chemsexe 3mmc

Si tu y retourne c’est que ça t’apporte Quelque chose.

Et puis c’est quoi le problème si tu fait du sexe avec les prods ? Que tu aimes ça ?

Le VIH il y a des moyens de s’en protéger ou de protéger ses partenaires.

Oui hélas pas mal de ces soirées sont bbq..... tu devrais te poser ces questions arrives tu à faire du sexe sans drogues?? Ta conso déborde t'elle de ces soirées c.à.d. consomes tu seul et en dehors de ces soirées??

Donc c'est pas dramatique non plus.....Essaie juste d'avoir des fois du sexe sans.....

Bonjour,
Je te conseille de consulter un CSAPA (Centre de Soins et d'Aide aux Personnes Addictes). Ton problème ne se traite pas comme une angine, donc il faut voir la prise en charge dans la durée. Il y aura probablement des difficultés et des rechutes mais à moyen ou long terme tu y arriveras. Il est donc essentiel de ne pas te décourager au premier echec.

j’essaie d’arrêter depuis plusieurs mois, mais j’y retourne, c’est ça qui me gêne

Et, aussi comme le suggère Pierre il faut aussi que tu définisse exactement ce que tu veux. Le fait que tu y retourne peut etre une difficulté à  resister à la tentation mais aussi peut etre une balance bénéfice (sexuel) / méfaits (comme disent nos amis Canadiens et qui est plus pertinent que risques) qui te parait encore plutot positive. Travailler du sexe sans drogue peut éventuellement rendre la balance moins positive et t'aider à évoluer.
Et, de toutes façons, si tu continues il existe des techniques de RdR qui aident à réduire les méfaits.
Amicalement

Les gars, j’ai recommencé... c’est une tentation, ça reste dans le coin de la tête jusqu’à ce qui tu y succombes.
Cela faisait un mois que j’en ny avais pas touché.

Merci beaucoup. Je veux simplement m’éloigner des choses dans lesquelles je suis allé me réfugier parce que plus grand chose n’allait. C’est comme ça qu’en jai chopé le vih... c’est bon il y a assez eu de dégâts. D’autant que ça reste dangereux pour tout un tas d’autres raisons.

Juste quelques mots, j'avais envie de réagir. Je ne vais pas détailler, mais je connais ce type de soirée.

Ce que je voudrais dire, c'est que ça n'a pas trop de sens de goûter à l'occasion de telles pratiques mais de se flageller pour y avoir cédé. Si tu le fais, il faut que tu trouves le moyen d'en tirer aussi une force, une fierté. Pas forcément grand-chose, hein. Juste le sentiment de se connaitre mieux. Ou d'avoir pris beaucoup de plaisir, même si tu te sens coupable. Ou de t'être lâché, ok, mais sans perdre tout contrôle (je pense pratiques à risque) - les matins sont toujours glauques, mais réussir à se dire qu'on les a géré de façon plutôt safe par rapport à d'habitude est déjà une victoire.

De ce que je lis de toi, tu n'es pas prêt de te débarrasser de la culpabilité (on en est beaucoup à en être là, putain d'héritage judéo-chrétien). Mais peut-être que le truc, c'est d'inverser le rapport : le plaisir naît aussi de cette culpabilité. Sans elle, tu ne serais sans doute pas transposé, bouleversé, excité de la même manière. Il faut que tu arrives (pour l'instant) à les accepter comme une même face d'une seule médaille : pas l'une (le plaisir total), puis l'autre (la culpabilité absolue), mais l'une ET l'autre. Ce qui peut permettre de trouver, au moins temporairement, un équilibre. Et ensuite, tu pourras construire un rapport raisonné et réfléchi et intelligent à ce type de pratiques.

Et pour  finir, je pense que l'enjeu est d'accepter que tu peut être plein de choses. Je veux dire : des personnes différentes. Un pratiquant chemsex qui goûte la dépravation. Et une personne qui assure par ailleurs. Et quelqu'un qui s'intéresse à plein de trucs. Et un etc etc Faut pas se réduire, ou se laisser réduire, à une étiquette - surtout quand elle peut être aussi culpabilisante que celle-ci. Le monde est fait de choses plus ou moins propres ; les gens en valent la peine sont ceux qui savent tirer le meilleur de chacune.

Ah, et un dernier truc, le côté séropo (désolé pour toi, mec). Là, par contre, il n'est pas question de compréhension ou d'acceptation : dans ce type de conditions, il t'appartient (et c'est essentiel) d'assurer des conditions safes aux mecs avec qui tu fais des trucs. Et même si eux ne sont plus en état d'y penser ou de s'en préoccupper.  C'est ce double truc qui te permettra vraiment de te regarder dans la glace le lendemain : assumer ton plaisir et savoir que tu n'as mis personne en danger.

Bonjour,
Je viens de lire ton expérience face au chemsexe. Il y a une question que tu n'as pas abordé, sauf erreur de ma part, c'est ce que cela te procure et si tu arrives à avoir des rapports sexuels en dehors de ces soirées.
Le problème en soi n'est pas tant la consommation, mais l'hygiène de vie que tu as en dehors, sport?, alimentation?, sommeil?, etc.... Si tu veux être bien avec toi même commence par ça.
Ensuite si tu veux parler, il y a des groupes d'écoutes et de paroles chez Aides ou d'autres associations. Il faut que tu fasses attention avec le CSAPA car ils sont trop jugeant et ne cherchent pas à savoir le pourquoi, du comment...
Il y a des médecins addictologues qui peuvent être à ton écoute.
Voila