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L'Ibogaïne - Guide complet sur son fonctionnement

Hello everybody :)

J'AI DÉJÀ RÉDIGÉ UN ARTICLE COMME CA SUR LA MESCALINE. POUR PLUS DE SIMPLICITÉ, J'AI REPRIS LE TEXTE DE BASE. OUI, la flemme est présente.

Voilà, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas grand chose sur l'Ibogaïne. Donc j'ai décidé de vous rédiger un petit rapport sur l'Ibogaïne. J'y intégrerai toutes les données scientifiques possible et imaginable. Ça permettra aux plus scientifiques d'entre vous de comprendre parfaitement le fonctionnement et les conséquences sur la chimie du cerveau. J'y intégrerai également un ou plusieurs TR pour vous permettre de vous faire une idée du bordel. ^^

PS : Au fur et à mesure des discussions que nous pourrons avoir sur ce topic, j'éditerais ce message pour le mettre a jour (plutot que de up le topic...).

------------------------------------- INTRODUCTION -------------------------------------

Tout d'abord, abordons le sujet de ce qu'est l'Ibogaïne.
L'Ibogaïne, de son joli nom scientifique 12-méthoxyibogamine. est une tryptamine.

C'est un alcaloïde. De ce fait, et certains d'entre vous le savent, elle peut avoir un effet sur le cerveau. Plus précisément : elle agit tel un neurotransmetteur. On la trouve généralement sous forme de poudre marron quand elle a été "préparé". Mais à l'origine on la trouve dans les racines de l'iboga (Tabernanthe iboga).

---------------------------------------- D'où vient-elle ? ----------------------------------------

D'après Wikipédia : «L'ibogaïne est une molécule psychoactive principale extraite de l'iboga (Tabernanthe iboga en latin), dont elle tire son nom. Elle a été isolée de l'iboga en 1901 par deux équipes (J. Dybovsky et E. Landrin/A. Haller et E. Heckel) mais c'est W.I. Taylor qui en donnera la formule chimique en 1957.

L'utilisation de la racine d'iboga est connue des Pygmées depuis des temps immémoriaux.
Depuis les années 1990, des études scientifiques tentent de montrer le potentiel thérapeutique de l'ibogaïne (l'un des alcaloïdes extraits de l'iboga) dans le traitement des personnes dépendantes à l'héroïne.»


[ÉVENTUELLEMENT BESOIN D'INFOS DE LA PART DE CEUX QUI ONT DÉJÀ TESTE]

---------------------------------------- Pharmacologie ----------------------------------------

La plus grande partie est éliminée par les urines. Le dosage effectif est 100–1000 mg avec des effets qui durent au moins 12 heures et peut aller jusqu'à 36 heures. À des doses plus faibles, entre 10 et 50 milligrammes, la molécule a un effet stimulant, améliorateur des performances.

(Il est d'autant plus important de faire attention avec le dosage ! RDR !!)

Le rapport entre dose létale et dose active est plutôt élevé par rapport à d'autres classes d'hallucinogènes (anticholinergiques par exemple).
Les études sur la neurotoxicité chez les animaux ont démontré qu'elle n'était pas neurotoxique à des doses inférieures à 25 mg/kg, mais à partir de 50 mg/kg, un tiers des rats ont manifesté des signes de neurodégénérescence, et à partir de 75 mg/kg, la quasi-totalité d'entre eux ont développé des manifestations de dégénérescence des neurones de Purkinje du cervelet. Même si des résultats observés chez l'animal ne sont pas toujours extrapolables à l'être humain, ces résultats suggèrent que la neurotoxicité de l'ibogaïne est minimale quand l'ibogaïne est utilisée à des doses de 10 à 20 mg/kg.

