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Sayuri a écrit
,
il me disait qu'avant d'envisager d'arrêter la clope il voulait déjà arrêter le cannabis. C'est mon meilleur ami, je me suis inquiétée pour lui mais ce n'est pas à moi de le sermonner!
Quelques jours, voir semaines, plus tard, il m'annonce qu'il arrête complètement les joints. Je ne vais pas vous mentir j'étais super contente pour lui! Mais je ne pensais pas que se serait si compliqué pour lui.
Il a de grands moments d'angoisse et du coup d'insomnie, ses mains tremblent à certains moments de la journée, il ne se sent pas dans son assiette, limite déprime. Je savais que l'arrêt brutal pouvait avoir des effets mais pas à ce point! Je n'ai jamais connu sa consommation journalière, mais je sais que c'était plusieurs fois par semaine avec un pic le week end (normal vous me direz).
Comment une amie peut aider son meilleur ami à se sentir mieux, pour qu'il ne craque pas et tienne son objectif jusqu'au bout?
J'accepte toutes les idées bien sur, tous les témoignages, expériences, sites internet, livres, films... Tout ce qui enrichira ma connaissance pourra m'aider à l'aider...
Par avance, merci...
S.
Bonjour Sayuri,
Un peu gêné pour te répondre, étant utilisateur de cannabis pour améliorer ma santé et militant pour son accès thérapeutique (en tant que traitement), je ne suis pas un spécialiste du sevrage de ce produit mais m'en suis servi justement pour arrêter mes autres consommations problématiques (alcool, héroïne, cocaïne) dont la dernière a été le tabac. Donc processus inverse.
Pour avoir arrêté le cannabis à pas mal de reprises dans ma vie, je n'ai jamais ressenti de souffrance physique de manque mais un trouble psychologique se traduisant par de la nervosité et quelques jours d'insomnie et un retour à mon état dit "normal" au bout de quelques jours.
Malheureusement, mon état normal me cause trop de soucis (envies de faire plein de bétises.........., état pathologique tel que celui que tu décris). alors je me soigne ...........
Bon, ça c'est mon histoire.
Ce que je lis est que pour certaines personnes, l'arrêt du cannabis est très pénible.
Pour ton ami, la sollicitude que tu lui portes à ce sujet est belle. Le mieux est ton soutien silencieux.
Mais attention, ce n'est pas parole d'or, c'est juste mon ressenti.
Et si justement le cannabis lui servait à lutter contre cet état dépressif que tu cites ? c'est peut être un point de vue à piocher.
Je suis persuadé que de nombreuses personnes consomment du cannabis sans savoir qu'il sont dans une automédication interdite par la loi mais automédication dans de nombreux cas (certains médecins le disent).
Je te donne l'adresse du site d'une association qui s'occupe de cannabis thérapeutique et surlequel tu trouvera énormément d'information scientifiques sur le cannabis : Principes Actifs
En tous cas, bienvenue ici. D'autres vont venir témoigner de leur point de vue qui peut être différent.
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Dernière modification par Sayuri (04 décembre 2013 à 11:54)
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Dernière modification par le nain du jardin (12 décembre 2013 à 02:21)
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Sayuri a écrit
Tu sais ce n'est pas un effort que de l'aider. Je n'aurais pas du demander de conseils ici?...
Merci pour ta réponse
Ah mais je n'ai jamais sous entendu ça !!! Au contraire je félicite le geste, car j'imagine que beaucoup de non UD , n'oseraient pas venir ici poser leur questions .
Donc au contraire je trouve que tu as une très bonne démarche .
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Sayuri a écrit
il voulait arrêter de fumer (et que j'ai appris du même temps ce qu'il fumait), parce qu'il n'arrivait plus à suivre et qu'il commençait à avoir peur de ne plus pouvoir s'en passer.
