Sevrage du Ghb

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20711 vues, 5 réponses
JCXYZ homme
Nouveau membre
Inscrit le 21 Mar 2015
4 messages
Juste pour vous dire que je suis accro au GHB, je vais arrêter en désintox, avec mon addictologue.
Ma consommation est d'environ 20à  30g par jour; Les symptômes de manque apparaissent au bout de 4 ou 5h. J'ai un comportement compulsif, rien à  voir avec la consommation de Serval.
Je suis obligé d'arrêter et de ne plus toucher à  aucun gabaergique.
Le sevrage va se faire sous contrôle médical (à  cause des hypertensions, crises d'épileptie etc...) ça dure entre 2 et 15 jours (j'avais fait un sevrage sec l'année dernière et j'ai eu 4 jours atroces, sans dormir).
J'avais arrêté l'année dernière avec l'Iboga, mais je me suis senti fort et j'ai replongé.
Là  je vais enchainer désintox et prise d'iboga à  nouveau.
Hop.
C'est cool.
Une nouvelle vie.
JC

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
Il parait que tu peux traiter le manque du GHB avec le baclofène, qui agit sur le meme recepeteur. ET avec beaucoup de benzo.

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Richard Horpe homme
Istar
Inscrit le 11 Jan 2014
215 messages
Bonsoir à  tous,

Je voulais poster un nouveau sujet, mais celui-ci me semble adapté pour faire part de ma dernière expérience désagréable avec le GHB. Après plusieurs semaines de consommation assez soutenue, associé à  de l'éthylphenidate, de la codéine et de l'alcool lorsque je n'étais pas absorbé par le GBL, je me suis retrouvé à  délirer pendant 3 jours. Je ne sais pas s'il s'agit d'un delirium tremens ou simplement d'un excès de produit, mais après être entré aux urgences pour un souci à  la jambe, je me suis retrouvé en psychiatrie dans une ville voisine, sans souvenir de mon passage de l'un à  l'autre. Comme attendu, les tests à  l'hôpital se sont révélés négatifs (urinaires, j'avais pris des amphétamines deux jours avant, du gamma-butyrolactone trois heures et de la codéine quelques jours précédemment). C'est au vu de mon état agité du matin que j'ai été transféré, alors que j'étais plutôt bien jusque là .

Après une dizaine de jours en clinique, dont les trois premiers affreux, à  délirer, m'agiter, ne pas dormir, paranoïa, le juge a décidé de me laisser sortir malgré les réticences d'un ou deux médecins, qui pensaient que j'étais assez rusé pour déjouer le questionnement des psychologues et quitter le service plus tôt. Finalement, je m'en tire avec un petit traitement de 28 jours, que je ne prends plus entièrement à  cause de la sédation trop forte à  mon goût (deux valium, un antiparkinsonien, du Risperdal, qui est un neuroleptique, et un zolpidem). Je dors d'ailleurs très bien sans les hypnotiques/anxiolytiques, à  ma grande satisfaction. Sinon, après presque trois semaines d'abstinence, j'ai recommencé doucement le GBL, que j'ai l'intention de m'octroyer comme avant, avec modération.

Voilà  pour les infos et la petite histoire. Pensez-vous à  un delirium tremens vous aussi, malgré le peu de temps d'utilisation? Un simple délire lié à  l'abus de drogues? J'ajoute que j'étais nerveusement à  cran les jours précédents, comme si mon corps m'envoyait un signal. Moi qui pensait qu'après plusieurs années je pouvais difficilement me faire piéger, j'ai reçu un avertissement.

Sinon, bijord, tu n'es pas inscrit sur Lucid State? Il m'a semblé voir ce nom lors de mes recherches sur le produit.

Dernière modification par Richard Horpe (25 mars 2015 à  22:01)


"En proie au conditionnement, voire à l'intoxication mentale, ils sont doublement enchaînés : prisonniers et ignorants. Qui est plus esclave que l'esclave? L'esclave qui se croit libre."

Platon.

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Richard Horpe homme
Istar
Inscrit le 11 Jan 2014
215 messages
Ça fait peur quand même, la dépendance semble arriver beaucoup plus rapidement que pour l'alcool. Il y a un autre fait étrange que je n'arrive pas à  expliquer ; depuis une intoxication mineure à  la codéine (migraine, difficulté à  respirer, angoisses alors que je suis plutôt d'un naturel confiant...), je ne ressens plus autant les effets du GHB. Comme si l'opioïde avait verrouillé certains circuits de mon cerveau. Et j'ai constaté ce changement avec plusieurs autres drogues. Et peu importe les semaines d'arrêt, cette impression ne s'estompe pas. Je n'ai lu aucun cas similaire sur la toile, ni entendu parler de quelque chose s'en approchant. Même le tramadol, que j'ai expérimenté pour la seconde fois il y a peu, m'a produit moins d'effets. La seule chose qui demeure aussi efficace est...la codéine. J'en ai limite besoin de moins qu'avant pour ressentir le côté plaisant.

Concernant Lucid State, comme je le disais il y a peu sur un autre topic, je trouve qu'il y a plus d'informations pertinentes qu'ici concernant le GHB. Ce sous-forum manque d'activité et de témoignages alors que le socle est hypra intéressant, avec une drogue qui est un vrai couteau suisse de par ses effets modulables.

"En proie au conditionnement, voire à l'intoxication mentale, ils sont doublement enchaînés : prisonniers et ignorants. Qui est plus esclave que l'esclave? L'esclave qui se croit libre."

Platon.

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