Thèse "Maternité et Toxicomanie"

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages
Avis aux futures mamans, on a besoin de vous!

Je vous cite la demande, ce sera plus simple:

Bonjour,
Je m'appelle Anaelle Bazire, je suis psychologue clinicienne et je travaille sur une thèse qui porte sur “TOXICOMANIE ET MATERNITE : Qualité du processus de maternalité chez la femme toxicomane ou subtituée”. Celle-ci a débuté en octobre dernier (2014). Elle est encadrée par Nadine PROIA-LELOUEY (Professeure de Psychologie Clinique à  l’Université de Caen, membre du CERReV - MRSH), et par le CERReV de la MRSH de Caen. Elle est également financée par la Région Basse-Normandie.

Cette recherche s’inscrit dans la suite des travaux que j’ai déjà  menés ces deux dernières années auprès du CSST et de la maternité de Cherbourg, de l'Unité d'Addictologie de Bayeux, de la maternité du CHU de Caen et de la néonatalogie du Havre. J’exerce, par ailleurs et dans le cadre de ma thèse, en tant que psychologue clinicienne, dans une maternité et un csapa, en Basse Normandie.

L’objectif de ma thèse est d’étudier les représentations des femmes enceintes toxicomanes ou ayant été toxicomanes (femmes sous substitution) concernant leur grossesse, leur maternité, la relation au produit (drogue ou substitut), elles-mêmes, ainsi que l’enfant et les relations avec ce dernier. L’objectif final est d’avoir une meilleure connaissance des changements (psychiques) potentiels liés la grossesse et à  la naissance de l’enfant et de ce que représentent ces périodes pour les femmes consommatrices ou sous traitement de substitution. Cela dans le but de mieux former les professionnels confrontés à  cette problématique, et ainsi, et surtout, d’adapter et d’améliorer l’accompagnement et la prise en charge proposés aux femmes enceintes toxicomanes et substituées au moment de la grossesse et pendant les premiers mois de l’enfant. Mon projet vise également à  soutenir les partenariats et le travail en réseau entre les CSST/Unités d’Addictologie, les maternités et les PMI, pour favoriser une prise en charge globale des femmes enceintes toxicomanes (spécifiquement en Basse-Normandie où rien n’existe pour le moment).

Je cherche, dans ce cadre, à  me mettre en relation avec des femmes enceintes (de six à  neuf mois) consommatrices d’opiacés ou sous traitement de substitution, qui serait d’accord pour témoigner du vécu de leur grossesse. Cela sous la forme d’un entretien anonyme et confidentiel d'environ une heure qui pourrait avoir lieu via « Skype » ou éventuellement à  leur domicile avec leur accord et en fonction du lieu où elles habitent (je peux me déplacer dans le nord-ouest et en région parisienne) (les modalités de rencontre seront discutées avec elles). Les futures mamans sont bien sûr libres de ne pas répondre à  certaines questions. Suite à  ce premier entretien, et avec leur accord, je proposerai un deuxième entretien-témoignage après la naissance de l’enfant.

Je vous contacte donc pour savoir s’il vous serait possible de proposer ce projet à  certaines futures mamans présentent sur « PsychoACTIF », ou bien me mettre en lien avec elles, ou encore me permettre de présenter ce projet sur le site (à  voir selon ce qui vous parait le plus pertinent et le moins intrusif pour les futures mamans).
......................

Si vous souhaitez participer à  cette thèse, ou en savoir un peu plus, faites moi signe par mp ou par courriel :)

Shao

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d'utilité publique, nrock

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'Nrockandrolls femme
Banni
Inscrit le 04 Oct 2014
449 messages
Salut touts les psychos !

Je me suis mise en relation avec Mme Anaà«lle BAZIRE afin de participer à  la thèse "TOXICOMANIE ET MATERNITE".

Pourquoi participer à  cette thèse ?

Je crois qu'il peut-être utile aux femmes comme moi qui se refusent la maternité en raison de leur TSO d'avoir accès à  une information non-biaisée et leur ôter certaines représentations mentales et idées reçues.

Si je peux aider Mme BAZIRE dans son travail de compréhension des changements psychiques induits par la  grossesse et la venue de bébé, ce sera avec le plus grand plaisir. Peut-être à  son tour aidera-t-elle les femmes à  mieux accepter le fait qu'un TSO lorsqu'il est bien pris est un traitement qui aide à  la stabilisation, que l'on peux construire sa vie et que cela n'empêche en rien de s'épanouir pleinement en tant que mère et femme.

Pour ma part, c'est PA découvert en août 2014 avec sa mine d'informations, d'études et de témoignages qui m'a fait comprendre que la métha n'était pas dangereuse pour bébé (petite anecdote l'obstétricienne a insisté sur la cigarette j'en fume encore 4/jour par contre pour la métha pas de contre-indication ni de jugements désagréables, celle-ci m'a prévenue d'un éventuel syndrome de sevrage sad   je reviendrai sur ce sujet dans les prochains mois).

Puis, le côté psy et l'échange avec une professionnelle sera une expérience enrichissante. merci-1
J'adore la psychologie, le cerveau humain et l'humain en lui même sont tellement complets et complexes, c'est un sujet vraiment intéressant.

