Basilic et cannabis avec Kokopelli

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Amarnath homme
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Désolé si cette article figure déjà  dans la riche base de données.

http://blog.kokopelli-semences.fr/2015/ … -la-ganja/


L’épopée des cannabinoïdes Védiques : De la Tulsi à  la Ganja


Tulsi, la Manifestation de la Mère Céleste chez les Hindous

Les espèces de basilic originaires de l’Inde sont: Ocimum tenuiflorum, Ocimum basilicum, Ocimum gratissimum, Ocimum kilimandscharicum, Ocimum micranthum et Ocimum campechianum.

En Inde, Tulsi, Ocimum tenuiflorum, le Basilic sacré, est appelée la “Reine des Herbes”, “l’Incomparable”. C’est une plante extrêmement révérée d’un point de vue religieux et spirituel – d’où ses appellations Ocimum sanctum, basilic sacré, holy basil… Dans le “Devi Bhagavata Purana”, elle est considérée comme étant une incarnation de la Déesse Tulsi, l’une des consortes de Vishnu, et elle est utilisée systématiquement en offrandes dans les festivals et les rituels honorant Vishnu et ses avatars Krishna et Vithoba.

Dans l’un des mythes du Vaishnavisme, l’une des branches de l’Hindouisme, Tulsi est associée au “Samudra Manthana”, le grand brassage de l’océan cosmique par les divinités. A la fin de ce cycle, Dhanvantari émergea avec Amrita, l’élixir d’immortalité. Lorsque les démons tentèrent de subtiliser cet élixir, Vishnu le confia aux divinités et pleura de joie de l’avoir recouvré. L’une de ses larmes tomba dans l’Amrita et il en émergea Tulsi. Les dévots Vaishnava la considèrent comme une manifestation de la Divinité dans le royaume végétal. Tulsi est considérée comme l’interface entre le Ciel et la Terre: Brahma est dans ses branches, le Gangā coule dans ses racines, les divinités demeurent dans les feuilles… Le “Padma Purana” déclare que, lors de la crémation rituelle, si un défunt est brûlé avec des rameaux de Tulsi, il voyage instantanément vers la demeure de Vishnu.

Dans les jardins et les cours intérieures des familles de l’Inde, Tulsi siège toujours au coeur sacré. Pour toutes les familles de l’Inde, Tulsi est une manifestation de Notre Mère Divine qui est en Terre.

Tulsi est mentionnée dans le “Charaka Samhita”, le plus ancien des trois antiques traités de l’Ayurveda, rédigé, au VI ème siècle avant EC, par Charaka, un très célèbre thérapeute surnommé l’Hippocrate de l’Inde.

Dans la tradition Hindoue, Tulsi est appelé “Vaishnavi” (consacrée à  Vishnu), “Vishnu Vallabha” (la bien-aimée de Vishnu),  “Haripriya” (la bien-aimée de Vishnu) et Vishnu Tulsi. Tulsi avec des feuilles vertes est appelée “Shri-Tulsi” (Tulsi favorable) – “Shri” étant également la consorte principale de Vishnu. Tulsi est aussi appelée “Rama-Tulsi” (Tulsi brillant) – Rama est également l’un des principaux avatars de Vishnu.  Tulsi avec des feuilles vertes ou violettes et des tiges violettes est appelée “Shyama-Tulsi” (Tulsi sombre) et aussi “Krishna-Tulsi” (Tulsi de Krishna) parce que Krishna est de couleur bleue. Les variétés de type Krishna contiennent des anthocyanes.



Tulsi, une panacée universelle

Tulsi, au-delà  des anthocyanes, est essentiellement une panacée universelle et elle est d’autant plus universelle qu’elle dépasse en Inde les clivages des religions. Pour preuve, dans ce pays, durant l’été 2015, le Muslim Rashtriya Manch, (le Forum National Musulman affilié au mouvement nationaliste Hindou, le Rashtriya Swayamsevak Sangh, RSS) a lancé une campagne pour inciter toutes les familles Musulmanes à  planter Tulsi dans leurs jardins, dans les parcs publics, dans les jardins des mosquées, dans les dargahs et dans les cimetières. Durant le Ramadan 2014, en Inde, leur campagne de promotion de Tulsi se concrétisa par la distribution et la plantation de 135 000 plantes de Tusli dans les jardins de familles Musulmanes. Selon ce mouvement, Tulsi se retrouve dans les anciens textes Musulmans sous le nom de “Jannati Jhaad”, le buisson céleste, qui fut envoyé sur Terre pour l’humanité. Selon certains lettrés Musulmans, Tulsi serait appelée dans le Coran, et dans les Hadith, “Rehan”. [20]

Tulsi est l’une des plantes les plus essentielles des trois systèmes de Médecine et de Pharmacopée traditionnelles de l’Inde – Ayurveda, Unani et Siddha. Tulsi a été utilisée, depuis des milliers d’années, dans le traitement de la bronchite, de la diarrhée, de la dysenterie, de l’arthrite, de la malaria, des piqûres d’insectes, des problèmes oculaires, des problèmes dermatologiques, des refroidissements, des maux de têtes, des inflammations, des problèmes gastriques, des empoisonnements, etc.

Tulsi possède également des propriétés pour traiter le cancer [53], la stérilité [55], le diabète [52], les infections microbiennes, bactériennes [51] et fongiques, les problèmes cardiaques. C’est aussi un analgésique, un anti-spasmodique et un antipyrétique. En bref, c’est un adaptogène, un anti-oxydant, un “élixir de vie”, réputé prolonger la vie. [54] [56] Ses graines sont parfois portées sur le corps en tant que charme de protection: Tulsi est réputée purifier l’aura.

Certains érudits ont évoqué les effets psychoactifs de Tulsi. En effet, Tulsi est aussi “une plante à  rêves” utilisée, depuis des millénaires, dans un mélange à  fumer qui contient également les plantes suivantes: Hemidesmus indicus (Salsepareille de l’Inde),  Nelumbo nucifera (Lotus), Aegle Marmelos (Bael), Picrorhiza kurroa (Kutki) et Carthamus tinctorius (Carthame). Ce mélange fumé est réputé induire des visions et agir comme un catalyseur vers des états profonds de rêve éveillé. [88] Selon les Traités Aurvédiques, « Tulsi ouvre le coeur et le mental et distribue l’énergie d’amour et de compassion ».

Sa saveur est forte et astringente. Elle est consommée en poudre, en feuilles sèches ou fraîches. Dans certaines préparations médicinales, les graines sont tout autant utilisées que les feuilles. De plus, dans une grande partie de l’Asie, Tulsi est mâchée comme un substitut de la Noix de Bétel.  Sur le plan agricole, Tulsi est utilisée traditionnellement pour conserver les grains.

