Changement de conscience après prise de tazs

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AutumnBlur homme
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Bonsoir,

J'aimerai d'abord partager sur la période où j'ai consommé des drogues puis ensuite j'aimerai vous exposer ce qui m'est arrivé... Afin de me sentir moins seul peut être

Le coeur de ma question se situe après les tirets et est très résumé par rapport au contexte que je place en première partie. Des éléments complémentaires viendront par la suite.

Je n'avais jamais pris de drogue avant Janvier 2018 dernier, j'avais 18 ans à l'époque.
J'étais à un croisement dans mes études et dans ma vie sociale, je me suis laissé entrainé à tester les taz : Une première fois fin Janvier, j'ai pris un demi Superman bleu (dosé 220mg je crois) en boite avec un pote qui essayait aussi pour la deuxième fois le concernant. C'était la meilleure expérience que j'ai eue par rapport aux drogues.
Sensation de lâcher prise, consentement d'être dans l'ici et maintenant et à la fois en étant ailleurs, sensation de pleine présence en mon corps, fluidité dans toutes mes interactions, en moi même.
Vers 7h du matin on était en after avec deux personnes prenant de la cocaïne, on en a pris sur le bout du doigt qu'on a déposé sur le bout de la langue, il ne s'est pas passé grand chose évidement notre but n'étais pas de risquer d'en prendre comme il se devrait.
La semaine suivante, le Vendredi soir, rebelote un demi, ça allait à peu près même si je me sentais plus mou que la fois d'avant. Nous étions début février.
Le lendemain, le samedi soir cette fois on a pris trois quart d'un superman et 45 minutes plus tard c'était le cauchemar : Je me suis mis à voir tous les éléments autour de moi trembler en zigzag, je me sentais trembler moi même et surtout il se passait quelque chose de traumatisant au niveau de la conscience : Je me sentais faible sur mes jambes, j'avais mal au coeur d'un coup, il battait à 100 à l'heure, je me sentais défaillir à tout instant, mes potes autour ne comprenant rien à ce qu'il se passait, riant presque, mais moi ne maitrisant rien, je n'avais pas pensé à cela, je n'avais jamais rien pris avant le mois précédent, j'avais l'intime conviction que j'allais me voir mourir, je sentais ma respiration s'arrêter, mon corps me lâcher, ma vision s'obscurcir, mon champ de vision se retrécir jusqu'à être dans un genre de flottement d'absence où je pensais à ma mère, je me disais ça y est là ton filet de sécurité c'est que tu vas te réveiller dans un camion de pompier, sans repère, ou peut être ne jamais te réveiller et c'est maintenant, mais c'est pas grave. Il y avait comme un déni de la mort, de la gravité, j'étais le seul à pouvoir faire quelque chose et j'étais impuissant, j'étais surtout triste pour ma mère, et pour moi, et mes études, et tout ce que j'avais gaché connement et à la fois j'acceptais. Et en même temps quelque chose est venu du fond de moi, je m'étais relever tout ça se déroulait alors que j'étais assis avec mes amis dans un tacos lumineux et eux souriaient, le contraste était terrifiant entre ce que je vivais et ce qu'ils percevaient. Surtout qu'ils m'auraient été d'aucune aide, c'était trop tard, le produit était en moi
Alors quelque chose du fond de moi même a surgi, je me suis accroché a ce corps, à la conscience, je me suis mis à gesticuler mes jambes, je refusais de partir, je voulais encore sentir mon corps, être présent, je me suis mis des claques et j'ai disrupté quelque chose moi, puis je suis revenu. Les 20 minutes suivantes j'avais très mal au coeur, très très très froid, je me sentais vertigineux, on était dehors pour aller à une boite, puis on a du changer ensuite alors là 40 min après on s'est tous mis à être hyper rapide d'un coup, en mode bip-bip, je parlais de mes cours, de mes formules de maths, on allait tous à une allure folle et mes 2 amis avaient les même effet aussi. D'ailleurs la fille du groupe avait failli s'évanouir aussi 20min après moi elle fermait les yeux et "s'endormait"...
Puis la soirée a continué, c'était bien, je ne pensais plus. En rentrant j'avais quand même des soucis les jours suivant, quand je fixais mon amie j'avais l'impression des fois de voir un truc sur son front mais en regardant bien je ne voyais rien. 2 jours plus tard après une nuit agitée je me suis réveillé totalement désorienté, j'avais l'impression d'être revenu à ma conscience 10 ans plus tôt dans ma vie, je me souvenais de ma vie présente mais tout me paraissait si lointain; comme d'une autre vie, je n'avais que les souvenirs factuels mais plus le vécu associé avec.

