Bonjour, c'est un sujet auquel je pense beaucoup et que j'expérimente ces dernières semaines. Mais qui risque de devenir moins important lorsque j'aurais trouvé un traitement thérapeutique qui me convient (pour l'instant expérience mauvaise du
Rispéridone à cause de difficultés respiratoire, aujourd'hui le traitement à été régulé, donc j'en prends en dose moins importante et ça devrait aller, reste plus qu'à voir si ça a un effet positif d'ici deux semaines, sinon j'imagine que je vais passer aux antidépresseurs).
Je consomme en fait différents produits dans la semaine, de manière d'une part à éviter l'accoutumance (surtout le
xanax, puisque après avoir expérimenté un traitement chaotique et chronique de trois semaines j'ai compris que ça n'avait aucun sens d'en prendre de cette manière mais plus par parcimonie), et d'une autre part, ayant vécu un accrochage physique marquant au
tramadol, pour éviter la dépendance purement physique.
Je vais exposer un peu comment peut se passer au quotidien mon rapport aux produits. Déjà il est très clair que c'est pour essayer de tenir face à la dépression, et d'une autre part c'est une fascination générale pour les états altérés, qu'induit les substances psychoactives, que j'aime consommer. Donc c'est un mélange complexe entre un rapport purement mental et introspectif, et plus sentimental et dépressif.
D'expérience j'ai pu faire beaucoup d'erreurs lorsque j'ai commencé à consommer mes premiers produits (donc
xanax et
tramadol) au début de cet été, je sais mieux comprendre les risques et les pièges que ces usages peuvent induire (à savoir la spirale addictive destructrice).
Depuis quelques semaines je me fournis de différents produits, qui peuvent être très différents, et dont je tire des choses parfois très différentes. Ça peut être les benzos (alprazolam), que j'essaie de prendre pas plus d'une fois par semaine, et dont j'apprécie à vrai dire particulièrement la demi-vie : il se passe un ou deux jours après ma prise où j'ai les effets positifs du benzo qui persistent : envie de m'exprimer, beaucoup de pensée stimulantes qui me permette de réfléchir sur moi-même et d'appréhender mon rapport au monde, anxiété moins présente, etc. Je me sens plutôt bien, il y a un aspect thérapeutique que j'apprécie là dedans.
Ensuite j'ai à disposition du
kratom, je peux en prendre 1 ou deux fois dans la semaine, c'est très variable, mais jusqu'à présent je ressens aucun effet négatif et je compte freiner au moindre problème qui laisserait profiler une addiction physique (je laisse toujours plusieurs jours d'espacement entre chaque prise donc dans cette configuration ça me permet de repérer facilement si j'ai un contre coup dû à la prise durant les jours suivants).
D'autre part j'ai à disposition du
ghb, que je compte utiliser bien moins souvent.
Enfin mon intérêt croissant pour les psychédéliques (pas encore expérimenté mais je me prépare ça pour bientôt avec du
LSA), et d'autres substances introspectives, stimulante mentalement, dans lesquelles je peux inclure le
cannabis que je pense consommer pour l'instant au minimum une fois par mois.
Bref, ça n'est pas l'idéal c'est certain, mais ça me permet de me stabiliser plus, sans me concentrer sur un produit et diminuer de fait ses côtés négatifs, ses pièges.
Peut être que cette manière multiple de consommer est un autre piège, et dans ce cas ce topic pourrait m'être très bénéfique, je suis très intéressé par l'avis et le témoignage de personnes plus expérimentées que moi avec la drogue, et consommant (enfin si il y en a) elles aussi différentes substances afin de varier et ne pas se fixer sur la même. Mais tout avis est bon à prendre.
Le risque principal semble être de tomber dans une une dépendance psychologique pour la drogue en générale. Mais il me semble que le risque de tomber dans une dépendance physique est bien largement réduit comme ça. Plutôt que prendre régulièrement un seul produit.
Dernière modification par aube (29 septembre 2018 à 01:57)