Aide pour me sentir bien

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Mathisleomalone femme
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Bonjour, mon mari m'a quitter à quelque jour de Noël me laissant seul avec 3 enfants et lui est à 600 km, je sombre dans la dépression je cherche donc un médicament qui pourrait me rendre mieux retrouver ma joie de vivre mon envie de sortir du lit

Quelque choses un peut euphorisant svp merci d'avance

Dernière modification par Equipe de PsychoACTIF (09 décembre 2018 à  12:16)

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Nico0 homme
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Salut !

Je te conseille d’aller voir ton médecin ce serait l’ideal je pense.

Les médicaments c’est comme les antibiotiques c’est pas forcément automatique .....

Peut être que tu traverses simplement une mauvaise période et que peut être la parole et des compléments alimentaires te seront suffisant : magnésium, oméga 3, etccc

Seul un médecin ( compétent )  peut t’aider mais sinon ici tu trouveras de bon conseil.

Je suis moi même nouveau et il y a un vrai soutien et de précieux conseils.

A +

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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Chêne homme
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Bonjour,

Avant de songer à prendre un médicament, tourne toi vers la famille, les amis, qui te permettront d'échanger et d'éviter de garder toute cette douleur pour toi.

Je crains qu'un médecin ne prescrive trop facilement un antidépresseur. Or le début de traitement a tendance à être compliqué, voire dangereux (idées noires, envies suicidaires), et les effets bénéfiques - s'ils se font sentir - ne se manifestent qu'à partir de 2 à 4 semaines.

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Aleph homme
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Salut Mathisleomalone salut

Je confirme ce que dise les autres : va voir un médecin. Il t'orientera vers un psychiatre si il voit que tu en as besoin.

Pour les médicaments il vaudra mieux commencer par un anxiolytique. Certains sont utilisés pour la dépression aussi. De plus ils sont beaucoup plus rapide à faire effet. Les antidépresseurs mettent en général 2 à 4 semaines pour voir leurs effets commencer.

Du coup l'idéal, quand le mal-être vient d'un événement soudain, c'est de commencer par un anxiolytique pour calmer un peu la chose et de passer sous antidépresseur ensuite si besoin. Tout en allant voir un psychiatre, car si l'antidépresseur est requis je pense qu'un psychiatre l'est aussi.

En tout cas je rappelle aussi ceci : les anxiolytiques et les antidépresseurs donne lieu à une dépendance, il faut l'avoir à l'esprit quand on commence un traitement.

Et petit conseil personnel : ne JAMAIS arrêter tout seul sans avis du médecin/psychiatre. Moi c'est ce que j'ai fait et ce fut une catastrophe. Ça peut peut-être marcher pour quelqu'un d'autre mais bon je donne quand même le conseil, ça peut servir.

En espérant t'avoir aidé.

Et bon courage pour la suite ! super

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prescripteur homme
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Je confirme ce que dise les autres : va voir un médecin. Il t'orientera vers un psychiatre si il voit que tu en as besoin.

Et aussi vers des aides "sociales". Si ta famille est très présente elle pourra t'aider mais si elle est moins présente il existe des aides sociales (Etat, Département-, Associations ) que tu dois absolument solliciter. Le médecin et les médicaments  seront inefficaces si tu restes dans les difficultés financières, sociales et relationnelles, sans espoir d'amélioration.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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filousky homme
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Chêne a écrit

Je crains qu'un médecin ne prescrive trop facilement un antidépresseur. Or le début de traitement a tendance à être compliqué, voire dangereux (idées noires, envies suicidaires), et les effets bénéfiques - s'ils se font sentir - ne se manifestent qu'à partir de 2 à 4 semaines.

Je trouve un peu fort décourageante ton intervention. Ce que tu décris est effectivement ce que j'ai connu avec les A.D. il y a trente ans.

Depuis, les ISRS sont arrivés et sur moi, ils sont actifs en très peu de temps et je ne ressens pas du tout ce démarrage difficile (j'ai eu le droit à la paroxétine et maintenant à la sertaline). J'ai lu des témoignages par contre de personnes ayant très mal supporté le Zoloft (Sertaline) alors que sur moi, c'est l'inverse.

