LES APPLICATIONS DU CBD EN MÉDECINE

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filousky homme
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LES APPLICATIONS DU CBD EN MÉDECINE




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On parle souvent du THC, mais les bienfaits thérapeutiques du CBD deviennent de plus en plus apparents. Comme le CBD ne cause aucun effet cérébral, il représente pour plusieurs patients une excellente option de traitement, même préférable. Voici un article qui présente les applications du CBD en médecine.

Le cannabinoïde CBD est reconnu pour ses propriétés antiémétiques, antipsychotiques, anti-inflammatoires, détoxifiantes, anxiolytiques et antidépressives, et on sait aussi qu’il inhibe la croissance des tumeurs. L’ampleur de son potentiel thérapeutique justifie de pousser les recherches pour déterminer de quelle manière il peut être utilisé en médecine.

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CBD en médecine : épilepsie pédiatrique


L’huile de CBD aide à  diminuer la douleur, les psychoses et les crises d’épilepsie. Des études menées en Israà«l et aux Etats-Unis ont démontré que les variétés de cannabis riches en CBD réduisent significativement les symptômes de l’épilepsie.

Réduction de la fréquence des crises chez 89 % des patients

Dans le cadre d’une étude israélienne effectuée en 2014, 74 enfants et adolescents âgés de 1 à  18 ans chez lesquels les remèdes conventionnels contre l’épilepsie n’apportent aucun résultat ont reçu un traitement à  base de cannabis à  haute teneur en CBC (ratio CBD-THC de 20 : 1). En moyenne, les sujets ont ingéré durant six mois du CBD dissout dans de l’huile d’olive, à  raison de 1 à  20 mg par jour par kilogramme de poids corporel.

Les parents étaient responsables d’observer et de consigner le taux de crises durant la période à  l’étude. Les résultats ont révélé une réduction de la fréquence des crises chez 89 % des sujets (66 sur 74) de magnitudes suivantes : réduction de 75 à  100 % des crises chez 13 enfants (18 %) ;  50 à  75 % chez 25 (34 %) enfants ; 25 à  50 % chez neuf (12 %) enfants ; 25 % et moins chez 19 (26 %) enfants. Les parents de cinq sujets (7 %) ont rapporté que l’administration de CBD était associée à  une augmentation des crises, et conséquemment, le traitement a été interrompu.

Les chercheurs israéliens ont aussi observé une amélioration du comportement, de l’attention, des compétences langagières et motrices, de la communication, et du sommeil des participants. Les effets indésirables du CBD ont inclus la somnolence, la fatigue, des douleurs abdominales et l’irritabilité, ce qui a incité cinq patients à  cesser le traitement au cannabis.

Les chercheurs ont conclu ainsi leur étude : « Les résultats de cette étude multicentrique sur l’efficacité du CBD auprès d’enfants et d’adolescents souffrant d’épilepsie rebelle sont très prometteurs. Des essais cliniques prospectifs et bien conçus impliquant du cannabis médical riche en CBD s’imposent ».


Réduction médiane des crises motrices de 36,5 %

La tenue de cette étude sur le CBD effectuée en 2014-2015 a été motivée par le fait que près du tiers des personnes souffrant d’épilepsie sont affectées d’une forme résistante aux traitements (épilepsie rebelle). Selon des chiffres récents, 2,2 millions d’Américains souffrent d’épilepsie, ce qui veut dire que plus de 733 000 patients n’éprouvent aucun soulagement, ou à  peine, de la prise de médicaments traditionnels. Le but de cette étude qui s’est effectuée à  l’échelle de onze centres américains spécialisés dans l’épilepsie était d’établir si le traitement à  base de cannabis était sécuritaire, tolérable et efficace chez des enfants et des jeunes adultes affectés d’épilepsie rebelle. Au total, 214 jeunes patients âgés de 1 à  30 ans ont pris du CBD durant au moins 12 semaines.