Pour terminer, un exemple tiré  d'une discussion avec mon pharmacien (les comères du villages ces pharmaciens...nan je blague tongue il est super avec les toxicos abstinents ou non) pour compléter l'argumentaire en faveur du bien-fondé de cette thèse.
Donc, il y a de cela quelques jours M R. me raconte qu'une femme comme moi en traitement métha avait accouchée il y a peu et n'avait pas prévenu l'équipe médicale de son traitement (je ne sais pas s'il y a eu un syndrome de sevrage ou non). La honte, le manque d'informations que sais-je encore, l'ont poussé à  ce type de comportement. Le suivi péri et post-natal est différent selon les particularités propre à  chacune.
Pour une bonne prise en charge de la maman et de bébé il est important que l'équipe soit au courant de nos consommations et/ou traitement pour cela il ne faut pas avoir honte et aider les professionnels à  mieux nous comprendre

Mieux éduquer c'est aussi moins de préjugés drapeau-blanc

A tous un bon dimanche
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Bravo et merci! Shao
 
Bien vu ...quel courage..Maj..!!!
 
bravo et merci pour les mamans sous TSO clairette

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clairette femme
Psycho junior
Inscrit le 21 Mar 2014
337 messages
Bravo!
Maternité et toxicomanie, ou TSO , ne sont pas incompatibles: j'ai 3 enfants.
Si cette dame a besoin d'autres témoignages, je l'aiderai aussi avec plaisir!
Merci, ton combat, c'est aussi le mien, et de toutes les mamans -ou futures- de ce site.
Amicalement,
Clairette

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cec976 femme
Nouveau membre
Inscrit le 27 Oct 2015
7 messages
Cc j'ai eue mon fils de 0ans maintenant sous méthadone et là  encore j'attends une petite fille pour mi-février toujours sous méthadone, j'aimerais aussi participer à  cette thése.Je reste disponible.Merci

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages
Salut Cécile? et bienvenue parmi nous salut
Et félicitations pour cette bonne nouvelle!

Je viens d'envoyer un mail à  la personne qui rédige cette thèse, je te tiens au courant dès que j'ai une réponse.
Je sais qu'elle avait posé décembre comme limite pour ses recherches, mais peut être que février ça le fera, surtout si il y a encore besoin de témoignages. Jte redis ça.

Tu as fait une faute de frappe ou alors un oubli pour l'âge de ton premier enfant, il a quel âge du coup?
Ta première grossesse s'est bien passée? Syndrome de sevrage? Je suis curieuse wink

Shao

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages
Bonsoir Cec.

Je viens d'avoir une réponse au sujet de la thèse.
Malheureusement, ça va être trop juste pour pouvoir y participer.
Mais Annabelle te remercie pour ta proposition.

On a souvent des demandes de ce type, donc si tu es toujours ok, la prochaine fois je pense à  toi.

Amicalement.
Shao

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cec976 femme
Nouveau membre
Inscrit le 27 Oct 2015
7 messages
pas  de problème je serais contente de participer j'ai mon ainé de 17ans à  l'époque j'avais pas encore de traitement poly toxico j'avais par je ne sais quel miracle réussit a m'éloigner de tout ça sans traitement juste un somnifère un bon psy et 1000km entre moi et ma vie de dépavée....Quelques années plus tard j'étais revennue dans la région que javais fuie quitté mon travail suite à  une décision de justice.Enceinte de mon cadet je n'ai appris cette grossesse que tardivement vers 6/7mois j'étais sous méthadone à  80mg et je serais montée à  120mg la grossesse s'est bien passée à  la maternité j'ai été traitée comme une pestiférée, au fond d'un couloir, même la photographe n'est pas venue ils m'ont gardés plus de 3 semaines pas de seuvrage mon fils se portait bien je l'allaitais il avait juste du mal à  reprendre du poids A bout, avec le soutient du médecin addictologue qui me suivait (elle m'avait appelée pour me donner le meilleur conseil du monde l'amour prendre bb même si c'était quasi 24/24 l'amour meilleur remède contre le manque) j'ai pu rentrer chez moi avec mon fils on ne m'avait rien expliqué au lieu de me garder ils auraient mieux fait de m'expliquer car maintenant enceinte de bb3 pour février en cherchant de informations sur le test de Finnegan (qui n'est pas celui fait par la maternité ou je suis suivie d'ailleurs) je me rend bien compte que mon fils a été en manque mon dieu il a du souffrir, ces nuits à  le porter ou il pleurait sans que rien ne le soulage et j'avais tellement peur de ce personnel dédaigneux que je n'ai pas osée retourner à  la maternité, heureusement on a passé tout ça mais j'aai tellement de question pour ma ptite puce qui arrive en février, et je me trouve démunie, le personnel sage femme médecin n'ont pas de temps à  m'accorder pour m'expliquer comment ils fonctionnent si j'aurais mon mot à  dire sur un éventuel seuvrage ai je le droit de m'y opposer si ce n'est pas vital?Et quelle maternité choisir?D'ailleurs ai-je le choix? Shaolin j' espère que tu reviendras vers moi j'ai vraiment besoin d'avis, de conseils, je suis enceinte de 7 mois ce jour à  120 mg de métha et j'ai surtout très peur d'un éventuel seuvrage et que je ne puisse accompagner ma puce

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