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xololt a écrit
Les 2 premiers de Carlos Castaneda : "l'herbe du diable et la petite fumée" et "voir : les enseignements d'un sorcier yaqui".
La datura : l'herbe du diable, le peyolt : mescalito, et un champi : la petite fumée. Il s'agit là d'une approche magique, rien à voir avec la défonce et l'aspect récréatif. Les autres livres ne font quasi plus référence aux "plantes pouvoirs", celles-ci n'étant qu'une étape dans l'apprentissage..
J'ai adoré les livres de Carlos Castaneda que j'ai dévoré quand j'avais17 ans.
Il faudrait que je les relise, car ça commence à dater (presque 14 ans).
Ceci dit, je m'en souviens mieux que des cours xD
Sinon je suis très fan de Virginie Despentes. Surtout pour sa façon de penser et de décrire le monde. Je m'y reconnais tellement...
Dernière modification par Dancetaria (31 juillet 2015 à 23:42)
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C'est surtout la relation du premier choc de la mescaline, la notation brute de sa première agression, subie comme un viol. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1950 … ml#p195034
Je ne note dans ma "not to do list" :
- mescaline
Ah non, j'vais déjà noté !
Par contre merci pour l'envie du livre !
3/5, c'est une histoire vraie vraiment intéressante qui décrit plutot bien - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 85#p195185
Ya certainement des vrais morceaux de viande, mais c'est aussi du reconstitué tambouillé par un journaliste à partir de cassettes audio. Cela renforce l'illusion de récit.
Never trust a guy who said en parlant du Flash : (cela reste un livre "culte" pour 74, une forme de témoignage d'une autre époque)
Voilà pourquoi tout vrai drogué, un jour ou l'autre, en arrive fatalement avec la piqûre.
Et devient un junkie.
Un dieu.
Ou une loque.
Au choix.
Fin de la préface. Flash. C Duchaussoix.
Un autre roman qui peut aussi avoir valeur de témoignage d'une autre époque, Impair et manque de Jean-Marie Gingembre :
http://www.trouble-fete.fr/product.php?id_product=15
Une interview de l'auteur :
Tu choisis quel album pour passer à la question ?
On va retourner à l'époque. Alors soit du reggae, soit du bon vieux rock ( punk rock ou rock'n blues). Ou, le silence. Comme tu préfères.
En y repensant, le Velvet serait le mieux. She's a femme fatale.
Fais péter le CV Monsieur Gingembre, on verra plus tard pour les lettres de motivation. Enfance, vie professionnelle, vie artistique, lieux, dates, casier judiciaire ? Monsieur Gingembre, c’est ton vrai nom ? je te préviens, je veux tout savoir.
Tout ça ?
Je me nomme Jean-Marie Gingembre (c'est pas un pseudo)
Enfance entre bourgeoisie et aristocratie (fauchée. Forcément ?)
Au niveau pro... Après avoir passé un DEUG de philo et un BTS de cinéma, plein de petits boulots (coursier, fleuriste- et assistant réalisateur, monteur, projectionniste, employé de banque. Puis, créatif de pub ( la grande époque) pour terminer comme scénariste, "nègre" et journaliste.
Parlons drogues. De quelles drogues s’agit-il dans le roman ? Je veux tout savoir. Le prix, la qualité, la vie qui va avec, je te préviens, je veux des tranches d’années 80 avec des vrais morceaux dedans. Peux-tu décrire un peu le marché des drogues à cette époque, les tarifs, la disponibilité surtout que tu as beaucoup voyagé ?
De quelles drogues ? Il s'agit d'héroïne. de la blanche. A l'époque, ça valait entre 1000 et 1200 francs le gramme.
Pour moi, il y avait deux marchés. Celui de la rue. Le marché de dépannage (en général, tu y trouvais du brown de plus ou moins bonne qualité)
Et, le marché de "boulot", d'appartement ou de salon. C'était en général de la blanche. A une période, on me livrait à domicile matin et soir. J'avoue que c'était assez confortable. Et, comme je gagnais bien ma vie, aucune difficulté pour un crédit ou payer au mois.