Les résultats de l’étude ont suggéré que le CBD avait le potentiel de réduire la fréquence des crises et pourrait constituer un traitement sécuritaire chez les enfants et les jeunes adultes affectés de formes sévères d’épilepsie rebelle.

Lors de la phase initiale de l’étude, la fréquence médiane mensuelle des crises était de 30,0, contre 15,8 à  l’issue des 12 semaines de traitement au CBD : une réduction médiane des crises motrices mensuelles de 36,5 %.

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Charlotte’s Web pour les enfants épileptiques

Cela fait maintenant des années que l’on sait que les variétés de cannabis riches en CBD ont un effet positif sur les enfants et les jeunes adultes épileptiques.Charlotte Figi, une fillette de 6 ans originaire du Colorado souffrant du syndrome de Dravet, avait plus de 300 crises par semaine et souffrait par conséquent d’un retard sévère de développement. Après avoir essayé en vain tous les remèdes antiépileptiques, les médecins ont dû reconnaître leur incapacité à  traiter la maladie, abandonnant l’enfant à  son sort.



Les parents de Charlotte ont poursuivi leurs recherches jusqu’à  ce qu’ils trouvent les frères Stanley, connus par-delà  les frontières du Colorado pour leurs variétés de cannabis à  haute teneur en CBD. Charlotte s’est donc soumise à  un traitement à  base d’une variété spécialement conçue. Les résultats ont été immédiats : durant la première semaine de traitement au cannabis, la fillette n’a eu aucune crise. Huit mois plus tard, la fréquence des crises était réduite de 99 %. C’est ainsi que cette variété spécialement conçue a été nomméeCharlotte’s Web.


Le cannabidiol pour le syndrome de Dravet

En mars 2016, la société britannique GW Pharmaceuticals a annoncé qu’elle venait de compléter la première phase d’un essai clinique de phase III évaluant l’efficacité de l’Epidiolex, et que les résultats s’avéraient positifs. Un total de 120 sujets a participé à  l’essai : la moitié d’entre eux a reçu le traitement à  base de cannabidiol, l’autre moitié, un placebo. Les chercheurs ont observé une réduction médiane de la fréquence des crises mensuelles de l’ordre de 39 % chez les sujets traités à  l’Epidiolex, contre 13 % dans le groupe des placebos.

« Les résultats de ces essais cruciaux sur l’Epidiolex sont d’une grande importance et extrêmement stimulants puisqu’ils fournissent la première preuve dérivée d’essais contrôlés par placebo quant à  l’efficacité et l’innocuité du cannabidiol pharmaceutique chez les enfants affectés du syndrome de Dravet, l’un des types d’épilepsie les plus sévères et rebelles aux traitements », a déclaré Orrin Devinsky, M.D., du Langone Medical Center’s Comprehensive Epilepsy Center de l’Université de New York.

Pour la phase II, 150 nouveaux jeunes participants affectés du syndrome de Dravet suivent un traitement à  l’Epidiolex. GW Pharmaceuticals teste également son médicament dans le cadre d’une étude clinique internationale sur des patients atteints du syndrome de Lennox–Gastaut dont les résultats doivent paraître en 2016.


CBD en médecine : schizophrénie

Les antipsychotiques normalisés demeurent inefficaces pour contrôler les symptômes chez le tiers des patients souffrant de schizophrénie. Pour ces patients, le CBD peut représenter un traitement thérapeutique alternatif. La schizophrénie est une maladie mentale qui affecte les perceptions, les fonctions cognitives, la perception de soi, la motivation, l’émotivité, la conviction et les fonctions motrices.

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On a découvert qu’une grande proportion des personnes atteintes de schizophrénie souffre d’une gamme d’anomalies métaboliques iatrogéniques, c’est-à -dire, déclenchées par un traitement médical, qui peuvent prendre la forme de problèmes d’obésité, de diabètes de type 2, d’intolérance au glucose et de troubles du métabolisme lipidique.



