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Dernière modification par blastfunk (28 juillet 2018 à 21:26)
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pompondu50 a écrit
En revenant à l'abstinence; ça était pour moi la seul solution; un peu comme un mec qui voudrait arrêter de fumer , mais qui s'en grillerai une de tant en tant; c'est l'échec assuré ; ce mec aurai toujours cette sensation de manque, l'alcool ( pour moi) c'est la même chose; un verre en appelle un autre, impossible d'arrêter .
J'aurai tendance à dire "plus on boit; plus on est malheureux"; plus on est malheureux, plus on boit".
Comme je te comprends.... J'ai moi même du arrêter brutalement pour cause de cyrrhose, puis greffe du foie.
Il va sans dire que ma vie s'en est trouvée changée... Maintenant l'alcool me dégoûte, je ne peux plus boire, je crois que mon cerveau n'en veut plus.
Et c'est mieux comme ça...
Pour les petits champignons, ce sont les forumers eux-mêmes qui peuvent en mettre, et c'est comme un peu le principe du feu tricolore... Si tu prends un rouge, il vaut mieux t'arrêter !
Je te souhaite le meilleur courage, et de trouver plein d'occupations à la place de ce maudit alcool qui personnellement a bien failli me tuer.
Cordialement,
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pompondu50 a écrit
Le traitement miracle n'existe pas; ( pour moi) la seul solution c'est l'abstinence total; les premières semaines sont compliqués, mais après ce n'est que du bonheur; plus de gueule de bois le matin; plus de manque; une bonne estime de vous et de votre entourage; il n'existe pas d'alcoolique heureux .
Bonjour pompondu50,
C'est méritable de nous raconter ton expérience et ce qui a marché pour toi (et bravo d'ailleurs), mais ta formulation est gênante à plusieurs titres.
Tu fais référence à un traitement miracle qui n'existerait pas, pour un mal qui est totalement implicite puisque tu ne le définis pas, mais qu'on peut imaginer être l'abus d'alcool tel que tu l'as expérimenté des débuts de ta consommation à la fin. De la même façon il faut comprendre que la solution que tu avances s'applique au cas que tu as esquissé au début de ton message, c'est-à-dire à ton addiction.
Il y a de multiples façons d'user dangereusement de l'alcool mais les situations peuvent être très différentes les unes des autres, et il n'y a pas de recette unique à des comportements et états de santé physiques et psychiques très divers.
Pour ma part quand j'ai réalisé combien mon usage d'alcool pouvait être dangereux pour moi à terme, ou avoir déjà eu des conséquences, j'ai décidé (et été capable, ce n'est pas toujours le cas) de le modifier radicalement, mais sans viser l'abstinence totale et je m'en porte très bien.
Samedi dernier par exemple, après une première journée de relative fraîcheur post-canicule où j'avais pu m'activer à l'extérieur comme je l'avais souhaité, j'ai eu envie de me prendre une petite bière fraîche pour l'apéro bien tranquille posée sur un transat mi à l'ombre, mi au soleil, et je me suis fait plaisir et c'était bien agréable. Si c'est sans conséquence, pourquoi me refuser ce genre de plaisir?
Bien entendu je ne prétends pas que c'est sans conséquence pour tous ceux qui ont pu abuser de l'alcool d'une façon ou d'une autre dans leur vie, mais des consommations ponctuelles le sont pour un grand nombre d'usagers, pour lequels l'abstinence peut faire figure d'extrémisme fanatique insensé.
Par ailleurs c'est exactement la même chose en ce qui concerne la comparaison avec l'addiction au tabac ou à la cigarette, padamalgam, les situations sont très diverses. Mon rapport au deux substances est très différent, et il y en a une qui est infiniment moins gérable que l'autre, pour certains ce sera l'inverse, d'autres auront des difficultés avec les deux, et d'autres encore avec aucune...
Voilà, tu peux prendre mon message comme un petit bizutage de bienvenue,
A plus sur le forum,
ILE
pompondu50 a écrit
merci pour tes encouragements blastfunk!!!
Question conne , désolé, les petits champignons orange et rouge, ça veut dire quoi???
En revenant à l'abstinence; ça était pour moi la seul solution; un peu comme un mec qui voudrait arrêter de fumer , mais qui s'en grillerai une de tant en tant; c'est l'échec assuré ; ce mec aurai toujours cette sensation de manque, l'alcool ( pour moi) c'est la même chose; un verre en appelle un autre, impossible d'arrêter .
J'aurai tendance à dire "plus on boit; plus on est malheureux"; plus on est malheureux, plus on boit"
Bon courage à vous tous.
Amicalement.
Bref les champis on s'en fout un peu
Merci pour ton témoignage
Dernière modification par RandallFlag (31 juillet 2018 à 19:37)
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RandallFlag a écrit
Salut pompon, les petits champis c'est en gros des appréciations sur tes interventions. Vert le noteur approuve, jaune il t'avertis que tu merde, rouge il te désapprouve.
Parler en Je cela signifie essentiellement témoigner de son expérience personnelle sans en tirer des généralités à tout bout de champ sans autre argument que son expérience personnelle.
Je n'ai jamais pensé que cela signifiait atténuer une assertion par une petite première personne du singulier qui vient rappeler au lecteur qu'il s'agit de croyance ou du fruit d'une réflexion personnelle (dont les étapes nous resteront bien cachées).
Ecrire: "pour moi l'alcool est une substance dangereuse" ce n'est pas la même chose qu'écrire "l'alcool est une substance dangereuse pour moi".
D'un côté on a une sorte d' "à mon avis" suivi d'une généralité du type vérité absolue non circonstanciée, de l'autre côté on a un diagnostic personnalisé qui n'implique rien d'autre que la vulnérabilité de l'individu face à l'alcool.
Chez pompondu50 l'usage du "pour moi" est plutôt ambigu et vire très vite à la généralité (illustrée par le passage à la seconde personne du pluriel) ou à l'impersonnel.
My two cents,
ILE
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