1
Dernière modification par UlBricht (29 mai 2018 à 06:36)
Hors ligne
Après tout ce récit, je vous demande :
Quels sont vos avis au sujet de mon mal être, des conseils ? Comprenez vous ce qu'il m'arrive ? Combien de temps cela peut durer ?
Même si ton récit est très complet, je crois que c'est une peu difficile répondre à tes questions : souvent j'ai déjà du mal à comprendre mon mal-être, alors vouloir savoir pour les autres...Cependant, je vais essayer de te donner quelques pistes, en partant aussi de mon expérience, je trouve que ça fait déjà du bien de partager les pensées :) et savoir que tu n'est pas le seul à vivre ce genre de sensations !
Tu as l'air de vivre un moment dur et je pense qu'avec tout ce que tu as traversé c'est un peu « normal » (j'aime pas ce mot, la normalité est tellement arbitraire !) que ton corps et ta tête réagissent de façon pas du tout agréable !
L'utilisation prolongé et abondante de MD, qui joue notamment sur la sérotonine, ne doit pas t'avoir aidé à stabiliser la chimie du cerveau pour faire face aux moments difficiles que t'as vécus (je dis pas c'est la faute à tes conso, mais que à niveau chimique il y a des choses qui se passent dans le cerveau et ça peut jouer sur comment on perçoit la réalité qu'on vit).
Je ne suis pas spécialiste, ni médecin, mais tu semble bien angoissé.
Sur le moment ça paraît insurmontable, mais je pense que tu pourras faire face à tout ça et t'en sortir.
Il faut du temps, se donner les moyens, mais c'est possible.
Pour cela, je n'ai pas de conseils miracles, mais, même si ça peut t’inquiéter (moi ça m'angoissait !), je te conseille d'envisager d'en parler avec un psychologue (pas forcément un psychiatre, c'est à dire un médecin qui potentiellement prescrit des médicament, mais un professionnel qui est là pour t'écouter). Sauf certains département où il y a une expérimentation, dans les autres ce n'est pas remboursé, mais il y en a dans les Centres Médico-Psychologiques, des structures gratuites et présentes sur tout le territoire. Il faut prendre un premier rdv, voire une infirmière et parler avec elle pour avoir un rdv avec un psy.
J'avoue, ce n'est pas miraculeux (mais ça dépend carrément de la personne que tu as en face, et si ça ne le fait pas, il faut pas hésiter à arrêter), mais des fois ça fait un bien fou de pouvoir déballer un tas de chose sans se prendre la tête sur le fait qu'on est en train de faire chier des potes avec nos pensées noires (avec la culpabilité en plus de le voir mal « à cause de nous »). Le/la psy est là pour écouter, c'est son taf (et il est censé le faire sans être culpabilisant, ni poser des jugements).
Puis en quelque sorte, c'est faire une démarche, c'est se dire que ce n'est plus possible de vivre comme ça et c'est un pas concret pour en sortir (bon, ça marche pas forcement, mais on n'a rien sans rien et ça vaut le coup d'y essayer).
Je vois que t'as pas pris le alprazolam qu'ils t'avaient prescrit. Moi même j'ai traversé des périodes d'angoisse plus ou moins intenses et longtemps je n'ai voulu prendre des médicaments. Je flippais de pleins trucs (de la dépendance, du fait qu'ils me anéantissent mes sentiments, mes ressentis, que je ne sois plus moi même). Ça c'est pas amélioré et des fois je ne savais vraiment pas quoi faire, je pétais un plomb (bon j'ai tendance à régler ça avec les opiacés, mais c'est une autre histoire). Ça m'est arrivé pendant une crise qu'on me file du prazepam, j'avoue je n'ai pas kiffé (dans le sens, rien à voir avec une défonce, un peu chelou et fatiguée), mais l'angoisse a disparu.
Là, je me dis que ces anxiolytiques (de la famille des benzodiazépines), dont je ne veux absolument pas abuser, sont quand même une béquille utile. Pas forcement agréable, mais sur le moment de toute façon il y a pas milles solutions et plutôt que de continuer d'être mal, ça évite de sortir temporairement de cette impasse où je voudrais me taper la tête contre tous les mûrs, mais je suis tellement tétanisée par l'angoisse que j'ai mes muscles comme de l'acier et je n'y arrive même pas et je m'en veux etc...
Bon, je t'incite pas à consommer des médocs, mais juste à savoir que dans certaines situations peuvent quand même être utiles et si on t'en a prescrit et t'es trop mal, je ne sais pas si ça vaut vraiment le coup de ne pas les prendre.
