[ Arrêt & Sevrage ]

Soutiens mutuels pour arrêt ?

L’objectif premier de ce forum et de Psychoactif c’est la réduction des risques et la gestion des conso (dont la réduction des conso fait parti)

Le sevrage et l’arret nous ne sommes pas vraiment là pour ca même si nous laissons les discussions sur ce thèmes.

Si tu cherches des personnes pour s’encourgager sur votre arrêt, il faut plutôt aller voir du côté des narcotiques anonymes.

Créé un blog avec un post sevrage et on sera tous la pour t'aider dans les môment difficile.  C'est tout ce que je peu te proposer pour ma par en sevrage aussi mais pas de c . De te comprend dans tes mots et te soutien.  Courage

Salut, ben j't'aurais bien accompagné mais j'ai déjà arrêté la C.

C'est cool tu est lucide sur la difficulté à arrêter.
Je sais pas quelle est la fréquence de tes consos? Tout les Week end ? Une fois par mois ?
Dans un premier temps tu devrais essayer d'éviter les soirées où tu as l'habitude de taper.
Si tu arrive à pas taper pendant ces soirées ne te démoralise pas si tu as un coup de barre à 2h du mat' ou avant, moi a l'époque je rentrais simplement chez moi dormir.
Et si tu te rends compte que les craving sont trop intense (perso j'avais de gros problèmes a dire non quand j'avais bu) tu peux trouver des soirées avec des amis moins portés sur la chose.

Comme tu dis demain, après demain ça ira mieux, tu te sentira bien, mais il faut que tu grave ce mardi matin 9h30 dans ta tête. En soirée quand tu as une grosse envie faut que tu y penses à ce mardi matin. Il faut que tu ne pense qu'a ça jusqu'à ce qu'ils tapent leur traces, et profite de ta fierté d'avoir su dire non. Grave bien ton état émotionnel dans ta tête pour avoir quelque chose avec lequel négocier ton craving avec ton cerveau le moment ou il voudra sa dose.

On est un groupe de pote hétéroclite, pour simplifier une partie tape de la C régulièrement et l'autre non, certains prennent de tout a foison d'autres font gaffes. Du coup je traine toujours avec pas mal de gens qui tapent. Et pendant un temps je me suis demandé si j'allais pouvoir continuer a les fréquenter.

Maintenant quand on me propose de la coke je pense aux prochains jours. Ai-je envi de passer les trois prochains jours a ruminer ma déprime cocaïnée pour une heure a être bien et le reste a taper pour essayer de maintenir l'état ? Cette pensée est devenue simple rapide et efficace. Presque automatique même mais je reste très vigilant et quand on m'en propose y'a toujours une demi seconde de doute avant que ma pensée ne s'installe. Après ça le craving disparait instantanément, ensuite une fois que je dis non et qu'ils font leur petit affaire je suis bien content de pas avoir pris, a partir de là si la soirée est cool je reste, sinon je rentre. 
Ça m'a beaucoup aider moi de penser comme ça.
J'ai mis du temps a bien fixer les choses dans mon esprit, j'ai eu des périodes de rechute, mais par la discutions j'ai réussis a m'en éloigner. Les trucs qui m'ont bien aidé c'est que j'ai toujours senti le pouvoir addictif de la coke sur moi et c'est resté du domaine des habitudes je dirais, et j'ai des amis du groupes qui n'en ont jamais trop pris, et j'ai d'autres groupes d'amis qui n'en prennent pas. Et pour décrocher de mes habitudes je me suis interdit d'en prendre dans les soirées habituelles et "faciles", je ne me suis pas interdit la coke, je me l'autorisais seulement dans des conditions inhabituelles; free, festivals.
Quand j'ai voulu arrêter au début, les soirées a partir de vendredi étaient compliquées car j'avais déjà bien assimilé ces soirées à une potentielle prise de coke, ce qui me mettait dans une sorte de pré-défonce. Quand j'ai su que j'en prendrais plus j'ai eu une période ou ces soirées sont devenues plus mornes. J'avais plus ce gain d’énergie de fin de semaine. Mais je ne m'attendais a rien je voulais juste arrêter. Au bout de quelques semaines de patience mon modjo de début de soirée à commencé a revenir.