De plus, les schizophrènes souffrent souvent d’inflammation systémique chronique, du syndrome de Cushing (hypersécrétion surrénalienne) et de réactions excessives au stress. Comme notre système endocannabinoïde est essentiel pour le maintien d’une bonne santé mentale, entre autres, et que le cannabis est connu pour exercer une influence sur ce système cérébral, les chercheurs pensent que le cannabis pourrait représenter un traitement alternatif chez les patients pour qui les traitements conventionnels ne fonctionnent pas.

Le système endocannabinoïde exerce une fonction régulatrice sur les émotions, le sommeil, le système de récompense, et les souvenirs dits aversifs. Le CBD utilisé en médecine peut avoir un effet positif sur les fonctions métaboliques et anti-inflammatoires et sur les aspects liés au stress qui découlent de la schizophrénie.



Amélioration de la signalisation de l’anandamide


Les chercheurs ont découvert en 2012 que le cannabidiol améliorait la signalisation de l’anandamine et soulageait les symptômes psychotiques de la schizophrénie. Les résultats d’un essai clinique ont suggéré que le CBD agirait à  titre d’inhibiteur de la recapture de l’anandamide, ce qui exercerait des effets antipsychotiques. Ainsi, le CBD pourrait offrir un traitement pour la schizophrénie dont les mécanismes d’action sont complètement inédits.



L’anandamide
– du sanskrit ananda qui signifie l’absence de malheur, en d’autres mots, la béatitude – joue un rôle important dans la régulation de l’appétit et le sentiment de joie et de gratitude (ce neurotransmetteur se retrouve aussi dans le chocolat). En plus de se lier aux récepteurs cannabinoïdes, elle a un effet sur la douleur, la mémoire et la régulation de l’énergie.



GWP42003 en tant que médicament potentiel

En 2014, la société britannique GW Pharmaceuticals a entamé des essais sur un médicament contenant des cannabinoïdes, principalement le cannabidiol, appelé GWP42003. De prime abord, le médicament a eu des effets antipsychotiques sur les patients atteints de schizophrénie. Selon l’information publiée par la société, les essais de phase II sont présentement en cours, et les patients se plaignent du fait que le médicament en question n’est administré que pour compléter la médication antipsychotique qu’ils prennent déjà . Sensi Seeds apportera des précisions à  ce sujet.


Le CBD pour prévenir les psychoses

En début de 2016, des chercheurs brésiliens ont découvert que le traitement au CBD pouvait prévenir les psychoses. Leurs résultats ont été dérivés de tests sur les animaux.



CBD en médecine : douleur


La douleur chronique peut être causée par une gamme de conditions ou maladies : diabète, sclérose en plaques, cancer, VIH, rhumatismes, accidents graves, etc. Le traitement de la douleur améliore grandement la qualité de vie des personnes souffrantes. Pour ce faire, celles-ci utilisent, en plus ou moins grandes doses, des médicaments en vente libre, comme l’aspirine, l’ibuprofène, le diclofénac et le paracétamol, mais les opioïdes constituent aussi un traitement répandu. Tous ses médicaments comportent des effets secondaires.

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On estime que dans la République fédérale d’Allemagne, 2000 personnes meurent chaque année des effets secondaires de ces analgésiques, mais le taux réel de mortalité est beaucoup plus élevé. Aux Etats-Unis, la situation est encore plus alarmante.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le taux de mortalité associé aux surdoses d’opioïdes vendus sur ordonnance a quadruplé depuis 1999. Entre 1999 et 2014, plus de 165 000 personnes sont mortes aux Etats-Unis à  la suite d’une surdose d’opioïdes d’ordonnance. En 2014, près de deux millions d’Américains prenaient un opioïde d’ordonnance.


