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Dernière modification par ex bakounine (28 juillet 2014 à 01:10)
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Hépatite C: de l’injuste prix à l’exclusion des soins
En cette journée mondiale contre l'hépatite, des d'associations de malades et de solidarité ainsi que des soignants exigent un accès équitable aux nouveaux traitements de lutte contre l’hépatite C, dont le coût risque aujourd'hui d'exclure les plus précaires. « Cette situation impose plus de transparence en matière de fixation de prix des médicaments et démontre l’urgence de repenser l’accès aux nouveaux traitements. »
L’arrivée de nouveaux antiviraux, comme le sofosbuvir (spécialité sovaldi), fonde pour la première fois l’espoir de traiter bien plus efficacement les personnes atteintes par le virus de l’hépatite C. L’histoire récente de la lutte contre les hépatites C risque cependant de conduire à une exclusion des soins de personnes qui nécessitent un traitement. Cette exclusion concerne désormais également les pays riches en miroir de l’histoire des personnes infectées par le VIH dans les pays en développement. Comme si nous avions oublié que la santé publique est un bien public mondial inaliénable dont dépend notre existence. Comme si nous avions oublié que la France a signé la déclaration de Rio de Janeiro en 2011 pour lutter contre les inégalités sociales de santé. Aux Etats-Unis, l’Etat de l’Orégon vient d’annoncer qu’il ne pourra traiter tous les patients qui le nécessitent du fait du coût des traitements qui grève son budget. Ce prix annoncé par le laboratoire Gilead autour de 50 000 à 99 000 euros, pour 3 mois de traitement, pourrait diminuer de 50% suivant les négociations en cours en France. Ce prix négocié serait jugé satisfaisant par certains à « seulement » la moitié du prix annoncé par le laboratoire, dans le cadre d’accords confidentiels entre la France et les entreprises pharmaceutiques.
Pourtant, ce prix aura toujours un retentissement conséquent sur notre système de santé. Pourtant, l’utilisation par les laboratoires privés des résultats de la recherche publique est passée sous silence. Pourtant, les procédures de fixation des prix du Comité économique des produits de santé (CEPS) ne sont pas transparentes et ne font pas intervenir les représentants des personnes malades et de la société civile. De même, la Commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer le service rendu des médicaments, ne compte pas d’usager du système de santé. Certains, comme le président du CEPS, remettent d’ailleurs en cause l’intérêt de la participation des malades aux instances d’évaluation des médicaments et de fixation des prix, arguant de l’existence de groupes de pression, de conflits d’intérêts, et de la confidentialité à conserver dans les débats. C’est oublier un peu vite que les experts déjà membres de ces instances rencontrent les mêmes difficultés. De plus, la loi de santé publique, dite de démocratie sanitaire, du 4 mars 2002 recommande la participation des usagers dans les différentes instances qui traitent des questions de santé. Cependant, pour la première fois le CEPS a auditionné une délégation associative face à la problématique soulevée par le prix du sofosbuvir. C’est dans ce contexte que le premier rapport d’experts interdisciplinaires, sur la Prise en charge des personnes infectées par le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C en France, publié en mai 2014, fournit des recommandations précises sur les indications médicales de traitement. La HAS a limité en juin dernier ces recommandations, après les avoir pourtant acceptées dans un premier temps.
Malheureusement, l’écart entre les récentes recommandations thérapeutiques du rapport d’experts et celles du collège de la HAS ouvre une brèche en faveur des refus de soin. Or les refus de soins entraînent un retard de recours aux soins, voire un renoncement aux soins, dramatiques en termes de santé publique et individuelle. Seuls les malades prioritaires seraient traités, au stade avancé de fibrose voire de cirrhose, et ceux n’ayant pas répondu aux traitements antérieurs. Les autres personnes devraient attendre que l’état de leur foie se dégrade alors même que le traitement disponible peut stopper cette évolution. Les opportunités de traitement des personnes détenues seraient battues en brèche, parfois au prétexte d’un risque de re-contamination sans aucune preuve scientifique.
