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mrsgrenadine a écrit
Bonsoir,
Tenir un journal de sevrage? Est ce que ça pourrait se faire ici pour avoir des réactions? Je voulais trouver un départ un truc qui ressemble aux alcooliques anonymes mais pour les toxico, est-ce que ça existe? !
Oui, ça existe, tu peux créer un blog...
Regarde lorsque tu arrives sur le forum en haut à droite "Mon blog", puis ensuite laisse toi guider, ainsi tu pourras faire comme un journal de sevrage, régulièrement l'alimenter, et avoir des réactions de membres qui auront traversé des choses comme toi... ou pas d'ailleurs !
Anonyme9404 a écrit
mrsgrenadine a écrit
Bonsoir,
Tenir un journal de sevrage? Est ce que ça pourrait se faire ici pour avoir des réactions? Je voulais trouver un départ un truc qui ressemble aux alcooliques anonymes mais pour les toxico, est-ce que ça existe? !Oui, ça existe, tu peux créer un blog...
Regarde lorsque tu arrives sur le forum en haut à droite "Mon blog", puis ensuite laisse toi guider, ainsi tu pourras faire comme un journal de sevrage, régulièrement l'alimenter, et avoir des réactions de membres qui auront traversé des choses comme toi... ou pas d'ailleurs !
Merci beaucoup pour le blog, c'est bon à savoir, je vais aller voir ça!
Sinon, pour les effets de l'arrêt, je pense que c'est du à ma conso ultra excessive, même si j'ai arrêté les douilles y a deux ans et quelques, la conso reste dans l'excès et je sens que mon corps qui réclame rien qu'après une journée sans alors des semaines sans, ça me fait un peu peur..
Merci pour ta réponse en tout cas, et belle soirée à toi aussi!
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Dernière modification par zenoupazen (05 juin 2017 à 22:45)
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zenoupazen a écrit
Bonjour à toi et bienvenue.
Excuse moi mais j'ai souri (avec bienveillance) quand j'ai lu le passage sur ton côté "excessif en tout". Je ne peux pas parler pour les autres mais mon petit doigt me dit que tu ne dois pas être la seule dans ce cas ici...
Je me demande d'ailleurs si tu n'es pas aussi excessive dans ta volonté de tout arrêter d'un coup. Et si par exemple tu essayais déjà d'arrêter la beuh, et que tu gardes la cigarette pour plus tard (dont la dépendance physique - et psychologique - est loin d'être négligeable) ?
En parler avec ton médecin me semble une bonne idée surtout si tu te sens à peu près en confiance avec lui. Ou si tu es en France il existe des structures spécialisées et pluridisciplinaires qui pourraient t'écouter, te soutenir et t'aider, il s'agit des CSAPA (Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Moi en tout cas j'ai apprécié leur aide y compris pour l'arrêt du tabac. Précision, c'est en ambulatoire (pas d'hospitalisation), anonyme si on le souhaite, et totalement gratuit (en tout cas pour toi).
Quant à la méditation, yoga et tutti quanti, je ne peux que t'encourager à continuer dans cette voie, ça aide pas mal à appréhender les choses autrement, à se détendre et à mieux se connaître.
Et puis bien sûr il y a Psychoactif et sa communauté
Merci pour ta réponse Zenoupazen!
Contente d'être dans un endroit où les excessifs se rencontrent, je me sens moins seule!
Je me suis peut-être mal exprimée, mon premier sevrage était l'arrêt de fumette et clopes mais là pour ce sevrage là ce sera uniquement la fumette que j'arrêterai, et tu as raison, pour le coup c'est trop excessif d'arrêter les deux, j'étais dingue à l'époque d'avoir voulu tout arrêter sur un coup de tête sans penser aux conséquences, c'était beaucoup trop!
Là , je me dis que j'aurais la clope pour m'aider, même si rien que 6 heures après avoir arrêter la fumette, les clopes ont déjà un goût différent, c'est toujours ça!
Juste pour vous raconter l'évolution depuis mon message: désespérément apeurée par ce deuil imminent et brutal de la fumette, j'ai appelé drogues info service pour parler à quelqu'un, quelqu'un d'extérieur qui ne me connait pas pour avoir un avis direct, pour me consolider dans mon envie d'arrêter. J'avais jamais fait ça mais là je me suis dis que j'en avais rien à foutre et rien à perdre.
Je crois que c'était cool, je lui ai tenu la jambe pendant une heure, il m'a fait dire ce que j'avais à dire et on a conclu que le sevrage était comme une rupture, avec un deuil à faire de ces 5 ans de fumette, et comme aussi (ouh la belle image) un grand VIDE qui va se faire que je vais devoir combler par tout ce que je veux, tout en accueillant les émotions bloquées par la fumette qui vont rejaillir, et les comprendre. Bon, ok la psychologie de supermarché mais bon, l'image du vide, du deuil, tout ça peut aider dans le processus peut-être..
Il m'a aussi parlé des CSAPA comme tu m'as conseillé Zenoupazen, des CJC aussi, je vais aller faire tout ça, en plus d'aller voir mon médecin et ça devrait aller!
J'espère..!
J'ai confiance, y en a marre de tout ça
mais putain qu'est ce que ça me fait flipper bordel
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Jobal a écrit
Salut salut,
Alors du coup, tu en es où maintenant ?