Le CBD pour réduire l’hyperalgésie

En 2007, des expérimentations animales ont permis à  des chercheurs de découvrir que l’administration quotidienne de CBD réduisait l’hyperalgésie (extrême sensibilité à  la douleur et réaction à  des stimuli douloureux). Le potentiel thérapeutique du CBD dans le traitement des douleurs chroniques a été souligné dans les résultats de l’étude.


Réduction de la douleur, moins d’opioïdes, meilleure qualité de vie

Une étude d’origine israélienne a confirmé que le cannabis réduisait la douleur et la consommation d’opioïdes, améliorant la qualité de vie des patients. Après avoir administré à  274 participants du cannabis médicinal – et non du CBD pur – contenant du THC et divers cannabinoïdes, dont le CBD, les chercheurs sont parvenus à  des résultats prometteurs.

Après six mois, l’indicateur de symptômes de la douleur est passé d’une médiane de 83,3 à  75,0, alors que l’indicateur de l’intensité de la douleur a aussi indiqué un progrès. Les besoins en opioïdes ont diminué au cours de la période à  l’étude d’environ 44 %. Ces résultats prometteurs suggèrent que le cannabis a le potentiel de fournir des bienfaits à  long terme pour les personnes atteintes de douleurs.


Le cannabis médical pour remplacer les opioïdes

Au Michigan, entre novembre 2013 et février 2015, 244 patients affectés de douleurs chroniques et traités au cannabis médical ont répondu à  un questionnaire en ligne. Les résultats ont révélé que la consommation de cannabis médical réduisait de 64 % la consommation d’opioïdes, en plus de diminuer les effets secondaires et d’améliorer la qualité de vie de 45 % des répondants. L’étude suggère que les patients remplacent les opioïdes par le cannabis médical. De plus, les participants rapportent que selon eux, le cannabis médical apporte plus de bienfaits et moins d’effets secondaires que d’autres médicaments. Notons que cette étude s’est également penchée sur le cannabis médical et non sur le CBD pur.


Douleur liée au cancer

La douleur liée au cancer provient, entre autres, de l’inflammation et de la détérioration des nerfs, des os et d’autres parties du corps sensibles à  la douleur. Dans certains cas, les douleurs persistantes et aiguà«s ne peuvent être soulagées par les traitements à  base d’opioïdes. Le CBD représente une alternative intéressante puisqu’il procure des effets anti-inflammatoires et analgésiques sans affecter le fonctionnement du système nerveux. De plus, le CBD ne réduit en rien l’efficacité de la chimiothérapie.


De nombreuses expérimentations animales conduites dans le passé ont révélé que l’administration de CBD réduisait la neuropathie et la détérioration des nerfs causées par le médicament paclitaxel (Taxol/PAC) utilisé en chimiothérapie. Les symptômes généralement associés à  la neuropathie incluent la douleur, l’engourdissement ou le picotement. Lors des essais, le CBD a été administré en prétraitement à  la thérapie PAC contre le cancer du sein.

L’ACM rapportait récemment que les cannabinoïdes – ceux qui activent les récepteurs CB2 – réduisaient la douleur associée au cancer des os. L’étude en question a utilisé le cannabis de synthèse JWH-015.


CBD en médecine : le cancer

Le neuroblastome est un cancer du système nerveux sympathique qui affecte principalement les enfants. Il s’agit du troisième type de tumeur maligne le plus répandu chez les enfants. Le neuroblastome peut survenir dans les glandes surrénales, le long de la colonne vertébrale, dans le crâne, le cou, la poitrine, l’abdomen ou le bassin.


Le CBD réduit la taille des tumeurs

Les résultats d’une étude publiée en mars 2016 ont annoncé que le CBD fournissait une lueur d’espoir pour les personnes aux prises avec le cancer. Après avoir testé le THC et le CBD in vitro et in vivo, l’étude en question a trouvé que les deux cannabinoïdes avaient le potentiel de réduire la taille des tumeurs, le CBD avec plus d’efficacité. Les résultats ont suggéré que le CBD devrait faire l’objet de plus de recherches en vertu de son grand potentiel dans le traitement du neuroblastome.

