[ Oxazépam ]

Seresta et alcool

Bonsoir,
les benzos (ton séresta) augmentent les effets de l'alcool et les pertes de mémoire, et le côté sédatif. Mais au sujet des effets secondaires du séresta il est effectivement question d'agressivité, ils parlent de réactions paradoxales avec augmentation de l'anxiété, de l'agitation, apparition de confusion des idées, d'agressivité et d'hallucination.
Et "La prise benzodiazépine peut être à  l'origine d'irritabilité, d'accès de colère, de nervosité, d'agitation, d'idées délirantes, d'hallucinations surtout chez l'enfant." Donc ça serait peut-être les effets du seresta...s'il s'agit d'un de ses effets, il faut absolument en parler à  ton médecin, ce médicament n'est peut-être pas fait pour toi....

Salut,

Vu que ça fait plus de 3 ans que cette personne ne s'est pas connectée au forum, je ne suis pas,certain que tu obtiennes réponses à  ta question

Attention à  bien penser à  regarder la date du thread et la date de la dernière réponse à  celui-ci !


Reck.

Même si le post est ancien je tiens à  dire que oui alcool + seresta rend violent . Ma mère a été alcoolique et prenais du seresta : tout les soirs insultes coups... donc à  prohiber

Merci reck .
Ça a été très dur juste j'ai été si affirmative car je ne souhaite à  personne ce que j'ai vécu ... alors elle à  arrete d'être violente depuis qu'elle prend son seresta beaucoup plus tard . Mais en attendant j'en ai souffert pendant 2 ans chaque soirs et je confirme pour les black outs : elle ne se souvient de rien ! Voilà  merci de ton soutien reck ..

Yop salut tout le monde, quelqu'un m'a envoyé un mp pour discuter de tout cela, du coup ça m'a fait redécouvrir ce message que j'avais écrit y a 3 ans...

Je pense effectivement qu'aucune généralité n'est à faire au sujet du seresta, j'imagine que cela aurait pu arriver avec d'autres trucs, ça dépend des gens. Par contre, quand même, il faut le dire, si cela a pu être exceptionnel en ce qui me concerne avec d'autres prods, il faut bien avouer que cela s'est reproduit régulièrement sous Seresta, ce genre d'épisode...

De ce que j'ai vécu avec, c'est vrai que ça modifiait vachement mon comportement : une fois mélangé à l'alcool, je me transformais en une sorte d'automate dont je semblais être également le spectateur impuissant des conneries que je pouvais faire (et d'ailleurs suite à ce message, j'ai refait de la merde dans les mois qui ont suivis...mais bon, c'est le passé, faut que la France oublie). Pas très récréatif au final, et ça ne marchait pas franchement bien pour calmer mes crises d'angoisse...des fois c'était limite pire, justement : mon sommeil était perturbé, je faisais énormément de cauchemars, je ne me sentais pas du tout reposé...du coup le psy n'avait rien trouvé de mieux que de me mettre du zolpidem...ce qui n'arrangeait pas vraiment les choses.

Je suis repassé au tercian par la suite, même si ça m'endormait pas mal, au final ça fonctionnait vachement mieux (pour le coté anxiolytique, mais bon ça zombifie pas mal aussi, dans son genre, mais les effets secondaires ont finit par s'estomper à force d'habitude).

Le Seresta, ça amenait quelque chose de vachement négatif (testé en descente de pervitine, aïe aïe aïe, c'était pas du tout l'effet escompté^^ : ça n'avait pas du tout fait cesser la descente, ça l'a juste reporté au lendemain), donc j'ai cessé d'en prendre. A noter que je supportais beaucoup mieux (d'un point de vue récréatif, s'entend) d'autres trucs comme le Lysanxia, Rivotril (moins de trous noirs, par exemple)...

Mais évidemment, encore une fois c'est très subjectif. Je parlais de Zyprexa dans mon premier message, je le supporte plutôt bien, mais mon psychiatre m'avait proposé de tester le Risperdal, et là c'était infernal : gros symptômes d'akathisie, impossible de rester immobile, j'ai arrêté d'en prendre au bout de quelques jours j'ai cru que j'allais jamais pouvoir me reposer...

Sur ce genre de médocs, les toubibs fonctionnent pas mal à tatons, c'est pas très rassurant des fois, mais bon, je n'avais pas le choix à l'époque car j'étais sous le coup d'une obligation de soins suite à une tentative de suicide (la parano...), donc les psy ont testés plusieurs médocs pour ajuster (je suis passé par l'Abilify, également, qui m'a littéralement fait chier mes tripes, dans le genre effet secondaire pas cool).