Sur le plan thérapeutique, Tulsi est une bombe et c’est l’une des plantes médicinales, de la biosphère Gaïenne, qui pourrait, très aisément, faire sauter les fondations de la citadelle de l’Empire Pharmaceutique (la Terreur Chimique) dont la mission est de nécroser les peuples et de les empêcher de se soigner de toutes les pathologies induites par les 84 000 substances chimiques qui contaminent présentement l’entièreté de la biosphère.

Certains des métabolites les plus importants de Tulsi sont: l’eugénol, la lutéoline, le géraniol, le thymol, le linalol, le camphre, le chavicol de méthyle, le citral, le taxol, le safrol, l’acide ursolique, l’apigénine…

L’acide ursolique, l’apigénine et le taxol sont impliqués dans les propriétés anti-cancer; le citral dans les propriétés antiseptiques; l’eugénol dans les propriétés anti-infectieuses, etc.

En 2003, une équipe de scientifiques Indiens a analysé la quantité d’Eugénol présente dans les huiles des différentes parties végétales, de plantes cultivées de Tulsi, dans le sud du pays: 72.5%, 75.3%, 83.7% et 65.2% respectivement pour la plante entière, les feuilles, les tiges et les fleurs.

La seconde substance la plus présente après l’Eugénol était le β-caryophyllène (un terpène que l’on retrouve aussi en abondance dans les huiles essentielles du giroflier, du poivre noir, du romarin, du houblon, de l’origan, de la cannelle et … du cannabis. Car le β-caryophyllène est un cannabinoïde: c’est ce qu’a découvert une équipe de scientifiques Suisses et Allemands en 2008. [1] Et pas n’importe quel cannabinoïde: il agit spécifiquement sur les récepteurs CB2. C’est un agoniste fonctionnel CB2 et la recherche a, amplement, démontré l’extrême intérêt des cannabinoïdes sélectifs CB2 pour soigner l’arthrite [2], la cystite [3], la sclérose en plaques [4] et la démence associée au virus HIV [5].

Une étude récente (en 2013), des Dr. Racz et Dr. Zimmer, met en exergue les propriétés anti-inflammatoires du β-caryophyllène. Ils ont découvert, dans leurs essais cliniques, que le β-caryophyllène (oralement consommé) est beaucoup plus puissant que des injections de cannabinoïdes CB2 JWH-133 de synthèse. [6]

Ainsi que les scientifiques (sensés) l’affirment clairement et brièvement: le β-caryophyllène est le cannabinoïde qui va recycler toutes les substances industrielles toxiques de synthèse (tentant de le singer!!) dans l’abime des vanités pharmaceutiques biocidaires dont elles n’auraient jamais dû émerger. Et sans faire planer: faut-il en rire ou en pleurer?



Les cannabinoïdes synthétiques de la Mafia Pharmaceutique

C’est d’ailleurs, peut-être, ce que se disent les membres du Comité économique du médicament (CEPS), en France, qui n’arrivent pas à  se mettre d’accord sur le prix du médicament Sativex/Nabiximols (du cannabis extrait industriellement par GW Pharmaceuticals, l’un des leaders de la fabrication de remèdes à  partir de cannabis cultivé et synthétisé) avec son distributeur Français, le Laboratoire Almirall. Pourtant, en janvier 2014, le Ministère de la Santé avait donné son autorisation avec la bénédiction des malfrats de l’AFSSA. Et le journal le Monde de s’extasier en janvier 2014 que « le tabou est brisé ». [13] Sans plaisanter! Quel tabou? Tabou le Chat? [62]

Le Sativex est supposé soulager les tensions/douleurs corporelles liées à  la sclérose en plaque (dont beaucoup de cas sont induits par le vaccin contre l’hépatite B).  Et pourtant, ce laboratoire s’engage à  vendre le Sativex [7], en France, avec 20% de ristourne (les bonnes âmes!) par rapport au prix Européen conventionnel: 420 euros le traitement (sans préciser pour quelle durée…)!!

Le laboratoire GW Pharmaceuticals s’est lancé dans l’élaboration du Sativex quand il s’est aperçu que les patients atteints de sclérose en plaque, et souffrant d’atroces douleurs, fumaient du cannabis pour se soulager! Et d’ailleurs, selon le Dr. Ethan Russo, le chef-conseiller scientifique de GW Pharmaceuticals (qui lance d’ailleurs un second cannabinoïde très pur de synthèse, l’Epidiolex, qui contient en CBD 98%… et des trichomes): «Des niveaux déficients de cannabinoïdes peuvent constituer les causes de nombreuses pathologies soulagées par le cannabis». Un grand bravo au Dr. Ethan Russo pour son grand courage [70]: certainement, de la graine de Prix Nobel! C’est donc pour cela que l’humanité ingère du cannabis depuis des milliers et des milliers d’années: c’est parce que c’est thérapeutique! [69] Ainsi, en Chine, l’Empereur Shen-Nung (environ 2700 av. EC), considéré comme le fondateur de la Médecine Chinoise, avait inclus le cannabis dans sa pharmacopée. En Chine, encore, le fondateur de la chirurgie Chinoise, Hua T’o (second siècle), est réputé avoir utilisé le cannabis comme anesthésiant, durant les opérations chirurgicales, en l’ayant fait macérer auparavant dans du bon vin bio! Un fin gourmet. [84]

Mais, cependant, quelle audace: se soulager, gratuitement, avec une plante médicinale présente dans la biosphère depuis des dizaines (ou des centaines) de millions d’années! C’est une concurrence strictement déloyale vis à  vis des multinationales pharmaceutiques qui investissent des centaines de millions de dollars pour remplacer, systématiquement, toutes les substances naturelles par des substances synthétiques. Cette tentative d’artificialisation, de synthétisation et de confiscation des substances naturelles et vivantes, de la Biosphère Gaïenne, est à  l’image du système bancaire mafieux qui crée de l’argent électronique, ex nihilo, qui le prête à  des taux d’intérêt exorbitants et qui confisque, subséquemment, les biens physiques et réels (maisons, véhicules, etc) des peuples et des individus dans une détresse socio-économique de plus en plus virulente.