Pendant 1 mois j'ai continué ma vie, je ne pensais plus trop, je refaisais deux trois soirées mais pas question de retoucher aux drogues dures. A noter que j'ai quand même été très très mal (hyper faible;blanc comme un linge, à gerber sans m'arrêter de 5h à 9h du mat pendant une soirée ou j'avais bu un verre de vodka et tiré sur un joint, chose que je ne fais jamais normalement). Mars je suis resté KO trois semaines, sans raison, puis c'est passé

Début Avril, je rencontre mon ex avec qui j'ai eu une relation de 3 semaines seulement mais qui a mis en place le désastre qui suit. Pendant 2 semaines c'était la fête et la drogue et les sorties et les restaus et chez les uns chez les autres, les grands groupes, les bars, les saunas, bref c'était n'importe quoi. Dans ce contexte la veille de le rencontrer un pote m'avait fait sniffer un mini rail de 3mmc, pas beaucoup d'effet d'après lui j'avais pas du tout assez pris pour ressentir quoique ce soit. C'est vrai, enfin en tout cas j'ai rien noté a part que je me sentais là et voila. Le lendemain avec mon ex on prend un quart de taz. Les consommations deviennent flous ensuite mais il n'y a pas de trou de mémoire : Cette première semaine a suivi un sniff d'un cachet pour les douleurs lombaires à base de 20mg de poudre d'opium sur deux jours (quelques effets de gène respiratoire et de malaise, surement à l'ouest aussi mais c'était dur de dire), puis le Jeudi, Vendredi, Samedi, on avait acheter plusieurs taz pour le groupe et chaque fois je prenais quelque chose comme un quart (c'était des LV et des SMan bleu, avec des coeurs roses aussi qui étaient sensé être seulement de la MD et pas des Ecstasy). Un quart seulement ou alors je reprenais 2 fois un quart ensuite pendant qu'eux gobait autant de cachets entier en plus...
Je me sentais souvent mous, absent, à devoir me concentrer pour pas m'évanouir
La deuxième semaine fut pire, autant la première je voulais m'amuser et c'était passager, autant la deuxième j'ai suivi mon ex mais ça devenait trop pour moi, la drogue ne me plaisait pas, je me sentais mou, perdu, pas bien, je rentrais souvent avant lui. Il y a donc eu idem 3 ou 4 soirées cette semaine là où je buvais et me limitais vraiment à une miette de quart (de la taille de 4-5 grains de semoule secs maxi), je me souviens du Vendredi et du Samedi (et dimanche parce que les soirées finissaient vers 15-16h) où vraiment je soulais mon ex, je prenais puis j'étais mal, j'étais obligé de m'assoir, je me sentais partir (mais pas comme en février, juste vraiment comme une absence, une faiblesse et paf vous n'êtes plus de ce monde), mes soirées se résumaient à résister, je me tenais les hanches, j'allais voir souvent dans le miroir si mes yeux ne divergeait pas trop et parfois en me regardant je les voyais partir chacun de leur coté, des fois j'avais l'impression de plus savoir si j'étais vivant ou pas quand j'avançais j'avais peur de m'être évanoui et de pas m'en être rendu compte, je regardais par terre comme pour vérifier que mon corps n'y était pas (comme dans certaines séries vous savez ^^), ça a été horrible en plus en rentrant mon chauffeur de deux fois mon âge m'a fait des avances; j'étais sous drogue, j'ai accepté qu'il me montre son corps mais j'avais comme l'envie de tester que j'étais ensuite capable de l'envoyer chier, il est passé à l'arrière, m'a montré, j'ai fait comprendre que je m'apprêtais à partir, il me prenait Le Bras pour me demander plus, mais j'ai refusé tout contact et il n'y en a eu aucun sauf avec son bras, du début à la fin, sauf qu'au moment de partir j'ai senti une goute gicler sur mon bras, j'étais écoeuré, ça avait pris le pas sur le fait que je me satisfasse de poser mes limites.
La drogue jouait évidement j'aurai rien accepter du tout en temps normal, j'aurai pas tester les limites.
Je suis retourné en soirée après ça le même weekend et c'était la dernière fois que je touchais aux taz. J'ai mis une semaine ensuite à quitter mon ex voyant que lui voulait rien arrêter et avait décider de faire de ce monde sa vie, alors que moi je voulais poursuivre mes études.La rupture m'a marqué.