Dans la rue, c'était cash. Et, pas question de discuter la qualité, la quantité...
Le brown coûtait, à peu près, deux fois moins cher que la blanche. Quant à la coke, tu échangeais sans difficulté, un gramme d'héro contre deux grammes de coke (quelle que soit la qualité )
Très souvent, on se retrouvait soit dans l'appart de notre dealer, soit dans le café d'à côté et, très vite, ça se transformait en salon où l'on parlait de la dernière expo, du film de machin, de tel essai ou roman. C'était assez étrange, on avait l'impression d'être de vrais intellectuels (alors qu'on n’ en avait pas la culture) et on échangeait des tas d'idées. On refaisait le monde en attendant d'être servi.
Et, à part quelques crises de parano, on n’ avait jamais la sensation de se faire repérer, gaulé, puis mis en garde à vue et tout le bordel....
De temps en temps, on repartait, avec en plus du petit paquet une charmante jeune fille...
Que puis-je te dire d'autres ?
Ah si, une anecdote.
On avait l'habitude de se retrouver ( on était une dizaine) dans un troquet en face de la mère de notre dealeuse. Dans ce groupe, il n'y avait que des "créatifs", journalistes, galeristes designers, etc.
Donc, on discutait énormément.
Un jour, un gendarme en uniforme nous a demandé si nous faisions partie d'un club et est-ce que ça nous gênerait que son club de gendarmes se joignent à nous.
Le lendemain, on avait changé de troquet.
C’est la galère l’héro quand on gagne sa vie comme un fils de pub ?
Oh que oui !
Quand t'es en manque, t'es en manque. En plus, les plans de rue te jettent, essayent de te braquer ou, au minimim de t'arnaquer.
C'est vrai que ça a l'air confortable vu de l'extérieur.
Tout ton blé passe dans la poudre et tu dois aller voir tous les derniers films, lire tous les derniers bouquins, voire toutes les expos, écouter et acheter tous les disques... Donner le change... Toujours faire penser que tu assures. Camoufler tes rendez-vous avec ton dealer sous divers prétexte (en général, tu t'absentes deux heures, mais comme t'arrives à l'agence à une heure et que tu rentes chez toi - avant d'aller à la Coupole ou à la Closerie avant de se finir aux bains et terminer sa soirée au dépanneur, vers 6 heures du mat'.
On vivait dans une sorte de tribu. Presque tout le monde était célèbre.
Et si tu quittais la tribu ne serait-ce qu'une semaine, tu redevenais un "touriste"
Je crois que je craignais que l'on me voit derrière l'apparence que je tentais de projeter....
Bref, même si j'étais surpayé, je vivais comme un indien au fin fond de l'amazonie. En bouffant n'importe quoi, en cherchant comment gagner un gramme de plus par jour.
Je ne te dis pas la dégringolade.
Le livre comporte deux parties : « Elle » la première, où la narration se fait à la troisième personne du singulier. IL est un des pères des fils de pub que nous sommes. Pourtant le style est d’une étrange simplicité. Cette idée est renforcée par le fait que la lecture glisse toute seule, comme le petit jésus en culotte de velours sur une rampe d’escalier. J’ai tout de suite pensé au publicitaire qui est en toi, à ta capacité d’utiliser les mots pour écrire des phrases simples qui touchent directement la cible, dans un style qui parait épuré, sans superflu qui pourrait détourner l’attention. Comment expliques-tu ce ressenti de simplicité qui donne cette fluidité particulière ? Les phrases commencent souvent par « Elle », alternées par « Il ». Elles paraissent brutes comme des instantanées, des polaroïds, des slogans.
Là , c'est une question difficile.