Aux USA, dans les Etats où le cannabis est légalisé, cette somme de 420 euros correspond environ à  500 grammes de cannabis bio – sur le marché de demi-gros – ce qui fait beaucoup de cannabis. Mais très peu eu égard à  la quantité requise pour fabriquer le Sativex: GW Pharmaceuticals en cultive [10] tous les ans (secrètement mais légalement!!!) quelques dizaines de tonnes (20 tonnes déjà  en 2011!) qui sont véhiculées en Angleterre par des camions blindés et armés!! Rappelons une évidence: il est strictement interdit de cultiver du cannabis au Royaume-Uni (sous peine d’emprisonnement) sauf quand on s’appelle GW Pharmaceuticals, une multinationale de la pharmacie. 20 tonnes, au prix de demi-gros  aux USA, représentent environ une valeur de 20 millions d’euros. Au prix de l’once (tel que le cannabis est distribué par les dispensaires légaux), cela représente environ 180 millions d’euros.

Le Sativex contient du Delta-9-tétrahydrocannabinol (Δ-9-THC) et du Cannabidiol (CBD)  – ce dernier est le plus présent des autres 85 cannabinoïdes que l’on trouve dans le cannabis (qui contient la bagatelle de quelque 500 molécules différentes). Quant aux effets secondaires du Sativex, tels qu’ils sont décrits sur le site officiel [10]: fatigues, vertiges, confusions, dépression, perte du sens de la réalité, troubles de la mémoire, troubles de la concentration et comme le précisent certains patients anglais (fortunés ou remboursés??), il est tellement difficile de doser ce médicament que les overdoses conduisent immanquablement à  la planante… mais une planante légale et onéreuse. Il n’y pas, pour l’instant, de décès “répertoriés” causés par une overdose de Sativex. Ce qui n’est pas le cas, par exemple, pour le cannabis synthétique vendu sous le nom de “Marinol”. Il est clair, d’autre part, que l’emploi du terme “synthétique” va susciter des débats échauffés. La problématique de la dichotomie naturel/synthétique ou même de la trichotomie naturel/synthétique/chimique va bien évidemment se poser. Le CBD (cannabidiol) de l’Epidiolex, par exemple, est extrait avec des solvents chimiques qui sont le Butane, l’Hexane, l’Isopropanol, l’Ethanol, etc. Peut-on décemment qualifier un tel produit de naturel? Devons-nous alors utiliser le terme chimique ou le terme synthétique? Ce n’est sûrement pas de l’huile d’olive bio que la société GW Pharmaceuticals utilise pour extraire du CBD (présent seulement à  quelques % dans une plante) afin d’élaborer des remèdes en contenant 98% à  partir de dizaines de tonnes de cannabis!

Et, au fait, qui distribue le Sativex en Angleterre? La tristement célèbre multinationale biocidaire Bayer. [8] Et qui distribue, depuis 2011, le Sativex dans les pays d’Afrique, d’Asie (sauf Chine et Japon) et de Moyen-Orient (sauf Israà«l)? La tristement célèbre multinationale biocidaire Novartis/Syngenta. [9] Au Japon, c’est le géant pharmaceutique Otsuka Pharmaceutical qui le distribue.

D’ailleurs, pour reparler du blocage du Sativex en France, quel est le fond de la pensée de Christophe Vandeputte, le directeur général du Laboratoire Almirall, «qui voit dans ce blocage l’action des lobbies contre le cannabis thérapeutique»? [12]  Quels lobbies? Les lobbies de la Dictature Pharmaco-industrielle? Mais ce sont ces mêmes criminels qui distribuent le Sativex : Bayer, Novartis/Syngenta…

Le seul cannabis thérapeutique qui existe sur la Planète Terre, aujourd’hui, c’est celui qui pousse librement dans les champs et dans les jardins libres des Peuples Libres ou à  Libérer.

Et qui a poussé librement, pendant des millénaires, en Asie, puisque le Cannabis, qu’il soit Sativa ou Indica est résolument une plante originaire de l’Inde. C’est une plante Védique, c’est une plante médicinale, dans la Pharmacopée Védique – et ce depuis des millénaires. Il est mentionné dans Trois Traités Ayurvédiques: “Charaka Samhita”, “Sushruta Samhita” et “Shargandhara Samhita”. [79] C’est également une plante médicinale dans la pharmacopée inspirée de l’Islam –  Unani. Les Thérapeutes Hindous, depuis trois ou quatre milles ans, n’ont pas attendu le pitre médical de la CNN, Sanjay Gupta – ou le Sativex de M. Vandeputte – pour découvrir les bienfaits incomparables du Cannabis. En Sanskrit, le cannabis est qualifié par les termes suivants: “Vijaya/la Victoire”,“Ganja/Ganjika”, “le paradis du pauvre”, “le soulagement des peines”, “celui qui vole au ciel”.

Christophe Vandeputte affirme que: «En moyenne en Europe, le traitement coûte entre 400 et 440 euros par an». Par an? Vraiment M. Vandeputte, la main sur le coeur, ou par mois? Le journaliste Jean-Daniel Flaysakier parle de 700 à  800 euros par mois. [14] En Nouvelle-Zélande, selon l’agence du gouvernement, un traitement annuel avec le Sativex coûte de l’ordre de 20 000 dollars. [15] Et en Angleterre? Selon le Guardian, 500 livres sterling par mois (680 euros). [16] Au Pays de Galles? Le prix d’un flacon de 10 cc est de 125 livres sterling (170 euros) [17]. Et au Zimbabwe, combien Syngenta le vend-il?

Un flacon de 10 cc, c’est environ 60/90 sprays pour une semaine de traitement. Au Canada, en 2005 déjà , le coût annuel d’un traitement était de 4475 dollars. [18] Selon une étude publiée, en décembre 2014, le coût annuel du Sativex pour le traitement des douleurs des patients atteints de cancer serait de 4750 livres sterling par an (6500 euros) et le coût annuel du Sativex pour le traitement des douleurs neurologiques serait de 5625 livres sterling (7600 euros). [19]

Au prix moyen, et exorbitant, du cannabis légalisé aux USA – exorbitant parce que tout le monde prend sa commission, au passage, dont les Etats avec des taxes mirobolantes – la somme de 7600 euros par an, pour soulager ses douleurs, représente environ 1 kilo de cannabis bio (avec des taux de THC pouvant atteindre 24 %).