En fait, la science a démontré que le CBD inhibait drastiquement la croissance de plusieurs types de cancer. De plus, il abaisse la production des signaux stimulateurs de croissance des cellules des gliomes.


CBD en médecine : la dépression

Des essais effectués sur les animaux ont fourni les premières preuves que le CBD pourrait représenter un médicament sécuritaire et efficace contre la dépression.

Motivation et plaisir accrus

Une étude sur les rats a révélé que le CBD semblait augmenter la motivation et fournir un effet pro-hédonique, c’est-à -dire, qui augmente le plaisir. Les chercheurs sont parvenus à  consolider les preuves existantes pointant les vertus du CBD en tant qu’antidépresseur. Leurs résultats suggèrent que le cannabidiol pourrait être bénéfique dans le traitement de la dépression clinique et du symptôme de l’anhédonie.


Antidépresseur à  action rapide

Des tests comportementaux effectués sur des souris ont récemment permis de conclure que le CBD avait non seulement le potentiel de soulager l’anxiété, mais qu’il agissait de plus en tant qu’antidépresseur à  action rapide. Les tests ont aussi révélé une transmission accrue de l’excitation des récepteurs corticaux 5-HT/glutamate. Les résultats de l’étude suggèrent que le CBD pourrait représenter un nouvel antidépresseur efficace, sécuritaire et à  action rapide.


CBD en médecine : sclérose en plaques


Les symptômes de la sclérose en plaques incluent la douleur, la paralysie spastique, la dépression, la fatigue et l’incontinence. Il s’avère que le CBD peut apporter un grand soulagement aux personnes qui souffrent de cette maladie. Grâce à  ses propriétés inflammatoires décrites dans une étude datant de 2013, le CBD offre une protection continue contre les effets nocifs de l’inflammation dans le cas de sclérose en plaques virale. Il offre un potentiel thérapeutique important.



CBD en médecine : autisme


Selon les rapports anecdotiques de parents d’enfants autistes, le CBD a une influence positive notable sur leur enfant, améliorant leur condition sur le plan physique et mental. Sensi Seeds a récemment publié un article détaillé à  ce sujet que vous pouvez consulter ici.


Remarques pour conclure

Le potentiel thérapeutique du CBD a été étudié pour certaines conditions ou maladies. Souffrez-vous d’une des maladies énumérées dans le présent article ? Connaissez-vous ou soignez-vous une personne qui en souffre ? Avez-vous l’habitude de prendre ou d’administrer du CBD ? Nous vous invitons à  partager vos connaissances avec nous.


Le sujet du CBD en médecine est vaste. Cet article ne prétend pas décrire toutes les maladies pour lesquelles ce cannabinoïde est, ou pourrait être, un médicament efficace. Les rapports anecdotiques mènent souvent les scientifiques à  s’intéresser à  un sujet en particulier, et en ce qui concerne le CBD, la recherche doit se poursuivre. Vous pouvez écrire vos commentaires dans la section de commentaires ci-dessous.



Source: sensiseeds.com
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grokik homme
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Il y a à  paris, vers bastille, une boutique qui vend de l'huile bio avec du cbd, cest la meme chose dont cet article parle?

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dizzer homme
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PSYCHOCRACK a écrit

oui, c'est bien ça!

