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J'ai l'impression que le cannabis me permet de ressentir la vie comme la ressente les personnes normal, dans le sens ou, les choses me paraissent un peu fade enfin, c'est difficile à expliquer..
Ouais je connais bien cet effet. Je dirais qu'il est plus ou moins commun a toute les drogues.
C'est que l'explosion chimique est tellement forte dans le cerveau que quand on s'y habitue et qu'on aime ça, ça devient une source de plaisir pur, facile et sûr. Et notamment au niveau du système de recompense et du ressentie de la sensation de plaisir. En gros on trouve plus facilement du plaisir dans la drogue que dans la vie quotidienne, d'où le succes et le piège des drogues.
Un aprèm en famille c'est un peu de plaisir diffus dans le temps, un joint c'est beaucoup de plaisir concentré dans le temps. Avec les drogues le cerveau se désensibilise des plaisir doux et diffus. Il a besoin du plaisir de la drogue pour assimiler une aprèm en famille à une bonne aprèm.
Bref c'est brouillons et très vaste comme sujet.
En tout cas c'est pas irréversible et avec le cannabis quelques semaines/mois d'arrêts et tout devrais rentrer dans l'ordre.
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Auzyris a écrit
J'ai pu constater que lorsque je fume le weekend, c'était vraiment pour ressentir d'aventage la vie. En effet lorsque je fume, (et c'est le but recherché vous allez me dire) je fume dans un but de rendre ce que je vie, plus intense.
Lorsque j'arête de fumer, le weekend, je ressent le besoin de ressentir cette vie de manière un peu plus intense, et donc je ressens le besoin de fumer pour prendre plaisir à me baller, prendre du plaisir à jouer au jeux-vidéos, ou même prendre plaisir à réviser mes cours..
[...]
Est-ce que quelqu'un se retrouve ou c'est retrouvé dans cet etat au cour de sa vie ?
Je vis quelque chose de similaire avec le tabac et c'est encore plus pernicieux car le tabac se prête bien à une consommation quasi continue du matin au soir, et si ce n'est pas pendant une activité, c'est avant ou après.
Plus le temps passe, plus on consomme régulièrement, plus la consommation est associée à tout type d'activités, moins on se souvient de la façon dont on vivait les choses avant, sans produit.
Auzyris a écrit
J'aimerais résoudre ce problème, ce que j'aimerais, c'est retrouver une joie de vivre, la joie de ressentir et d'apprécier la présence humaine etc...
Chêne et Drim ont répondu que pour cela il fallait faire une longue pause, se sevrer totalement en définitive.
La difficulté c'est quand tu n'arrives pas à arrêter. Toi tu y arrives, même si c'est frustrant ou douloureux, tu as réduit, fait des grosses pauses, aussi tu devrais renouer d'ici quelque temps avec l'état que tu connaissais autrefois.
Au-delà de ça, je me demande s'il n'y a pas un peu de péché originel dans l'affaire. Une fois qu'on a croqué ne serait-ce qu'une fois dans la pomme, on ne peut plus voir la vie de la même manière. Même s'il redevient tout à fait possible de se passer d'un produit. On peut perdre l'addiction y compris psychologique, mais on conserve la mémoire de ses effets psychoactifs et du bien-être qui l'accompagnait.
Chêne a écrit
Salut,
Ce que tu décris, c'est un peu la définition de l'addiction...
Quand tu as besoin de consommer tel ou tel produit pour te sentir normal et profiter pleinement de la vie, c'est que ton cerveau est habitué au produit, et ton système de récompense perturbé.
Pour éviter ça, il n'y a pas 36 solutions : il faut faire une pause suffisamment longue pour que la joie de vivre (sobre) revienne d'elle-même.
elle revient obligatoirement ?( la "joie de vivre")
ou on fini par s'adapter ? réponse numéro deux je pense
Dernière modification par ithinkimdumb (15 janvier 2019 à 23:23)
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