Nous étions le 22 Avril. La partie compliquée arrive. J'ai commence à travailler jusqu'à Juin dans un célèbre fast food, la difficulté fut autour de la présence encore une fois. Je ne voulais pas y être, je ne voulais pas faire ce que j'étais en train de faire et que j'avais entrepris pour mon ex, dès le 2ème jour je voulais partir et retrouver ma liberté afin de me remettre de ma rupture au lieu d'y aller chaque jour pour quelqu'un que j'avais quitté entre temps et qui lui vivait sa vie. J'étais dans un état flou, comme depuis le début des drogues mais je m'en rendais pas spécialement compte, comme un épuisement diffus. Il me fallait donc faire des taches répétitives, aller toujours plus vite, tout en étant pas présent à moi même, c'était quelque chose de très aliénant, toujours plus vite sans vraiment être là, tout faire à la fois, une pression insidieuse.Les 3 premières semaines de Mai je me trainais une bronchite en plus je pense enfin 40 de fièvre très souvent à tousser etc et à aller bosser et en soirée quand même, ça faisait suite à ce 22 Avril où ils avaient évacuer à coup de lacrymo à un moment à cause d'une baston.
Mi mai je continuais quelques soirées, avec de l'alcool simplement, dont une fois où je me souviens je tenais à peine debout je me sentais tout faible comme quand je prenais les taz en Avril, j'avançais en vomissant sans m'arrêter de marcher vers la boite suivante ensuite pour y rester 10 min après avoir demander une bouteille d'eau et rentrer chez moi en me faisant arnaquer 50 balles par un attrape touriste de chauffeur.
Je commençais au travail à avoir des moments pas bien, je me sentais tomber, je voyais tout en sépia, en flou, les lumières variaient j'avais souvent l'impression de voir sombre, des grands moments d'absence ou j'arrivais même plus à compter, à me concentrer, à rien. Le matin en marchant pour y aller je sentais le début des pb nerveux qui ont suivi : Une sensation de déséquilibre entre les jambes, d'avoir un bras posé plus bas que l'autre quand je me mets à table. En sortant à la toute fin Mai je faisais comme des chutes de tension, j'étais angoissé, je luttais pour rester sur mes jambes.
J'ai commencé à avoir peur de me lever de ma chaise et de faire des choses simples, je vis seul dans mon appart...
Le weekend suivant, clou du spectacle, un pote de Pharma m'invite et me fait prendre 2mL de GHB (bouteille issue de la pharmacie) dans un verre dont je ne bois que la moitié, j'ai tiré sur un pet aussi, je me sentais fatigué ensuite on s'est rapidement couché. Nous étions début Juin

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Et enfin on arrive AU COEUR DU SUJET : Le 14 Juin, quelques jours après avoir appris que j'étais pas renouvelé (j'aurai préféré partir mais je suis resté jusqu'à la fin de ma période d'essai pour leur faire plaisir, à mon détriment), après avoir bu un café, je me mets cette fois à voir tout en accéléré, tout en me sentant à l'ouest, absent, vide.
Cette sensation était le début du cauchemar : Tout allait vite, les voitures, mes mouvements, mon regard, les gens qui parlent, les toasteur qui claquent à la chaine, les mémés dans le bus, les passants dans le métro, les vidéos sur mon iPhone, mes mouvements, tout était "trop". Il fallait être toujours plus rapide et là tout était trop. C'est un état permanent, qui a oscillé depuis Juin entre sensation de partir, et sensation de présence associée à un coté accéléré exacerbé.
J'ai fait l'hypothèse que tout devait tellement fonctionner au ralenti dans mon cerveau que tout était perçu comme trop rapide à l'extérieur.
Il y a des variants dans la journée. Jusqu'à Septembre c'était très dur, ma vie était passé de super intense et hyper active au renfermement total, plus aucun contact, plus aucun rapport avec le monde de la nuit, de la drague, j'avais changé du tout au tout, angoissé à l'idée même de me sentir constamment tombé quand je me lève ne serait ce que pour aller aux toilettes. Ça oscillait entre sur intensité (tout va vite, je me sens faible quand même et mal à l'aise, comme ailleurs, plus de repères, pensées très confuses, dehors je marchais vite les rares fois ou je sortais puis devait ralentir comme si mes pas me dépassaient, entre contrôle de mise à distance pour pas s'emballer et lâcher prise pour ne pas partir dans les vapes et essayer d'être un peu présent quand même) et chute de tension. Je précise également que depuis j'ai une persistance rétinienne décuplée et c'est dérangeant, ça aide pas à se sentir présent : C'est à dire que si vous regardez le soleil ou une lumière très forte vous verrez pendant quelques secondes une tache (violette en général), bah moi c'est pour tout, tous les objets même non lumineux je vois les contours qui persistent en couleur, c'est évidement accentué dès que je regarde un éclairage directement mais voilà c'est assez pénible.
J'ai fait des analyses, vu un médecin, deux psychiatres, des acupuncteurs, des psychothérapeutes... On m'a pas trop laisser aller faire un bilan auprès d'un neurologue, 9 mois plus tard faudrait que je re tente...

