, j'ai de grandes difficultés à  dormir : les 3 premières nuits sont deux nuits blanches et une nuit où j'ai dormi 6h par épuisement. Je pars dans une autre région de France, je covoiture et par chance je remplis ma voiture, ce qui m'économise le trajet. Arrivé là  bas, je suis toujours malade et épuisé, je prends mon temps pour faire quelques travaux. On fait une teuf qui va durer plusieurs jours, au cours de laquelle j'étais "en roue libre", où j'ai fait plusieurs surdoses accompagnées de délires, mon état de faiblesse aggravant la situation et s'aggravant de fait. J'ai eu plusieurs migraines, en plus de mon mal de tête permanent. J'ai tout de même passé d'excellents moments (j'ai même mené un atelier méditation avec une quinzaine de personnes qui s'est fort bien passé) et la plupart du temps j'étais bien, malgré une mémoire fortement altérée et de constantes courbatures.

Fin Juillet, Août 2014

Fin de la teuf, je pars en stop pour un festival trance en Hongrie avec un ami. Malade, épuisé et migraineux, je fus une vraie plaie durant le trajet, je le remercie pour sa patience. Au cours de ce voyage, après une forte quinte de toux j'ai craché un caillot de sang qui venait de ma gorge, une particule coincée depuis longtemps à  cet endroit (résidus de sniff et fumette ?) et que je n'arrivais pas jusque là  à  déloger. Elle avait occasionné un délire de cancer à  la gorge à  d'autres occasions. Je me sens libéré d'un poids énorme, d'ailleurs j'ai un peu moins mal à  la tête. Le festival se passe très bien même si j'y bois un peu trop, je m'y sens bien et léger. Je pars avec d'autres amis pour un rassemblement auto-géré (Rainbow Gathering) dans un parc national en Roumanie. Je suis très malade sur la route, un peu moins sur le rassemblement, et mes nuits sont assez peu reposantes car je suis sous équipé mais je n'y prendrai aucune substance (hormis nicotine), j'y mangerai sainement et ferai des activités tout aussi saines. A la fin du rassemblement qui aura duré un mois, je sens un mieux, mais les maux de tête et l'épuisement sont toujours très présents. Je rentre avec une amie en France, par chance un allemand nous fera faire 900km d'un coup, de Budapest à  Frankfurt (ou Stuttgart me rappelle plus).

PARTIE 5 : REGENERATION

Septembre 2014

Je m'installe dans une cité Universitaire, m'étant inscrit à  la fac. Je ne reprendrais les cours qu'à  la fin septembre, et il me reste des sous. Je décide donc de m'acheter de la nourriture de qualité et surtout aucun psychoactif, je mange principalement des fruits et des légumes crus, je dors tout ce que mon corps me demande (généralement ça tournait à  12h par nuit et 3h de sieste), je marche tous les jours, je vais dans des parcs, j'essaye de lire et de passer peu de temps devant l'ordinateur, je m'hydrate. Je fais des exercices de respiration car avec le recul je me rends compte que mon rythme respiratoire avait été fortement réduit par moments durant mes sessions MXE, induisant des périodes longues de sous oxygénation, très destructeur pour la matière grise. Parallèlement à  cette cure de régénération, j'ai senti mon état d'esprit et ma conscience évoluer vers le mieux, me rendant bien plus optimiste quand à  la marche du monde et son aspect actuel, mais pas plus utopiste car je l'ai toujours été.

Octobre à  Décembre 2014

A la fin du mois de septembre, l'épais brouillard dans lequel j'étais plongé s'était dissipé en grande partie, et pour la première fois depuis très longtemps, je n'avais plus mal à  la tête. J'en ai presque pleuré quand je m'en suis rendu compte. Début des cours, le contenu est intéressant mais la façon de travailler et ce qui est demandé aux examens me rebute. Je poursuis les cours, ça me fait du bien de cogiter un peu et de revoir du monde. Un wwoofing en permaculture et un séjour dans une ZAD m'ouvriront d'autres horizons, me donneront une impulsion différente, me permettront de développer une dynamique nouvelle. Je ne suis pas totalement rétabli à  l'heure actuelle, mais ça n'a rien à  voir avec les états par lesquels je suis passé et j'ai une vie très positive ces temps-ci.

FIN

J'ai souhaité ce récit aussi sincère que possible, assez détaillé et factuel, pour que vous puissiez en avoir votre vision propre, même si je ne peux pas tout dire. Je ne veux faire passer aucun message, je résume une période de ma vie. D'abord pour moi, afin d'en cristalliser les évènements et me permettre de passer à  autre chose, ensuite pour vous, car si ça peut servir ne serait-ce qu'à  une personne, c'est sans hésiter que je le partage.

