Bonjour,
J'ai pour ma part toujours été attiré par l'aspect spirituel que je trouve dans les drogues,
Tout d'abord pour les hallucinogène ou on à un accès flagrant et parfois terrifiant aux "portes
de la perception". Quasi systématiquement la prise d'hallucinogène me donne des "révélations",
sur le temps, l'espace, l'amour.. J'ai cependant du mal à exprimer ces révélations une fois
redescendu.
En dehors des hallucinogènes, beaucoup de "legal hight" naturel (kratom,
kanna, lotus bleue) me
mettent dans une humeur introspective. Et cela sans le léger sentiment d'horreur que l'introspection
me procure d'habitude.
Etant par ailleurs informaticien et assez porté sur l'électronique, j'ai commencé à mesurer certaines
valeurs "objectives" sur moi, par exemple l’électrocardiogramme et regarder l'influence de mon état mental
et de la substance prise. J'ai n'ai pas trouvé grand chose de novateur à part que quasiment toute les
drogues augmentaient ma fréquence cardiaque.
Plus récemment j'ai investi dans un EEG (electro-encéphalogramme) très basique, mais qui permet de
voir les pourcentages des ondes alpha, beta, gamma, delta (ces ondes EM sont produites naturellement
par l'activité électrique du cerveau, elles peuvent être utilisé pour évaluer l'attention, la concentration ou
au contraire le relachement mental...).
L'idée est que l'utilisation de substances en plus du biofeedback (EEG,ECG) pourrait donner accès à
des
méditations plus relaxante et plus profonde. Mais aussi que comparer les EEG/ECG "à jeun" et sous
l'effet de quelque chose pourrait amener des informations intéressantes sur la façon dont notre cerveau
réagit à ces substances.
J'ai commencé un développement basé sur deux types d'appareil commerciaux pour EEG (je ne suis pas sur
de pouvoir citer un nom commercial).
L'application devrait à terme permettre d'enregistrer des "sessions" de prise de substance avec des outils pour
notifier quand on reprend par exemple. Ces sessions pourront être ensuite comparées statistiquement entre elles
et à des sessions "sans drogue", pour voir si on peut faire émerger des patterns intéressant. Le mieux serait bien
sur de comparer entre plusieurs personnes.
Si certains d'entre vous ont commencé une démarche similaire ou sont intéressés par les résultats qu'ils
me le fasse savoir, j'échangerais avec plaisir à ce sujet.
Je serais également très content si vous avez des idées d'autres valeurs à mesurer ou d'autres applications
liant biofeedback et drogues.
Par ailleurs je serais positivement ravi si des codeurs/électroniciens veulent s'impliquer, il faut idéalement un
bon niveau en informatique/traitement du signal pour développer dans le domaine, la connaissance de Matlab
peut beaucoup aider (librairies gratuites EEGLab et BCILab).
Voila c'était un peu long, désolé!