Voilà, je me suis totalement perdu, un des médecin qui m'a le plus aidé est celui qui m'a dit qu'il voyait souvent des cas comme ça après l'ecstasy et que les gars mettaient un certain temps à s'en remettre et que j'avais juste à jouer la montre. Je me posais la question de savoir si j'étais resté perché ou pas sachant que tout ça je ne l'ai perçu qu'après avoir pris des drogues, ça s'est installé doucement.
Je pensais au début que c'était un problème purement chimique, ayant souvent été angoissé et les angoisses simplement ne pouvant pas faire tout ça toutes seules et de manière constitutionnel (ce n'est pas par crise; c'est mon état par défaut)
Il y a des petites évolutions au fil des mois mais je me sens très triste
Je m'arrête là pour ce soir je rajouterai au fur et à mesure
Sur ces symptômes, certains ont ils déjà vécu pareil ? Comment l'interpretiez vous ? Quels espoirs encore permis ? Revenir à la normale un jour ?

Merci d'avance

Dernière modification par AutumnBlur (11 mars 2019 à  03:55)

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Binsou homme
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Cc oui c’est un bad pendant la montée tu t’es senti dépassé et après quand tu paniques ça part de + en + en couilles... ensuite normalement tu devrais redevenir comme avant au bout d’un moment même si c plusieurs mois ... est ce que tu fais des crises d’angoisses ? J’en fais et si c’est pendant une prise de drogue je bad énormément comme toi ... essaye de pas toucher aux taz pendant au moins 2 mois pour te reposer ...

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Mélatonine2 homme
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Salut, j'ai pas trop de conseils à te donner, d'autres le feront mieux que moi. J'en ai qu'un seul : arrêté de prendre de prod pour laisser le temps à ton cerveau de digérer et récupérer, ce genre de chose partent quand on laisse le corps souffler.

D'ailleurs le cannabis est anxiogène, je te conseille de ne plus fumer quand tu prends des prods ça se passera bcp mieux ! Et attention aux doses, peut être que ton corps n'a pas besoin de bcp :)

1965, l'acide tombe en pluie sur San Francisco.

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PsychéLycia femme
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AutumnBlur a écrit

j'avais l'intime conviction que j'allais me voir mourir, je sentais ma respiration s'arrêter, mon corps me lâcher, ma vision s'obscurcir, mon champ de vision se retrécir jusqu'à être dans un genre de flottement d'absence où je pensais à ma mère, je me disais ça y est là ton filet de sécurité c'est que tu vas te réveiller dans un camion de pompier, sans repère, ou peut être ne jamais te réveiller et c'est maintenant, mais c'est pas grave. Il y avait comme un déni de la mort, de la gravité, j'étais le seul à pouvoir faire quelque chose et j'étais impuissant, j'étais surtout triste pour ma mère, et pour moi, et mes études, et tout ce que j'avais gaché connement et à la fois j'acceptais. Et en même temps quelque chose est venu du fond de moi, je m'étais relever tout ça se déroulait alors que j'étais assis avec mes amis dans un tacos lumineux et eux souriaient, le contraste était terrifiant entre ce que je vivais et ce qu'ils percevaient. Surtout qu'ils m'auraient été d'aucune aide, c'était trop tard, le produit était en moi

Salut, c’est dingue comme tu me fais penser à moi. Tu peux voir sur mon blog j’ai posté aujourd’hui un mauvais badtrip que j’avais fait et il est en quelques peu semblable, ça peut surement t’intéresser.