Après, si tu ne le sens pas, ne te force pas (c'est quand même des molécules bien accrochant es, qui réduisent la mémoire, etc). Moi je n'y arrive pas (en vrai je ne m'y suis jamais trop appliquée, j'avoue), mais il y a pleins d'autres méthodes (j'espère que d'autre gens sur le forum pourrons t'en parler) qui aident à gérer l'angoisse en passant par respiration (relaxation, sophrologie, méditation, etc.).
Et plus en général, c'est banal, mais essaye de te faire du bien.
De discuter avec des amis, de passer du bon temps, de bouger si t'en a envie (pour moi, voir l'océan ou les montagnes, des fois ça me calme "de l'intérieur"), faire du sport (moi j'aime, mais je trouve que des fois c'est un peu surestimé, ça va pas résoudre tous mes problèmes, loin de là, mais c'est sûr que je ne suis pas plus mal, et c'est déjà ça), des activités, c'est à toi de voir. Tout ça est difficile, mais je crois que c'est différent si on arrive à le faire en se disant que c'est un petit pas...(après je vois bien, des fois, on a beau, par exemple, se motiver à bouger, mais continuer à être flippés de tout).
Voilà, j'ai écrit un pavé, je vais m'arrêter.
Je te souhaite en tout cas bon courage et t'inquiète pas, les mauvais jours finiront...
Hors ligne
Dernière modification par UlBricht (31 mai 2018 à 03:12)
Hors ligne
Hors ligne
Les effets arrivent ...Je dit :" Putain c'est ça la drogues dures !! Mais c'est énorme !! T'avais raison !" Mon pote déchirer aussi me répond "t'as vu ce que j'te disais ! ", le second pote qui à voulu faire le papa à prit un 0.12 ou 0.14(le reste du miens, quoi) à gerber à la fenêtre et était tout blanc, toute la soirée.
On passe la soirée à discuter avec tout le monde on c'est éclater ! J'était tomber sous le charme des drogues dures, en me disant qu'il suffisait de gérer ça conso. mais c'était moins cher que la beuh et ça cartoucher 10 fois plus.
Moi ça a été pareil canna, alcool et 3 sessions champi, mais entre mes 13 et mes 28 ans je n'ai jamais touché aux d dures avec forcément une bonne diabolisation en tête pour lutter contre l'envie. Avec les drogues dure il faut être pragmatique. Savoir quand ça fait du bien, et tes 4 mois avant de recommencer la MD je trouve ça pas mal en terme de RDR.
Fait gaffe a tes conso mais assumes les, et bois de l'eau !!
Hors ligne
Lilas24 a écrit
La scène que tu décris dans les toilettes, je l'ai vécue une fois à l'identique avec une surdose de codéine (après ça j'ai stabilisé ma conso sans jamais plus remonter jusqu'à mon sevrage). Me retrouver dans les toilettes au sol avec cette sorte de paralysie et un état entre l'éveil, le rêve et l'hallucination a été effrayant jusqu'à ce que je reprenne le contrôle mais sans savoir combien de temps il s'était passé (et sans souvenir d'avoir été dans cette pièce alors que j'aurai du être au lit).
Oh my god ! Enfin une personne qui a vécu la même chose ! C'est terrifiant n'est-ce pas ??
Par contre je ne vois pas ça comme une surdose car c'était jamais quand j'avais consommé de drogues dure, seulement mes joins quotidien, et cela arrivé vers 4 h 00 quand je me couché vers 0h00. Donc pour la surdose ça m'étonne.. quoi que ... Le médecin du travail m'a parlé d'un truc une fois (j'ai oublié de précisez). Sachant que je mangeai énormément de sucreries, il m'a dit que c'était possible que ce soit une espèce de crise d'hypoglycémie. En effet, comme je mangé beaucoup de sucre avant de dormir, mon corps se retrouvé en manque brutal de sucre une fois digérer , ce qui pourrait amener ce genre de chose. Why not ? J'en sais rien j'suis pas spécialiste..
En ce qui concerne l'addictologue ou le psy, j'y ai déjà penser mais je sais pas quelque chose me retiens je ne saurais pas te dire quoi, peut être que j'y crois pas, peut-être que je me sens pas tant malade que ça... Aucune idée.
Drim a écrit
Tu est en plein conflit interne entre ton envie de conso et l'image horrible que tu as des drogues.
A savoir que je suis maintenant plus du tout emballé par les drogues dures, je n'y vois que les mauvais cotés, la preuve un lycéen prés de chez moi et mort hier d'une overdose avec une taz, au lycée. Ça donne envie d'en reprendre, hein?
Pour le manque il y a surement ce manque du bédo oui, car des fois j'ai des envie de fumé un joins, mais je le fais pas par peur d’être pas bien ou angoissé. Tant mieux sa m’évite de replongé dans cette dépendance, car oui c'était devenu une dépendance, je n'arrivais pas à m’arrêter et j'était énervé si j'en avais plus et que j'en trouvé pas. Plus maintenant !
