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- kiberon
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Il y a 2 mois soit au nouvel an j'ai fais une crise suite à une prise de cannabis de trop ( j'étais plus que perché sachant que j'étais aussi schizophrène ( voix etc ) on m'a interner en HP. En gros j'avais pendant 2 ou 3 mois une attitude imprévisible selon mes proches , je les avaient fait flipper etc fin la solution la plus utile était de me sedater.
Le médecin psy m'a donc diagnostiquer une schizophrénie et envoi au module (soins intensif ) en gros une partie de l’hôpital ou les patients sont les plus dangereux/atteint.
donc au début des médocs a gogo (dont abilify maintena,loxapac) j'étais bon qu'a dormir. Pendant 1 mois j'étais labas.
Au bout d'un moment je passe en service libre ( plus de liberté au seins de l'hopital ), je commence à revenir au contact de la réalité. Sauf que je suis pris de tremblement, mouvements involontaires, impossibilité de rester dans une position sans bouger. Je le constate au psy qui finalement enlève le loxapac de mes traitements.
Au final je n'ai plus que de l'abilify (15mg/jour) et un cachet d'anxyiolitique par jour je sors dans 2 semaines ( eh mercé )
Le problème c'est que je n'arrive toujours pas à rester stable dans une position sans qu'un de mes muscle se contracte ou que sa grince dans mon corps ( même si les sensations sont minimes par rapport au débuts ). pour semi clore le tout , j'ai l'impression d'être lourd, et d'être devenu presque invisible pour les autres comme si une partie de ma personnalité c'était endormie (semi légume). je me demande si l'abilify est responsable des ses effets secondaires, si je vais m'y habituer et qu'au final je serais redevenu comme avant ou si sa va persister. c'est vraiment chiant de devoir bouger tout le temps comme pour se soulager. sa fais 1 mois et demi que j'en prend, je me demande juste si il faut que mon corps s'y adapte ou qu'il faut changer ou baisser le traitement ( sachant que 15mg/jour c'est peu selon le médecin ) ou que les medocs du débuts en module font encore effets fin voila.
svp aidez moi je vis une situation assez difficile ( dééfois j'ai vraiment des idées noires suites au effets)
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il y a des forums un peu plus adapté à ce type de sujet comme atoute.org
tu dis que les effets secondaires ont été réduit grandement depuis 1mois et demi, ça répond partiellement à la question. Maintenant si les effets indésirables ne sont pas tolérables, comme celui des impatiences qui est assez commun avec l'abilify, tu peux switch vers d'autres molécules ...ou resté avec l'abilify et t'y faire.
Tu devrais poser toutes ces questions à ton psychiatre, nous on connait rien de ton histoire..
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Tu devrais poser toutes ces questions à ton psychiatre, nous on connait rien de ton histoire..
J'en remettrai une couche en te disant qu'il s'agit de ce que tu peux faire de mieux et de plus efficace de ton côté pour entamer la voie du rétablissement. Ça et expliquer ce que tu ressens, les problèmes que tu rencontres (impatiences / sensation de camisole) de la manière la plus explicite possible. C'est très dur de prendre du recul par rapport à soi-même dans ce genre de situation mais c'est ce qui fonctionne le mieux poru que le médecin puisse t'aider.
Bon courage, le mieux est devant toi.
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- Recklinghausen
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Pour les impatiences dans les jambes, l'abilify n'était pas à son reste...
Aujourd'hui, je ne conserve que du tercian ( au cas où et en cas " d'urgence " ) et il m'occasionne également de sales effets sur les jambes.
J'ai gobé des neuroleptiques pendant longtemps et ils ont toujours donné ce genre de résultats " difficile à vivre ".
Chez certaines personnes, ces effets vont s'effacer avec le temps. Pour d'autres, non...
L'important est de savoir si le médicament est efficace et si oui, voir pour rajouter un truc pour soulager ce syndrome des jambes sans repos.
C'est de cette facon que j'ai été " traité " pour la schizophrénie.