J’ai aussi vécu la même chose avec un ex, ou on allait tjrs plus loin dans la drogue. Je voulais le suivre « par amour » mais au final c’est moi que j’ai abimé et l’amour que j’ai perdu également.


AutumnBlur a écrit

ma vie était passé de super intense et hyper active au renfermement total, plus aucun contact, plus aucun rapport avec le monde de la nuit, de la drague, j'avais changé du tout au tout, angoissé à l'idée même de me sentir constamment tombé quand je me lève ne serait ce que pour aller aux toilettes. Ça oscillait entre sur intensité (tout va vite, je me sens faible quand même et mal à l'aise, comme ailleurs, plus de repères, pensées très confuses, dehors je marchais vite les rares fois ou je sortais puis devait ralentir comme si mes pas me dépassaient, entre contrôle de mise à distance pour pas s'emballer et lâcher prise pour ne pas partir dans les vapes et essayer d'être un peu présent quand même) et chute de tension.

J’ai vécu, et vie tjrs à peu près la même chose et je vais te donner mes conseils, qui m’ont servi à moi en tout cas.
Après avoir pris des taz et de la mdma pendant 2 ans à hauteur de plusieurs fois par semaine, je n’avais plus notion du temps, de la vie, des relations sociales et même de mes émotions.
Au niveau de ton stock de sérotonine, bcp choses jouent.
Je suis passée d’un mode de vie ou je sortais tous les jours, n’allais plus en cours, j’avais pleins « d’amis », j’avais l’impression d’être aimée et entourée et je dépensais énormément d’argent (topic sur mon blog également). Une impression de bonheur et de contrôle. Jusqu’au jour ou c’était la fois de trop, très mauvais bad trip. J’ai plaqué mon ex, et je ne voulais plus sortir de chez moi. Je ne mangeais plus, j’avais perdu 10 kg en quelques semaines alors que j’étais déjà mince. J’avais l’impression que tout aller bcp trop vite et que j’étais juste en ralenti.
Je me trouvais bizarre, je voyais même la vie bizarrement. Comme si je ne pourrai jamais redevenir la vraie moi dans un monde cohérent.

Alors ce que je te conseille premièrement c’est de ne pas psychoter sur cette réalité qui est devenu la tienne depuis un moment. N’essaie pas d’intellectualiser toutes ses choses qui t’arrivent.
Déjà, prends le temps de te reposer ce qui implique si possible de ne pas prendre de drogues.
Tu ne resteras pas perché. Je pense qu’il faut que tu te « reconnectes » à ton corps. Ça parait con mais la méditation m’a bcp aidé à « voyager » mais également reprendre conscience de mon corps et de sa réalité.
Je connais cet état, et parfois tu rentres dans des phases ou tout va bien, puis mal. A creuser peut être sur un petit trouble psychologique. Personnellement je suis borderline.
Il me parait vraiment important que tu règles ce problème intérieur.
J’ai vécu ça aussi après la drogue. Je ne suis pas médecin mais je pense que ça a réveillé chez toi, soit un trouble que tu avais déjà soit tu as du mal à t’en remettre et c’est possible.

Dans ce cas là, essaie vraiment de te recentrer sur ce qui est important pour toi, et tes ambitions.
Fais attention à toi, je suis de tout coeur avec toi vraiment,
Donne de tes nouvelles et j’espère t’avoir aidé. salut


psychédélique depuis la naissance, à la recherche de sérénité, je vis ma vie entre working girl publicitaire le jour et Alice aux pays des merveilles la nuit.

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Binsou a écrit

Cc oui c’est un bad pendant la montée tu t’es senti dépassé et après quand tu paniques ça part de + en + en couilles... ensuite normalement tu devrais redevenir comme avant au bout d’un moment même si c plusieurs mois ... est ce que tu fais des crises d’angoisses ? J’en fais et si c’est pendant une prise de drogue je bad énormément comme toi ... essaye de pas toucher aux taz pendant au moins 2 mois pour te reposer ...

