[ Gérer sa consommation ]

Gestion de l'alcoolo-dépendance

Petite mise à  jour sur ma conso.

Ben je ne bois presque plus. Par exemple à  noà«l, nous avons une coutume avec un de mes frères, c'est de se mettre une race, et cette année n'a pas été une exception, par contre je n'ai fini aucun de mes 3 verres et nous avons fini la soirée avec chacunE une tasse de thé.
Et depuis je ne boie presque que des jus de fruit ou sirop.

Pour le noà«l il faut dire aussi que nous avions de la methylone, et que ce produit, comme bon nombre de RC, calme naturellement les appétences d'alcool de tous mes amiEs pendant l'effet du/des produitS.
Par la suite je n'ai rebut qu'au nouvel an, un flash de vodka avec une canette de boisson énergisante, que je n'ai d'ailleurs pas fini. Et 2 ou 3 bières en apéro depuis le nouvel an.

J'hallucine tout de même de temps en temps sur ce qui m'arrive niveau alcool, parce-que je n'avais pas programmer une diminution si radical.

mikykeupon a écrit

J'hallucine tout de même de temps en temps sur ce qui m'arrive niveau alcool, parce-que je n'avais pas programmer une diminution si radical.

T'es quand même la première personne que je connais qui se sorte de la problématique "picole" sans l'aide d'un thérapeute autre que lui-même.
Je ne dis pas qu'il n'y en a pas d'autre, mais je ne les connais pas.

Je ne sais pas si tu vas réagir comme moi lorsque j'ai enfin réussi à  arrêter de partir en coma éthylique tous les soirs. Comme c'était en des temps où il n'existait ni les RC, ni le Baclofène®, ni de Mikykeupon en forum, mes deux bonnes années de fight se sont terminées par une abstinance totale.
Après quelques semestres à  vivre autre chose, les quelques fois où j'ai eu une envie de reviens-y, je me suis payé les bouteilles désirées, ai eu des ivresses de "haut de gamme", malheureusement, les lendemains ont été à  chaque fois des cauchemards, une replongée dans un enfer glauque de culpabilité noyée dans la nausée et le mal-être. Ça m'a calmé à  chaque fois  ! Du coup, la dernière fois remonte à  12 ans ...............

Je regrette juste de ne pas pouvoir, comme toi, de temps à  autre, boire un coup et trouver la douceur d'un bon verre. Mon organisme ne sait plus réagir sans m'envoyer de l'acidité gastrique et un lendemain moyen moyen avec un simple verre de bon vin. Too bad, mais je vis sans ....... il y a plein d'autres choses.

Fil

@Mister no, la 2eme partie que tu as quotté n'est pas de moi car je ne replonge pas, c'est juste que mon point de vue sur l'alcoolisation a changé. Donc aucune culpabilité quand je boie, par exemple hier je me suis bu une bière à  10,6° offert par ma femme que j'ai bue mais pas aimé et pas fini, et aujourd'hui tout vas bien, en plus il fait beau. La phrase vient de fil qui a résolu sa problématique envers l'alcool il y a des années déjà .

@Zac, si il est important pour moi de comprendre ce qui c'est passé afin de mieux me connaitre et par conséquent de réduire les risques sur différents comportements que je peux avoir. Et aussi pour que sa serve aux autres, sinon à  quoi bon me battre sans relache depuis des années au sein de psychoactif avec cette équipe génial qui m'a temps apporté, et ce justement parce que nous parlons beaucoup de nos ressenti et essayons de comprendre les choses.

Je viens faire un point car tout n'est pas rose.

Depuis que je ne bois presque plus je travail, j'ai repris une formation, je me souviens de mes soirées, je ne comate plus chez les gens, je mange mieux et dernièrement je fait un peu de sport.

Mais mes amis me trouvent de plus en plus chiant, et je ne vais pas mentir en disant que je rigole moins, toujours soit dans mon taf ou les études, et donc je m’énerve assez facilement car ce qui n'est pas dans mes principes devient immédiatement un défi qu'il vas falloir que je résolve. Malheureusement dans tout ça c'est que ma femme qui n'est pas bien non-plus, et bien je n'arrive plus a être autant attentionné qu'avant. Tout ou rien, mais ça sa a toujours été.

Certaines personnes ne veulent même plus me voir car je suis devenu "chiant" à  être toujours sur mes principes (en même temps je me débarrasse ainsi des décomplexé), d'autres me demandent de recommencer... Mais je n'ai plus envie. J'ai tenté, mais je ne peux plus dépasser un certain stade si il ni a pas une bonne raison comme un concert par exemple.

J'ai aussi l'impression d'être plus sensible qu'avant.
Par exemple les attentats de Charlie m'ont réellement atteint, au point que je laisse sur le coté certaines personnes.
Car j'ai aussi perdu de la patience envers certaines personnes. En l'occurence les personnes qui ne vont pas bien, disent vouloir mais soit ne font rien soit donne l'impression de tout faire de travers pour ne pas s'en sortir.
J'ai plus pleurer en apprenant ceci (cf. Charlie), que pour la plupart des enterrements auxquels j'ai assisté (sauf peut-être les 4-5 premiers).