Un kilo de cannabis bio, c’est extrêmement beaucoup de cannabis à  fumer dans une année. Ici, en Oregon, qui vient de légaliser le cannabis le 1er juillet 2015,… [Le passage suivant a été strictement censuré par le CA de Kokopelli au prétexte, bien évident, que cela ronronne en grande assoupissance dans les chaumières. Cette censure participe de la vaste hypocrisie du monde adulte, tel que l’exprimait Michka, en 1993, dans son J’accuse. [64] Michka vient d’ailleurs de publier la seconde édition de son ouvrage Cannabis Médical. [65] En 1993, le “Collectif d’information et de recherche cannabique” avait repris et publié “L’Appel du 18 joint” qui était initialement un manifeste appelant à  la légalisation du cannabis en France, et qui fut publié, le 18 juin 1976, dans le quotidien Libération – l’ancêtre “présum锝 de l’actuel, car il est très ardu d’y percevoir une quelconque filiation, du moins à  première vue].

Durant la première semaine d’octobre 2015, en Oregon, première semaine de vente légale du cannabis, les 280 dispensaires de cet Etat de près de 4 millions de personnes (dont seulement 2 % de race noire, sans doute pour raison “d’acclimatation”) ont vendu pour 11 millions de dollars de cannabis. [90] Aujourd’hui encore, dans cet Etat – malgré la légalisation – la possession de plus d’un kilo de cannabis est punissable de 5 ans de prison ferme et de 125 000 dollars d’amende. [91] Le système carcéral US est une gigantesque Machine à  Travail non rémunéré (un département du Ministère de l’Emploi)  qui broie de la vie humaine: dans les prisons du Texas, il y a plus de prisonniers que dans toutes les prisons de France, d’Allemagne et de l’Angleterre réunies. Aux USA, entre 2001 et 2010, il y eut 8.2 millions d’arrestations liées au Cannabis. Et il vaut mieux, dans ce cas, être de race “caucasienne” (à  savoir de race blanche, pour ne pas parler de couleur!!) parce que les arrestations sont 3.73 plus fréquentes pour les êtres humains de race noire. [89] Quant aux êtres humains de race rouge – lorsqu’ils ne sont pas déjà  en prison (l’Etat du Montana, par exemple, a 7 % d’Amérindiens dans sa population dont 25 % sont en prison) – ils vivent, la plupart du temps, dans une pauvreté immonde dans des camps de concentrations (“reservations”) qui ne sont que des prisons à  ciel ouvert – au grand air des déserts. Un peu comme la Palestine – sauf qu’il n’existe pas d’agents provocateurs – déguisés en Arabe et parlant Arabe – qui se mettent à  fusiller des jeunes Palestiniens, à  bout portant, près d’un barrage militaire, comme le 7 octobre dernier. [92] [93] Et certains osent encore parler de Civilisation Occidentale!



Israà«l, leader du cannabis médical, de préférence très synthétique

En parlant d’Oregon, et du cannabis légalisé, n’est-il pas stupéfiant – dans son article “Légalisation du cannabis : la France doit suivre la piste de l’Oregon” – [22] de voir le Journal Libération “conseiller” («doit suivre») au gouvernement Français de s’inspirer de la récente législation pro-cannabis (ou supposée telle) de cet Etat. Nous sommes fort heureux que le Journal Libération n’ait pas conseillé au gouvernement de s’inspirer de la précédente législation anti-cannabis de l’Oregon: par exemple, 20 ans de prison ferme pour toute personne saisie avec un seul petit kilo de cannabis à  moins de 300 mètres d’une école ou pour toute personne cultivant plus de 8 plantes, dans son jardin, à  moins de 300 mètres d’une école. Vingt ans de prison ferme! [23] D’ailleurs, à  l’instar de la législation présente de l’Oregon, le Journal Libération conseille-t-il, également, au gouvernement Français de mettre en taule, pendant 5 années, tous les individus (de préférence jeunes, ou basanés, ou sans emploi ou anti-nucléaires…) cultivant 1 petit kilo de cannabis dans leurs jardins?

Le milliardaire Franco-Israà«lien Patrick Drahi n’est plus à  présenter: c’est la 3 ème fortune de France et la 1 ère fortune d’Israà«l. C’est celui-là  même qui vient de racheter deux des plus gros câblo-opérateurs US et qui a racheté (ou va racheter) BFM/TV, RMC, SFR, NextRadioTV, etc. Et c’est celui-là  même qui a renfloué le journal Libération [80], durant l’été 2014, lorsque les Rothschild n’ont plus souhaité verser leur obole à  fonds perdu. De plus, peu de Français se seront aperçus, de par la teneur des événements d’alors, que le 8 janvier 2015, [24] le Journal le Monde annonçait que Patrick Drahi rachetait le Groupe l’Express (avec une kyrielle de magazines dans la besace), le lendemain même de l’Opération Psychologique Spéciale: “Je suis Charlie”/Patriot Act à  la Française – ce dernier, appelé Loi sur le Renseignement, étant qualifié de «double mensonge d’Etat» par le Bâtonnier de Paris. [99]

Ce n’est peut-être pas une coïncidence (connaissant la prostitution avérée de la grande presse Française) de voir Libération promouvoir la légalisation du cannabis (tout comme l’Express se fait l’écho de nombreuses dynamiques de légalisation du cannabis de par le monde) alors qu’Israà«l vient juste de déclarer, à  tous ceux qui veulent bien l’entendre, qu’il est déterminé à  prendre le leadership mondial du Cannabis thérapeutique. [25]

D’ores et déjà , Israà«l est devenu la plaque tournante où se rencontrent les représentants de tous les Etats et des multinationales qui ont décidé de “légaliser” le cannabis thérapeutique, à  savoir de s’enrichir (de façon ignominieuse), une fois de plus, sur le dos des Peuples, en promouvant leurs remèdes-miracles et synthétiques de cannabis.

L’Université Hébraïque de Jérusalem possède une très riche pléthore de brevets déposés sur le cannabis. [27] [30] [31] [32] [33] [34] [35] [36] [37] [38] C’est elle qui organisa, en 2010, un symposium international sur les cannabinoïdes. [26]. C’est elle qui a signé un contrat de partenariat, en mars 2015, avec ISA Scientific, Inc., une entreprise pharmaceutique, pour créer des remèdes à  base de cannabinoïdes pour soigner le diabète et autres pathologies graves. [41] C’est encore cette Université Hébraïque qui a signé un contrat de partenariat avec PhytoTech Medical – la première entreprise Australienne de cannabis médical à  être cotée en Bourse Australienne – pour développer des remèdes à  base de THC et de CBD. [42]

GW Pharmaceuticals, en Angleterre, est également en partenariat avec l’Université Hébraïque de Jérusalem, depuis 2003: cette société pharmaceutique lui a racheté les droits d’utilisation de certains de ses brevets sur les cannabinoïdes. [40]