Dans la première partie, j'ai essayé de poser un regard "neutre". Je me suis inspiré de 5 filles et de trois ou quatre hommes dont moi. Nous étions à peu près toutes et tous dans le même cas. Pour arriver à "Elle" et "Il", il a d'abord fallu que je fusionne toutes ces expériences différentes. Je ne pouvais donc rien décrire, juste suggérer. Je crois que j'ai passé plus de temps à élaguer le texte qu'à l'écrire (en fait, ça m'a pris entre 5 et 7 ans). Je ne voulais que rien ne soit en trop. Quelle importance de savoir si la voiture était comme-ci ou comme ça, raconter tout ce qui s'est passé dedans . Aucun.
Alors que si tu dis que cette voiture en a vu plus que beaucoup de monde, tu en dis beaucoup plus, en moins de mots et sans envoyer le lecteur sur une voie secondaire.
Et, j'ai essayé d'écrire au rythme. Que chaque phrase, chaque paragraphe fasse ressentir la pression, l'urgence ou le vague moment de repos ou de plaisir dans la vie d'un tox.
Si l'héroïne s'appelle "elle", c'est pour un double sens. Pour que le "héros" soit amoureux d'Elle et de l’Héroïne Et raconter ce quotidien amoureux, toujours pressé et que l'on imagine sans lendemain. Ou alors, des lendemains tellement meilleurs.
J'ai surtout voulu être simple et que chacun/e - usager, tox ou abstinent total - lise cette histoire, se rende compte que les toxs ne sont pas des voleurs, des arnaqueurs, des putes.. j'en passe. A la télé, dans les feuilletons, le "drogué" est ce qu'il y a de plus bas dans la société. Et, ça c'est faux !
Quand tu dis que les phrases sont simples (...) "Elles paraissent brutes comme des instantanées, des polaroïds, des slogans.". C'est exactement ça. Mais ces polaroïds, ces slogans s'entrechoquent et provoquent un "malaise, une interrogation.
Comment j'y suis arrivé ?J'en sais rien. A un moment, ça semblait équilibré. mais sans la deuxième partie - qui est autobiographique -, ça n'aurait pas été "équilibré", juste.
Et si la si la première partie m'a pris des années, la seconde, je l'ai crachée en 15 jours (tu peux demander aux potes qui ont relu)
Va comprendre !
Quand-as-tu décidé d’écrire ce livre, quand l’as-tu commencé et achevé ? Comment t’est apparue cette envie ? D’abord, c’est une envie ou un besoin ?
A la base, je voulais casser le cliché : Drogué - délinquant
Je ne voulais que montrer que c'était des gens comme tout le monde. Avec des histoires d'amour, de boulot et tout ce qui s'ensuit.
Et, c'est pour ça que je me suis inspiré de 5 amies (dont une était hardeuse) et de leurs mecs.
Donc, les personnages principaux étant multiples, je ne pouvais les décrire autrement que par des attitudes, des poses.
Question difficile... Pourquoi j'ai écrit ce livre ? On en avait tous marre de l'image que les médias renvoyaient des toxs. Plus on se regardait entre nous moins on se trouvait de rapports avec cette image.
Alors, en 1985, j'ai commencé par écrire des petites nouvelles sur tous les micro-événements de la vie que nous avions. J'ai fini de l'écrire (les 2 parties et l'élagage de la 1° partie qui faisait presque 700 feuillets, quand même). Ensuite, le plus dur a été de trouver un éditeur.
Beaucoup ne voulait pas entendre parler d'une autre image du "drogué", d'autres me disaient : après Kepa et les nuits fauves, il n'y a plus rien à dire sur l'héroïne et le Sida. Et puis, j'ai rencontré Elvire et Jean-Pierre Galand qui ont décidé de me publier.
J'ai mis presque plus de temps à trouver un éditeur qu'à écrire ce roman.
En plus, les 3/4 des gens me disaient : ce n'est pas un roman mais une autobiographie.
Ai-je répondu à ta question ?