J'avoue par moment avoir envie de retrouver ma vie d'avant car je rigolais plus, mais je trouve ma vie plus intéressante aujourd'hui par rapport a mes objectifs, choses que je n'avais pas auparavant.

Plus intéressante, moins d'amis (enfin que je croyais), mais plus de contact.

Certaines personnes ne veulent même plus me voir car je suis devenu "chiant" à  être toujours sur mes principes (en même temps je me débarrasse ainsi des décomplexé), d'autres me demandent de recommencer... Mais je n'ai plus envie. J'ai tenté, mais je ne peux plus dépasser un certain stade si il ni a pas une bonne raison comme un concert par exemple.

Je comprends que le set and setting doit être adapté pour avoir envie. L'alcool permet une certaine forme de communion, qui n'est certainement plus possible désormais h24 avec certains communiants. Que tu sois chiant pour certains, c'est une conséquence. Peut-être que sans le vouloir, tu les prives de cette communion plus que tu ne te prives toi-même de quoi que ce soit... mais tu as tes raisons et elles tiennent la route, ça ne fait pas de toi forcément quelqu'un de chiant.
Continue à  prendre du plaisir dans la routine. A chaque instant, malgré tout, tu continues à  préparer les futurs concerts à  venir.
Je partage aussi ton désespoir, j'ai vraiment eu l'impression de perdre un morceau de viande, de la matière après ces attentats. Sans alcool, tu es peut-être devenu beaucoup plus sensible. Laisse le temps faire les balances aussi.

Dernière modification par Mister No (19 février 2015 à  10:30)

Bonjour, en ce moment je bois Sept à  Huit bière forte par jour mais je sais que c'est beaucoup mais malheureusement je ne sais pas comment faire pour arrêter ou diminuer.quel conseil avez-vous à  me donner je vous remercie.

Yo les psycho, grosse galère.

Depuis que je ne bois plus que pour des occasions, ma vie à  prix un virage sec, et je trouve ma vie bien plus intéressante, plus remplie et plus en adéquation avec mes principes car enfin, étant moins alcoolisé, j'arrive à  mettre en pratique mes belles théorie.

Évidemment ce changement fût autant perturbant pour moi (jamais je n'aurais imaginé travaillé, reprendre des études, faire un peu de sport, et le pire c'est que j'aime tout ça) que pour mon entourage.

Durant des mois j'ai dû encaisser plein de reproches ou de regards distant du style "mais il nous fait quoi là  Miky ?". Ces personnes là  n'appréciaient pas trop mon coté trop sérieux car je rigolais moins qu'a l'époque où je buvais. Chose me paraissant logique car c'est un des effets de l'alcool de rire pour tout et rien.
Alors ces personnes ont gentiment patienter pour voir si je redevenais comme avant ou non.

J'ai alors dû bien poser mes mots pour leur expliquer que non, le miky d'avant n'existe plus, je me suis métamorphosé, et il n'existe pas de boutons pour redevenir comme avant.

Résultat, j'y est perdu ma femme, la personne qui il y a 12 ans m'a redonner goûts à  la vie en me faisant voir des fenêtre de bonheur, ainsi que mon meilleur ami. Les 2 seules personnes proche de moi a m'avoir soutenue durant tant d'année d'errance et de galère.

Je ne leur en veut pas spécialement, car je reste persuadé que leur réaction est dû au fait qu'ils s'ennuient dans leur vie, et que d'avoir une personne comme moi encore plus pommé qu'eux devait les rassuré, il y avait pire. Mais maintenant que je kiffe ma vie, mon taf, ma formation, j'ai dû les bouleversé dans leur fondement. Ils s'en retrouve sûrement encore plus perdu qu'avant, ils n'ont plus de repères.
J'espère juste qu'ils vont se trouver et peut-être que dans quelques années les choses évolueront dans le bon sens, c'est à  dire retrouver nos relations qui nous ont permis de traversés toutes ces épreuves.
Mais comme nous étions tous les 3 complètement pommé dans la vie, sans reperds et avec chacun un sacrée nombre d'épreuve, c'était malheureusement un peu prévisible.


J'avoue avoir eu un peu peur de reprendre ma vie d'avant suite à  cette grosse galère, car je sais que c'est ainsi que je les récupérerais, mais cela vas faire 2 semaines et je ne me suis pas remis à  boire car je n'en voie pas l’intérêt ni consommer d'autres produits pour me mettre à  l'envers. Juste un soir une trace de 50mg de MXE pour un peu décompresser et pouvoir mettre les choses à  plat.
Car avec la perte de ma femme, sans qui je n'aurais jamais eu le temps de connaître ce forum, il me fallait me retrouver un but dans ma vie.
Même si j'aime ce que je fais, je le faisais aussi pour pouvoir avoir la vie de nos rêves avec ma chérie. Maintenant qu'elle n'est plus là  c'est plus compliqué. Donc j'ai passé une semaine isolé à  réfléchir, ne pas aller sur psycho ni tout autre site communautaire, parlé de cette histoire à  peu de personnes pour ne pas être influencé par des réactions, qui autant bien-vaillantes qu'elles le sont ne peuvent pas être objectif sur notre relation car elles auront eu mon son de cloche qui n'est sûrement pas le même que celui de mon ex.
Aussi j'ai regardé pas mal de film/série pour essayer de ne pas trop y penser.

