Trop c'est trop.
J'ai commencé par consommer la
cocaine en soirée, parfois. C'était génial. Puis en week end avec des potes, c'était génial aussi. Puis à chaque fois que je voyais quelqu'un, c'était génial, mais déjà un peu moins bien.
Et à la suite d'une rupture, j'ai consommé quotidiennement. Pendant un an.
A la suite d'envies suicidaires j'ai été hospitalisé 15 jours en psychiatrie.
J'ai évidemment replongé tout de suite derrière
J'ai eu plusieurs périodes durant lesquelles j'ai stoppé, en général deux semaines, avec un arrêt une fois d'un mois.
A chaque fois je pensais qu'avec le temps l'envie ne serait plus là, mais rien à faire, sans
coke, je ressens un tel vide, un tel manque d'intérêt dans tout, que je préfère souffrir que de ne rien ressentir.
Parce que là est le drame. A chaque fois que je tape désormais, ça ne m'apporte quasiment aucun plaisir. Par contre, mal au coeur, fatigue et agitation, maux de crane, douleurs au nez, ça oui....
Et j'y reviens. invariablement. Même si j'arrête une semaine, deux semaines, y'a toujours une voix dans ma tête pour dire "fais toi un petit plaisir ce soir". Que je regrette aussitôt... tout en me préparant ma prochaine ligne. Le temps passé entre chaque ligne excède rarement 15 minutes.
J'ai tapé un gramme par soir les trois derniers soirs. Je suis épuisé. Ravagé. Ca me détruit, je le sais, et j'y retourne.
J'y retourne.