Un effet pervers de ce livre, c'est que moi qui voulait faire exploser un préjugé, décoller l'étiquette "voleur, menteur, pute, escroc", je me suis retrouvé avec l'étiquette :"auteur pour histoire d'amour et de drogue" (sans "S" le mot drogue)
Je voulais, avant tout, briser l'image du tox, du junk : la personne la plus bas dans la lie de l'humanité.
Et, je savais, je voyais que c'était faux. Totalement faux.
Et que ce Mensonge allait entraîner tout le monde dans une sorte de schizophrénie. Je consomme mais je ne suis pas comme celui/celle que l'on présente dans les médias.
Je trouvais ça injuste, débile, stupide. Et ça ne pouvait nous entraîner qu'au pire. Chacun étant le complice de son sa dealeur/dealeuse. Un peu comme dans un régime totalitaire où les gens disent ce qu'on leur dit de dire mais pensent totalement différemment et tentent de l'exprimer.
Casser ce préjugé, cette étiquette... c'était ce qu'il y avait de plus important pour moi.
Il fallait montrer qu'ils étaient comme tout le monde. ils essayaient de vivre à la fois leur vie pro et leurs vies perso ( le pluriel est volontaire). Leurs "addictions" leur permettant de remplir un vide, les mettre toujours en "état d'urgence".
La vie de quelqu'un accro est très très intense. Elle en devient "passionnante"
Intensité + passion = "impairs et manque".
Donne-moi du croustillant sur les années du livre. Tu as du croiser pas mal de monde quand tu travaillais dans la publicité. Tu étais payé pour lire des livres, aller au cinéma ou au théâtre, assister aux avant-premières, les vernissages, les expos. Fais nous rêver un peu, je veux du backstage, de l’underground. Allez, tu peux en parler, il y a prescription maintenant. Paris à cette époque, c’était comment ?
Je ne peux pas te donner de noms. Mais c'est vrai qu'en bossant dans la pub, en étant scénariste et journaliste, j'ai croisé pas mal de monde. Certains sont morts comme Patrick Dewaere
Mais, je ne peux pas te donner de noms. Désolé.
Tu veux du croustillant, du sExe.... C'était les années "Sexe and drugs and rock'n roll". Dans une des agences que j'ai fréquentée, un des grands jeux était de se cacher et de choper la première personne (si possible du sexe opposé) avec qui on baisait et puis, on reprenait naturellement nos occupations.
J'ai emmené des clients de l'agence faire "Paris by night" avec des call-girls etc…
Pour impressionner certains clients de province, on organisait des castings de jambes pour des pubs de collant ou de sous-vêtements. Et quand le client-prospect arrivait, il était entouré de jeunes filles magnifiques. Et lui vendre une campagne était beaucoup plus simple.
Dans certaines agences, il y avait soit dealer intégré, soit la poudre était dans le coffre de l'agence et c'était défalqué de ton salaire. Il m'est arrivé d'avoir des salaires négatifs...
Je me souviens d'un client qui venait discuter avec un commercial puis partait aux toilettes et revenait avec une tache de sang sur sa chemise.
Quand il y avait une charrette, on nous filait 500 Francs de l'époque pour que nous puissions passer la nuit à chercher et trouver la campagne adéquate.
On pouvait faire ce que l'on voulait de cet argent. Pour certains, c'était "excellent resto", pour d'autres : putes de luxe et pour les autres : coup de fil au dealer et livraison rapide. Ensuite, on bossait toute la nuit et le lendemain, on assurait la présentation devant des gens très coincés. Mais, on était excusé d'avance. Nous étions une race à part : des "créatifs".
Il y a tellement de petites histoires que je ne sais laquelle choisir.
Par exemple, à une soirée, un mec avait "fait" l'armoire à pharmacie et il a lu "décontractant" et il se l’est envoyé. Manque de bol c'était un relaxant pour sphincters et il a fini la soirée coincé aux chiottes.
Quand j'ai bossé pour une grande émission "culturelle" de seconde partie de soirée, j'ai vu des stars totalement bourrées, incapables de dire un mot, d'autres piquant du zen toutes les 30 secondes.