Un mot au sujet de l'HP

J'ai été admis pour dépression et toxicomanie. Résultat, je passe quelques jours en isolement et on me gave de psychoactifs, où est la logique ? Traitements au mieux infantilisants du personnel, cruel manque d'activités, personnalités contraires mises ensembles, lobotomie généralisée... Les défauts sont nombreux et les avantages se font rares. Si je peux vous donner un conseil, n'essayez pas de vous faire soigner là  bas. Ça vaut de même pour l'hôpital général, dixit une amie infirmière : pour se soigner vaut mieux éviter l'hôpital, ils ne sont bons que pour des cas graves (opérations lourdes), et encore.

Et...

... de grands remerciements à  tous ceux qui m'ont aidé et soutenu  Merci pour votre patience et votre écoute.

Mille couleurs à  vous, et plus particulièrement à  toi qui est dans le brouillard.

tarto

(je poste des textes de mes anciennes discussions sur d'autres forums car je pense qu'ils font de bonnes souches, si vous avez une critique vis-à -vis de ça, n'hésitez pas :))

Dernière modification par tarto (17 février 2015 à  08:10)

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beaucoup d'éléments interessants

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luckyhugues homme
Banni
Inscrit le 22 Nov 2014
84 messages
super tr xl mec  bonne regeneration a toi si tu commences  a mettre le nez dans la permaculture et tout t'as toutes tes chances d'y arriver cela apporte une telle compréhension du vivant tant de similitudes entre le terrain humain et celui de nos sols ça fait parti des choses qu'on devrait nous enseigner des le plus jeunes ages on serait sans doutes moins pommés

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J.D. homme
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Inscrit le 13 Feb 2015
4 messages
Beau texte !

Juste quelques réflexions, je trouve ton jugement sur la psychiatrie et l'hôpital public un peu sévère, quoiqu'amplement compréhensible étant donné ce que tu sembles avoir vécu.

La grande difficulté de la psychiatrie est que contrairement à  l'immense majorité des autres spécialités médicales le traitement curatif n'existe pas, on essaye de gérer les patients par des traitements symptomatiques. Je comprends qu'il puisse paraître un peu barbare d'assommer de médicaments, mais comment traiter autrement que par neuroleptiques un patient tellement agité qu'il en est ingérable ? La psychothérapie a certes son rôle à  jouer mais c'est souvent insuffisant. Le but est souvent de trouver un équilibre (et c'est difficile, mais honnêtement les psychiatres ne sont pas des bourreaux sans considération pour leurs patients, il y a une vraie réflexion médicale, des recommandations nationales, des évaluations thérapeutiques, etc...) : neuroleptiques si agitation ou psychose, anxiolytiques, antidépresseurs et autres si besoin... D'où souvent des traitements initialement inadaptés, puis des réajustements successifs.

Un autre inconvénient de la psychiatrie publique (à  mon sens) que tu évoques indirectement, la sectorisation : les patients sont hospitalisés non pas par pathologie (sauf exceptions) mais par zone géographique... Ce qui implique de mettre tout le monde ensemble, se côtoient donc allègrement le schizophrène héboïdophrène dangereux, la mère de famille en dépression, l'ado anorexique, etc... Pour le coup, on est d'accord, c'est assez stupide.

Concernant les CHU en général, ce n'est pas forcément que pour les cas lourds, en effet les cas les plus lourds sont gérés par l'hôpital car ils sont souvent trop peu rentables pour le privé, mais il y a aussi pas mal de médecins très spécialisés et très compétents dans leur domaine, dans certains cas le public est performant. Après c'est comme tout bien sûr, ça dépend des régions, des centres, des services...

Bref voilà , juste pour réagir un peu là -dessus :p

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tarto homme
Nouveau membre
Inscrit le 17 Feb 2015
13 messages
Mon post est sévère vu la situation actuelle.

Un chaman est venu d'Asie une fois faire un tour dans nos hôpitaux psychiatriques.
Il a dit que tous les patients étaient des chamans.

C'est la société qui est absurde.
Les gens qu'elle enferme sont justes mal éduqués, dans un environnement fait de poisons.

Et quand on met violeurs et violés au mêmes étage ?
Et quand on met schizophrènes et hystériques en voisinage ?
Et quand on met psychotiques et névrosés ensemble ?

N'est-ce pas absurdité ?

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