[ Addiction ]

Aider un ado qui va très mal

le shit a effectivement des effets sur la santé mentale et je te le dis pour l'avoir vécu, je pensee que la seule solution est de l'envoyer dans un environement ou il n'aura plus accès au shit, on ne peut pas réalistiquement esperer que ton frere arrete spontanement de fumer, pas à quatorze ans un ami proche à commencer à 12 ans et il fume toujours alors qu'à 14 ans il parlait deja de stopper sa constrovez un internat stricte et mettez le la bas, il n'y a PAS de façon "douce" d'arreter de cons à son age et surtout pas si comme tu le dis il est odieux. pour quitter une addiction lourde il faut au moins 6 mois sans interruption selon moi.

J'espere du fond du coeur que la situation va s'améliorer

Salut Khag,

Je comprends ta détresse et celle de tes parents, et même si la situation vous semble catastrophique, je pense que ton petit frère vit sa crise d'adolescence à sa façon, en enfreignant les règles qui lui sont imposées, et en repoussant les limites de ce qui vous est acceptable.

Je trouve l'idée de Ceros pas trop mal, l'éloignement est souvent préconisé dans le traitement de l'addiction, il aura plus de mal à se le procurer et n'aura plus les mêmes compagnies.

D'ailleurs il pourrait toujours en amener en cours et se faire renvoyer à nouveau...
Peut-être que l'école ne l'intéresse pas, souffre-t-il de difficultés d'apprentissage ? peut être serait-il plus enclin à faire des travaux manuels, les compagnons du devoir et d'autres structures de formation pourraient être une solution, afin d'apprendre un métier et canaliser sa "colère"en quelque chose de positif.

Il est très difficile de trouver une solution sans connaître tous les paramètres, comme la dynamique familiale. Tu as l'air proche de tes parents, et je me risquerai à spéculer que contrairement à ton frère, tu es bon élève, ce qui pourrait être une source de frustration supplémentaire pour lui. (par exemple)

Ton petit frère est sûrement confus, désemparé. il devient un adolescent, qui veut se créer une personnalité, et fumer des joints, traîner avec des "racailles" plus âgées et victimiser ses parents, ça fait de lui un Bonhomme !

Mais à 14 ans, c'est surtout un mineur, donc je pense qu'il faut le traiter comme tel, lui donner beaucoup d'amour, trouver avec lui des activités/formations/sorties qui le motivent et lui fasse envie, tout en lui imposant des limites strictes, un encadrement constant, afin qu'il n'ait, ni les moyens, le temps, ni l'opportunité de tomber dans ses vieilles habitudes.

Pour ce qui est de l'addiction au produit, elle est psychologique tout au plus, son jeune âge et son passif assez court n'engendreront pas de manque physique ni de sequelles, d'après mon expérience personnelle.
Le plus dur, je pense, sera le sentiment d'ennui profond et d'anhédonie qui succède à l'arret, mais une fois de plus, à cet âge, je suis confiant dans sa capacité à rebondir.

Une fois de plus je ne vis pas dans ta famille, mais j'ai du mal à comprendre le rapport que tu fais entre la fumette et ta peur qu'il se suicide. A-t-il déjà emis l'idée ?

Je ne prétends pas avoir toutes les réponses, j'élève deux garçons du mieux que je peux et c'est ce que je ferai, dans une situation telle que la tienne.

Si mes propos sont déplacés ou HS faites le moi savoir.

