[ Arrêt & Sevrage ]

Encore un qui essaye d'arrêter le cannabis

As tu lu le psychowiki sur le PAWS (Syndrome prolongé de sevrage) ?
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … de_sevrage
Tu verras que le sevrage ne se limite pas au sevrage immédiat.
Ce psychowiki n'est pas là  pour décourager ceux comme toi qui veulent se sevrer mais pour leur dire que ce qu'ils ressentent (et que tu ressens de façon "typique") est transitoire et sûrement pas anormal.
Donc tiens bon, cultives ton idée du sport, qui semble forte chez toi malgré le manque actuel de motivation et aie confiance dans la disparition nprogressive des symptomes.
Pour ta ville "où tout le monde parle, vit et respire drogue", tu as probablement une vision un peu orientée, essaie de varier ton environnement et tu verras probablement d'autres aspects de ta ville.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (14 mars 2015 à  08:57)

Si tu lis l'article tu verras qu'une partie au moins du PAWS est probalement (c'est encore une notion nouvelle et il y a des débats) plutot "psychologique" et par certains côtés analogue au deuil ("deuil du produit" et du mode de vie qui lui est associé) . Donc il n'y a pas de raison que le cannabis y échappe. Et ce n'est pas toujours le manque "neuronal" qui est au premier plan. D'où le conseil de ne pas chercher à  remplacer un "neuro-transmetrteur" par un autre mais plutot de traiter le PAWS par des moyens psychologique et surtout par le temps, tout comme le deuil.
Si j'ai bien compris cela fait deux ans que tu diminues mais un mois seulement que tu es faible consommateur.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (14 mars 2015 à  09:57)

Je n'ai jamais été dépendant à  la beuh (je ne peux pas en dire de même pour quasi toutes les autres substances), jamais trop accroché au produit à  part dans certains contextes, cependant juste un truc: il n'y a pas que la course à  pied comme sport, les gens tentent, ça les fait chier, et ils arrêtent, en oubliant qu'il y a plein d'autres trucs qu'ils peuvent faire!

T'as un vélo? Si oui essaie un coup, voir si ça te plait. Je sais que, quand je suis sorti de cure, j'ai voulu me mettre à  courir, je l'ai fait une fois et ça m'a trop pas plu, j'ai lâché l'affaire et rien branlé pendant quelques temps avant que la déprime soit trop forte et que j'aie vraiment besoin de me bouger sous peine de péter les plombs. J'ai donc pris le vélo et commencé à  en faire un tout petit peu, mais genre une demi-heure à  peine, 3-4km à  tout casser. Mais petit à  petit j'ai remarqué que ça avait un effet radical sur ma déprime et sur l'humeur de mes journées, commencé à  le faire régulièrement, comme un rituel. J'en fais toujours et je fais environ 25-30km tous les matins ou presque, selon l'envie, faut pas que ce soit une obligation ou une torture. Tu verras que, loin de te "casser" et te fatiguer, en fait ça te donnera la pêche tout en étant zen - après les gens réagissent différemment.

Et si ça ne marche pas, pourquoi pas tenter de t'inscrire à  un club de sport dans ton coin? C'est marrant parce que pendant dix ans j'ai rien foutu niveau activité physique, j'ai fumé, bu, me suis foncedé, avec une sale hygiène de vie, mais maintenant, à  24 ans, j'ai la conviction que le sport est un excellent médicament (que ce soit contre la dépression, le manque d'énergie/stimulation, ou quand on arrête de prendre un produit) surtout si on le pratique "librement" sans esprit de compétition/performance, seulement dans l'idée de se faire du bien.

Désolé pour le spam "Vive le sport"

Salut à  tous,

Le sport je dis oui !!
Après il est vrai aussi que le footing peut-être ennuyant et ça demande vraiment du temps et de la rigueur pour arriver au moment ou ton cerveau va éprouver du plaisir à  courir..Ensuite aussi beaucoup de constance tu lâches l'affaire 1 mois et tout est a recommencer ou presque niveau cardio !!
Perso j'y suis arrivée mais pour être honnête j'étais obligée d'ajouter tout ça.Mais ça reste possible.
J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à  boxer ou la naturellement j'ai progresser à  tous les niveaux.
La notion de plaisir est essentielle !! Après le reste ça suit sans même que tu t'en aperçoives.La satisfaction te permet de déplacer des montagnes j'ai jamais été aussi bien dans ma vie quand celle-ci était régi par le sport pour de multiples raisons.
Le footing c'est venu quand niveau cardio j'avais besoin d'aller plus loin pour progresser à  la boxe et quand j'ai vu que petit à  petit ça payait j'ai pas lâcher l'affaire !!Cela dit j'en ai chié avant d'éprouver du plaisir et trouver le 2 souffles celui qui te permet au bout de 45 minutes de te surpasser sans souffrir .Tu cours en respirant normalement tu ne sens plus tes muscles ça devient naturel comme marcher.
J'ai fais du sport tard dans ma vie quel dommage !A l'époque très peu de pédagogie de la part des profs EPS du coup dans me tête sport égalait souffrance !!
La dopamine après le footing et ou l'entraînement c'est de la bombe !!
Je pense que j'ai un tempérament addictif et je cherchais aussi ça le bien-être que me procurait le sport physiologiquement parlant ..
C'est la seule addiction qui m'a apporté autant dans ma vie !!
Je me remets sur pieds et compte bien y retourner je tenterais bien un sport collectif pour n'avoir jamais essayé..
Donc pour en revenir à  l'essentiel le plaisir et la notion la plus importante quoi que tu fasses.
Bon courage.