Aujourd'hui, je me connaîs mieux et j'essaie d'en consommer le moins possible.
Sans me permettre un diagnostic, est ce qu'il existe des cas de schizophrénie dans ta famille ?
Est ce que le diagnostic de schizophrénie a été confirmer par un autre psychiatre ?
Pour la petite histoire, tu n'étais pas chez les plus atteints ou dangereux... Tu étais dans le service des patients " non stabilisé " ou " en crise " ( qui peuvent effectivement avoir un comportement dangereux pour eux mêmes ou pour autrui, mais ce n'est pas la cause
).Et dans ce cas, c'est tout d'abord une forte dose de médicament, puis une baisse des dosages pour arriver à une stabilité.
Il est important de ne pas stopper/toucher aux doses de ton traitement sans avis médical !!!
Garde à l'esprit que tu ne t'es aperçu de rien ( ce sont " les autres " qui te trouvaient étrange ) pendant ces 2/3 mois. L'automédication est un risque à ne pas courir ( risque de décompensation et retour en HP ).
Comme le dit Rick, n'hésite pas à en discuter avec le psychiatre qui te suit ( pour les impatiences ou l'impression " d'être vide ", tes idées noires,... ).
Il va tenter de remédier à la situation à plus ou moins court terme, avec des médicaments, ou pas.
Prends soin de toi,
Reck.
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
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Recklinghausen a écrit
Salut,
Pour les impatiences dans les jambes, l'abilify n'était pas à son reste...
Aujourd'hui, je ne conserve que du tercian ( au cas où et en cas " d'urgence " ) et il m'occasionne également de sales effets sur les jambes.
J'ai gobé des neuroleptiques pendant longtemps et ils ont toujours donné ce genre de résultats " difficile à vivre ".
Chez certaines personnes, ces effets vont s'effacer avec le temps. Pour d'autres, non...
L'important est de savoir si le médicament est efficace et si oui, voir pour rajouter un truc pour soulager ce syndrome des jambes sans repos.
C'est de cette facon que j'ai été " traité " pour la schizophrénie.
Aujourd'hui, je me connaîs mieux et j'essaie d'en consommer le moins possible.
Sans me permettre un diagnostic, est ce qu'il existe des cas de schizophrénie dans ta famille ?
Est ce que le diagnostic de schizophrénie a été confirmer par un autre psychiatre ?
Pour la petite histoire, tu n'étais pas chez les plus atteints ou dangereux... Tu étais dans le service des patients " non stabilisé " ou " en crise " ( qui peuvent effectivement avoir un comportement dangereux pour eux mêmes ou pour autrui, mais ce n'est pas la cause
Et dans ce cas, c'est tout d'abord une forte dose de médicament, puis une baisse des dosages pour arriver à une stabilité.
Il est important de ne pas stopper/toucher aux doses de ton traitement sans avis médical !!!
Garde à l'esprit que tu ne t'es aperçu de rien ( ce sont " les autres " qui te trouvaient étrange ) pendant ces 2/3 mois. L'automédication est un risque à ne pas courir ( risque de décompensation et retour en HP ).
Comme le dit Rick, n'hésite pas à en discuter avec le psychiatre qui te suit ( pour les impatiences ou l'impression " d'être vide ", tes idées noires,... ).
Il va tenter de remédier à la situation à plus ou moins court terme, avec des médicaments, ou pas.
Prends soin de toi,
Reck.
Merci pour toute les informations, la j'en suis a 15mg d'abilify par jour et je crois bien que cela me pourri un peu la vie. Mon psy tiens à garder les mêmes doses pour le mois prochain et je sais pas comment faire pour le convaincre que les effets secondaires sont assez pénible. je pense qu' 10 mg/jour sa pourrait améliorer ma qualité de vie.
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Sufenta a écrit
Citer
oui je sais ce que cela veut dire j'en ai eu quand on m'avait prescrit le loxapac mais depuis que je ne l'ai plus ça va beaucoup mieux. j'ai deja pris du lepticure et les effects secondaires se sont améliorés.
