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Dernière modification par away (18 février 2017 à 10:10)
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Dernière modification par babaji (17 février 2017 à 22:31)
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franck.pharma a écrit
Mais bon dieu de bon dieu, il faut le dire en quelle langue que le pharmacien est responsable de tous les traitements qu'il délivre, qu'il doit contrôler les ordonnances et qu'en cas d'accident, il est encore plus responsable pénalement que le médecin ??
Je crois que tout le monde qui a déjà pu te lire a compris ton discours habituel, je ne pense pas qu'il soit nécessaire et même correct de prendre ce ton agressif. Je pense qu' au final tu dessers plus ta cause qu'autre chose.
C'est pas parce que tu vas rabâcher cela sans cesse que tout le monde va le comprendre. Il faudrait déjà que tous les forumers aient lu tes messages (chose plutôt improbable j'imagine), mais surtout tu pourrais essayer de te mettre un peu de notre point de vue : on va voir un addicto, un spécialiste des drogues, de ces molécules, tout comme la bupré dans ce cas, il semble qu'il soit largement au courant de ce qu'il prescrit et des effets. Ce n'est pas non plus un généraliste qui va prescrire je ne sais combien de centaines de molécules à mon avis, je pense qu'un addicto a bien plus l'habitude de travailler avec les quelques molécules inhérentes aux TSO que le premier pharmacien venu.
Je ne suis pas sur que tous les pharmaciens soient aussi pointus sur des questions liées à la bupré que les addictos le sont.
Je ne dis pas que c'est une vérité générale (même si je le pense fortement) mais en tant qu'UD, je pense que beaucoup penseront comme ça.
De plus, des différents médecins qui m'ont suivis pour mes TSO, à chaque fois que j'ai déménagé ou changé de praticien, lors de la première ordonnance, je l'ai vu au mieux prendre son téléphone pour vérifier qu'ils "faisaient" bien le TSO en question, je ne les ai jamais vu "discuter du traitement" avec le pharmacien, ni de la posologie ou je ne sais quoi.
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a 2ème erreur, c'est celle de l'addictologue : il met une nouvelle pharmacie sur son ordonnance sans appeler le pharmacien (pour échanger avec lui concernant le malade et le traitement)... Mais bon dieu de bon dieu, il faut le dire en quelle langue que le pharmacien est responsable de tous les traitements qu'il délivre, qu'il doit contrôler les ordonnances et qu'en cas d'accident, il est encore plus responsable pénalement que le médecin ?? C'est pas propre aux TSO, pour les anticancéreux ou autre c'est pareil : quand un médecin souhaite initier un traitement avec de potentiels effets indésirables importants, il doit décrocher son téléphone pour en discuter un peu avec le pharmacien. Car le pharmacien derrière il contre-signe et valide le traitement, c'est une grosse responsabilité, il a donc besoin d'informations... C'est pas du Paracétamol...
Bien sûr, tu as raison mais en l'espèce un renouvellement de subutex est potentiellement moins dangereux que la plupart des médicaments cardio-vasculaires pour ne prendre que ceux là . On ne peut pas demander au médecin de téléphoner pour chaque produit pouvant amener des effets secondaires graves. (le Dossier Médical Personnel pourrait etre une solution intelligente pour fournir cette information).
Donc, là , il s'agit de pharmaciens refusant d'avoir une clientèle toxicomane et utilisant des arguments plus ou moins foireux, alors que, comme je le souligne, le refus de délivrance de la buprenorphine ne s'appuie sur aucune disposition réglementaire (la clause de conscience ne s'applique pas comme pour la pilule). Et que cela s'accompagne souvent d'un mépris affiché pour les pharmaciens qui "acceptent" et les médecins qui prescrivent.
Donc, je crois qu'il faut insister sur le fait que le refus systématique de la délivrance de TSO est illégal et constitue un acte de ségrégation contraire à l'éthique et aux directives de l'Ordre des Pharmaciens.
Cela n'a rien à voir avec le refus motivé de délivrance d'une prescription non conforme ou potentiellement dangereuse.
Donc, au nom même des principes que tu défends (à juste titre) il est important de lutter contre ce détournement des "principes d'éthique et de pratique professionnels". Au bénéfice, non seulement des patients, mais aussi des nombreux pharmaciens qui les respectent.
Mais, en l'espèce je pense qu'il faut mieux expliquer calmement qu'utiliser d'emblée les plaintes en justice, pour que ces pharmaciens constatent que les usagers ne sont pas en grande majorité des clients désagréables ou irrationnels. Et là encore, symétriquement, il faut lutter contre les comportements inadmissibles de certains usagers, qui, malheureusement, (chez ces personnes), ne se constatent pas seulement dans les pharmacies.
Amicalement
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Dernière modification par away (18 février 2017 à 10:11)
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Mais bon dieu de bon dieu, il faut le dire en quelle langue que le pharmacien est responsable de tous les traitements qu'il délivre, qu'il doit contrôler les ordonnances et qu'en cas d'accident, il est encore plus responsable pénalement que le médecin ??
Salut Franck,
Honnêtement, je crois que cette responsabilité pénale n'est qu'une excuse brandie par des pharmaciens qui font une sorte de "toxicophobie". En toute bonne foi, dans ce que raconte Away, il ne s'agit pas de ça. Simplement la pharmacienne n'a pas envie de voir de toxs entrer dans son beau magasin. Et ça c'est vraiment condamnable. Ce qui se passe dans les grandes villes, c'est que tu as quelques pharmas chez qui vont les toxicos parce que les toubibs savent qu'ils n'auront pas de blème et les autres pharmas qui conservent leur clientèle souvent bourgeoise et âgée, mais on ne va pas entre dans un délire de lutte des classes.
Pour revenir à la phrase que j'ai citée, je pense que le pharmacien ne risque rien. Personne ne viendra le voir s'il y a des problèmes (sauf si évidemment le mec fait du black avec des produits interdits). S'il s'en tient à la prescription, il ne risque rien. Et après tout c'est logique, il n'y est pour rien et il n'a pas à être responsable si un mec détourne son traitement, fait des mélanges dangereux, trafique, revend son subu etc. La faute n'est jamais mise sur le pharmacien et c'est compréhensible.
Mais là , en fait, le blème c'est qu'ils ont un jugement moral : la drogue c'est mal, la substitution c'est pas mieux et je ne veux pas être complice. OK, c'est parfaitement leur droit de penser ça, ou autre chose. Sauf que ça doit rester dans leur tête. On ne leur demande pas d'être souriants et courtois mais qu'ils fassent leur boulot, la délivrance de traitements de substitution en fait partie, sinon qu'ils changent de métier.
Dernière modification par Caïn (19 février 2017 à 11:49)
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Dernière modification par away (19 février 2017 à 14:20)
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Le code de la santé publique est formel, les préparateurs « assument leurs tâches sous la responsabilité et le contrôle effectif d’un pharmacien », mais « leur responsabilité pénale demeure engagée ». En cas d’imprudence ou de négligence entraînant la mort d’un patient, ils s’exposent par exemple à trois ans d’emprisonnement, et à une amende de 45 000 € (voir encadré p. 24). La plupart du temps, le versement de dommages et intérêts à la victime ou à ses ayants droit est en revanche assuré par l’employeur, via son assurance en responsabilité civile professionnelle…
Le plus souvent le pharmacien assume les conséquences judiciaires mais peut licencier le préparateur pour faute grave.
Amicalement
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Dernière modification par franck.pharma (27 février 2017 à 19:53)
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