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Mazette a écrit
J'ai failli citer le ski mais je me suis dit on va me rire au nez. Mon trip en ski c'est la vitesse lol
Pas moi en tout cas...Sais tu que le ski, avec l'équitation, sont les 2 sports les plus dangereux?
( bien sûr je parle en proportion du nombre de pratiquants ce qui exclu le parachutisme et le base jump par ex)
Moi, contrairement à beaucoup, j'ai toujours été très prudent ( ce qui explique peut être en partie, que j'ai échappé au sida,hvc et od à une époque où les 9/10eme des gens qui ont accompagné cette période de ma vie ne sont plus là pour en parler....La chance aussi sûrement un peu.) Même si comme vous tous, j'ai expérimenté, ado tout un tas de prods, en fait je n'ai jamais vraiment recherché la défonce et la tête à l'envers. Chez moi, je pense qu'il y avait plutôt un manque d'une quelconque hormone quelque part qui m'empêchait de trouver mon équilibre et ma sérénité...Et quand j'ai découvert les opiacés, puis, la came, j'avais trouvé (du moins j'ai cru) tout ce qu'il me fallait pour être bien. Et j'ai toujours fais attention à ma tolérance même dans les pires moments. Je n'ai jamais pris de la came dans le but de piquer du zen ou de rêvasser, mais plutôt pour pouvoir m'activer et faire des choses, parler aussi de tout et de rien avec n'importe qui.
Bref, dans tous les domaines, je n'ai jamais été un casse cou ou un aventurier. Je suis un vieux pantouflard casanier bien que j'adore voyager, mais pas tel un baroudeur sac au dos (pas au club med non plus hein! me faites pas dire ce que j'ai pas dis!
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Dernière modification par skpad (20 juin 2016 à 02:28)
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et ca n'a rien a voir avec Dieu, ni la came dans laquelle on remets sa vie entre ses mains
Le lien étymologique et la sémantique sont étroitement liés.
Je crois que Big nous a fait un trois en un, entre la définition du mot utilisé dans cette discussion, le glissement sémantique qu'elle a constaté en addictologie, et l’étymologie du mot.
D'où vient "ordalique" ? Du même tiroir que "rentrer dans les ordres".
Wikipedia :
L'ordalie consiste à faire passer à l'accusé une épreuve physique décidant de son sort. L'accusé était revêtu d'habits religieux pour se soumettre au « jugement de Dieu », l'épreuve se déroulant sous le regard de la divinité tutélaire de la justice, qui va sauver l'innocent et empêcher l'injustice.
Tu enlèves jugement de dieu et tu le remplaces par came. Tu enlèves habits religieux et tu mets habillé en keupon par exemple, tu remplaces divinité tutélaire de la justice par loi de 70 et tu imagines des psys, des chercheurs, des addictos, des sociologues qui essaient de comprendre le comportement humain, au début des 90's. Tu les vois même enculer les mouches à la chaine avec un peu d'imagination, mais les mécanismes psychiques le méritent bien.
ça donne ceci tout simplement.
L'ordalie consiste à faire passer à l'accusé une épreuve physique décidant de son sort. L'accusé était revêtu comme un punk pour se soumettre à l'héroine, l'épreuve se déroulant sous le regard de la loi de 70, qui va sauver l'innocent et empêcher l'injustice.
Dans les années 90 Pasqua disait que les tox ne peuvent même pas apprendre ou bénéficier d'hygiène et qu'il était vain de rendre la vente possible des seringues en pharmacie... pendant ce temps-là , d'autres cherchaient à comprendre, se questionnaient sur d'autres bases. Mais que l'on soit croyant ou pas, le mot reste lié d'une certaine manière à dieu ou à une forme de jugement divin.
(cf mes cours de Droit de 1ere année de DEES)
Tu peux aussi envisager le terme d'un point de vue psycho, spirituel, religieux, social. Et bien entendu, le sens légal qui se rapproche du sens utilisé pour lancer la discussion.
Reste que pour cette discussion, il est nécessaire que chacun parle bien du même type de comportement, que l'on pourrait nommer comportement à risques.
Dernière modification par Mister No (20 juin 2016 à 12:12)
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aprés on m a attribué ce "qualificatif" en post-cure dans un établisement CAARUD, avec des méthodes quebequoises, qui sont toujours un peu en avance sur nous.
Le mot qui peut soigner, c'est international. Tu discutes, tu avances, tu étudies le concept autour du mot, tu prends du recul sur la vie. Je ne sais pas si ça vient du Québec, mais par l'échange verbal avec les soignants, on peut avancer.
Le mot ne te qualifie pas, il donne juste des précisions sur certaines de tes conduites, t'amène à y réfléchir ou en prendre conscience.
Dernière modification par Mister No (20 juin 2016 à 17:24)
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