Les refus de soins font partie des obstacles à l’accès aux droits et aux soins des personnes infectées par le VHC, cumulant souvent les facteurs de vulnérabilité (personnes en situations de précarité, usagers de drogues, migrants, personnes incarcérées). Dans son dernier rapport, le défenseur des droits s’alarmait que « les situations de refus de soins persistent à un niveau élevé ». Les justifications invoquées par certains professionnels de santé sont les contraintes administratives ou économiques mais aussi, de façon inquiétante, la condition sociale de la personne et les stéréotypes et préjugés qui s’y rattachent. Dès lors comment ne pas s’inquiéter aussi que le prix des thérapeutiques puisse être invoqué pour refuser des soins à des populations vivant en situation de précarité, plus marginalisées, plus éloignées du soin, et créer ainsi un dangereux précédent en ne basant pas la délivrance de médicaments vitaux sur les besoins en santé des personnes mais sur des critères non médicaux : mode de vie, situation administrative ou socio-économiques.
Nous, associations de malades ou de représentants des usagers, de solidarité, soignants, refusons toute stratégie de rationnement qui remettrait en cause le principe même d’accès fondamental à la santé. Nous exigeons la garantie d’un accès équitable à tous aux nouvelles molécules sur la base des recommandations telles que définies collégialement dans le rapport d’experts sur les infections par le VHB ou le VHC. Nous considérons que l’intérêt de santé publique et les menaces pesant sur notre système de santé appellent légitimement à soumettre le sovaldi au régime de la licence d'office. Ce mécanisme permet aux autorités publiques d’autoriser l’exploitation du brevet par un tiers à un moindre coût. Cette situation impose plus de transparence en matière de fixation de prix des médicaments et démontre l’urgence de repenser l’accès aux nouveaux traitements et les soins au-delà des hépatites.
Signataires : Michel Bonjour, président de SOS Hépatites
Bruno Spire, président de l’association Aides
Dr Thierry Brigaud, président de l’association Medecins du Monde
Estelle d'Halluin, vice-présidente du Comité pour la santé des éxilés
Estelle d'Halluin, vice-présidente du Arcat, collectif Traitements et recherche thérapeutique TRT-5, Collectif hépatites virales
Yann Mazens, coordinateur du collectif Traitements et recherche thérapeutique TRT-5
[small]Source : Mediapart[/small]
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Vous me croirez ou non mais juste en prenant mon pouls il m'a diagnostique une maladie hépatique - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2034 … =d#p203444
Le véto de feu mon cleps lui ouvrait la gueule et sniffait littéralement son haleine fétide ; il était en mesure de savoir si l'odeur était liée à sa mauvaise hygiène bucco-dentaire ou à un problème hépatique... (les chiens à qui on file du sucre font des crises d'acétone, et cela peut arriver aux humains, c'est une odeur très caractéristique.)
Je ne dis pas que tu as mauvaise haleine, mais les 5 sens ont toujours été utile dans la médecine, moderne ou ancienne. Quand tu ne peux pas pratiquer des anlyses de sang, c'est une des options pour aider au diagnostique. Les problème hépatiques peuvent peut-être aussi se lire par la couleur de la peau...
Voila ,je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 49#p203649
Effectivement, tu es en droit de te poser des questions. J'essaierais de comprendre de quelles plantes il s'agit et de rechercher des liens sur les principes actifs... D'un autre côté, j'essaierais de savoir si après traitement la charge virale peut diminuer dans certains cas avec un décalage.
Après, je comprends que le travail des labos soit discutable, mais il faut signaler aussi que n'importe quel escroc peut exploiter la souffrance des gens et leur extorquer de l'argent en leur faisant croire qu'ils sont guéris grâce à leurs "soins" ou leurs prétendus pouvoir magiques.
Dernière modification par Mister No (18 novembre 2015 à 11:14)
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Dernière modification par Mister No (18 novembre 2015 à 12:29)
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D'ailleurs le post suivant le tien, vient confirmer en partie ce que j'ai dit - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 51#p203651
Alors tout va bien. Ne t'emballe pas.
