[ Bromazépam ]

Comment savoir si on es en manque

Salut,

Ca dépend pas mal de ta conso et de sa durée

Sur une courte période ça va être surtout l'angoisse qui revient, des courbatures, de l'irritabilité, aussi des vertiges et j'en oublie, je me base sur ma propre expérience.

Par contre sur une longue période et aussi à plus ou moins fortes doses y'a risque dans le pire des cas de taper des convulsions et d'y laisser la peau, mais ça c'est vraiment si tu as une lourde consommation derrière toi, j'veux pas te faire flipper

Dans ton cas on dirait que c'est pas encore trop grave d'après ce que tu décris mais faut faire ultra gaffe le jour ou tu voudras arrêter, faudra vraiment baisser progressivement jusqu'à être totalement clean du produit et le faire avec un spécialiste parce que tout seul c'est un peu la jungle

Sinon t'as toutes les infos là dessus sur le psychowiki super bien expliqué, du coup je t'invite à aller jeter un oeil

Bonne journée à toi

En jonglant avec plusieurs benzos c'est + que possible....

on t'a fait prendre 1 benzo pour en arrêter 1 autre maintenat t'es accro....aux deux.

Peut être vais je dire une connerie, mais il me semble que, dans le cas du lexomil notamment, les signes de manque n'apparaissent pas tout de suite, mais peuvent se faire sentir au bout de plusieurs jours...

Par contre, pas besoin d'en gober des dizaines /Jr pour être accro et avoir besoin d'un sevrage en douceur. Même à dose thérapeutique, le problème du sevrage se pose quand ça fait des années que tu en prends tous les jours, et notre ami en prenait 2/jr depuis longtemps.

J'ai connu une mamie qui a fait des convulsions, malaises et cie parce qu'elle avait décidé de stopper seule et sans avis médical une conso de 1 lexo/jr qui remontait à des années. Il a fallut "enquêter" pour comprendre que, cqfd, son mal être et ses récents malaises étaient dus au sevrage brutal.

Ce sont ca qu’on nome des tolérances croisées ou dépendances croisées, comme si tu tapes de la came, de la morphine, de l’oxy .. tu seras accro aux opiacés (physiquement) psychologiquement tu peux être plus accro à l’oxy ou à la came voir a la bière ou au xanax et pas a la metha, au whisky ou au lexo..

En tout cas pour savoir si tu es dependant écoute ton corps, y a t-il des perturbations, sommeil, alimentation, transite, sudation, douleurs musculaires, état anxieux et déprime, ....
Alex : si tu stop brutalement en qlq heure ou en qlq jours (en fonction de la demi vie) certain de ces troubles apparaissent.

Je te conseil de discuter de tout ça avec un médecin ou un csapa si tu ne connais aucun médecin ouvert à l’addico..

Le psychowiki

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … sychoactif

Moi je rejoins le com d’ordry,
Le manque je pense que c’est plus tremblements, vertiges et fatigue le manque en lui même.
Après je ne peux pas affirmer comme je ne sais pas actuellement ce qui se passe chez moi mais ce sont les premiers symptômes qui sont apparus sur moi après sevrage trop rapide c’etait pas dramatique et gerable ça a durer 1 mois environ voilà mais je suis pas là mieux placée car je ne sais pas reconnaître non plus.
Mais si tu le fais plus doucement que moi ça peut être différent un conseil vu que tu es en différent avec ton doc ne le fais pas seul c’est un peu complexe moi j’avoue m’y perdre.
Avoir un pro comme me l’a conseillé un autre membre c’est mieux ça évite bien des désagréments !
Le CSAPA est une bonne idée ils sont pros et spécialisé dans les addictions en tout cas moi j’ai hâte de mon rdv.
Bon courage Alex

Dernière modification par Lea2108 (06 août 2018 à  12:50)

Bonjour,

J'ai l'impression que le manque dépend de ce qu'on prend comme molécule, la quantité, la durée et la réaction personnelle de chacun. Ca va aussi dépendre de la façon dont on arrête ou on réduit parce qu'un sevrage sec ou en douceur, ça n'a strictement rien à voir en terme de manque, même si dans un sevrage dégressif il y aura toujours un manque physique qui va s'installer à un moment donné (vers la fin, les 2/3, ça dépend), la puissance du manque n'aura rien à voir avec un sevrage de brutasse.

Pour moi qui ait fait un sevrage dégressif de la codéine, le manque n'a été que physique (pas d'envie, de craving) et il s'est installé progressivement lorsque j'ai atteint un peu moins de la moitié de la dose de départ, pour les symptôme:

- une tension interne physique énorme, j'avais l'impression que j'allais éclairer Paris. J'ai du mal à décrire la sensation si ce n'est que c'était comme des vagues d'énergie,
- des impatiences nocturnes fortes et durables sous la forme de décharges électriques (pas de douleur et ça cesse en se levant, mais dormir comme une girafe, compliqué),
- de l'insomnie chronique partielle quand j'étais en réduction et quelques semaines après la fin du sevrage, totale quand j'ai tout arrêté, j'ai du passer presque une semaine sans dormir et sans fatigue tellement j'avais de tension en moi, c'est un truc de maboul,
- un sentiment ponctuel de déprime passant surtout par une incapacité à aller travailler et une envie de rester en boule sur mon canapé,
- de la nervosité, voire de l'agitation qui va de paire avec la tension nerveuse,
- des douleurs physiques modérés dans les muscles, le squelette, surtout aux endroits qui ont déjà connu des bobos du type fracture, tendinite ou entorse. Ca ne dure pas longtemps, une semaine pour moi et j'ai utilisé la parade de l'anti inflammatoire pour gérer au moins ça,
- pour finir, des pensées obsédantes perpétuelles axées sur l'effort que j'étais en train de faire. Je n'arrivais pas à contrôler ces pensées mais elles m'ont finalement permis de rester axée sur mon objectif: tenir.

En lisant tous les messages, c'est intéressant de voir qu'il y a des constantes quand même, quelque soit le médoc concerné.