Drim a écrit
Fait gaffe a tes conso mais assumes les, et bois de l'eau !!
A savoir que les dernières prises m'emballer plus trop, je trouvais les lendemain trop chiant, trop éprouvant pour le cerveau et le corps, j'aimais de moins en moins les drogues dures.
La dernière prise était donc celle "4 mois avant de recommencer" et c'était pour goutter la MD qu'on venait de recevoir. Mais j'en avais pas super envie finalement. Et bim ! Jamais prendre un produit alors qu'on en a pas pleinement envie, résultat bad trip et j'ai plus jamais envie de reprendre une drogues dures de toute ma vie.
J'assume mes conso mais je suis retrouvé à être dégoutter de ce genre de produits, devenu trop fort à mon gout. J'ai déjà eu des putains de pointe au cœur les lendemains etc, rien de bien rassurant.
Dernière modification par UlBricht (31 mai 2018 à 15:53)
Hors ligne
Hors ligne
Quels sont vos avis au sujet de mon mal être, des conseils ? Comprenez vous ce qu'il m'arrive ? Combien de temps cela peut durer ?
C'est bien difficile d'avoir une idée parce que ne sachant pas ce qui est pertinent pour expliquer ton état tout est mélangé dans ton récit ; chacun peut s'attarder sur les éléments qui lui parle le plus et je vais aller dans une direction différente de celles des autres intervenants.
D'abord de tout ce que tu racontes, il me semble impossible de savoir si la consommation de drogues est pertinente pour expliquer tes problèmes physiques et psychologiques. Elle ne semble pas en être la cause principale, hors certains évènements. Est-ce qu'en arrêtant tu constates un franche amélioration de ton état?
Tu décris sans beaucoup de détails tes symptômes physiques et le contexte de leur apparition. Est-ce que tu as envisagé une intoxication? Est-ce que tu es professionnellement ou à la maison en contact avec des substances dangereuses, est-ce que quelqu'un pourrait te vouloir du mal? Est-ce que tu as songé à la possibilité d'intoxication au CO, à la maladie coeliaque (intolérance au gluten)? Est-ce que tu as une alimentation équilibrée? As-tu tenté les cures de vitamines? As-tu envisagé un problème organique sérieux? Je te dis ce qui me passe par la tête en fonction du peu d'éléments que tu nous donnes.
Sur le plan psycho: on peut aussi imaginer que tu aies un vrai mal-être psychologique dont tu n'aurais pas conscience et qui soit la cause de tout cela, ou, autre possibilité, un mal-être réel mais moins profond et agravé par l'anxiété générée par tes problèmes de santé?
Je prendrais les choses une par une: bilan de santé total, visite en CMP, et arrêt de drogues le temps de comprendre ce qui t'arrive.
Take care,
ILE
Anonyme1756 a écrit
Tu décris sans beaucoup de détails tes symptômes physiques et le contexte de leur apparition.
Comme je l'ai expliquer dans mon recit, c'est arrivé apres avoir pris un para de mdma , et surment ne pas avoir assez bu d'eau les jours suivant.
J'avais la tete qui tourner, je me senter partir sans interuptions, à aucun moment je me senter mieux sauf quand j'etait allongé et que je m'endormais. D'après les infirmiers c'etait juste une deshydratation. Et en effet apres la perfusion ça allez un peu mieux. Mais sa a prit du temps pour que je me sente en meilleur forme.
Mais mentalement y'a quelque chose qui est rester je sens. Une certaine angoisse.
Depuis que j'ai arreter mes consommations de tout( Tabac y compris. ), je ne sens pas specialement mieux psychologiquement. Rien de notable. Quand je fumais cela m'aider a dormir , a calmer mes nerfs, des trucs banales quoi. Maintenant je suis peut etre moins impulsifs, mais je dors très tard, je suis au chomage en ce moment.
Pour ce qui est du bilan de santé , j'ai fait une prise de sang a lhopital et une seconde 1 mois apres et d'apres les analyse je suis en pleine forme.
L'alimentation, j'avoue que je suis loin des 5 fruits et légumes par jour. Plutot gateaux, macdo et pizza mais je pense pas que sa puisse nuir a mon etat mental. Si ?
Pour donnez un exemple concret du genre d'angoisse qui m'est arriver apres la deshydratation :
Je suis sortie de l'hopital et durant 6 jours, j'etait constipé , avec un mal de ventre dés le reveil (le medecin ma dit c'est normal c'est le sevrage du cannabis qui vous fait ça). Arriver le week end, un pote me propose de venir chez lui manger et passer une petite soiree. Je lui explique la situation, que j'etait pas trop bien et que depuis une semaine j'avais arreter de fumer et de boire car jetait encore choquer et un peu patrak. Du coup j'y vais cest a 40 min de chez moi.