Je comprends que l'on soit sceptique je l'ai été aussi - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 51#p203651
Tu continues à donner des leçons... non mais Je doute si j'en ai envie et pis c'est tout....
Le doute m'est utile. Je l'applique aussi bien pour l'industrie pharma, d'autres approches de la médecine ou pour les "prétendus" guérisseurs. Je considère plutôt que le risque est de tomber dans un système de croyances. Je ne dis pas que la pratique de la médecine ayurvédique est une escroquerie ou que les labos œuvrent uniquement pour se faire du pognon comme tu le suggères. Certaines approches doivent être complémentaires.
le tramadol (une belle merde)
Je n'ai pas la science infuse contrairement à toi, je ne rejette pas en prétendant que c'est de la merde. Dire que le tramadol est une belle merde... désolé, mais je n'en sais pas assez pour donner un jugement définitif comme le tien. C'est aussi un manque de respect pour ceux qui kiffent le tram ou qui l'utilisent pour soulager des douleurs chroniques. Le tram a certainement des avantages ou des inconvénients par rapport aux opiacés. Relativise un peu. Tout n'est pas forcément noir ou blanc ou de la merde comme tu le prétends...
La oui je suis d'accord pour parler de charlatanisme - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 51#p203651
Je n'ai pas assimilé la médecine ayurvédique au charlatanisme. Tu dois lire super vite en posant un avis définitif en interprétant de travers mes paroles.
Ce qui est ridicule c'est de condamner ce que l'on ignore - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 69#p203669
Bien entendu c'est ridicule, mais tu confonds le doute avec une condamnation ferme et définitive.
Le doute, faire preuve d'esprit critique ne revient pas à condamner ou juger sur pièce, au contraire, il peut permettre de se débarrasser d'un système de croyances pour les reléguer en savoir qui se transmet. C'est aussi ce qui permet de se remettre en question. Ceux qui n'ont plus de doutes dans la vie sont dans la même démarche que certains fondamentalismes religieux.
j'ai été
Un marchand de merde, c'est toi qui l'affirme... Pourtant, je ne le pense pas du tout contrairement à toi. Ce n'est pas la commercialisation du tramadol qui est à remettre en cause à mon avis, c'est le fait qu'il bénéficie de l'exclusivité alors que les opiacés ont leur place dans la pharmacopée. cela n'en fait pas de la merde pour autant ou dans tous les cas.
Au fait, selon toi, pourquoi le tram serait une belle merde et pas le di-antalvic ?
Je ne suis pas d'accord avec cela, mais je trouve incohérent de condamner le tram et pas le di-antalvic. (pourtant pour le retrait de ce dernier, il existe des arguments difficilement discutables)
J'espère que tu ne m'en voudras pas en plus de ne pas être d'accord, de ne pas te trouver cohérent sur cette condamnation singulière.
Dernière modification par Mister No (18 novembre 2015 à 16:09)
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Concernant le di antalvic , il n'a jamais été retire du marche . C'est une molécule qui a plus de dix ans et qui donc est tombée dans le domaine public . Les pouvoirs publics considèrent que lorsqu'une molécule a été commercialisée pendant 10 ans le laboratoire a eu le temps d'en amortir le cout de la R&D et donc elle tombe dans le domaine public et tous les labos qui le souhaitent peuvent la commercialiser . Le di antalvic n'est plus commercialise mais la molécule le dextroproxyphene l'est toujours par différent labo . C'est devenu un générique . - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2036 … =d#p203682
On m'aurait menti ?
A la suite de la procédure européenne de réévaluation du rapport bénéfice/risque de tous les médicaments contenant du dextropropoxyphène, la Commission Européenne, dans sa décision du 14 juin 2010, demande le retrait dans l’Union Européenne des autorisations de mise sur le marché de toutes les spécialités en contenant, dans un délai maximum de 15 mois.
Par décision du 14 juin 2010, la Commission européenne (CE) a confirmé l’avis défavorable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) au maintien sur le marché des médicaments contenant du dextropropoxyphène (DXP).