Bon courage l'ami

Bonjour,
C'est un sujet très délicat, mais à prendre très au sérieux, ma fille au même âgeétait exactement comme ton p'tit frère, je ne sais pas ce qui te fais penser au suicide, mais ma fille, elle est passée à l'acte, et c'est terrible à supporter, surtout que je n'ai rien vu venir, elle est plutôt d'un naturel gai, mais à partir de la fin de la 4ème, elle fumait jour et nuit, elle vivait son 1er grand amour avec un jeune qui n'avait pas son état d'esprit, étant précoce, le matin, ils allaient chez lui, en fumant, en veux tu en voilà, après quelques câlins, ils allaient au collège et là elle s'endormait en plein cours, puis sont venus les scarifications. Heureusement que je suis suivi par un psy, directeur de la clinique, où il y a une aile (nommée Angus Young. Si,si) réservée aux ados, Après une semaine de coma dans un hosto très connu du 13, dans une unité d'USC. Je l'ai mené à Angus Young, sans même repasser par la case maison. Ils l'on gardé un mois, puis nous avons essayé de reprendre un peu le cours de nos vies, mais, elle restait toute la journée dans son lit, sa chambre était un foutoir sans nom, et les scarifications continuaient. Mon psy-homme d'affaire possède également un établissement pour ados en perdition à Embrun (le Futur Antérieur). Il fallait l'éloigner, au bout d'un mois, elle a eu miraculeusement une place. C'était une très jolie maison, nichée dans la montagne, à 2 pas du lac de Serre-Ponçon. Là, les jeunes ont un éducateur pour 2, un pédopsy tous les 2 jours et des psychologues à la demande. Malgré tout, elle continuait à être insolente, elle fuguait et revenait avec du shit pour tous. Chaque jour, je recevait au moins un coup de fil du directeur, qui avait une patience d'ange. Normalement, ces ados étaient en échec scolaire, ils prenaient donc des cours sur place via le CNED. Mais Marie-Charlotte à toujours assurée et adorée l'école, elle a donc été inscrite au lycée/collège d'Embrun, ils l'ont supportées quasi 8 mois, mais, elle traînait aux alentours dans une petite forêt pour fumer évidemment et  s'était lié d'amitié avec quelques élèves du lycée professionnel, tout proche.
La 3ème étant une classe où ces gosses doivent déjà décider de leur orientation, et c'est avec stupeur qu'elle me dit qu'elle fera un Bac pro cuisine au lycée à Marseille. Je me suis très fort mordue les lèvres pour ne pas protester, elle était admise en fillière générale, et pour moi, il était clair, qu'elle ferait un bac classique, un peu de culture générale, n'aurait pas été superflu. Un Vendredi soir, le téléphone sonne, c'était Philippe le Directeur, il était bouleversé, il me dit, ça y est la coupe est pleine, j'étais à 2 doigts de la déposer au commissariat; alors, bon, Embrun est très mal desservi, c'est 8h de TER aller et 8h retour. Un peu prise de court, je lui demande, mais pour son BEPC, c'est Mardi, je viendrais la prendre Mardi soir ? Il me dit, Madame X, venez dès demain matin, elle n'aura qu'à passer en candidat libre Mardi. Bon, le Samedi matin, j'arrive vers 14h enfin ! et je ne m'énerve pas, c'est inutile, elle a l'air terriblement contente de me voir et commence à sangloter, je lui dit que là c'est trop tard, j'apprend donc qu'elle s'en est prise physiquement à son éduc, plus la fumette en pleine nuit dans ce petit lopin de forêt. Je suis malgré tout très heureuse de la voir. Comment l'aider ??
on rentre , et une dizaine de jours plus tard, on fait son inscription au lycée Hôtelier de Bonneveine. Malgré mes réticences, j'accepte son choix, elle est à l'internat sinon, 2h de trajets aller et retour, ouf ils acceptent.
Elle s'y plaît, mais il y a encore plein de choses à régler. Et Bim, un matin une lettre du lycée m'informent que ma fille passe en conseil de discipline pour avoir fumer du cannabis dans sa chambre. Je n'en peux plus, stoïquement, je feins le calme et résultat, elle est expulsée de l'internat, mais bonne élève ses profs se battent pour qu'elle continue sa scolarité, l'histoire est loin d'être terminée, mais elle décroche sont Bac avec succès, elle est toujours pas très gérable, mais voilà, elle trouve illico un travail de second et gagne sa vie confortablement avec ses 18 ans.
Après ses années de galère, de pression psychologique, elle s'installe, elle fume toujours, mais à la tête sur les épaules et les pieds touchent terre. Durant cette période, on en a bien bavé toutes les 2, mes tifs, ont virés au gris/blanc, mais elle est épanouie et décore son 1er sapin bien à elle.
Alors, c'est vrai que les occuper, leurs donner un plant à choyer est, je trouve aussi une excellente idée, mais elle était partie trop loin dans son délire. La psychiatrie a été assez bénéfique, surtout qu'aucun des gamins n'étaient sous médicaments et j'ai insisté pour qu'on ne commence pas à la gaver de poisons, tant qu'il n'y avait pas de diagnostique vraiment très clair.
Chouchoutez le un peu aussi le p'tit frère, il ne faut pas, je pense être en guerre ouverte, et en même temps, ne pas hésiter s'il faut se faire aider...C'est très compliqué, je ne m'avancerais pas à te donner des indications, je t'apporte juste mon témoignage.
A ce jour je suis très fière d'elle, du chemin parcouru, elle n'a jamais passé son BEPC....