Comme le CBD ne cause aucun effet cérébral

à  bon mais pourtant:

anxiolytiques et antidépressives,

il est actif cérébralement mais ne touche pas violament les récépteurs cb1 & 2  genre isrs mais pour les cannabinoides (veuillez noter que ceci est une hypothese)

Dzr


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Mister No homme
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il est actif cérébralement mais ne touche pas violament les récépteurs cb1 & 2

Ce qui est notable dans l'action du CBD, c'est sa répercussion sur CB1 bien qu'il n'ait aucune affinité pour ce dernier. En mobilisant CB2, il inhibe ou crée une protéase qui inhibera l'affinité du THC pour CB1 (ou la renforce comme le suggèrent des études sur certains seuils). CB2 est surtout un récepteur allostérique qui va moduler indirectement d'autres récepteurs que CB2. Le CBD implique directement CB2 mais agit indirectement sur CB1.
Sur un mur de son, CB1 est un peu le contrôle du volume et CB2 le pré-ampli et tous les racks d'effets.
Le CBD comme la vanille ou le paracétamol sont des psychoactifs, ils agissent sur des neuro-transmetteurs. Tout comme le paracétamol, il est psychotrope, sans forcément créer "d'ivresse". Le paracétamol agit sur les pensées morbides, le CBD agit sur l'anxiété. La vanille sur d'autres récepteurs liés aux système de récompense et du plaisir. Aucune de ces deux molécules ne provoque d'ivresse bien qu'on puisse les qualifier de psychoactifs et de psychotrope... (gaffe au CBD ingéré qui pourrait devenir du THC partiellement.)

Une étude toute récente montrerait que le CBD pourrait se transformer in vivo en THC dans le processus de digestion. thinking
La structure chimique est très proche de celle du THC et j'avais lu qu'un breeder, Kaîki, avaient tendance à  penser qu'une partie du THC des plantes cultivées à  grande échelle et séchées au soleil sous forme de fagots pouvait se transformer en THC dans le processus chimique d'autofermentation. Pourtant dans le process de la plante, in vivo THC et CBD ont des précurseurs différents malgré leur structure chimique très proche.
Bref, si vous ingérez du CBD, pas en sublingual, voici ce que suggère le contenu d'un estomac digérant du CBD :

Science: Le CBD pourrait être converti en THC dans un liquide GASTRIQUE simulé
Dans un liquide GASTRIQUE simulé, le CBD a été transformé en THC delta-9 et THC delta-8.
Pace Analytical Services, Oakdale, USA.
Merrick J, et al. Cannabis and Cannabinoid Research 2016;1(1):102-112.

Autre découverte, suivant le ratio, il pourrait augmenter l'efficacité du THC sur CB1... si j'ai bien saisi car c'est très complexe.
C'est ce que suggère l'expérimentation animale, quand on sait que la toxicité est extrêmement faible chez l'humain. censored

Science/Animal: Le CBD ne présente pas d'effets psychoactif mais pourrait augmenter les effets du THC
Lors d'une étude sur les singes rhésus, le CBD (cannabidiol) jusqu'à  une dose de 17.8 mg/kg du poids du corps n'a pas présenté d'effet sur les récepteurs CB1, mais a augmenté les effets du THC. Les auteurs suggèrent que l'agonisme CBD au récepteur 5-HT1A « améliore les effets du THC delta-9 transmis par le récepteur CB1. »
The University of Texas Health Science Center at San Antonio, USA.
McMahon LR, et al. Drug Alcohol Depend. 3 juin 2016 [sous presse]

Ces études sont très récentes et les résultats de la première pourrait bien rendre la seconde inutile et basée sur des présupposés totalement faux surtout si les singes ont ingéré le CBD.
Plus on en sait, moins on en sait... surtout que les études ne se bousculent pas.
Certainement pasque le CBD n'est pas assez dangereux, pas assez toxique. roll

Dernière modification par Mister No (26 août 2016 à  10:41)


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prescripteur homme
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On peut rajouter , potentiellement, la dépendance à  la cocaine.
http://www.ledevoir.com/societe/science … la-cocaine
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (26 août 2016 à  09:23)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
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Merci du partage, mais malheureusement, il ne s'agit pas de CBD mais d'un erzats synthétique. Il me semble qu'à  l'état naturel, tu vas retrouver la molécule et son miroir. En sortie de labo, tu n'auras que la molécule "symétrique" sur le récepteur. Cela revient à  changer de mode d'action et la chimie qui en découle et cela a même retardé la découverte du système endocannabinoide. De la même manière, la méthadone française ou allemande ont des modes d'action assez différents et des effets secondaires également différents. Dans l’hypothèse la plus optimiste laissant à  penser qu'il s'agit effectivement de la réplique synthétique du CBD...