Début mai, j'avais tapé deux fois en deux mois et j'attendais un festival pour retaper dans des conditions pas habituelles, histoire de pas défaire le travaille déjà accompli. Ça a fini de me dégouter de la coke, j'ai pas envie de détailler ici.

J'ai jamais trop été dedans, l'année dernière je devais taper deux fois par mois en moyenne avec parfois 3-4 week end d'affilés. C'était ma bonne résolution de 2018 d'arrêter la C. J'ai l'impression que pour moi un peu plus et j'aurais vraiment du couper les ponts avec ma bande de pote "tapeux".

Passer sa semaine à récupérer pour se la recoller le week end c'est dommage je trouve.  Y'a d'autres choses a faire dans la vie, et c'est agréable aussi de pouvoir sortir en semaine de façon raisonnable, ciné, resto, boire un coup, fumer un pète, un peu de sport. J'ai certains amis avec lesquels je ne prévoit plus rien le week end a part la chouille parce que je sais que les soirées passeront toujours avant les journées pour eux et que le samedi ou le dimanche il dorment ou tapent.

Salut tête de crêpe,

Je me retrouve pas mal dans ton message,  l'endormissement très pénible, les douleurs au coeur, des palpitations et un déprime bien méchante puis 2 3 jours la tête dans le cul.

Personnellement depuis un an je tape quasi tous les weekend avec deux amis proches, avec bien sur une quantité astronomique de bière et autres alcools ( on est jamais bourré avec la C de toutes manières). La j'essaie vraiment de mettre un hola.

Cependant je me suis rendu compte que maintenant quand j'arrive chez mes amis, je suis limite en train de faire frénétiquement le tour de la table basse et de m'agiter, même si y'a pas de c dans les parages. J'ai beaucoup réfléchi à ne pas voir mes amis qui tapent, mais j'aurais du mal et me sentirai seul. à la place j'essaie de les voir en semaine par exemple, se faire un ciné,, musée petit verre (mais pas trop sinon les mauvaises pensées surgissent). Je pense que le contexte est vraiment important aussi, pas que les personnes avec qui on traîne.

Sinon, quand je commence à me sentir bien et desintoxiqué c'est la que je vais avoir tendance à appeler le dealos. à ce moment j'essaie de me rappeler de moi dans mon lit a 14h en cherchant le sommeil, avec des pensées pas top du tout.


J'ai aussi essayé de faire des trucs du type faire un bowling avec des potes en  (enfin potes un peu de loin ) que je trouvais déjà un peu chiant avant de taper trop. Mais j'ai été surpris de voir la satisfaction et le plaisir "simple" que j'ai eu en faisant un strike. Ce genre de satisfaction qui me fuies pas mal depuis que je tape une ou deux fois par semaine. C'est pas perdu.


En tous cas, bon courage et merci de ton témoignage c'est toujours constructif de prendre en compte d'autres expériences.

Bien sûr, je rencontre pas mal de gens avec mes activités. Mais les proches c'est différent, un peu comme le lien familial pour certain (j'imagines^^)

JE veux dire qu'il n'est pas aisé de tout plaquer en plus de la dope. Et proposais des moyens de médiation. Au moins le temps de voir un peu plus clair :)

Effectivement Forklus, nos habitudes se ressemblent bcp !
Je suis comme toi, j’ai du mal à mettre mes potes consommateurs de côté, surtout que je les aime aussi pour autre chose que la C ?
Du coup, ces derniers temps, j’essaye de faire comme toi et de les voir aussi dans des contextes qui ne permettent pas de craquer, genre déjeuner ou apéro tôt et pas trop alcoolisé en semaine.
Ça marche bien jusque ce que le week end arrive ! Du coup effectivement, le contexte y joue bcp !
Donc je pense que c’est durant les week-ends qu’il faudra que je « évite » qq temps pour essayer de casser ce rythme automatique du pochon dès le vendredi soir...
En tout cas, c’est super chouette que tu constates que tu apprécies toujours des plaisirs simples sans c !
Bon courage à toi aussi :)

Alain,
Carrément partante pour la « pause » ensemble ! Ça fait 3 ans que j’ai pas fait de pause de plus de 3 semaines, et encore c’est arrivé que 3-4 fois
Je voudrais me restreindre à ne pas y toucher avant au minimum mon retour de vacances mi août.
En écrivant ça je réalise que ce matin je voulais arrêter totalement et là je parle de pause seulement... c’est pas gagné tout ça ! Mais je vais essayer de gérer les choses sans me coller une pression trop énorme.
Je sais que ma consommation me fait bcp plus de mal que de bien, je vais donc essayer de la réduire fortement avec un objectif de l’arrêter totalement dans un second temps. Je vais faire de mon mieux :)
Et pour finir, je serais bien incapable de penser à commencer la pause / l’arrêt si j’avais comme toi encore 2g sous le coude !