Comme il se dit tout et son contraire sur les antidépresseurs, il faut en parler avec la plus grande prudence et en priorité avec des gens ayant connu la dépression nerveuse et avec un médecin.

Amicalement

Fil

Dernière modification par filousky (09 décembre 2018 à  12:59)


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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Nico0 homme
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Pour moi les ad nouvelles générations n’ont jamais fonctionné et effectivement avec le Zoloft les effets secondaires ont été catastrophique.

Enfin c’est vrai qu’un médecin généraliste ou psy prescrivent très très facilement un ad ou anxiolytiques et ce à la première consultation avec un interrogatoire du patient de 10 a 20 minutes.

Alors que bien souvent une thérapie est bien plus efficace  ( d’après divers études ) ainsi que des compléments alimentaires.


C’est d’ailleurs connus que 50% des personnes sous ad ne devrait finalement pas l’être mais c’est un autre débat.


Dans le cas précis :

Est ce vraiment une dépression ? Déprime ? Car c’est pas pareil du point traitement.

Y a t il des angoisses, attaques de panique ?

Idées noires ?

Seul un médecin et le patient sont capable de juger finalement.

Perso je vais essayer un tryciclique car les ad nouvelles générations n’ont aucun effet sur moi.

Chaque personne est différente.

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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Aleph homme
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Prescripteur a écrit

Et aussi vers des aides "sociales". Si ta famille est très présente elle pourra t'aider mais si elle est moins présente il existe des aides sociales (Etat, Département-, Associations ) que tu dois absolument solliciter. Le médecin et les médicaments  seront inefficaces si tu restes dans les difficultés financières, sociales et relationnelles, sans espoir d'amélioration.

Oui, exactement. J'en avais pas parler, mais les aides financières sont importantes. Tu peux aussi aller voir un assistant sociale qui t'aidera pour les démarches et savoir ce à quoi tu as droit. Une aide juridique peut aussi être apporté si tu en as besoin.

En tout cas, en parler à quelqu'un est déjà une très bonne chose à faire. Surtout si c'est un médecin.

Je te souhaite bien du courage. super

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Chêne homme
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filousky a écrit

Je trouve un peu fort décourageante ton intervention. Ce que tu décris est effectivement ce que j'ai connu avec les A.D. il y a trente ans.

Depuis, les ISRS sont arrivés et sur moi, ils sont actifs en très peu de temps et je ne ressens pas du tout ce démarrage difficile (j'ai eu le droit à la paroxétine et maintenant à la sertaline). J'ai lu des témoignages par contre de personnes ayant très mal supporté le Zoloft (Sertaline) alors que sur moi, c'est l'inverse.

Comme il se dit tout et son contraire sur les antidépresseurs, il faut en parler avec la plus grande prudence et en priorité avec des gens ayant connu la dépression nerveuse et avec un médecin.

Amicalement

Fil

Non, ce que je décris c'est ce que moi et des amis, membres de la famille, collègues... avons vécu depuis le début des années 2010. Y compris avec les ISRS.

Attention je dis pas que c'est systématique. Mais quand t'as un "démarrage difficile" qui te pousse vers les idées suicidaires tu te fous royalement de savoir que statistiquement ça n'arrive que chez 10 ou 20% des personnes traitées à l'antidépresseur X ou Y, parce qu'actuellement c'est toi qui morfle.

Mais bon, ce que je vois surtout dans la situation de Mathisleomalone, c'est une rupture récente, un état de choc et une difficulté à se relever. C'est un "accident de la vie", qu'il faut arriver à surmonter - et c'est pas facile j'en suis conscient - en cherchant du soutien, qu'il vienne de la famille, des amis, des collègues, des institutions que mentionne Prescripteur. Pourquoi pas prendre quelques anxiolytiques manière de calmer cette angoisse de l'avenir, pouvoir reposer son cerveau quelques temps et reprendre pied.

