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Des chercheurs russes donnent une seconde chance aux toxicomanes
Plusieurs équipes de chercheurs russes planchent sur un nouveau médicament destiné à mettre fin au fléau de la toxicomanie. Cette percée potentielle pourrait bloquer l’impact des drogues sur le cerveau, tels que le sentiment de plaisir.
Près de 6% de la population russe, soit 8,5 millions de personnes, est toxicomane, selon les statistiques nationales officielles. Près de 90% consomment de l’héroïne occasionnellement, ce qui place la Russie en tête des consommateurs de cette drogue au niveau mondial.
L’Institut des substances physiologiquement actives de l’Académie des sciences de Russie a conçu un mélange qui empêche les opiacés tels que l’héroïne et la morphine d’atteindre le cerveau. Marina Miagkova, qui dirige le projet de recherche, indique que la nouvelle molécule agit dans le système sanguin en créant des anticorps spécifiques aux opioïdes et en bloquant l’effet euphorique recherché par les consommateurs.
« C’est une nouvelle génération de médicaments, sans équivalent sur le marché, affirme Miagkova. Certaines institutions mènent un travail similaire à l’étranger et elles sont toutes au stade initial de la recherche et du développement ».
Le nouveau médicament agira comme un vaccin et sera efficace pendant une durée allant jusqu’à un an, mais une revaccination sera nécessaire tous les six mois pour constater des résultats durables. Les chercheurs ont publié un article évalué par leurs pairs en 2016 et détiennent également un brevet.
Les essais pré-cliniques seront lancés au cours de cette année. S’ils réussissent, les chercheurs espèrent passer aux essais cliniques en 2019 en partenariat avec une compagnie pharmaceutique. « Si nous réussissons à toutes les étapes, le médicament pourrait être disponible en 2023 », affirme Mme Miagkova.
Le projet de Mme Miagkova n’est toutefois pas le premier du genre en Russie, indique Natalia Gamaleïa, directrice du laboratoire d’immunochimie à l’Institut de recherche en narcologie, ajoutant que l’approche immunologique au traitement de la toxicomanie est plausible, et que des recherches similaires sont menées par son laboratoire depuis 2011. Son laboratoire détient un brevet pour son propre « vaccin » composé, déposé en 2015, et les essais pré-cliniques sont déjà en cours.
D’autres professionnels de la santé doutent de l’efficacité de la stratégie de traitement proposée, affirmant que toute intervention à base de médicaments ne devrait avoir qu’un effet temporaire et que la psychothérapie sera toujours nécessaire.
Les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le traitement de la dépendance aux opiacés indiquent qu’aucun traitement unique n’est efficace pour tous les individus et que « diverses options de traitement sont nécessaires, dont des approches psychologiques et des traitements pharmacologiques ».
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Source : Russia Beyond The Headlines
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Dernière modification par ElSabio (07 août 2017 à 18:02)
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Recklinghausen a écrit
Ce qui me trotte un peu dans le tète c'est que si le morphinique ne peut atteindre le cerveau, que se passera t-il si la personne est déjà dépendante ?
La douleur physique du sevrage devrait être très prononcée, non ?
Et quid du traitement si ces personnes devaient recevoir des soins anti douleurs ? Quelle solution s'offrirait à eux ?
Je pense que c'est exactement le même principe que le vaccin dont parlait l'article que j'ai posté il y a peu...
Et je pense que ce genre de truc entre des mains méprisantes envers les toxicos est une abomination...Car bien sûr que dans de tels pays on ne demandera pas leur avis aux usagers....Quant au manque...Vu comment on les laisse déjà crever "dans leur merde"...Et avec leur bêtise crasse, quid de tous ces gens "mal dans leur peau"qui se rabattront sur la vodka et les médocs douteux encore pire pour leur santé?...
C'est pas déjà en Russie qu'on s'injecte porte nawac dans des conditions d'hygiènes déplorables?C'est pas en Russie qu'il y a des millions d'alcooliques graves?Mais ça, ils s'en foutent, d'une part parce que les drogués, pour eux, sont les pires des déchets, et d'autre part parce que la vodka, ça rapporte du pognon à l'état
Dernière modification par Mascarpone (08 août 2017 à 08:38)
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prescripteur a écrit
A vouloir lutter contre les "paradis artificiels" on peut créer des "enfers authentiques".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rimonabant
Amicalement
Ca c'est une belle conclusion prescripteur, bravo!
