Je plussoie ce premier post de Sufenta;
En premier, faire le point d'où tu en es par rapport à la douleur.
Si le côté douleurs est réglé, pour ensuite arrêter la consommation de
morphine, il te faut retirer toute pensée liée à la morale, au bien et au mal. Ce n'est pas un vice du tout que d'avoir un besoin en
opiacés suite à une consommation de longue durée. C'est une loi physique contre laquelle nous ne pouvons pas faire grand chose.
Par chance, depuis 20 ans, la France accepte les traitements de
substitution à la
buprénorphine et à la
méthadone. Ce ne sont pas des panacées universelles mais ces deux traitements ont sauvé la mise à beaucoup de gens dont votre serviteur.
L'erreur qui te pend au nez est de partir sur cette idée que c'est un vice et que tu peux t'en débarrasser pour toujours. Cela sous entend le
sevrage du produit qui est non seulement très pénible, mais qui ne donne qu'un maximum de 10 à 20% sans rechute et sans préciser dans quel état psychologique vivent les 10 à 20% qui parviennent à rester abstinents (beaucoup de casse dans les première années).
Les
TSO sont de véritables aides précieuses car elles te permettent de vivre sans te sentir sous l'effet d'un produit et surtout sans vivre d'effet de
sevrage qui est dur physiquement pendant une courte période et qui laisse la place à une méchante dépression que je ne souhaite pas à mon pire ennemi (le
PAWS ou syndrome prolongé de
sevrage.
Le gros écueil de l'usage des
TSO est l'idée in fine de parvenir à se sevrer du dit
TSO (idée qui plane dans la tête de 95% de toutes les personnes). Et là, c'est difficile et avec peu de résultats encourageants.
Amicalement
Fil