Mais l'antidépresseur, ça me paraît 1/ sans doute prématuré 2/ être un bouleversement neurochimique de long terme (est-ce que ça vaut le coup à ce stade ?) 3/ trop facile à obtenir, mais y a rarement un suivi qui tient la route derrière 4/ risqué dans les premiers temps (car je maintiens pour le démarrage difficile voire dangereux) 5/ là c'est un point plus éthique qu'autre chose : ça participe à ce mouvement de "pathologisation" des accidents de la vie (un deuil ? hop un AD ! une rupture ? hop un AD !).

Après libre à l'auteure du topic d'aller voir un médecin. Au vu de la situation elle aura très certainement une ordo avec anxiolytiques et antidépresseurs. Mais qu'elle sache que les AD ça peut être capricieux, dangereux, ça engage parfois pour une durée bien plus longue qu'on l'aurait souhaitée... et qu'il ne faut du coup pas que se reposer sur l'avis du médecin (qui prescrira très certainement sur la base d'un entretien de 10 minutes, et renouvellera ad nauseam) et l'action des médicaments, mais également et surtout aller chercher du soutien auprès des proches et moins proches.

Reputation de ce post
 
Très nuancé et réaliste !

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Aleph homme
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Chêne a écrit

Mais qu'elle sache que les AD ça peut être capricieux, dangereux, ça engage parfois pour une durée bien plus longue qu'on l'aurait souhaitée...

Exactement super, j'avais oublié de le préciser dans mon autre poste mais un traitement d'antidépresseur nécessite un traitement d'au minimum 6 mois. (C'est en général, ça peut être moins selon cas très particulier.)

Ça montre bien d'ailleurs que c'est pas un traitement anodin qu'on peut prendre un peu comme ça. Les anxiolytiques sont bien plus adaptées dans ce cas.

Je précise aussi que les 6 mois c'est sans prendre en compte la phase de sevrage qui peut être longue.

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Nico0 homme
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Bonsoir,

Logiquement un anxiolytique doit être prescript pour une durée maximum de 12 semaines ( sevrage compris ).

La réalité est malheureusement autre ....

Dans la littérature il est préconisé l’usage de l’anxiolytique pendant l’introduction d’un AD pour diminuer l’augmentation des angoisses, anxiété ou attaques de paniques liés au effet secondaire des AD sur certaines personnes.

Vous savez tous que les anxiolytiques sont hautement addictifs et que le cercle vicieux de l’addiction physique et psychologique arrive très vite et nous pouvons remarquer l’horreur que certaines personnes endurent lors d’un sevrage même progressif. ( je le vis actuellement ).

C’est pourquoi mon avis serait plutôt de diriger les personnes dans un premier temps vers une thérapie afin d’éviter la mise sous traitement illico car généralement on signe pour minimum 1 an mais en réalité pour des années.

je trouve la prescription d’anxiolytique en première intention dangereuse si elle n’est pas soumis en parallèle à un traitement par AD et d’une thérapie.

Je donne simplement mon avis personnel qui je pense mérite certainement débat selon le profil du diagnostic bien entendu.

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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Aleph homme
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Salut Nico0, salut

Je trouve ton point de vue encore plus raisonnable que le miens. super

Cependant je me demandais : peut-on après avoir débuté une thérapie commencer seulement un anxiolytique sans être forcement sous AD ? Dans le sens que ça soit plus soft* comme traitement.

Tu cite la littérature donc je suppose que tu dois t'y connaître.

* soft par rapport aux AD, un traitement d'anxiolytique n'est pas soft en tant que tel.

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prescripteur homme
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Cependant je me demandais : peut-on après avoir débuté une thérapie commencer seulement un anxiolytique sans être forcement sous AD ? Dans le sens que ça soit plus soft* comme traitement.

Comme le nom l'indique un anxiolytique n'est qu'anxiolytique et pas anti-depresseur. S'il y a un composant fort d'anxiété avec la dépression les BZD peuvent etre efficaces en partie mais pas dans une dépression isolée ou prédominante. Ils sont utiles par contre pour contrer l'effet anxiogène des AD au début du traitement.