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As-tu fait le point récemment avec ton psychiatre sur les symptômes que tu as ? Est-ce que pour lui, tu es stabilisé ou tu as encore trop de symptômes positifs (voix, hallucinations, idées délirantes) pour envisager une baisse du traitement ? Il est souvent recommandé de garder le même dosage pendant quelques mois à la disparition des symptômes avant d'envisager une baisse progressive. Si tu comprends mieux sa démarche dans le fait de te garder un haut dosage (15 mg c'est assez haut en ambulatoire même si en hp on est souvent au dessus), tu prendras mieux ton mal en patience en sachant que lorsque ça ira mieux tu pourras baisser.
N'hésite par contre pas à lui demander, ou à ton médecin traitant une fois sorti si le psychiatre fait la sourde oreille, un traitement contre les effets secondaires. Les psychiatres sont souvent un peu "j'men fiche" quand il s'agit de corriger les effets secondaires, puis après ils s'étonnent que les gens arrêtent leur traitement contre avis médical.
Il n'y a pas grand chose à faire contre l'effet "camisole chimique" à part prendre ton mal en patience, cela diminue en général avec le dosage. par contre ces raideurs musculaires font penser à un effet extrapyramidal. Voir peut-être pour reprendre un peu de Lepticur ?
Si vraiment la "camisole" ne descend pas, tu pourras toujours, plus tard, changer de traitement de fond. L'inconvénient est que les autres neuroleptiques sont souvent plus sédatifs.
Bon courage,
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Fluche a écrit
Kiberon,
As-tu fait le point récemment avec ton psychiatre sur les symptômes que tu as ? Est-ce que pour lui, tu es stabilisé ou tu as encore trop de symptômes positifs (voix, hallucinations, idées délirantes) pour envisager une baisse du traitement ? Il est souvent recommandé de garder le même dosage pendant quelques mois à la disparition des symptômes avant d'envisager une baisse progressive. Si tu comprends mieux sa démarche dans le fait de te garder un haut dosage (15 mg c'est assez haut en ambulatoire même si en hp on est souvent au dessus), tu prendras mieux ton mal en patience en sachant que lorsque ça ira mieux tu pourras baisser.
N'hésite par contre pas à lui demander, ou à ton médecin traitant une fois sorti si le psychiatre fait la sourde oreille, un traitement contre les effets secondaires. Les psychiatres sont souvent un peu "j'men fiche" quand il s'agit de corriger les effets secondaires, puis après ils s'étonnent que les gens arrêtent leur traitement contre avis médical.
Il n'y a pas grand chose à faire contre l'effet "camisole chimique" à part prendre ton mal en patience, cela diminue en général avec le dosage. par contre ces raideurs musculaires font penser à un effet extrapyramidal. Voir peut-être pour reprendre un peu de Lepticur ?
Si vraiment la "camisole" ne descend pas, tu pourras toujours, plus tard, changer de traitement de fond. L'inconvénient est que les autres neuroleptiques sont souvent plus sédatifs.
Bon courage,
J'ai recement vu le psy, et il m'a dit que l'effet camisole + mouvement extra pyramidaux sont du aux premier médocs qu'on ma administrer (anti psychotique classique ) et que l'abilify n'était pas la cause des effets secondaires. Il m'a dit d'attendre 1 mois avant que cela s'estompe.
Et je suis stabilisé je n'ai plus de voix ni d'idées délirantes le psy envisage de baisser la dose mais pour le mois de mars il doit encore m'administrer la même dose.
Dernière modification par kiberon (28 février 2019 à 13:29)
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C'est vrai que ces traitements sont très lourds en matière d'effet secondaires, mais aller lentement dans leur diminution permet d'éviter un "effet rebond" psychotique. De plus, un retour à la normal comme tu sembles le vivre (sans hallucinations résiduelles), c'est un excellent pronostic pour l'avenir !
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