C'est une tryptamine aux dérives de type harmane et qui ressemble à d'autres molécules à noyau indolique connues pour leurs propriétés hallucinogènes. Elle est notamment proche de la psilocine, de la psilocybine (que l'on trouve dans les champignons hallucinogènes) et de la DMT (principe actif de l'ayahuasca, oralement inactif), toutes ces substances étant elles-mêmes proches d'une molécule présente dans notre cerveau : la sérotonine.
Par ailleurs, il a été noté qu'il existait une synergie avec l'Ayahuasca ou le Kambo, et ce, même quelques mois après la prise d'Ibogaïne. C'est ce que l'on pourrait qualifier de "synergie de guérison".

Une des particularités de l'ibogaïne, c'est qu'il y a des effets a long terme. Pour expliquer simplement, Ibogaine peut se stocker dans les tissus adipeux. Par la suite, il y a alors relargage, puis conversion en noribogaine. C'est un métabolite (le résultat de la métabolisation/transformation d'une molécule) de l'Ibogaine. Il est plus ou moins performant que l'ibogaine. Ceci dit, cette particularité engendre des effets allant jusqu'à parfois 6 mois après la prise.[/i]

------------------------------------- Synthèse et Extraction -------------------------------------

Synthèse :

[DONNEES A FOURNIR]

-Extraction :

L'Ibogaïne peut-être obtenue en broyant les racines du végétal.

------------------------------------- Effets et conséquences -------------------------------------

Les effets physiques peuvent inclure :
-Mydriase (dilatation des pupilles) ;
-Nausée, Vomissement (surtout lors de l'ingestion) ;
-Hypertension artérielle (augmentation de la pression artérielle), Tachycardie (augmentation du rythme cardiaque) ;
-Hyperthermie, Sudation (transpiration) voire Fièvre.

Les effets psychiques et d'altération de la perception peuvent inclure :
-Euphorie.
-Phosphènes et autres Hallucinations visuelles de type psychédélique.
-Hallucinations auditives.
-Synesthésie.
-Perception déformée du corps.
-Troubles de la concentration.
-Désorientation.
-Altération de la mémoire immédiate.

À forte dose, l'Ibogaïne peut provoquer :
-Maux de tête (céphalées).
-Hypotension artérielle (diminution de la pression artérielle), Bradycardie (baisse du rythme cardiaque).
-Assèchement de la peau.
-Dépression respiratoire.
-Confusion onirique et Perte des repères spatio-temporels.

UTILE A RAPPELER : Tous les hallucinogènes sont des psychotropes, mais tous les psychotropes ne sont pas hallucinogènes.

INFO IMPORTANTE : l'Ibogaïne n'est pas destiné à un usage RÉCRÉATIF (jusqu'à preuve du contraire). La défonce subie n'est pas joyeuse et appréciable. Elle est destinée à "soigner", faire revivre certaines scènes du passé.

AUTRE INFO IMPORTANTE : L'Ibogaïne ne crée pas de dépendance. Au contraire, elle est même utilisée pour soigner la dépendance.

DERNIER POINT : L'Ibogaine a de sérieuses répercussions sur le coeur. L’Ibogaïne affecte le coeur et le système vasculaire :
- Elle bloque la chaine de repolarisation hERG potassium.
- Elle retarde la phase de repolarisation du potentiel d’action ventriculaire.
-Ce qui se traduit par un allongement de l’intervalle QT (l'intervalle de temps dépolarisation/repolarisation du coeur. Plus c'est grand, pire c'est).

--------------------------------- Fonctionnement Biochimique ---------------------------------

La structure chimique de l'Ibogaine est similaire avec celle de neuromédiateurs comme la Sérotonine :

et la Dopamine :

Composé exogène (d'origine externe au corps) et drogue qui se lie et active les récepteurs sérotoninergiques et dopaminergiques. De nombreux agonistes au récepteur sérotoninergique sont utilisés en tant qu'antidépresseur, anxiolytique mais aussi dans le traitement des addictions.

Pour les plus intéressés d'entre vous, la section ci dessous est tiré d'un article du Monde.