Salut, merci à tous et toutes pour vos réponses, ça fait chaud au cœur.
@ILE
Je ne pense pas qu'il ait vécu de chose traumatisante et brutale, je suis resté assez proche de lui depuis qu'il a commencé à fumer et sa "déchéance" a été très progressive, sur plusieurs années, je pense qu'il est en train de toucher le fond. 
@ceros
Je crains qu'il soit impossible de l'empecher totalement de trouver un moyen de se fournir, a cause de la prohibition c'est extrêmement simple de se fournir n'importe où. Par exemple pendant les grandes vacances il est parti en camping avec les parents, dans un endroit vraiment reculé de la Creuse, mais pendant une promenade dans un hameau de 300 habitants max il a quand même réussi à rencontrer un dealer.
Mes parents voudraient le faire séjourner un peu en HP ou en cure de désintox', impossible de l'y amener de plein gré, pour cela il faudrait au moins l'approbation des psys, or ils ne sont même pas d'accord avec ma famille sur le fait qu'il soit accro au shit et qu'il a des troubles mentaux autre qu'un tdah.
Mon frère est dans le déni total de son comportement, il ment aux psys sur les conneries qu'il fait et ils le croient plutôt que mes parents.
@Psycholeptique
L'idée d'autoproduction a du bon, mais il l'a déjà expérimentée et c'est un échec : aucun effort de culture il a obtenu de la vieille beuh dégueu qui a moisi pendant le séchage, genre 40g qu'il a tout fumé+revendu en quelques jours, tout ça pour s'acheter du shit à la place. Il est incapable de gérer sa consommation.
@Afterzarden
Hélas depuis le rentrée de septembre il a abandonné toutes les activités extrascolaires qu'il faisait auparavant et refuse d'en faire d'autre: rien ne l'intéresse à part fumer.
Ah si, il y a une semaine il réclamait de faire de la boxe, ce que mes parents refusaient par crainte qu'il devienne dangereux s'il apprend à se battre. Hier ils ont changé d'avis (c'est toujours une activité à la place de la fumette) et ont proposé à mon frère de l'inscrire, mais il a brusquement changé d'avis et les a envoyé chier.
Il refuse par principe, automatiquement et systématiquement tout ce que mes parents lui proposent (sorties, voyages...) même si c'est a son avantage ou que ça lui ferait plaisir...Va savoir ce qui se passe dans sa tête.
@Amiax
Ça fait plaisir si ça se passe mieux pour ton frère, espérons que ça continue comme ça, j'espère qu'il y a une chance que ça s'arrange aussi avec le mien même si tout semble désespéré.
@Sangdencre
J'espère de tout cœur que
Ton post donne espoir quand à la situation de mon frère et j'espère que ta fille va rester dans le droit chemin.
Mes parents continuent à l'aimer et a le choyer, je suis d'accord qu'il faut continuer comme ça, le contraire ne peut qu'empirer sa situation, mais son comportement est vraiment odieux, je me demande comment ils font pour garder patience.
@Mister No
je suis bien d'accord que le grand frère doit donner des conseils par rapport à la conso. Et c'est pas faute d'avoir essayé, mais il veut rien entendre; je lui ai fait essayer le vapo, lui ai vanté les vertus de la beuh bio par rapport au shit, lui ai expliqué que ne pas fumer quotidiennement permet de garder un plaisir plus intense lors de la consommation, etc. Je lui ai même fait lire des discussions psychoactif.
Mais il s'en fout de ce que je lui dis.

En tout cas merci pour tous vos retours et conseil ça me fait plaisir de voir que des inconnus se penchent sur son cas et prennent du temps pour lui.
Bonne journée.

Mon copain a été en désintox autour de cette age la (pour le weed et la md). Ca doit faire presque 10 ans et même si ca a été un ''enfer'' au début je crois qu'il dirait lui même que c'est une des meilleures choses qui soit arrivé dans sa vie. Je crois qu'il faut trouver l'endroit approprié par contre; il a été la plus de 6 mois il me semble.

Après comme il a été dit; c'est aux parents de mettre le cadre, mais en tant que frère tu devrais plutôt lui servir d'écoute sans jugement; évité de le conseiller s'il ne te le demande pas. C'est difficile, mais c'est la meilleure porte d'entré pour qu'il finisse par te demander conseil.

Dernière modification par Shala (14 décembre 2018 à  22:59)

Tes parents peuvent aussi consulter un autre psy qui ne sera peut-être pas du même avis que l'autre concernant sa dépendance et de l'utilité de l'interner (contre son gré éventuellement)
A son âge je suis passé dans un établissement psychiatrique à cause de cyberdépendance et je l'ai bien vécu même si je n'ai pas eu mon mot à dire ; mais il est fort probable que lui ne réagisse pas de la même manière, et ça peut vite dégénérer dans ces cas là

C'est une situation complexe, de nos jours on perd espoir bien jeune.