Pour moi ce n'est pas une raison, mais une excuse, soit à cause du martèlement des bien-pensants "la drogue c'est mal m'voyez", soit pour faire plaisir à son entourage. Dans les 2 cas, c'est courir droit vers un échec, et chaque échec nous éloigne petit à petit de l'objectif final.
Donc pourquoi veut-il arrêter ? De quoi a-t-il peur de ne pas pouvoir se passer ? Se passe-t-il de nourriture ? Se passe-t-il de relation ? Qu'est-ce-qu'il n'a plus peur de suivre ?
Nous avons toutes et tous tout un tas d'addiction qui nous permettent de surmonter cette vie qui n'est pas des plus tendre et joyeuse. Bien souvent à s'obstiner à vouloir être "libre" sans dépendance (chose impossible en y réfléchissant bien) est voué à nous faire vivre une vie terne et morose, soit boulot métro dodo, sans ce petit quelque chose qui fait que nous sommes ce que nous sommes.
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mikykeupon a écrit
Nous avons toutes et tous tout un tas d'addiction qui nous permettent de surmonter cette vie qui n'est pas des plus tendre et joyeuse. Bien souvent à s'obstiner à vouloir être "libre" sans dépendance (chose impossible en y réfléchissant bien) est voué à nous faire vivre une vie terne et morose, soit boulot métro dodo, sans ce petit quelque chose qui fait que nous sommes ce que nous sommes.
Toute la sagesse de Miky explose en une phrase et je suis 100% d'ac cord avec lui.
Sayuri, c'est un gros travail sur soi-même que d'arriver à s'accepter pleinement, doux démons inclus, mais sans ce travail, on ne peut vivre que dans un nondit/non réfléchi, comme un vase vide qui se se remplit de la rumeur publique qui désapprouve.
Le cannabis n'est pas franchement hépato toxique aux doses que tu indiques. Un article est paru il y aune dizaine d'années disant que le cannabis "pourrait" peut-être agraver la fibrose hépatique chez le sujets infectés par le VHC, mais peu de temps après, un autre article est paru montrant qu'un autre cannabinboïde présent dans l'herbe faisit un effet inverse en activant la régénération des céliules hépatiques. Depuis, on en parle plus.
En dehors de cet écart spécifique au foi, c'est évident que la pression sociale est forte autour des fumeurs et que découvrir la vraie raison qui pousse un individu à arrêter le cannabis lorsque'il se retyrouve en état dépressif et anxieux sans.
Il n'existe pas de normalité d'individu sans aucune dépendance. Il existe des individus sans aucune dépendance autre que celle exigées par le fonctionnement du corps, mais ce sont des gens que l'on appelle des "saints". Ils sont rares.
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Sayuri a écrit
Honnêtement là je ne sais pas...
Personne n'est au courant à part moi et son cercle avec qui il consomme. Donc personne pour lui faire la morale...
Salut Sayuri !
En fait je pense que ce sont surtout en c'est terme qu'il ne faille absolument pas réfléchir...
C'est peut être pour cela que tu te sens incomprise.
Tu n'es pas là pour lui faire la morale, mais pour le soutenir, comme tu l'expliquais très bien auparavant.
Ce qui nous intéresserait surtout , ce sont ses réelles motivations . santé ou autre.
Après, personne ne t'as rassurée là dessus mais 25 joints/semaine , c'est pas non plus catastrophique :
- soit c'est en gros 3/4 spliffs/jours ( là ou selon moi c'est un peu plus problématique , mais cela ne concerne que mon avis et mon experience , c'est si c'est une conso tout au long de la journée. en gros il est stone tout le temps . Sachant que l'accoutumance entre en compte et qu'il peut aussi très bien le gérer De nombreuses personnes fument la journée et le vivent très bien)
- si c'est que le soir , bon bah y'a pas mort d'homme !
- après c'est peut être moins la semaine et plus le week end , là aussi rien de très grave.
à plus !
dstrb
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Dernière modification par Sayuri (13 décembre 2013 à 23:28)
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