Ça m'interesse de connaître ta progression, car consommant du cannabis de manière extreme, j'ai du à certains moment (classes préparatoires) arrêter, et ce ne fut pas tâche aisée.
Et puis au bout de quelques années sans fumer il y a toujours moyen de refumer de temps en temps.
Le week-end, et jamais tout(e) seul(e) !
Courage à toi et n'hésite pas à demander soutiens.
Hello,
merci pour ton message qui me permet de faire le point après ces 14 jours d'arrêt complet pour le moment.
Je comprends que tu aies du arrêter pour tes exams and co. et c'est vrai que plus c'est brutal et plus les effets du sevrage se font sentir.
De mon côté, j'avais la clope pour compenser déjà , même si j'envisage d'arrêter aussi mais plus en douceur, j'attends de me sentir prête en diminuant au max. Le déclic pour la fumette, si ça en est un, ça a été de me rendre compte de la dégradation de ma mémoire et de ma concentration, et étant un peu hypocondriaque, j'avais peur de ne plus retrouver cette vivacité d'esprit qui me fait cruellement défaut dans mon travail. En fait, je peins, j'expose etc. et la fumette devenait un handicap pas possible, démotivation, manque de concentration, de ténacité, de recherche, plus envie de rien, alors que mon travail c'est toute ma vie. Alors j'ai fait un choix, pour mon travail, pour mon bien, mon bien-être, pour mon avenir, et aussi pour mes relations sociales.
Le petit plus c'est qu'à force de fumer je m'étais clairement isolée, plus tellement de vie sociale excepté famille et un ou deux amis, et j'ai rencontré quelqu'un qui est mon copain actuel, il ne sait pas que j'étais en sevrage depuis seulement trois jours quand on s'est rencontrés, et pour ne pas passer pour une folle dangereuse je ne lui ai rien dit, ou juste sous-entendu que j'avais arrêté tout ça, que j'étais beaucoup trop excessive, que ça ne me convenait pas. Et depuis, plus rien, plus envie de fumer, parce que je suis avec lui. Bien joli tout ça mais j'avoue aussi que j'ai évité mon ancien dealer qui était devenu un ami à part entière, mais je sais que c'est une relation nocive, parce que même si il respecte mon choix d'arrêter, les souvenirs me rappellent les moments fumette, et me redonneront envie. L'idée étant, je pense, que comme toute addiction, alcool, fumette ou autre, on sait toujours qu'on peut replonger parce qu'on sait que ça existe, mais la force que l'on retrouve en arrêtant, tous les aspects positifs d'une vie sans une quelconque addiction comme le travail bien fait, la bonne bouffe, le sport, l'amour, la présence des autres, un mode de vie sain est beaucoup plus fort et de longue durée qu'un oinj qui a un effet d'une heure ou deux, avec l'envie de recommencer après. J'ai réussi à arrêter de tourner en rond, même si j'arrivais à travailler quand même, et je retrouve goût à tout ce que je ne voyais plus pendant mes excès, et ça vaut beaucoup plus que tout le temps que j'ai perdu en fumant.
J'avoue que j'ai même l'impression d'avoir beaucoup plus vécu en quinze jours sans fumer qu'en cinq ans à me défoncer, et je souhaite à tous ceux qui rêvent d'en finir avec tout ça pour x raison de voir que la réalité sans enjoliveur chimique est beaucoup plus belle et plus intense si on s'en donne les moyens, pour soi, pour les autres, et surtout pour soi, parce que vous êtes la personne la plus importante pour vous. Alors prenez soin de vous, surtout.
En conclusion: évitez les situations à risque, et si c'est impossible, savoir les gérer et se rappeler pourquoi on veut arrêter, être fort, et être fier de l'être. Penser à sa santé, son entourage, l'influence nocive que ça a pu avoir, ne pas oublier les efforts qu'on a pu faire, et s'en récompenser.
Quand on veut on peut, et la détermination paye toujours. Quand on est capable de passer la nuit à chercher à fumer, de se rouler sous les meubles pour en trouver, de se mettre à découvert, de se rendre malade jusqu'aux angines chroniques, on est capables d'arrêter. L'excès négatif peut être transformé en excès positif pour son propre bien-être. On est capable de tout, du pire et surtout, heureusement, du meilleur. La vie est un roulement, ne jamais abandonner.
Bonus: j'ai l'appli 'stop-cannabis.ch' aussi sur mon portable, ça me permet de me suivre de temps en temps, avec conseils etc. chaque jour, j'ai trouvé ça encourageant et bien foutu!
Désolée pour le roman, un peu niais quand je parle d'amour, mais chaque proche qui peut vous aider, qu'il le sache ou non, est le bienvenu. Sans oublier qu'on est notre plus grande force, qu'on sera toujours seul face à ces pulsions, et qu'il ne tient qu'à nous de savoir si on veut qu'elle nous contrôle ou non.
Merci pour tes encouragements, pour les autres et je viendrais vous tenir au courant!
Vous m'avez été d'une grande aide tous au départ, et vous l'êtes toujours.
A toi si tu veux arrêter temporairement ou définitivement, et à tous les autres dans des situations semblables, vous êtes forts et vous êtes beaux, prenez soin de vous, et plein de courage pour vous!
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