J'ai longtemps évolué au sein d'organismes en santé mentale alternative. Soit en tant qu'usager où membre de conseil d'administration.

Ce qu'il est important de savoir: le cannabis ne cause pas de problèmes de santé mentale en lui même. C'est un amplificateur de l'humeur.

Il ne te rendras pas dépressif. Mais si tu as une prédisposition où condition pré-existante. Bien il amplifieras tout ça.

Tout comme pour le suicide. La substance ne pousse pas aux pensé suicidaires. Mais peut poussé à l'acte si on en as, en les amplifiants.

Le rejet de l'autorité est une phase normale de l'adolescence. Mais chez certain elle peut être beaucoup plus intense que chez d'autres.

La coercition et le mépris est la dernière chose à faire. Plus tu interdiras. Plus le jeune voudras franchir l'interdit. Plus tu puniras, plus le jeune se révolteras.

Par contre, la permissivité et la tolérance à gogo ne sont guère mieux. L'ados as besoin de limites et de testé ces limites. Il est donc nécessaire d'être strict sans être trop sévère.

Tout manquement doit avoir une conséquence. Mais une punition mal choisis amplifieras la révolte encore plus.

Il faut donc que les conséquence soit pré-déterminé et communiqué à l'avance, si possible et les respecté de notre coté. Si on applique et ne respecte pas nos propre règles. On risque de finir par avoir aucune crédibilité ni respect de la part du jeune.

Ouais, je sais, c'est compliqué être parent. Surtout quand c'est un vieux célibataire sans enfants, comme moi, qui vous en parle.

De quoi je me mêle, comme dirais l'autre...

Comme dit par les autres intervenants. Il est impossible de faire un diagnostic à distance. C'est trop dangereux.

Mais une chose est certaine. Le jeune souffre d'un mal être. C'est ça son véritable problème. La consommation de cannabis n'en est qu'un des symptômes.

C'est là dessus que dois porté les efforts. La consommation devras passé après.

Ça sert à rien de traité un symptôme si on ne s'attaque pas à sa cause.

Il faut cessé de focuser sur la consommation pour en cherché la cause

Je déconseille et m'objecte donc vivement à toute thérapie forcé. Une thérapie n'as aucun bienfait si le principal concerné n'y consent pas. Le désir dois venir de lui et non de son entourage.

Ne jamais oublié que le je m'en foutisme du jeune n'est qu'un masque pour caché sa douleur. Son armure pour ne pas souffrir.

On ne feras jamais baissé une défense par la confrontation mais par la communication.

La famille et les proches ne sont pas équipé pour aidé le jeune. Car ils n'ont simplement pas le détachement nécessaire pour pouvoir l'aidé. Si jamais c'est le cas. Je serais inquiets.

Il faut faire confiance aux professionnels et les laissé faire leurs travail. Si jamais on as des doutes. Il n'est pas interdit de demandé un second avis.

Votre inquiétude est normale et respectable. Mais vous devez apprendre à lâché prise si vous ne désirez pas sombré avec votre jeune.

Mais quoi faire alors, me demandez vous?

Parlez lui! Tentez de communiqué pour savoir ce qui ne vas pas. Évitez tout comportement qui pourrais être assimilé à de la confrontation, dans un premier temps. Évitez aussi toute approche inhabituelle pour ne pas engendré de la méfiance.

Votre jeune souffre et porte un masque pour le caché. Son comportement provocateur est un appel à l'aide déguisé. Il cherche à attiré votre attention mais il se méfie aussi des adultes et de son entourage. C'est pourquoi il cache sa souffrance.

Montrez vous digne de confiance si vous désirez ses confidences!

C'est vachement compliqué ce que je vous conseil, me direz vous? Pourquoi vous croyez que mon premier conseil et de passé par un professionnel, d'après-vous?

Votre jeune as besoin d'aide. Offrez lui!

Donc, communiqué. Crée un climat de confiance. Soyez ouvert d'esprit. Et si tout celas ne marche pas: confrontez le!

Mais ne vous contentez pas de resté des témoins impassibles.

Ouais, je sais. La vie de parents, c'est vachement compliqué...

Pour conclure: le plus important, à ne pas oublié. Protégez vous et pensez à vous aussi. Respectez vos limites!

Mes conseils valent ce qu'ils valent et ne sont pas vérité d'Évangiles. Ils sont basé sur mon expérience et mon vécu. Rien d'autre.

Signé: un ancien petit con pourvoyeur de cheveux blanc.