Ou encore, chez U1, de mes dealers, vers 2 heures du mat', le copain d'une fille passait et réglait son "addition" (et on essayait, discrètement, d'ajouter notre consommation à celle de la fille). En général, cet auteur-compositeur-chanteur et provocateur réglait l'addition et partait avec sa copine qui avait du mal à marcher. A chaque fois, elle arrivait, se faisait un shoot et s'écroulait dans un coin jusqu'à ce que S. vienne la chercher
J'ai un stock d'anecdotes. Tu as quelques siècles pour que je te les raconte toutes ?
Oui !
Un soir, on revenait de chez notre dealer du moment. Contrôle de flics. Et, ils nous ont laissé passer sans aucun blème. L'un était fils d'un ex-premier ministre, un autre était grand journaliste, un autre agent de la DGSE (sic). Le contrôle n'a pas duré longtemps.
Et, je pourrais te raconter les histoires que les filles m'ont dit avoir vécu. C'est assez "drôle".
La drogue aujourd’hui ? Je veux tout savoir, le récréatif, le thérapeutique... Attention, sois précis, tout à l’heure, dans la salle de bain, je dresserai l’inventaire de ta boite à pharmacie pour voir ce que tu me caches. Tout ce que tu as, tu l’as obtenu par ordonnance ? Des extras ?
Là , tu me joues "descente de police" :-)
La drogue aujourd'hui... C'est du passé. Bon, je suis sous métha à 65 mg/jour (en 2 prises).
Et, sinon, je prends de la teinture-mère de chanvre ( comme je ne la trouve pas en pharmacie, je suis obligé de la faire moi-même et, à chaque fois, de retrouver le dosage qui me correspond) et je vaporise 3 à 4 fois par jour en fonction des douleurs, des spasmes, etc.
L'herbe, c'est essentiellement thérapeutique. Avant qu'un infirmier m'en parle, pour moi, l'herbe n'était qu'une "drogue" d'ado. Ensuite, je me suis rendu compte que ça m'évitait de me retrouver aux urgences tous les 3 mois en moyenne.
Et, ça m'a aussi permis de baisser ma consommation de médocs ( prescrits).
L'héro ? J'ai déjà vu le film. En noir et blanc, en couleur, en V.O asiatique sous-titré en marseillais, etc.
La coke, c'est pas mon truc. Et, en France, elle est de tellement mauvaise qualité que ça vaut pas le coup. (NDLR / l'animal a vécu au Vénézuela)
Reste toutes les dopes chimiques... Euhhh... je crois que ça va. J'ai déjà perdu toutes mes dents et cramé pas mal de neurones, j'ai pas trop envie d''éliminer ceux qui restent.
Je ne suis pas William Burroughs. Hélas ( peut-être)
Dernière modification par Mister No (04 septembre 2015 à 18:25)
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Concernant Gingembre, le bouquin a l'air bien. Mais, petit bémol, je ne crois pas à ces boîtes de pub, rédaction de journaux où tout le monde tapait de l'héro. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1961 … ml#p196179
Je me souviens d'un client qui venait discuter avec un commercial puis partait aux toilettes et revenait avec une tache de sang sur sa chemise. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1968 … ml#p196837
Ce n'est pas un morceau du roman, c'est une tranche de vie de l'artiste... C'est vrai que ça fait histoire à 99 balles.[vieux con on] Mais c'était avant... c'était les années 80 version sex drugs and rock and roll. Rien à voir avec maintenant même si on trouve de la drogue dans la boite aux lettres. [/vieux con off]
D'après mes souvenirs, dealer intégré ou came dans le coffre de l'agence ne signifiait pas forcément que tout le monde tanquait en réunion... par contre, c'était un moyen efficace de conserver les créatifs au bureau, une forme de pragmatisme pour les directeurs. Pas de substitution à l'époque, donc être au bureau n'est pas compatible avec la recherche de came. Je n'ai pas oublié le nom des agences ni des personnes évoquées durant l'entretien.