Personnellement, je prends du Séresta depuis 15 ans, suite à une dépression post-divorce et chômage, et une consommation d'alcool bien trop élevée.

J'ai commencé par 2 Séresta 50 par jour, puis 3, puis 4, puis 4+1 si besoin. Le Séresta calme mes angoisses, j'en suis devenu dépendant. Je n'ai jamais eu d'accès de violence, je suis calme et non violent de nature, mais j'ai eu ces fameux "trous noirs" plusieurs fois, et me suis retrouvé dans des situations un peu spéciales comme ramener des gens inconnus chez moi et me faire voler... Ça fait peur le matin au réveil quand on réalise ce qui s'est passé, et qu'on ne sait même plus pourquoi on a ramené ces gens-là chez soi ni même où on les a rencontrés ! Ça pousse à picoler à la maison, seul ou accompagné souvent de gens comme soit-même, dépendants, donc toxiques. Il faut absolument éviter tout contact avec ces "pseudos-amis" qui ne sont avec vous que pour picoler. Laissez-les dans leur déchéance s'ils ne veulent pas vous suivre dans votre envie de guérir !

J'ai eu un accident de voiture tout seul, j'avais 3,28g... je n'ai plus de voiture mais j'ai récupéré mon permis.

Ayant de gros problèmes financiers depuis fin 2016 (liquidation judiciaire, RSA), je me suis réfugié une fois de plus dans l'alcool régulier quotidien. J'ai eu la malchance de tomber sur un ancien pote avec lequel j'ai picolé toute une soirée, et là j'ai ruiné une partie de ma vie personnelle, celle qui m'était le plus cher, mais je ne rentrerai pas dans les détails, quand on délire, on se montre minable c'est certain, mais on peu aussi donner honte à ceux qu'on aime plus que tout...

Début septembre, je crois bien que j'étais en permanence à 2g en journée, et 3 à 4 le soir...

J'ai suivi une pré-cure addictologique de 10 jours le mois dernier. Les examens ont montré une Stéatose, donc le stade précédent à la Cirrhose irréversible. Pour le traitement de la Stéatose : 0.00 alcool, il n'y a rien d'autre à faire. Je suis abstinent total depuis un mois, et je dois le rester si possible à vie. Les pulsions sont toujours là, mais je les gère. J'ai toujours mon Séresta, 4 1/2 par jour, avec du Sélincro depuis le mois d'août. Les effets commencent juste à faire effet pour le Sélincro, mais le Séresta ça dépend des jours. Il m'arrive ces derniers jours d'oublier de prendre mon cacheton rose, c'est pas plus mal !

Pendant ma pré-cure, j'ai rencontré qq'un qui avait ce problème de pulsions violentes avec le Séresta : c'était même des pulsions meurtrières, et il en était conscient ! Il est passé sous Valium, et a enfin pu rentrer chez lui après avoir passé 90% de son temps en service addictologique et suivi par un psy depuis février 2017. Il est enfin rentré chez lui, en espérant qu'il n'y retourne pas encore.

Pour moi, le mélange Séresta+alcool n'a donc pas entraîné de violence, ça me soulageais de mes angoisses et c'est tout, car ça a détruit une partie de ma vie.

J'ai décidé de reprendre ma vie en main, de tirer un trait sur une partie de ma vie passée, celle dont j'ai honte, à 51 ans, même si j'ai grillé pas mal de neurones pendant des années, il m'en reste assez pour repartir du bon pied.

Je n'ai qu'un conseil à donner : faites-vous aider par des professionnels de l'addictologie. En enchaînant pré-cure, cure et post-cure, ça va vous prendre 5 à 6 mois, mais si vous voulez vous en sortir, il n'y a que ça, aucun proche ne peut rien pour vous, et en voulant des fois bien faire, ils vont vous replonger la tête sous l'eau en pensant vous en sortir. Et surtout, surtout, casser les habitudes et ne plus voir les personnes toxiques !

Il n'y a pas de fatalité, il n'y a pas de destin prédéfini, il faut prendre sa vie en main et ne pas se retourner sur les échecs mais se concentrer sur les succès, si minces soient-ils, et sur l'Avenir avec un grand A.

Bon courage.