Une fois arriver, je sentais qu'il faisait chaud dans son appartement, je me met plus a l'aise on etait que deux, sa copine travailler jusqua 22h. On discuter et il preparer a manger en attendant qu'elle debauche. Ça aller mais j'était préoccuper par le fait de "SI ça va pas...". Le plat est pret, sa copine rentre dans l'appartement et raconte sa journee. A savoir qu'elle parle fort!
On se met a table, je mange une bouchée .... j'ai un gros coup de chaud.... je vais sur le balcon et là, ça copine qui etait au courant de mon etat me rassure pas du tout en disant: " Tkt si tu veux lhopital cest a coter on peut te deposer si vraiment sa va pas", je lui dit qu'il faut pas me dire ça, ça va passer faut que je respire un peu l'air frais, mais j'avais la tete qui tourner , exactement comme les symptome de la deshydratation mais je savais que cetait pas sa puisque je buvais de l'eau toute les 10minutes.
Paniquez j'appel mon frere je lui dit que sa va toujours pas. Il me dit qu'il peut venir me chercher mais je voulais pas, sa m'embeter de lui faire faire 1h30 de route pour venir me chercher a 22h le soir. Il raccroche et ma mère me rappel super inquiete, ce qui a rajouter du stress et de l'angoisse à tout ça. Je decide dans un élan de courage de prendre ma voiture et dire a mon pote que je devais rentrer car j'etait pas bien.
Je decide d'aller dormir chez ma mere. Et losque je suis arriver je me senter mieux, mon frere et ma mere me le font remarquer en disant que c'est psychologique que je me render malade tout seule car la preuve j'avais pas du tout l'air malade.
Bref, c'est depuis cela que j'ai compris que ce n'est pas un probleme de santé physique mais bien psychologique. Et meme si je le sais et que cela s'estompe petit à petit, je suis curieux de savoir pourquoi je suis comme ça, et que maintenant je prefere etre chez moi en évitant les endroits surchauffés ou avec trop de monde. Par simple peur de me sentir mal. Car je le repete je n'avais pas du tout ces probleme la avant. Les soirees ou sa crie sa boit et il fait chaud me rendais pas malade et me provoquer aucune angoisse !
Je sais pas si c'est un peu plus claire maintenant pour vous.
Et comprenez que je ne veux pas vous embeter avec cela. Je cherche simplement du réconfort aupres de personne suceptible de comprendre mon etat psychologique.
Puis sa me fait du bien de vider un peu mon sac et d'en parler ouvertement.
Dernière modification par UlBricht (06 juin 2018 à 05:29)
Hors ligne
Dans les 5 dernières années j'ai eu des malaises qui sont arriver en pleine nuit. A chaque fois, gros mal au ventre qui me réveil, j'allait au toilettes et tellement le mal était intenses , boum ! par terre. Une fois c'est mes parents qui m'ont ramassés, j'était bloqué, c'était atroce,
Je vous explique. Je m'évanouie sur le coter de la cuvette, je savais que j'était évanouie mais mon esprit penser toujours. En gros j'avais comme un bug comme si ma vision était pleins de couleurs étiré comme un tableau d'art abstrait, sa trembler légèrement, je pouvais pas me relever, et je me disais , "putain je suis bloqué... je peux pas me sortir de la...hey ! ... putain je crois que j'vais crever !" et d'un coup je me sens relevé, comme si je sortais de l'eau, je prend une grande inspiration, ma mère et mon père en face de moi, la respiration et le cœur à fond. J'était Tout blanc et en sueur.
Une autre fois je m'était évanouie mais en position assise sur la cuvette, ma tête est tombé en avant et touché le sol entre mes jambes, ouais ouais ! j'était tout flex! Et je pouvais pas me relever, et j'était pris de spasmes, mes bras taper dans les murs sur les cotés. Pareil mon esprit essayer de se débattre du truc mais y'a qu'a un moment où ma tête c'est enfin relevé et j'ai pris une énorme inspiration comme si je sorté la tête de l'eau. Mais cette fois sans ce bug de vision.
Et que tes médecins ont diagnostiqué un malaise vagal, or à ma connaissance cela n'a rien de psy.
ILE
[ Forum ] Bad trip - Besoin de conseils après un bad trip.
|
3 | |
[ Forum ] Bad trip - Re consommer après un bad trip
|
14 | |
[ Forum ] Contexte (set & setting) - Reprendre des drogues après un "Bad Trip".
|
6 |