Les entreprises Israà«liennes du cannabis médical que l’on retrouve sur Wall Street, aux USA, sont les suivantes: One World Cannabis, Therapix Biosciences, Cannabics Pharmaceuticals et Breed It. [43]

One World Cannabis (une filiale d’OWC Pharmaceutical Research Corp.) vient de lever 2 millions de dollars pour lancer deux séries de tests cliniques dans les hôpitaux d’Israà«l. One World Cannabis va lancer une gamme de remèdes synthétiques de cannabis pour soigner les pathologies suivantes; maladie de Parkinson, diabète, épilepsie, fibromyalgie, psoriasis, troubles de stress post-traumatique, carcinome basocellulaire, migraines, maladie d’Alzheimer, syndrome de Tourette, cancer de la prostate, etc. [44]

Therapix Biosciences se focalise sur la production de cannabinoïdes et vient de racheter 25% des actions de Lara Pharm, une autre société focalisée sur les remèdes synthétiques à  base de cannabinoïdes et dont l’objectif aseptisant est de remplacer le cannabis médical, universellement, par des synthétiques. [68]

Breed It vient de créer, en joint venture 50/50, une nouvelle société en Israà«l, KanaboSeed Ltd, en partenariat avec Seach Ltd. [77], une société Israà«lienne d’obtentions de variétés de cannabis médical. [45] Leur objectif est de créer de nouvelles variétés de cannabis “médical”, à  la requête des médecins et autres thérapeutes, grâce à  leur technologie génomique iBreedIT(r) (développée à  l’Université Hébraïque de Jérusalem [66]) qui leur permet d’étiqueter des gènes, de créer ensuite de nouvelles variétés pour une production de semences adéquates – en bref de diminuer drastiquement le temps de recherche et de création variétale par rapport aux techniques d’obtention variétale conventionnelles ou chimériques. [C’est, du moins, le discours officiel mais on se demande, parfois, jusqu’où peuvent aller se nicher, très discrètement, les chimères de la fausse Mère]. Pour preuve de l’efficacité de leur outil génomique: Breed It est également en partenariat avec deux autres entreprises d’Israà«l, Zeraim Gedara (une filiale de Syngenta), Hazera Genetics (une filiale de Limagrain) et avec le semencier Vilmorin (une autre filiale de Limagrain) [67].

Quant à  Cannabics Pharmaceuticals – qui se focalise sur le développement de médicaments, de produits alimentaires et de compléments alimentaires à  partir de variétés bien spécifiques de cannabis (son produit de synthèse principal est le Cannabics SR, destinée aux patients cancéreux) – il semblerait qu’elle soit incluse dans les sociétés Israà«liennes par erreur. En effet, Cannabics Pharmaceuticals s’appelait auparavant American Mining Corporation!! C’est, maintenant, une filiale de Cannabics Inc. qui est en partenariat avec Technion Research & Development Foundation Ltd., en Israà«l. De l’exploitation minière à  l’extraction de cannabis, il n’y a qu’une petite bouffée d’oxygène cannabisée et dollarisée pour les industriels en perte de vitesse – et c’est toujours le même syndrome obsessionnel: “j’extrais donc je m’enrichis sur le dos de la biosphère”. Le syndrome de l’extraction constitue l’une des pathologies les plus mortifères de la Civilisation Occidentale.

Et, en dehors de l’univers pervers des start-up Israà«liennes du Cannabis/Wall Street, mais toujours en Israà«l, se trouve la ferme de production de cannabis la plus importante du pays – et la seule, d’ailleurs, en termes de production méga-industrielle: elle fournit le cannabis médical à  un tiers des 20 000 patients autorisés à  se soigner au cannabis en Israà«l. Cette ferme se situe à  Safed, en Galilée, dans un endroit très secret – et nimbé tout autant d’une aura excessivement high-tech que d’une vision religieuse.  [87] En effet, cette ferme se nomme Tikun Olam, une référence à  un concept mystique Judaïste antique de régénération et de guérison dans le monde. C’est cannabinoïdement Beau et Apaisant! Ne serait-il pas sage de recouvrir tout le pays d’Israà«l – et ensuite la planète entière – de fermes de production de cannabis dont l’objectif le plus élevé, le plus éthique, le plus spirituel, serait de guérir et de régénérer l’intégralité de la biosphère – dont font partie les plantes et les animaux, dont les animaux humains. Les Palestiniens, les premiers, n’en doutons pas une milli-seconde, en seraient fort heureux (et survivants)!!!

Depuis l’été 2015, Tikun Olam n’est, cependant, plus très loin de Wall Street car cette société vient d’annoncer son premier partenariat, en Amérique du nord, avec le Compassionate Care Center de New York, et MedReleaf Corp, une entreprise de cannabis médical du Canada. [86] Le Compassionate Care Center a l’exclusivité de la distribution de deux souches/variétés de cannabis : Avidekel® de Tikun Olam et Haleigh’s Hope™ de Jason Cranford (HOPE Foundation). Avidekel contient 15,8% de CBD (et quasiment pas de THC) et Haleigh’s Hope™ possède un ratio CBD/THC de 22:1. Tikun Olam est également réputée avoir créé et cultiver le cannabis le plus psychoactif du monde: Eran Almog avec 28% de THC (Indica: 80%. Sativa: 20%). [85] Quelle chance! Le Cannabis nouveau est né en Galilée et il va sauver le monde!



La nouvelle saga des psychotropes chimériques:

Blue Dream BT, Afghan Kush Roundup Ready… ou THC à  base de levure génétiquement modifiée?

Mais au fait, par quelle prouesse technique? Par sexualité naturelle ou par intervention de vecteurs non issus de la Biosphère Gaïenne? C’est un énorme dossier et les rumeurs vont bon train sur la toile. Et si l’on évoque la question des modifications génétiques, il faudrait avant tout, et déjà , poser la problématique de certaines modalités d’obtention de la féminisation de semences de cannabis.

Et Monsanto dans tout ce cannabicide? A quand des variétés chimériques de cannabis proposées par la multinationale N°1 de la Semence Industrielle et Chimérique? Afghan Kush Roundup Ready? Ou bien encore Blue Dream BT? Monsanto y travaille, peut-être, et les analystes financiers de Wall Street se demandent si la prochaine espèce génétiquement modifiée, à  grande échelle planétaire, ne serait pas tout bonnement le cannabis.