Et je garde à l’esprit le conseil de Drim : graver dans mon esprit mon état de ces derniers jours pour avoir la force de dire non à la prochaine tentation. Pour le moment c’est super simple, j’ai encore le cœur qui se serre à certains moments, ça calme...

Merci encore à tous pour vos messages, c’est super motivant !
Bon courage à tous !

Tu n’es pas du tout à côté de la plaque Pomminic :)
Je pense effectivement que si j’arrive à casser mes rituels du paquet acheté en sortant du boulot, presque comme une automate, juste parce que c’est vendredi soir, j’aurais déjà fait un pas énorme !
Mon gros risque est le week end, la semaine je n’envisage même plus d y toucher. Je consommais aussi parfois en semaine il y a plus d un an et j’ai complètement arrêté car je le payais trop cher le lendemain au taf et je n’arrivais plus à gérer.
Du coup, je vais tenter effectivement d’occuper mes week-ends d’activites autres que les soirées defonce ou glande chez moi !

Tu vapotes du CBD ? J’imagine que ça t’aides quand même pas mal non pour ton sevrage ? Même si je comprends que c’est quand même dur...
J’ai acheté du liquide CBD il y a qq semaines pour calmer des angoisses que j’ai eu après une rupture. Ça me détendait pas mal mais je me réveillais un peu trop cassée le lendemain

J’ai aussi été surprise par le prix du flacon de cbd !!
Tu as raison, il faut qu’on tienne le coup même si c’est super dur.
C’est déjà top que tu arrives à tenir alors que tu as du noids (je savais pas ce que c’était avant ton message) sous la main. Sérieux, tu peux être déjà fier de toi !
Je sais comme le manque de sommeil peut flinguer aussi bien physiquement que moralement. Les médicaments ne t’aident pas la dessus ?
Plein, plein, plein de courage à toi

Salut, :-) ça fait plaisir que mon message t'aide, j'ai mis bien 6 mois a arrêté entre le moments ou j'ai senti un problème de l'arrêt. J'en ai toujours beaucoup parlé avec mes amis qui tapent, sans les stigmatiser, en disant bien que c'est moi qui ai un problème avec la c. Ça m'a fait du bien qu'ils sachent que c'est pas eux que je voulais arrêter ^^

Notamment deux d'entre eux font parti de mes meilleurs amis, je voulais vraiment pas que la C brise notre amitié.

Tiens nous au courant!

Re bonsoir tête de crêpe.  Non aucun cachet ne m'aide je n'arrive rarement à dormir plus de deux heure d'affilée malgret prendre un bromazepam un havlane et un mianserine en 30 mg tout les soir . En plus de tout j'ai un peu peur d'en devenir accro même si ça ne me.fait rien ça serait quand même le pompon je pense . Courage à toi et n'hésite pas à nous écrire on sera tous la pour te répondre .

Salut à toi drim déjà le fait que tu est plus forcément dans le même delire qu'eux est une bonne chose il faut que tu fasse le point sur toi apparemment tu a vraiment envie arrêter ou de ralentir en tout cas et c'est déjà quelque chose de super . Je te souhaite tout le courage possible force à toi et essaie de penser à autre chose même si je sais que quand on a rien à faire ou qu'on est avec des personne qui en consomme on pense qu'à ça.

Tu m'étonne tête de crêpe à une force exceptionnel pour vouloir s'en sortir comme ça et elle a déjà fait beaucoup de travail comme je lui disais selon mon point de vu . Après je connait pas le mande de c car je n'en est jamais consommer mais pour être entrain aussi d'arrêter le tabac la weed les noids et l'alcool j'essaie aussi je peu te dire que n'importe quel manque est marrant à vivre . Force et courage à elle et à vous .