Ca me fout en l'air cette guerre au plaisir à portée de main, même pour les pauvres
Parce que faut pas rêver hein Les 1ers à morfler ce sont bien les "sans dents" quand tu as plein de pognon, il n'y a aucun problème, non seulement à profiter de "réels" paradis, mais aussi de se vautrer dans toutes les défonces possibles et imaginables...Il faut être "con", un consommateur "honteux" ou commettre des "actes manqués" style JL Delarue pour se faire prendre...T'inquiète, par exemple, que quand tu as les moyens, tu trouveras toujours un toubib pour te prescrire tous les kilos de codéine dont tu as besoin ...
Même les TSO, ils ont opté pour ceux qui, surtout, ne risquent pas de nous mener au nirvana...Le plaisir c'est un luxe de nos jours... Par contre, les relents de judéochrétienté où la douleur est rédemptrice de tous les péchés, ça, on y est toujours...C'est bien ancré dans les têtes...Et même chez certains d'entre nous, c'est dire...
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ElSabio a écrit
Je viens de tomber sur cet article de février qui parle d'un médicament-miracle que des scientifiques russes tentent de mettre au point, jugez plutôt...
Des chercheurs russes donnent une seconde chance aux toxicomanes
Plusieurs équipes de chercheurs russes planchent sur un nouveau médicament destiné à mettre fin au fléau de la toxicomanie. Cette percée potentielle pourrait bloquer l’impact des drogues sur le cerveau, tels que le sentiment de plaisir./forum/uploads/images/1502/1502121157.jpg
Près de 6% de la population russe, soit 8,5 millions de personnes, est toxicomane, selon les statistiques nationales officielles. Près de 90% consomment de l’héroïne occasionnellement, ce qui place la Russie en tête des consommateurs de cette drogue au niveau mondial.
L’Institut des substances physiologiquement actives de l’Académie des sciences de Russie a conçu un mélange qui empêche les opiacés tels que l’héroïne et la morphine d’atteindre le cerveau. Marina Miagkova, qui dirige le projet de recherche, indique que la nouvelle molécule agit dans le système sanguin en créant des anticorps spécifiques aux opioïdes et en bloquant l’effet euphorique recherché par les consommateurs.
« C’est une nouvelle génération de médicaments, sans équivalent sur le marché, affirme Miagkova. Certaines institutions mènent un travail similaire à l’étranger et elles sont toutes au stade initial de la recherche et du développement ».
Le nouveau médicament agira comme un vaccin et sera efficace pendant une durée allant jusqu’à un an, mais une revaccination sera nécessaire tous les six mois pour constater des résultats durables. Les chercheurs ont publié un article évalué par leurs pairs en 2016 et détiennent également un brevet.
Les essais pré-cliniques seront lancés au cours de cette année. S’ils réussissent, les chercheurs espèrent passer aux essais cliniques en 2019 en partenariat avec une compagnie pharmaceutique. « Si nous réussissons à toutes les étapes, le médicament pourrait être disponible en 2023 », affirme Mme Miagkova.
Le projet de Mme Miagkova n’est toutefois pas le premier du genre en Russie, indique Natalia Gamaleïa, directrice du laboratoire d’immunochimie à l’Institut de recherche en narcologie, ajoutant que l’approche immunologique au traitement de la toxicomanie est plausible, et que des recherches similaires sont menées par son laboratoire depuis 2011. Son laboratoire détient un brevet pour son propre « vaccin » composé, déposé en 2015, et les essais pré-cliniques sont déjà en cours.
D’autres professionnels de la santé doutent de l’efficacité de la stratégie de traitement proposée, affirmant que toute intervention à base de médicaments ne devrait avoir qu’un effet temporaire et que la psychothérapie sera toujours nécessaire.
Les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le traitement de la dépendance aux opiacés indiquent qu’aucun traitement unique n’est efficace pour tous les individus et que « diverses options de traitement sont nécessaires, dont des approches psychologiques et des traitements pharmacologiques ».
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Source : Russia Beyond The Headlines
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Bonsoir El Sabio !
Est-ce que tu aurais d'autres sources que celles du lien car il n'y en a simplement pas. Et après quelques recherches sur internet aucun article sérieux ne traite du sujet donc la véracité de cette info est certainement doutable
Voila desolé
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Dernière modification par Cynder (09 août 2017 à 00:51)
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Bon, on sait à peu près tous comment fonctionnent les russes et le fait de vouloir être les premiers à commercialiser leur "daube"
ouais...mouais... Je pense que j'ai rien à rajouter j'imagine.
Bise
Cynder
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