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Diass a écrit
le fait d prendre des benzo me fait peur...
Je ne veux pas devenir par là suite dépendant des benzo ou être une loc
Je compte déjà diminuer petit à petit
Mais je sais que le pire sera d’areter La dernière bière...
Si il y a des perssone qui on arrêter l’alcool à la dur faite moi signe...
Je vais me renseigner pour le CSAPA déjà.
Les benzos c'est uniquement à l'arrêt de l'alcool pour le sevrage, sur une durée d'une semaine environ, jusqu'à 10 jours maxi. Et après fini. Pour éviter certains risques graves liés au sevrage.
Diminuer petit à petit c'est bien pour gérer la dimension physiologique sans risque des effets secondaires du sevrage, mais très dur à tenir. D'où l'intérêt des benzos.
Mais effectivement il y a un risque si le sevrage n'est pas brutal, de prendre les benzos et de continuer à consommer de l'alcool. Mais si tu es déterminé à te sevrer et à suivre une abstinence totale un certain temps, pas de risque.
Si tu préfères la voie de la diminution progressive, tu peux jouer à la fois sur les quantités et les heures de consommation : commencer à couper les prises du matin, et réduire d'une bière à une demi-bière par jour.
Toutefois si tu te sens obligé de consommer le matin pour te sentir bien ce peut être un signe de dépendance donc soit prudent, par là j'entends qu'il vaut mieux discuter avec un médecin d'abord, en ville ou en CSAPA par exemple.
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Dernière modification par Diass (24 octobre 2018 à 16:12)
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Diass a écrit
J’ai peur que le médecin. Me boure de cacheton
Chause sue je déteste
Quand je vois certaine perssone se qu’on leur prescrit franchement je me pose des questions
J’ai le cul entre deux chaise....
Je sais que sans traitement au début cela risque d’être très dur
J’ai que 21ans faut que je me reprenne maitenant tant que c’est possible
Il ne faut pas tout mélanger : un sevrage alcoolique ne se traite pas avec un bourrage de cachetons.
Maintenant si tu as d'autres pathologies associées à ton abus d'alcool et si tu crains que le médecin ne veuille les traiter par la même occasion pour éviter que tu ne rechutes dans l'alcool, c'est autre chose.
Je ne vois pas pourquoi un médecin refuserait de te prescrire un traitement pour sevrage alcoolique, et juste un traitement pour sevrage alcoolique, à moins de craindre que tu ne détournes le traitement. Je n'en sais rien.
Dans ce cas aller en CSAPA semble la meilleure chose à faire.
Dernière modification par Zeph (27 octobre 2018 à 12:01)
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Je ne veux pas devenir par là suite dépendant des benzo ou être une loc
il a déjà été dit que le traitement était court et donc qu'il y avait peu de risques de dépendance. il faut voir les benzo comme un palier intermédiaire qui évite de tomber de trop haut et de se casser un truc.
pour le fait de devenir une loque: pour ma part c'est plutôt l'inverse, lors de mes sevrages passés, les fois ou je le faisait sans aide médicamenteuse, j'angoissais, en particulier le soir et je n'arrivais pas à dormir du coup en journée, l'angoisse et la fatigue me bloquait pour faire quoi que ce soit et j'étais une loque. Alors que sous Serestat (je trouve ça moins violent que le valium qui n'est peut être pas nécessaire pour 4-5 bières par jour, mais ça un médecin sera plus en mesure de choisir) ça me permet de mieux vivre mon sevrage et d'être plus actif.
diminuer progressivement... moi je n'ai jamais réussi alors forcement ce n'est pas la méthode que je conseillerais.
Et je me pose la question tandis que je suis encore vivant parmi ce monde, peut-on consommer les "bonnes" choses" sans trop se massacrer la santé ?...
surement, mais tout le monde réagit différemment face au drogues:
-certains vont réussir à gérer toutes les substances en consommant occasionnellement et raisonnablement (a mon avis ces personnes sont rares)
-certains vont réussir à gérer certaines substance et pas d'autres , et la les substances varient en fonction de chacun, l'un pourra gérer l'alcool mais pas le cannabis, quand l'autre gérera le cannabis mais pas l'alcool.
-certaines personnes devront s'abstenir de toute défonce car il n'arrivent pas à gérer du tout.
je pense que l'important c'est de déterminer quelles substances nous posent problème, voir si il n'y a pas un truc à changer pour y arriver (les centres d'addictologie genre CSAPA peuvent aider mais je ne sais pas ce qui existe au Canada). et faire une croix sur ce qu'on sait qu'on arrivera jamais à gérer.
par contre tout essayer pour trouver les trucs qu'on gère n'est pas forcement une bonne idée parce qu'on va aussi tomber sur tous les trucs qu'on arrive pas à gérer et se retrouver avec 36 dépendances.
DIsons que les suggestions de plusieurs pourraient être intéressantes; par contre je suis allergique a toute forme de moralité ou de paternalisme, et là, c'est mon problème, j'en conviens...
j'avoue que ça peut être un problème de refuser de l'aide pour quelque chose que tu n'arrives pas a faire seul.
je vais comence par diminuer pendent plusieur mois
Dès que je me sens prêt je vais voir un médecin ou CSAPA pour arrêter définitivement
l'ordre ne me semble pas être le bon, tu peux aller voir un CSAPA en continuant de consommer. ne t'inquiète pas, ils ne sont pas là pour t'obliger à arrêter. c'est au contraire utile d'y aller dès maintenant pour parler de ton addiction et cerner comment elle fonctionne, et t'accompagner dans ta démarche, tu pourra ensuite arrêter au bon moment en ayant les bon outils pour le faire.
prendre conscience qu'on a un problème d'addiction est déjà un grand pas (difficile) de franchi. donc félicitation pour ça.
bon courage pour la suite
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Diass a écrit
J’aimerais décrocher surtout l’alcool mais sans traitement !!
Ton désir est contraire aux protocoles médicaux traditionnels de sevrage de l'alcool. Une des conséquences du sevrage de l'alcool (dans les premiers jours) est de faire une ou des crises d'épilepsie ou bien de partir en "délirium tremens". C'est pourquoi le corps médical prône la prise de benzodiazépines pendant quelques jours pour prévenir ces manifestations impressionnantes et dangereuses pour l'intéressé ! Ça, c'est le discours "officiel" passant par l'arrêt net de la consommation. Pour l'avoir vécu à deux reprises, une crise d'épilepsie ne prévient pas et je me suis réveillé les deux fois physiquement blessé, avec un mal de crâne obsédant et sans aucun souvenir des dernières heures passées.
Depuis quelques années, ce protocole de sevrage de l'alcool est remis en cause par certains au profit d'une consommation modérée et maîtrisée, soit à l'aide d'un traitement (voire le Baclofène), soit par un simple et long travail sur soi-même en entamant un TCC (thérapie comportementale et cognitive) qui peut donner le déclic de la prise de contrôle des consommations. Il y a un beau témoignage de ceci dans le forum, un trésor à lire : Gestion-alcoolo-dependance
Pareil que toi, l'alcool en moins.
Il me reste la méthadone, un peu de benzodiazépines et le cannabis.
Et ça, je garde parce que je sais , en ce qui me concerne, que sans les trois cités, qui me procurent une vie équilibrée, je me mettrai en danger de consommer des choses qui me sont toxiques.
À mes yeux, c'est une question de bon sens que de garder quelques dépendances peu toxiques bien vécues, voire utiles, plutôt que de me pourrir la vie à chercher à tout prix une vie sans drogues qui risque d'être très ennuyeuse, pour moi et pour mes proches.
Amicalement
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