En France, le retrait des autorisations de mise sur le marché (AMM) des médicaments contenant du DXP (20/07/2010) application/pdf (62 ko) devra intervenir dans un délai maximum de 15 mois.
Au delà de ce délai, les spécialités contenant du DXP ne seront plus disponibles en France.
L’avis défavorable de l’EMA faisait suite au réexamen de l’ensemble des données d’efficacité et de sécurité disponibles sur le DXP. L’EMA avait en effet considéré que les preuves d’efficacité thérapeutique du DXP seul, ainsi que les preuves de la supériorité de l'association paracétamol-DXP par rapport au paracétamol seul, étaient insuffisantes au regard du risque de décès en cas de surdosage accidentel ou volontaire. Elle avait estimé qu’aucune mesure complémentaire de minimisation du risque ne pourrait être suffisante pour éviter les conséquences graves d’un surdosage.
En juin 2009, l’Afssaps avait exprimé ses réserves, craignant un éventuel impact négatif de ce retrait en termes de santé publique en France, compte tenu notamment des résultats des études comparatives effectuées sur les effets indésirables et les décés enregistrés avec les principaux antalgiques de pallier II. Les résultats faisaient ressortir que l’association DXP/PC n’était pas le type de produit qui présentait le risque le plus élevé au regard du niveau de consommation, sur la base des données françaises. De plus, on disposait d’un recul important en pratique clinique sur ces médicaments (25/06/2009) application/pdf (83 ko), utilisés de longue date.
Dans l’attente du retrait, l’Afssaps rappelle aux professionnels de santé :
qu’ils ne doivent plus prescrire de médicaments contenant du DXP à de nouveaux patients ;
qu’il est nécessaire de reconsidérer la prise en charge antalgique des patients actuellement traités par DXP.
Les patients sont invités à contacter leur médecin, sans urgence, par exemple dans le cadre du renouvellement de leur ordonnance, afin que leur traitement soit reconsidéré.
Afin d’aider les médecins à déterminer la solution alternative thérapeutique la plus adaptée à leur patient, l’Afssaps a mis en place un groupe d’experts chargé d’émettre de nouvelles recommandations sur la prise en charge de la douleur dans ce nouveau contexte.
Ces recommandations seront disponibles à l’automne 2010.
Enfin l’Afssaps reste attentive à l’évolution des données d’utilisation et de sécurité d’emploi des solutions alternatives thérapeutiques en France, particulièrement dans le contexte d’un surdosage.
L’ensemble de ces mesures permettra à l’Agence d’adapter les conditions de retrait des médicaments contenant du DXP, afin d’assurer la meilleure prise en charge de la douleur après leur retrait du marché.
http://www.ansm.sante.fr/S-informer/Pre … Communique
Dernière modification par Mister No (19 novembre 2015 à 10:26)
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thierry97 a écrit
Concernant le di antalvic , il n'a jamais été retire du marche . C'est une molécule qui a plus de dix ans et qui donc est tombée dans le domaine public . Les pouvoirs publics considèrent que lorsqu'une molécule a été commercialisée pendant 10 ans le laboratoire a eu le temps d'en amortir le cout de la R&D et donc elle tombe dans le domaine public et tous les labos qui le souhaitent peuvent la commercialiser . Le di antalvic n'est plus commercialise mais la molécule le dextroproxyphene l'est toujours par différent labo . C'est devenu un générique .
On mentirai à moi aussi ! Pourtant en 2011, la molécule de Dextropropoxyphène a été retirée du marché européen.
Extrait de Wikipédia identique à la fiche du Vidal :
"L'avis de l'EMA (Agence Européenne du médicament) de 2011 a été finalement suivi par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), qui a décidé qu'à partir du 1er mars 2011, les médicaments contenant du dextropropoxyphène feraient l'objet d'un retrait d’autorisation de mise sur le marché."
Lien avec un article du Vidal Actualités : Retrait en 2011 du dextropropoxyphène : quel impact sur l'utilisation des autres antalgiques ?
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Fin du Hors sujet qui est, je le rappelle : Etude - Hépatite C : Des traitements de qualité POUR TOUT LE MONDE
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