Et a côté du sport, existe t'il des sports "intellectuelles" j'entend par là  des activités intellectuelles qui pourraient se substituer aux produits ? (et si ca existe jusqu'a substituer les effets euphoriques ou j'en demande trop ?)

Dernière modification par kenji (14 mars 2015 à  16:14)

En tout cas je me suis forcé à  aller courir ce matin et bah je regrette pas du tout ca m'a fais du bien (surtout que ca faisait 3 ou 4 jours). Vous pensez pas que le fait de broyer du noir influe sur la perception de soi ainsi que sur ces performances ? Genre tout me dégoute en periode de sevrage, je vais courir et pouf je me sens mieux et au final la meme action n'a plus du tout le meme ressenti.

Dernière modification par kenji (15 mars 2015 à  10:53)

Le probleme c'est l'ennui. par exemple aujourd'hui j'ai été courir comme dis plus haut, je suis rentré lavé manger. Cet aprem j'ai été aspiré la voiture bref jusque 16h j'ai pas vu passé la journée, après c'est une autre histoire.
La par exemple j'aimerai bien m'en fumé un histoire de passer le temps mais je sais que demain je serai mal de l'avoir fais. Je vais quand meme pas retourner courir ^^'
C'est horrible quel dilemme.

J'aime pas les mots croisés :p

C'est là  le problème avec la technique du tout ou rien. Nous sommes si nombreux à  fonctionner de cette façon.

Les gens aiment souvent à  rappeler que la quantité fait le poison. Parce que c'est vrai !

Si tu apprends et acceptes la réalité, on va dire par exemple que : un joint t'apaise et te procure un bien-être vraiment profond, mais que ce joint appel à  vouloir en fumer d'autres, mais que les autres ne font pas un bon effet. A partir de là , tu sais comment ça fonctionne et tu ne vas pas plus loin. c'est du bon sens.

L'interdit énerve et donne envie d'être franchit, mais là  ce n'est pas un interdit, c'est un fait. Tu es autorisé à  fumer mais qu'un seul te suffit, sinon la suite c'est bad feeling. Quoi de plus, c'est parfait ainsi.

Comme tu dis, tu fumes clope sur clope, mais si ton but d'arrêter c'est pour préserver ta santé, c'est plutôt raté.

Je te propose d'essayer un exercice de visualisation : Tu t'allonges ou tu t'assois surf ton lit et tu vas imaginer les yeux fermés que tu fumes 20 pétards par jour, avec 5 gramme d'herbe et de deux de hashish. Que tu sniffes 5 grammes d'héro par semaine.

Tu essayes vraiment de rentrer dans le personnage, tu t'amuses à  y croire, tu mets juste de côté la réalité que tu ne peux oublier, bien évidement, mais c'est pas grave, tu te concentres. Et tu imagines que tu as des problèmes d'argent à  cause de tout ça, crée toi de l'inquiétude et une fois que tu ressentiras bien le scénario avec une impression de vérité, tu reviens à  la réalité... Pour que cela fonctionne, il faut que tu te parles à  toi même. Du genre : "Oh merde ça me fais trop peur de devoir payer les deux milles euros pour l'herbe du mois dernier, je ne les ai pas, en plus j'en dois déjà  500 à  mon meilleur pote, oh mais merde, comment je vais faire".... Etc.

Tout ce délire, en revenant à  la réalité, va te permettre de relativiser toute l'inquiétude et la culpabilité.

Je me suis toujours culpabilisé dans mes consommations. Quand je fumé juste des clopes j'étais un mauvais petits canards.

Aujourd'hui je suis une mauvaise petite autruche (j'ai changé de taille de volatils) car avec ce que je consomme, je suis maintenant un peu plus loin que les clopes.... Mais cela pourrait être encore plus qu'à  ce jour. Je pourrai augmenter encore mes consommations, ajouter d'autre produits... Alors il faut relativiser.

Si tu as des soucis de santé quant à  tes consommations, alors tu te poses les bonnes questions mais tu n'engages peut-être pas la meilleure méthode.

Forcer un morceau de bois à  couler, ne le fera que remonter aussi brusquement au moindre relâchement.

Si il y a beaucoup de souffrances, c'est que tu mets la barre trop haute. Il y a un juste milieu et il serait préférable de le trouver, avant que ce soit lui qui te trouves en te propulsant bien au-dessus de l'équilibre.

Un joint par jour..... Franchement, est-ce vraiment énorme ?