En août 2015, une étude est publiée sur la première élaboration d’opioïdes (thébaïne et hydrocodone) à  base de levure génétiquement modifiée par des généticiens de l’Université de Stanford en Californie, sous l’oeil très vigilant de l’Industrie Pharmaceutique, [94] [95] afin de remplacer, à  terme, la production d’opium – pour laquelle les variétés chimériques de pavots sont, d’ailleurs, déjà  en culture partout sur la planète, selon le second article cité, celui du New-York Times: « Les pavots sont croisés et génétiquement manipulés pour augmenter la productivité. Ils sont légalement cultivés dans plusieurs pays, avec des quotas spécifiques, sous l’égide de l’Organe international de contrôle des stupéfiants. Ils sont également cultivés pour le marché illégal de l’opium et de l’héroïne en Afghanistan, au Laos, en Birmanie, au Mexique et ailleurs… » [96] Ces pavots génétiquement modifiés sont cultivés depuis 1997, [97] [98] particulièrement en Tasmanie (qui produit 85 % de la thébaïne utilisée dans le monde et dont la culture de l’opium légal constitue 10 % du PNB). Il semblerait que ces modifications génétiques aient été induites par mutagenèse (qui donc ne serait pas GM… selon tous les textes officiels…) puisqu’en 2014, en Tasmanie, deux grands monstres de la Pharmacie, GlaxoSmithKline et Johnson & Johnson, exerçaient une pression incroyable auprès du gouvernement pour qu’il ne renouvelle pas son moratoire anti-chimérique (anti-OGM). [99] Les producteurs Tasmaniens d’opium étaient très fortement divisés sur le fait de savoir s’il fallait, ou non, cultiver des variétés de pavot Roundup Ready. Le moratoire fut maintenu.

En septembre 2015, une étude est publiée sur la première élaboration de THC à  base de levure génétiquement modifiée par des généticiens de l’Université de Dortmund en Allemagne. [100] [101] Cette même équipe affirme avoir déjà  produit du CBD (cannabidiol) à  base également de ces levures chimériques. Selon Oliver Kayser, un biochimiste de cette université, les Autorités Régulatrices Européennes sont très impatientes de pouvoir assurer un approvisionnement stable de THC, et d’autres cannabinoïdes, sans cultiver réellement de cannabis: « ils ont peur que ces plantes soient cultivées et soutiennent une production illégale ». En 2005, des scientifiques Japonais avaient déjà  inséré un gène dans la levure Pichia pastoris pour l’induire à  secréter un enzyme nécessaire à  la production de THC. A l’époque, cependant, on ne connaissait pas tous les enzymes requis pour l’élaboration de THC. Dix années plus tard, grâce aux nouveaux outils génomiques, les généticiens ont maintenant découvert les gènes-clés. Les généticiens de l’Université de Dortmund en Allemagne, qui travaillent sur ces levures chimériques, sont en partenariat avec l’entreprise THC Pharm de Frankfurt [105], celle qui commercialise le Dronabinol/Marinol [106] à  base de THC synthétique, depuis 1998 – et dont nous avons déjà  mentionné les overdoses létales. THC Pharm est le plus gros producteur de THC synthétique en Europe.

Le Dr. Jonathan Page, de l’Université de Colombie Britannique – qui effectua un séquençage génomique du cannabis dès 2011 [21] – a créé Anandia Laboratories (un petit emprunt Védique!) pour lancer une production industrielle de cannabinoïdes à  base de levure chimérique. Il en est de même de Kevin Chen et de sa société Hyasynth Bio. Ils attendent tous deux l’aval du Gouvernement Canadien. [96] Le Dr. Jonathan Page possède plusieurs brevets portant sur la voie de synthèse du THC. Une autre société biotechnologique de Californie, Amyris, évoque son souhait d’entrer dans la danse – d’autant plus qu’elle produit déjà  du patchouli chimérique et de l’artémisinine tout autant chimérique. Nonobstant, il reste que la compétition est rude avec les producteurs de cannabis réel. Jonathan Page évoque la possibilité de se diversifier dans l’élaboration d’autres cannabinoïdes chimériques moins connus mais bientôt très demandés – tels que la cannabidivarine et la tétrahydrocannabivarine.

Quant à  Kevin Chen, sa société Hyasynth Bio est basée à  Hong Kong et c’est une filiale de la société biotechnologique FuturaGene basée en Israà«l, au Brésil et en Chine. FuturaGene est, elle-même, une filiale de Suzano Trading Limited, au Brésil, qui est, elle-même, une filiale de Bahia Sul International Trading Ltd au Brésil. FuturaGene est fort connue des activistes anti-OGM, et du Mouvement des Sans Terre au Brésil, puisque ces derniers, en mars 2015, détruisirent ses plantations de jeunes arbres d’Eucalyptus génétiquement modifiés (souche H421) pour lesquels FuturaGene demanda une autorisation en mai 2014. [102] [103] [104]

Les partenaires de FuturaGene incluent: Bayer; Evogen, en Israà«l, dont les partenaires notoires sont Monsanto et Syngenta; Forage Genetics International (qui est une filiale de Land O’Lakes Canada; elle-même une filiale de Masterfeeds LP; elle-même une filiale de Ag Processing Inc.); BioCentury Transgene, une société de biotechnologies Chinoise; AA Alliance en Thaïlande, impliquée dans la culture d’eucalyptus chimériques.

Et pour en revenir à  la levure, l’ancêtre de la recherche cannabinique en Israà«l, le Professeur Raphael Mechoulam, s’étonne: « Je me demande bien pourquoi quiconque s’évertuerait à  produire du THC à  base de levures; quant à  la production de cannabidiole, c’est une autre histoire, car son élaboration à  partir de plantes est quelque peu compliquée; et la demande est croissante ». Pour l’instant, les généticiens ne sont pas en manque de défis car ils estiment devoir insérer plus d’une douzaine de gènes dans la levure. [96] Du coupe-coupe en perspective.

D’ailleurs, le cannabis avait également été séquencé génomiquement en 2011 par la société Medicinal Genomics Corporation, rachetée l’année suivante par Courtagen Life Sciences. [47] Et Tulsi aurait-elle également été honorée d’un séquençage génomique? Oui, durant l’été et l’automne 2015, furent publiés les deux premiers séquençages génomiques de Tulsi Rama et de Tulsi Krishna par deux équipes de scientifiques en Inde. [48] [49] [50] Lorsque le séquençage/dépeçage génomique émerge des laboratoires, la grande poussée industrielle vers les remèdes synthétiques et chimériques en est d’autant plus confortée et… inexorable. Inexorable, du moins, tant que les Peuples n’auront pas repris le Pouvoir! Les Peuples de l’Inde vont-ils laisser les Terroristes Pharmaceutiques breveter, synthétiser et chimériser leur bien-aimée Tulsi?



