[ CSAPA ]

traitement substitution, recommencer ailleurs?

Et si je n'y vais plus, je peux recommencer à  un autre endroit dans un mois?

Je ne connais pas le parcours de santé en Suisse, mais, je pense que tu devrais pouvoir en parler... maintenant, vu qu'ils te menacent d'exclusion pour une simple baisse trop rapide, à  toi de voir si tu ne devrais pas changer de crèmerie pour être entendue. Ceci dit je radote, mais vouloir baisser progressivement montrent qu'ils souhaitent t'accompagner en mettant le plus de chances de succès de ton côté. Mais pas cool les menaces...
Ne te mets pas la pression pour une date par contre, tu peux pas prévoir même si tu es bien à  l'écoute de ton corps, c'est pour cela que la diminution doit être très progressive, surtout qu'au fil du temps, sans t'en rendre compte, tu risques de retirer un pourcentage trop élevé de morphine et de te retrouver mal avant la période où tu programmes les dernières prises.
Bon courage, tiens nous au courant.

Dernière modification par Mister No (17 juin 2016 à  11:27)

J'ai plutôt l'impression qu'ils veulent garder les gens le plus longtemps possible, à  la dose la plus élevé possible... question de fric.

Ils ont vocation à  faire de la thune, mais si ils voulaient être encore plus certain de te revoir pour un nouveau sevrage, ils te feraient baisser trop vite. Tu risques de pas pouvoir baisser à  un moment où à  bas dosage tu enlèves un pourcentages trop élevé d'une baisse à  l'autre et mettre plus de temps au final.
Il est important que tu ne traumatises pas ton organisme et que tu n'affectes pas ton psychisme avec une baisse trop rapide. Les médecins ont prêtè serment, même si les conditions sont pas toujours favorables car il y a un enjeu forcément commercial, il faut que tu conserves de la confiance. Sur ce point, pas baisser trop vite, il ne pensent qu'à  ton intérêt pas à  ton porte-monnaie.

Dernière modification par Mister No (17 juin 2016 à  12:03)

Je paranoï peut être un peu ^^

Je ne vois pas pourquoi... je te comprends, le système est mal foutu, mais dedans ça peut rester humain, les médecins restent attachés aux valeurs de leur métier et ne sont pas des commerçants comme les autres. En général... Là , c'est pas un soucis de biz...
Bon courage pour tes exams et la suite de ton sevrage !

Dernière modification par Mister No (17 juin 2016 à  13:30)

Diminue à  ton rythme

Bin, quand on a déjà  l'expérience d'un sevrage opi, c'est plus facile de le "sentir"... par contre, sans expérience, c'est vraiment un coup à  diminuer trop rapidement, à  perdre du temps et de l'énergie au bout du compte.
Quand tu as un médecin qui est sensible au fait de pas descendre trop brutalement, c'est bon signe. Le cas contraire serait catastrophique.
Perso, quand j'ai du arrêter mon traitement au bout de plusieurs semaines de morphine, j'ai aménagé le truc moi-même, commencé à  diminuer et arrêter totalement juste avant de voir mon médecin. Il a bien insisté pour savoir comment se passait le sevrage, m'a fait remarqué que ça ne lui posait pas de soucis de refaire une ordo pour une baisse progressive organisée... mais bon, j'ai refusé, il me restait même quelques gélules, c'est passé comme une lettre à  la poste et surtout aucun craving à  gérer.
Je me sentais mieux sans traitement en fait, en même temps vu que je ne souffrais plus, j'ai pu apprécier tout de suite. Pas plus de deux jours "électriques", pas de sommeil déréglé...

Dernière modification par Mister No (23 juin 2016 à  11:33)