Spoiler "PROPRIÉTÉS ANTI-ADDICTIVES"
Les dernières études ont quant à elles mis en évidence de nouvelles propriétés importantes : l'iboga a des effets stimulants sur le métabolisme énergétique et, selon le professeur Dorit Ron en Israël, l'ibogaïne stimule la synthèse et la libération de neurotrophine, qui aide les voies nerveuses à se régénérer et le cerveau à se réorganiser.

Des témoignages confirment son efficacité : "Ma vie a complètement changé, douze heures après mon traitement à l'ibogaïne, j'étais sevré de dix-sept ans d'addiction. C'était incroyable, je ne peux pas l'expliquer", témoigne Roberto, 45 ans, un Italien qui vivait à New York et avait une consommation quotidienne d'héroïne, de cocaïne et de méthadone, clean depuis sept ans. "J'ai été sevré de trois ans de dépendance à la cocaïne en un week-end en 2004. Depuis, je n'ai jamais rechuté", souligne Eric, un Français de 37 ans. "Mon sevrage a été immédiat. Alors qu'il m'était inimaginable de ne pas prendre de doses car j'en étais à plusieurs grammes par jour", précise Nicolas, ancien dépendant à la cocaïne, sevré depuis trois ans.

"PAS UNE SUBSTANCE RÉCRÉATIVE"

Mais les échecs existent aussi : "Pour moi, ça n'a pas marché", confie Daniel, dépendant depuis plus de trente ans à l'héroïne, à la cocaïne et "à toutes sortes de drogues". "Je prenais des doses industrielles, et j'ai touché le fond avec la méthadone, cette drogue que les médecins ont l'impression de te donner comme solution...", ironise Daniel, qui a repris de la méthadone deux semaines après son traitement.

Même si, aujourd'hui, les principales actions de l'ibogaïne ont été identifiées, son fonctionnement pharmacodynamique très complexe n'a pas été entièrement expliqué. Mais le grand tabou que l'iboga et l'ibogaïne soulèvent est en réalité celui de leurs propriétés hallucinogènes. "L'iboga n'entre pas dans les cases, elle n'a pas le profil des drogues psychotropes. Ce n'est pas une substance récréative, et ses actions sont différentes et plus compliquées que celles de la plupart des hallucinogènes", souligne Yann Guignon, consultant en médiation interculturelle et développement durable au Gabon.

"UN EFFET PSYCHOSOCIAL"

De plus, "l'ibogaïne s'est fait connaître d'une manière inhabituelle, elle n'a pas été découverte par un scientifique ; c'est pourquoi, dès le début, elle a été accueillie avec scepticisme par la communauté scientifique. Son histoire en Afrique lui a aussi donné une dimension mystique que les gens ne prennent pas au sérieux. Et parce qu'elle a des effets hallucinogènes, les gens pensent qu'elle ne sera jamais un médicament approuvé", résume Stanley Glick.

"L'iboga s'inscrit dans un tout, elle m'a ouvert la conscience, nettoyé l'esprit et le corps", ajoute Eric. Au-delà du sevrage physiologique, de nombreux témoins insistent en effet sur les visions qu'ils ont eues pendant le traitement. Charles Kaplan, ancien directeur de l'Institut de recherche sur les addictions, à Rotterdam, les relie à l'aspect psychiatrique : "Il y a un effet psychosocial. Ces effets sont très proches de ce que les psychanalystes appellent l''abréaction'. Ils apportent à la surface les souvenirs perdus et les expériences chargées d'émotions liées aux processus d'addiction qui peuvent être travaillés avec des thérapeutes."

Deborah Mash explique que l'ibogaïne est "une molécule psychoactive, mais pas un hallucinogène comme le LSD. Elle met en état de rêve éveillé pendant trente-six heures et, durant cet état de conscience altérée, le patient revit des expériences de son enfance et découvre les racines de son addiction". "C'est comme faire dix ans de psychanalyse en trois jours", déclarait souvent Howard Lotsof.

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Et voilà. Ce n'est que le début. J'espère que ceci pourra vous aider. ^^