De la chasse aux sorcières cannabiniques… à  la croisade de CaNNabis!

C’est ainsi que, selon les analystes de Wall Street, le cannabis médical est devenu un secteur très prometteur de milliards de dollars. Selon le PDG de Privateer Holdings [81], (qui possède Leafly, un très gros portail cannabis sur la toile, [109] ainsi que les compagnies Tilray et Marley Natural), c’est un marché potentiel de 50 milliards de dollars aux USA seulement. Privateer Holdings est en train de lever, actuellement, 75 millions de dollars pour accroître son capital [82]. CNN, l’un des réseaux câblés de lavage de cerveau les plus toxiques des USA, est en train de préparer le peuple US à  la nouvelle révolution. Et c’est leur médecin attitré, le très médiatique Dr. Sanjay Gupta, (l’une des 10 personnalités les plus influentes, en 2011, selon Forbes Magazine!), qui en 2013, lors d’un interview en Israà«l [58] avec le Dr. Shackelford de Breed It, (celui-là  même qui affirme “qu’Israà«l est un bastion de la recherche cannabis”) a retourné sa veste de façon fulgurante – suite, sans doute, à  une apparition miraculeuse de la mère céleste, Lakshmi ou Tulsi, ou peut-être, tout simplement, à  la demande de Ted Turner, son propriétaire – pour devenir l’un des avocats les plus passionnés du cannabis médical. [59] Il explique, dans son documentaire “Weed”, qu’il a terminé sa chasse aux sorcières cannabiniques (lancée en 2009) pour se transformer en le serviteur le plus zélé de l’Industrie du Cannabis Pharmaceutique… après avoir découvert par lui-même, (quel cerveau!), au bout d’une année d’investigation… que le cannabis peut soulager tous les êtres humains dans les affres de terribles souffrances. Yes, We Can/nabis! Tout cela est cannabinoïdement très émouvant.

Dr. Sanjay Gupta a vraisemblablement découvert que le Marihuana Tax Act de 1937, aux USA, avait été mis en place l’année même où la société Popular Mechanics introduisait [60] un nouveau décortiqueur industriel de chanvre qui allait révolutionner l’économie. Le chanvre est une espèce dont la production de biomasse est tout simplement incroyable. Pour la production de papier: un hectare de chanvre produit quatre fois plus de pulpe qu’un hectare de forêts à  papier. Pour la production de textiles: en 1938, Popular Mechanics évoquait la présence de plus de 5000 produits textiles sur le marché. [61] Et bien sûr pour la production de compost dans l’agriculture et le jardinage. Le Marihuana Tax Act de 1937 interdit aux paysans des USA de cultiver le chanvre –  ce qui laissa le champ extrêmement libre aux grandes industries du papier (dévoreuses de forêts: 95 % des séquoias géants ont été coupés aux USA), du textile (DuPont venait d’inventer le nylon!!) [63] et bien évidemment… des fertilisants de synthèse.

Il n’est que de consulter les vidéos proposées par CNN pour prendre conscience que la chaîne câblée fait de son grand mieux pour éduquer le petit peuple aux bienfaits du cannabis!!! Le programme CNN s’appelle “High Profits” [57] – un jeu de mots à  peine dissimulé – que l’on pourrait traduire par “Profits Elevés” ou bien encore par “Le Fric de la Planante”. Ils auraient pu, tout aussi bien, l’appeler CaNNabis… vu que CNN est devenu aux USA le principal promoteur de toute cette industrie. CNN a lancé, en 2014, son “Weed 2. Cannabis Madness”: n’en doutons pas, la promesse d’une abondante manne financière.

Il existe même un Réseau Financier, Cannabis Financial Network (CannabisFN), chargé d’analyser les évolutions des Bourses dans le secteur du cannabis médical. [46] D’ailleurs, qui est Cannabis Financial Network? C’est une filiale de la société GrowOp Technology qui est, elle-même, une filiale de la société Terra Tech. [74] La société Terra Tech se focalise sur les biotechnologies pour reverdir la Planète. Et d’ailleurs, leur partenaire privilégié est la multinationale biocidaire Bayer.

Ce n’est donc pas étonnant que, le 7 octobre 2003, les USA se soient accordés à  eux-mêmes, en toute simplicité, un brevet couvrant la totalité des cannabinoïdes en tant qu’anti-oxydants et neuro-protecteurs: “Cannabinoids as antioxidants and neuroprotectants”. [28] [29] Nous invitons à  cliquer sur les liens suivants: [39] et [83] tous ceux (anglophones) qui seraient intéressés par quelque 130 études “scientifiques”, sur le thème des propriétés anti-cancer du cannabis, et par quelques centaines d’études “scientifiques”, sur le thème des propriétés thérapeutiques universelles du cannabis, publiées par l’Institut National de la Santé – à  savoir le gouvernement des USA. Les anglophones peuvent également compulser le portail internet Pub Med – du gouvernement des USA. La recherche sur le terme anglais “cannabinoids” présente 12 858 publications scientifiques. [112] Quant à  la recherche sur le terme anglais “cannabis”, elle présente 14 369 publications scientifiques! [111] Vous y trouverez des perles. Par exemple, cette recherche de l’Institut de Médecine Forensique de Fribourg, en Allemagne, qui invalide complètement les tests utilisés pour prouver la consommation de cannabis à  partir de la présence de THC dans les cheveux. [110] A contrario, vous trouverez des études prouvant que les tests/THC  – utilisés par les Forces du Désordre – titrant négatifs ne prouvent en aucun cas la non-consommation de cannabis… car le THC a la capacité, chez certains individus, de se nicher dans les tissus adipeux et parfois de réapparaitre, au fil des années, lors d’un phénomène de stress ou tout simplement de manque de nourriture.

Et pour ne pas oublier le milliardaire prédateur George Soros du Groupe Bilderberg et du Council for Foreign Relations (CFR) (celui qui finance les crapules militaristes d’Avaaz), il a offert 1 million de dollars pour soutenir la campagne de légalisation du cannabis en Californie en 2012. Mais ce ne sont que des cacahuètes car George Soros (dont la fortune est estimée à  24 milliards de dollars) a investi, depuis 1994, 200 millions de dollars dans les campagnes de légalisation du cannabis! Une grande partie de cette somme est canalisée/cannabisée au travers de l’organisation Drug Policy Alliance dirigée par son fondateur Ethan Nadelmann. [83] Dans quel intérêt? Il y a beaucoup d’anguilles qui gigotent dans ce panier de crabes. Bloomberg propose une liste de 55 compagnies industrielles impliquées, totalement ou partiellement, dans le cannabis sous tous aspects (avec une capitalisation totale de 3 milliards de dollars). [107] Des cartes bancaires CB/CannaBis commencent même à  émerger sur ce marché de dupes. Ainsi la Tommy Chong Cannabis GreenCard [108] est proposée par Cannabis Angel et la 420 Development Corporation (des filiales de FastFunds Financial Corporation qui est, elle-même, une société financière principalement impliquée dans les Casinos aux USA) en partenariat avec la société financière GreenHouse Payment Solutions. La Tommy Chong Cannabis GreenCard est une carte bancaire strictement réservée à  l’usage de la commercialisation légale, médicale ou récréationnelle, du cannabis. Avec accumulation de bons points donnant droit à  des petits cadeaux cannabiniques!