Et finalement je me suis fixé de finir ma formation et la finir avec la meilleure note, et après on verra, chaque chose en son temps
Et puis ma formation est sur les conduites à  risques, un peu toute ma vie là -dedans, je n'ai pas le droit de la foiré et enfin montrer à  tous ces professionnels que l'ont peu être usager de drogue et réussir professionnellement.

Tout ça pour dire que je comprends très bien les personnes qui n'arrivent pas à  arrêter malgré plein de tentative, l'addition est salé et je pense que si j'aurais essayé 5 ans plus tard je n'aurais pas eu la force.

...ou pas. Je ne fait plus de prévision, la vie m'a appris que rien n'est acquis et tout peut basculer à  tout moment. Et puis est-ce-que j'en aurais toujours envie à  ce moment. Nos chemin ont pris des trajectoires différentes et l'absence peut rarement, je pense, remettre des personnes sur la même route. Nous vivons toutes et tous des histoires différentes qui nous changent selon nos sensibilités. Ce que j'espère le plus c'est qu'ils arrivent à  s'épanouir autant que moi car je ne peux pas oublié toutes ces bonnes choses que nous avons vécu.

Mais j'ai oublié de dire que ce soir je me suis bu 3 verres de cabernet d’Anjou accompagné d'un petit barbec, ben depuis 2 semaines que je n'avait pas bu une goutte, ce n'étais pas mauvais. Par contre je les ai vidé un peu vite, mais j'ai su m’arrêter sur le dernier que je n'ai d'ailleurs pas fini.

Dernière modification par mikykeupon (28 avril 2015 à  00:16)

Longue vie au roi

Désolé d'apprendre ça Miky =/ mais comme tu l'as compris, des fois y'a des gens qui te tirent vers le bas pour ne pas rester seuls dans leur misère, et si t'es plus heureux/épanoui qu'avant, sur le long terme tu verras surement ça comme un événement clé de ta vie.   
Quand un de mes amis réussi je suis sincèrement heureux pour lui, et pourtant je ne suis pas un modèle de stabilité.

Bonne continuation un sacré parcours dis donc... pour un sacré bonhomme...

Dernière modification par Mammon Tobin (29 avril 2015 à  00:35)

Salut Miky,

Bravo pour ta persévérance et ta métamorphose.

Je te rejoins : ça fait un bien fou d'arrêter l'alcool, moi c la métha qui m'a aidée.

Double fonction    je suis pas prête de lâcher mon traitement tellement j'en ressens les bénéfices après ben 18 ans de défonce en tous genres avec de l'alcool à  chaque fois.

C'est vrai que , je suis plus sérieuse également mais plus concentrée aussi, je crois que l'alcool c'est ce qui me bouffais le + mes capacités !

Pleins d'encouragements dans ton chemin.

'Nrock

Dernière modification par 'Nrockandrolls (02 mai 2015 à  08:22)

Bien vu !

La voilà  ouverte la deuxième porte de l'arrêt de consommation de l'acool sans passer par la case hosto et délirium tremens, voir épilepsie.

Merci mon ami explorateur de l'âme.

Fil

Ce colloque à  Lille m'a permis de me rendre compte que je suis encore dépendant à  l'excès. J'ai du mal à  me tenir lorsque des gens autour de moi abuse, et si je n'ai rien, comme ces 2 journées, alors je boie. Évidemment je ramasse le lendemain, mais toujours pas d'envie d'y retourner quotidiennement. Déjà  je n'apprécie plus trop l'effet, j'ai failli dormir sur un trottoir de Lille... mais cool j'ai été hébergé dans un hôtel à  coté du colloque. Et mon sens du goût a été modifié, donc de toute façon ça ne passe plus comme avant.

Ceci plus mon mois à  me questionner sur le sens de mon parcours, je suis maintenant sûr que mon alcoolisation massive est derrière moi.

Mais dit mister no, est-ce-que tu bois aussi juste pour le goût, accompagné un bon repas, ou est-ce-que c'est juste en soirée de manière festive ?

Merci pour ta réponse, je commençait à  croire que j'étais un OVNI. Ça fait plaisir de "voir" d'autres personnes dans le même cas.

Ah... les apéros du vendredi soir, ce petit rituel qui me manque...

Donc ça fait 3 ans que tu gères ta conso après avoir passé un certain temps alcoolique ?
Ça motive.

Chapeau mr no

Ce post mérite d être remonté en haut de page.
Du coup je reste muet sur ce coup là  mais tu viens de déclencher quelque chose dans ma caboche

Mouais... c est vrai que j'ai été rapide sur les félicitations :)
Moi non plus jamais vu de psy pour les/mes dépendances. Au détriment de tout ceux qui insistent pour que j aille consulter (y a pas l émoticône que j aimerai mettre)