Quand aux AD, on entend tout et son contraire. Je pense malgré tout qu'ils sont efficaces chez une majorité (ou au moins une forte minorité) des dépressifs.
Il faut aussi qu'ils soient bien choisis (en fonction des symptomes) , bien prescrits (plutot à doses croissantes si besoin) pris au moins 6 mois en cas d'effet positif,  et accompagnésd'une "alliance thérapeutique" avec le prescripteur et , si possible, d'une psychothérapie.

Amicalement


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Aleph homme
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Salut prescripteur, salut

D'après la méta-analyse publiée chez The Lancet, les AD sont plus efficaces qu'un placebo pour la dépression majeure/sévère. Le résultat semble moins probant pour les dépressions légères et modérées.

Voici le lien de l'étude.

Je rajoute une note personnelle (ça vaut ce que ça vaut) : j'ai eu un premier traitement (escitalopram) qui a échoué, actuellement sous venlafaxine, ça se passe beaucoup mieux. Autres paramètres : suivi psychiatrique régulier sous venlafaxine et pas sous escitalopram -> ça m'a BEAUCOUP aidé; la dose de venlafaxine à été augmenté aussi.

Du coup ça semble aller dans ton sens : suivi médical/psychiatrique, substance adaptée et dose adaptée.

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Nico0 homme
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Bonsoir ALEPH,

je dirais que l’anxiolytique peut être pris sans AD mais de manière très très très très ponctuel avec une rigueur hyper assidu de la part du l’utilisateur.

L’ad est à mon avis beaucoup plus efficace à long terme d’ailleur Anxiolytiques 12 semaines maxi, ad 6 mois minimum.


L’anxiolytique doit servir uniquement pendant l’introduction de l’antidépresseur en attendant de ressentir la pleine puissance de celui ci.

Une fois acquis,  l’anxio doit être arrêté de façon progressive et laisser uniquement la place à l’antidépresseur et à la thérapie.

Je ne suis pas médecin seulement un usager de 7 ans de benzo qui à un mal fou à ce sevrer avec 5 réponses négatives à des ad.

Pour le mot littérature, c’est mon addicto qui l’utilise ! Lol , je trouve ce mot stylé lol.

Pour infos, je vais tenter un tryciclique n’ayant eu aucun effet positif avec les ad nouvelles générations.



A bientôt

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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Mathisleomalone femme
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Merci de toute vos réponses
Je sais que cela est pas magique on prend pas un médicament et hop la vie est de nouveau tout rose
Mais je suis sous anti douleurs fort depuis 4 ans mais depuis ma séparation j'ai augmenter mes doses pour me sentir bien choses qui me mets dans les problèmes car je vais pas tenir mes 28 jours, ce n'est pas la solution j'en suis consciente mais sa aide bien à tenir debout pour mes 3 fils

Alors je me disait que peut être un médicament me donnerait l'effet de mes anti douleurs le temps de passer le cap


Merci à tous en tout cas

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Chêne homme
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Salut,

Si tu es sous antalgique à durée de prescription 28 jours il doit s'agit de morphine, d'oxycodone, de fentanyl...

N'hésite pas à parler de ça à ton médecin, il ne faudrait pas que tu te retrouves ensuite dans la galère avec des chevauchements à répétition dus à des non-dits.

Certains antidépresseurs peuvent avoir une action antalgique, je pense que ton médecin t'en parlera, mais demande lui de t'informer des bénéfices et des risques.

Pour les anxiolytiques, le fait d'avoir des analgésiques opiacés peut être un frein (notamment pour ceux à demi-vie longue), à cause de majoration du risque de dépression respiratoire.

N'étant pas médecins et n'ayant pas tous les éléments en main pour te conseiller, le mieux est effectivement que tu joues carte sur table avec ton généraliste, lui seul pour te guider sur le plan médicamenteux pour traverser cette épreuve.

Mais n'oublie pas de prendre le temps d'extérioriser avec la famille, les amis et pourquoi pas un psychologue/psychothérapeute. Les Centre Médico-Psychologiques (CMP) offrent des consultations gratuites mais ils reçoivent pas mal de monde donc ça peut prendre du temps. Si tu te diriges vers ce genre de structure n'hésite pas à souligner l'urgence de la situation.