Tout cela n’est sûrement pas dans l’intention louable de redonner l’autonomie aux Peuples quant aux plantes et champignons qu’ils souhaitent ingérer ou utiliser pour l’alimentation, pour la thérapie, pour les rituels, pour les fibres, pour le compost…



Endocannabinoïdes, Système immunitaire et Acides Omega 3

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem – celui-là  même qui a impulsé toute la recherche Israà«lienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962 – qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. [75] C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit l’existence du système des cannabinoïdes endogènes – ou endocannabinoïdes – lorsque son équipe isola, en 1992, l’Anandamine – une dénomination résolument Védique! [71]. Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant “joie, félicité suprême”. Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à  partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex. Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à  des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité. » (Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Dominique Guillet).

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe Française [72], nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes. Or selon l’INSERM, « Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXème siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXème siècle. Ces acides gras sont des lipides « essentiels » car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ». [73]

En conclusion. D’une part, l’alimentation industrielle est archi-toxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité – tels que les acides gras Omega 3 – et le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains. D’autre part, les Autorités – sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes – ont criminalisé (aux USA, encore aujourd’hui, une arrestation/cannabis toutes les 45 secondes!!!) [80]) une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc… et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

Que faire? Exigeons, comme nous l’avons fait avec Kokopelli pour les semences en pollinisation ouverte du Domaine Public, que les Autorités/Multinationales/Systèmes Bancaires Mafieux nous laissent en Paix. Exigeons la liberté de cultiver ce que nous souhaitons dans nos jardins et dans nos champs, la liberté de nous alimenter comme nous le souhaitons et la liberté de nous soigner comme nous le voulons.

Ce n’est d’ailleurs pas aux psychopathes de nous accorder ces libertés, c’est à  nous de les incarner dans notre vie quotidienne. Prônons la non-coopération la plus intégrale avec les Dictatures Terroristes des Multinationales de l’Agro-Pharmaco-Chimie.

Dominique Guillet. Le 7 octobre 2015.



Hommage à  Steve DeAngelo

Steve DeAngelo, [113] un activiste US, avec près de 40 années de lutte pour la légalisation du Cannabis, vient juste (le 24 septembre 2015) de publier son unique ouvrage: The Cannabis Manifesto: A New Paradigm for Wellness. [114] Son ouvrage est préfacé par le maire de San Francisco. Steve a passé sa vie entière à  lutter contre les Autorités – soit auto-proclamées, soit issues d’un Système Mafieux appelé “Démocratie” dont ces Autorités ont, elles-mêmes, créé les règles frauduleuses afin que l’unique fondement essentiel et primordial – permettant que le système fonctionne harmonieusement et démocratiquement!! – en soit, pour la plupart du temps, intégralement absent: à  savoir, LA TRANSPARENCE. Afin que les Peuples y perdent à  tous les coups/élections, ad vitam eternam. [Et d’ailleurs, pour rebondir sur la pathologie mortifère de l’extraction Occidentale, ci-dessus évoquée, n’est-il pas sidérant de voir que le concept d’élections, la base frauduleuse de la pseudo-démocratie, participe du même syndrome sémantique. Election = Extraction, du latin Eligere et du Grec Lego!!].

Steve raconte, dans le dernier chapitre de son ouvrage, “La légalisation ne peut pas être stoppée et ne sera jamais stoppée”, comment le Ministère de la Justice du gouvernement fédéral du président Obama (dont les promesses électorales étaient pourtant si “prometteuses” pour le cannabis médical…) lança, en Octobre 2011, une violente opération pour faire fermer tous les dispensaires légaux de cannabis médical dans les Etats ayant voté des lois pro-cannabis médical. Ils envoyèrent une simple lettre à  tous les propriétaires ayant loué des locaux commerciaux à  des dispensaires légaux – pour les menacer de poursuites judiciaires par le gouvernement fédéral. En l’espace de 3 mois, 600 dispensaires de cannabis médical furent fermés, aux USA, par la force de la persuasion et du chantage. Et Steve de préciser que cette opération cannabicide leur coûta juste une poignée de timbres postaux!

Steve DeAngelo est le fondateur d’un dispensaire médical créé en 2006, Harbor Side Health Center [115]  qui accompagne (avec 110 employés) environ 100 000 patients Californiens dans leur quête de cannabis médical (pour mémoire, en Californie, aujourd’hui, le cannabis non-médical reste illégal). Bravo Steve and Keep up the good work!

Comment ne pas être révolté lorsque l’on sait que ce sont des milliers de milliards de dollars (et d’euros) provenant des Cartels de drogues dures (cocaïne, héroïne, etc…) qui transitent par les plus grosses banques du monde Occidental (Barclays, HSBC, Wachovia, American Express Bank International, Bank of America, Wells Fargo, Banco Santander SA, Citigroup Inc, etc) et qui en assurent la pérennité? Sous quelle protection d’Etat? Nous allons présenter, dans cet article, un seul petit exemple parce que des ouvrages entiers pourraient être écrits sur ce dossier et d’ailleurs, certains ont déjà  été rédigés… mais leurs auteurs ont eu la fâcheuse propension à  se suicider d’une balle dans le dos! Subséquemment. Prenons, donc, l’exemple de la banque Wachovia (rachetée en 2008 par Wells Fargo): entre 2004 et 2007, la banque Wachovia a “blanchi” (et ce n’est pas un commentaire raciste) la bagatelle de 380 milliards de dollars en provenance des Cartels Mexicains. La banque Wachovia s’est repentie, en Cour de Justice US, et a payé une petite amende de 160 millions de dollars – en promettant que non, ils ne le feraient plus. [116] [117]  Nous allons garder nos commentaires pour un prochain article.

« Steal a little they throw you in jail; steal a lot and they make you a king.» Bob Dylan.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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