Le cannabidiol sera fourni par Insys Therapeutics, une compagnie pharmaceutique qui synthétise la substance en laboratoire au lieu de l’extraire du cannabis, qui en contient très peu.

Vaselinage de rondelle si tu me permets cette image un peu brute de décoffrage, mais collant tellement à  la réalité du fait qu'on se fait enfler. yikes
Primo, il ne s'agit pas de CBD ou alors, je demande à  voir la gueule de la molécule. roll
Deuxio, il est possible de produire du CBD via les plantes, mais il faudrait donner une part du gâteau à  des ploucs, entendez l'industrie agro-alimentaire qui détient savoir et génétiques et surtout le marché. Pas de monopole sur les premières années d'exploitation non plus, puisque pas de brevt pour les cannabinoides naturels. C’est vraiment un bon faux prétexte. super bravo
En plus, c'est très politiquement correct de spéculer sur les effets du cannabis ou des cannabinoides naturels en utilisant des cannabinoides différents et surtout synthétiques dans les études. D'un point de vue scientifique, cela reste très peu pratique sauf si médiatiquement et surtout commercialement, on veut refourguer au public des traitements à  base de synthétiques avec l'aura des naturels... (coup de gueule du jour fume_une_joint )
Quoi de mieux que comparer les noids des synthèse aux cannabinoides naturels ? C'est exactement le même marketting que les vendeurs de noids du net... bravo super

L’ACM rapportait récemment que les cannabinoïdes – ceux qui activent les récepteurs CB2 – réduisaient la douleur associée au cancer des os. L’étude en question a utilisé le cannabis de synthèse JWH-015.

Je ne veux pas faire mon intégriste pro naturel anti cannabinoides de synthèse, mais avant de s'aventurer dans la recherche avec les noids, il faudrait que nous ayons des recherches en priorité sur les cannabinoides naturels. ( déjà  en vertu du principe de précaution, pourquoi utiliser un JWH au lieu du CBD ? )
Certains cannabinoids synthétiques auront une carrière thérapeutique révolutionnaire et novatrice, sans aucun doute, ça ne me gène pas tant que les cannabinoides naturels ne sont pas écartés systématiquement de la recherche pour de faux prétextes. C'est une des déviance du système économique qui a des répercussions graves pour la recherche et l'intérêt fondamental... des malades.

'Synthetic cannabinoids' are compounds different than those in the plant (or the brain) and may be toxic. A person should be crazy to test on himself a compound of this sort.

C'est pas moi qui le dit mais Raphael Mechoulam qui a isolé les cannbinoides dont le DELTA9 THC et mis en évidence le système endocannbinoide. (itw de 2004)
http://www.thedailybell.com/cannabis-ma … -cannabis/
Pour le fric, le principe de précaution "saute". Jamais pour le cannabis dont la toxicité est faible sans avoir besoin d'engager un comparatif par rapport à  certaines molécules/médicaments qui déboulent sur le marché.

On peut rajouter , potentiellement, la dépendance à  la cocaine.

Le cannabis, quelle que soit son alchimie peut aider à  gérer des soucis de dépendance/craving/mal être et a été qualifié pendant longtemps par certains pros de l'addiction comme drogue de renoncement. C'est assez bien trouvé comme appellation. Pourtant consommer du cannabis peut conduire encore à  l'exclusion d'un programme de soins.
Quand j'ai consommé du cannabis, je suis tellement bien que j'ai pas ou moins envie de consommer d'alcool, de coke, de benzos ou d'opiacés.

Dernière modification par Mister No (26 août 2016 à  17:06)


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