Bon courage

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Mais je suis sous anti douleurs fort depuis 4 ans mais depuis ma séparation j'ai augmenter mes doses pour me sentir bien choses qui me mets dans les problèmes car je vais pas tenir mes 28 jours, ce n'est pas la solution j'en suis consciente mais sa aide bien à tenir debout pour mes 3 fils

En effet les opiacés ont un effet anti-dépresseur chez certaines personnes. Tu ne nous en avais pas parlé jusqu'ici.
Donc c'est plutot un problème de gestion des opiacés, si je comprends bien. C'est vraiment une spécialité des CSAPA donc il faut que tu ailles consulter. La solution est soit de gerer l'opiacé "en place" soit de passer à des TSO (Subutex, Methadone) selon le problème et tes choix.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Chêne homme
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Prescripteur a écrit

Donc c'est plutot un problème de gestion des opiacés, si je comprends bien. C'est vraiment une spécialité des CSAPA donc il faut que tu ailles consulter. La solution est soit de gerer l'opiacé "en place" soit de passer à des TSO (Subutex, Methadone) selon le problème et tes choix.

Je trouve un peu dur d'envoyer directement une mère de famille qui a un problème récent d'abus d'opiacé vers un CSAPA.

S'il ne faut pas fermer la porte à un éventuel suivi dans ce genre de structure, la priorité me semble de voir avec le médecin généraliste s'il n'est pas possible de garder le même dosage (ou l'augmenter provisoirement) et d'y accoler un traitement permettant de mieux gérer l'humeur.

On a quand même quelques témoignages que personnes "biens sous tout rapport" qui ont été dégoûtées de se voir diriger en première intention vers les CSAPA, à attendre leur rdv entre celui qui sirote sa bière à 9h du matin et l'héroïnomane en manque.

Ce n'est bien entendu pas un jugement de valeur sur les CSAPA et la faune qui les fréquente (j'en ai fait partie), mais je crains que se retrouver classé "toxico" au milieu d'autres toxicos n'aide pas au moral de Mathisleomalone.

Sans compter que la prescription qu'elle a doit être pour des douleurs chroniques, il me paraît peu pertinent de la substituer avec un TSO sans doute moins efficace sur les douleurs. Et comme l'antidépresseur, le TSO ça engage pour un moment.

Dernière modification par Chêne (11 décembre 2018 à  08:34)

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Je cite Mathisleomalone,

Mais je suis sous anti douleurs fort depuis 4 ans mais depuis ma séparation j'ai augmenter mes doses pour me sentir bien choses qui me mets dans les problèmes

Il y a quand même un fort problème de gestion des opiacés et ça demande de la part du médecin des connaissances que tous n'ont pas. Dans le CSAPA où je travaillais il y avait rarement plus de 2 ou 3 personnes en salle d'attente, ce qui n'est pas le cas partout en effet. Il y a aussi des addictologues privés qui consultent en ville. Et les centres de traitement de la douleur, qui savent en général gerer ce genre de pb, mais qui ont souvent des délais de RV importants. Et le généraliste, bien sûr, s'il accepte cette gestion, parfois difficile.

Mais, quelle que soit la solution choisie,  il me parait urgent et essentiel de permettre à Mathis.. de revenir à une gestion plus sereine de ses opiacés.
Et qu'elle reconnaisse que, sans être à proprement parler "toxicomane" (comme tu le dis pour tes voisins de consultation), elle a "simplement" un problème à regler, tout comme l'immense majorité des clients des CSAPA.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (11 décembre 2018 à  09:09)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mathisleomalone femme
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Je suis sous skenan et actiskenan après une opération foirer qui m'a handicaper, je suis reconnue par la mdph, et je touche une pension d'invalidité. Je ne peut pas arrêter ce traitement si non les douleurs son infernales. Mais oui je doit pas augmenter pour juste me sentir bien sa je le sais très bien.

Je vais consulter mon médecin traitant afin de voir ce qu'on peut faire


Merci en tout cas.

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Dans ce cas, je pense que le mieux est un Centre de traitement de la Douleur, surtout si tu n'as pas encore consulté ce genre de centre. Les délais de RV sont longs, raison de plus pour ne pas trainer à prendre RV.
Amicalement

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