Dernière modification par Mister No (23 septembre 2015 à 11:58)
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Dernière modification par Mister No (23 septembre 2015 à 13:05)
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Mais bon, j'ai un peu de mal avec le cynisme des mecs dans son genre. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 50#p196950
Tu parles de Gainsbourg ?
Je n'aime pas cette facette là et c'est assez facile, il me suffit d'oublier un titre et en plus, c'est de la soupe : (en matière de cynisme ça se pose, vu la blinde qu'il a du leur lâcher sans consommer, bien entendu je ne parle pas des brasseurs)
Aux enfants de la chance
Qui n'ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
Touchez pas à la poussière d'ange
Angel dust en
Shoot ou en shit
Zéro héro à l'infini
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l'ombre attendent leur
Heure
L'hor
Reur
D'min
Nuit
Aux enfants de la chance
Qui n'ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
Ne commettez pas d'imprudences
Surtout n'ayez pas l'imprudence
De vous faire foutre en l'air avant l'heure dite
Comme Samantha
Edith
Et dites
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l'ombre attendent leur
Heure
L'hor
Reur
D'min
Nuit
Aux enfants de la chance
Qui n'ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
N'approchez pas le magic mushroom
N'essayez surtout pas le free base
Car c'est lui qui vous baise
C'est celui qui vous baise
A l'aise
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l'ombre attendent leur
Heure
L'hor
Reur
D'min
Nuit
Aux enfants de la chance
Qui n'ont jamais connu les transes
Des shoots et du shit
Je dirai en substance
Ceci
Touchez pas au dragon chasing
Chasse au dragon
Qui se prend en shoot ou en shit
Zéro héro à l'infini
Je dis dites-leur et dis-leur
De casser la gueule aux dealers
Qui dans l'ombre attendent leur
Heure
L'hor
Reur
D'min
Nuit
Pour en revenir à la pub et aux publicitaires, parler de cynisme sans citer séguela me manquerait ;
Quatrième de couverture de ne dites pas à ma mère que je suis dans la publicité, elle me croit pianiste dans un bordel.
C'est Jacques Prévert qui me fit entrer en publicité. Il faut avouer que j'avais le virus. Je le tenais de Pierre Lazareff. Comment être mieux contaminé ? Alors commença ma course contre le mal. Ma première crise fut de prendre Pompidou comme cover-boy. Je montrai dans l'Express le président barrant un moteur Mercury. Résultat : saisie du magazine. Je rechutai en baptisant " Choux " un immeuble de Créteil en quête de publicitaire. Ce fut le plus beau navet de ma carrière. Dès lors tout empira. Je décrochai le contrat de l'année en proposant les services de Salvador Dali. Mais je ne l'avais jamais rencontré. Pour me punir, le Maître, avant d'accepter, me fit passer de démentielles épreuves initiatiques. Pour ne rien arranger, vint le grand charivari de ma vie. Je lançai les Produits Libres. Je fus aussitôt cloué au pilori. Pour me faire oublier, je réalisai simultanément les affiches du PS., du PR. et du R.P.R.. Ce fut la curée. Restait à me faire soigner. Je traversai l'Atlantique pour trouver un associé yankee. Il me força à boire tant de Château-Margaux que je vis rouge et déclarai la guerre à l'Amérique. J'en suis là . Ne me touchez pas. Je suis contagieux. Je crois bien que je suis fou. Fou de publicité.
Dernière modification par Mister No (23 septembre 2015 à 17:23)
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Caïn a écrit
Pour revenir à la littérature. Le bouquin qui m'a le plus saisi, c'est "Héroïne une vie" d'Yves Salgues (biographe de Gainsbourg), l'époque décrite est antérieure aux années 80. Mais le parcours dans la came est parfaitement restitué.
Perso, ce bouquin m'a déçu. Je n'aime pas du tout le côté reniement de la came de l'auteur.