Dans la permissivité raisonnable et consciente, tu pourras voir le cannabis certainement te quitter un jour.
Car cette façon violente de le combattre, augmente sa valeur à  tes yeux. Plus tu lui donne de l'importance et plus il en a.
Quelque chose d'insignifiant, n'attire même pas notre regard. Plus tu vas le vider de son sens et plus tu en seras libre.

Essayes tu verras bien.

Bonne soirée

C'est là  le problème avec la technique du tout ou rien. Nous sommes si nombreux à  fonctionner de cette façon.

Ce n'est pas une fatalité. Il est possible de modifier son comportement avec parfois des drogues ayant la réputation d'être plus difficiles à  dompter que le cannabis. Mais sans "apprentissage", je suis d'accord avec toi, et je pencherais plus volontiers vers le "tout".

Alors je viens aux news, je cours assez régulièrement (5 fois par semaine entre 40 minutes et 1h), je suis crevé mais a part ça ca va.

Je fume environ tous les 3 jours un joint complet maxwi (du teuteu) ou alors deux, trois lattes de beuh.

Courir me permet d'evacuer le côté "descente" de la fume. Par contre les jours où je ne fume pas je continue de cloper ca me gave ^^

Pour les jeux vidéos désolé mais ca ne me dit rien , je prefere me trouver un loisir creatifs

Que faire pour se calmer ? Bah t'as le choix : la relaxation et la méditation fonctionnent plutôt bien (travail sur la respiration et compagnie), les infusions (la passiflore marche chez moi, la calea zacatechichi aussi), un sport qui tape pas trop sur le cardio et qui permet de se vider l'esprit (vélo par exemple), niveau substitut t'as la marijuanilla (leonorus sibiricus) qui est légale et a un très léger effet relaxant...

Up !

Salut voilà  j'avais réussi à  arréter de fumer le joint depuis la 10 avril et je tiens, je vous cache pas des fois j'ai envie , un bon joint pour le fun mais bon je sais que je ne suis pas raisonnable alors je préfère ne pas essayer.

J'ai aussi arreté la clope depuis le 7 mai là  par contre aucune envie de reprendre, à  part quand je picole biensur :p

Alors les changements depuis que j'ai créé ce sujet :

- je me suis mis à  courir, je suis devenu sportif et ai perdu 3 kgs
- Mon porte monnaie à  recommencer à  grossir (forcement le 10 balles par jours et le paquet de clope en moins..)
-On me dis (mais je ne le vois pas) que j'ai un meilleurs teint, mon visage est plus clair.
-Fini les prise de tête et les eternelles questionnements méta physique
- Je n'ai plus cette arrogance du fumeur qui, dans sa bulle, se croit au dessus du monde extérieur.
- Ma mémoire va mieux, ma concentration aussi

Mais j'ai encore des petits soucis de confiance, il m'arrive de douter et des fois je n'arrive pas a garder mon sang froid et prendre du recul sur une situation, en gros je n'arrive pas à  gérer mes émotions c'est assez handicapant.Il y aussi des jours où je me sens assez mélancolique (mais on m'a dis que je courrais trop, entre 3 et 4 heures par semaine) et je suis assez crevé.

EDIT : Combien de temps dure un PAWS au canna en moyenne déjà  ?

Merci !

Dernière modification par kenji (19 juin 2015 à  10:13)

Bon je vais expliquer mon probleme en detail vous saurez peut etre me conseiller ainsi..

Quand j'ai arrété de fumer, ca s'est passé en plusieurs phase.

Au début j'étais irrité, tendu et angoissé. J'avais l'impression d'explosé.
L'avantage c'était que j'étais vif, rapide et j'avais un intellect fulgurant.
Le fait de courir m'a enlévé le côté "je déprime " du sevrage pour au contraire me donner confiance en moi. J'étais bien dans ma peau, comme je l'ai dis plus haut vif,intelligent, je me sentais bien.J'avais toujours envie de bouger, de voir des gens. wahou j'étais trop content d'arreté de fumer et de ressentir cet afflux d'energie. J'avais l'impression de pouvoir ecraser n'importe qui était en travers de ma route. Bref j'étais en total confiance en moi peut etre trop, j'avais jamais ressenti ça dans ma vie c'était vraiment génial.J'ai tout fais pendant ce moment de grâce :j'ai rencontré ma copine, recherche d'entreprise pour l'alternance, recherche de taff pour cet été, la paperasse bref tout ce qui trainé je l'ai réglé. Et pouf depuis un mois je sais pas coup de blues, je ne suis que l'ombre de la personne que j'étais encore 1 mois plus tot. fatigué, mou, j'ai du mal à  réagir (intellectuellement parlant), je perd confiance en moi, je doute, j'angoisse et j'ai l'impression de devenir bête(oui carrément).

Voilà , au début j'ai cru que je courais trop, puis j'ai ralenti et pour l'instant aucune amélioration. J'ai envie de recommencer à  fumer juste pour re arréter et re avoir cet afflux d'energie !!

Vous en pensez quoi ?

Dernière modification par kenji (22 juin 2015 à  17:16)