En général, dailleurs je n'aime pas les gens qui renient profondément ce qu'ils ont adoré une longue période de leur vie, et qui, si ça a mal fini, incriminent l'autre, les autres, le produit peut importe! sans d'abord regarder ce qui ne va pas chez eux et que, si ils ont merdé c'est avant tout à eux qu'ils faut en vouloir.
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Perso, ce bouquin m'a déçu. Je n'aime pas du tout le côté reniement de la came de l'auteur.
En général, dailleurs je n'aime pas les gens qui renient profondément ce qu'ils ont adoré une longue période de leur vie, et qui, si ça a mal fini, incriminent l'autre, les autres, le produit peut importe! sans d'abord regarder ce qui ne va pas chez eux et que, si ils ont merdé c'est avant tout à eux qu'ils faut en vouloir. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t5497 … =1#p197067
C'est vrai. Mais c'est une critique qui serait valable à peu près pour tous les bouquins sur la came, malheureusement (à l'exception notable d' "Une vie pornographique" de Mathieu Lindon).
Ces moments -décrits- où le héros rejette la came sont ceux qui m'intéressent le moins, c'est sans doute pour ça que je les oublie. "Tox" de Marc Rioufol (le frangin du journaliste du Figaro !!) m'avait aussi profondément soûlé sur la fin, alors que toute la partie sur la défonce est super.
C'est comme les rockers qui deviennent chiants quand ils arrêtent la dope, c'est ce qui est en train d'arriver à Pete Doherty, le mec s'est enterré à Melun (oui Melun) où il joue à la pétanque dans son jardin.
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Caïn a écrit
Mister No,
Etant moi-même journaliste, je peux t'assurer que j'ai jamais vu personne se faire un rail dans un bureau. D'accord je suis en province mais bon.
Au tout début des années 1990, j'ai été vacataire dans une boite de pub dans la région parisienne.
Je me souviens en particulier, d'une "mission" pour un leader des produits cosmétiques qui trainait en longueur parce qu'elle avait été mal conçue et qu'au lieu de durer quelques jours, 3 semaines après on y était encore tous plus découragés les uns que les autres (certains "chefs" passaient en touriste vu qu'ils n'étaient plus payés pour ça le budget ayant explosé). Tous les jours on était de moins en moins nombreux à venir bosser dans une atmosphère pire qu'enfumée où plus de la moitié des gens qui étaient là piquaient du zen sur leur clavier ou leur téléphone....Un jour éléctrique, ma voisine de bureau, pour désamorçer une engueulade m'a invité aux chiottes où j'ai pu trouver, étalée sur la boite à papier, un magnifique rail de blanche....
Comme quoi, je veux bien croire toutes ces histoires qui couraient sur les boites de pub dans les années 80......
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Comme quoi, je veux bien croire toutes ces histoires qui couraient sur les boites de pub - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … =202117#zz
Et dans le prolongement 99 francs... là , je n'ai pas rencontré de protagonistes, mais je veux bien croire aussi à certaines pratiques. Tout en gardant des distances avec le roman, bien entendu.
Je ne l'ai pas lu, mais j'ai bien aimé l'adaptation.
Dernière modification par Mister No (05 novembre 2015 à 13:21)
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Merci de vous limiter à des œuvres présentant un intérêt littéraire - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t5497 … .html#divx
La bande dessinée est un genre littéraire à part entière, non mais...
Encore un qui croit qu'avoir une visa premier rapproche du siège de dieu. (celui avec les accoudoirs)
Je pense bien entendu à bloody et Pierre Ouin, mais le coup de cœur du jour revient à ce cher Gilbert Shelton, ses freaks brothers et son chat, Fat Freddy.
Dernière modification par Mister No (05 novembre 2015 à 14:07)
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Mr Nice
Il m'éclate. Il remercie tout le monde, d'une infinie gentillesse, mais il a oublié le strain qu'il est censé promouvoir. Il a l'air loooooooin de cette agitation commerciale sans adrénaline.
Dernière modification par Mister No (05 novembre 2015 à 17:55)
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