Mélatonine2 a écrit

Salut, j'ai pas trop de conseils à te donner, d'autres le feront mieux que moi. J'en ai qu'un seul : arrêté de prendre de prod pour laisser le temps à ton cerveau de digérer et récupérer, ce genre de chose partent quand on laisse le corps souffler.

D'ailleurs le cannabis est anxiogène, je te conseille de ne plus fumer quand tu prends des prods ça se passera bcp mieux ! Et attention aux doses, peut être que ton corps n'a pas besoin de bcp :)

Salut, merci pour vos réponses ;D
En faite oui clairement, les prises que j'évoque dans mon post remontent à Avril 2018, depuis que mes troubles sont apparus fortement en Juin j'ai vécu reclus, il n'était plus question de sortir même faire des courses, tout était un combat une fois dehors, alors faire des soirées encore moins et boire à ces soirées encore moins : Récemment je suis parti en vrille pendant une journée simplement après avoir manger une patiserrie contenant du rhum... L'alcool c'est plus possible. Et alors pour les prods, je crois que je peux dire que c'est définitivement hors de question d'en reprendre un jour, j'avais arrêté d'en prendre définitivement avant même le début de mes symptômes mi Juin, je ne retoucherai plus à rien et sur ça je suis content c'est peut être le point positif de mon état c'est que c'est organiquement plus possible pour moi de toucher à quoique ce soit et je n'ai eu aucune difficulté à tout stopper.
Donc j'applique ces conseils je n'ai plus aucun lien avec quoique ce soit, en faite si on regarde ça a été très court la période où j'ai pris et c'était des faibles doses mais le contexte et la fréquence et mon terrain ont joué pour beaucoup je pense...
Pour les crises d'angoisses, oui j'en fais quand je sors, mais en faite je pense que c'est assez lié au chute de tension où pour garder le contrôle et éviter absolument toute crise où je perdrai à nouveau le contrôle, mon cerveau suractive le nerf vague (nerf de l'évasion, qui fait tomber dans les pommes et régule le rythme cardiaque) et évite toute crise potentielle même quand ça ressemble à une crise que de très très très loin. Au final donc c'est un état assez permanent avec une grosse composante d'évitement qui joue pas mal sur le coté absent et dissocié je pense.

PsychéLycia a écrit

Salut, c’est dingue comme tu me fais penser à moi. Tu peux voir sur mon blog j’ai posté aujourd’hui un mauvais badtrip que j’avais fait et il est en quelques peu semblable, ça peut surement t’intéresser.

J’ai aussi vécu la même chose avec un ex, ou on allait tjrs plus loin dans la drogue. Je voulais le suivre « par amour » mais au final c’est moi que j’ai abimé et l’amour que j’ai perdu également.

J’ai vécu, et vie tjrs à peu près la même chose et je vais te donner mes conseils, qui m’ont servi à moi en tout cas.
Après avoir pris des taz et de la mdma pendant 2 ans à hauteur de plusieurs fois par semaine, je n’avais plus notion du temps, de la vie, des relations sociales et même de mes émotions.
Au niveau de ton stock de sérotonine, bcp choses jouent.
Je suis passée d’un mode de vie ou je sortais tous les jours, n’allais plus en cours, j’avais pleins « d’amis », j’avais l’impression d’être aimée et entourée et je dépensais énormément d’argent (topic sur mon blog également). Une impression de bonheur et de contrôle. Jusqu’au jour ou c’était la fois de trop, très mauvais bad trip. J’ai plaqué mon ex, et je ne voulais plus sortir de chez moi. Je ne mangeais plus, j’avais perdu 10 kg en quelques semaines alors que j’étais déjà mince. J’avais l’impression que tout aller bcp trop vite et que j’étais juste en ralenti.
Je me trouvais bizarre, je voyais même la vie bizarrement. Comme si je ne pourrai jamais redevenir la vraie moi dans un monde cohérent.

Alors ce que je te conseille premièrement c’est de ne pas psychoter sur cette réalité qui est devenu la tienne depuis un moment. N’essaie pas d’intellectualiser toutes ses choses qui t’arrivent.
Déjà, prends le temps de te reposer ce qui implique si possible de ne pas prendre de drogues.
Tu ne resteras pas perché. Je pense qu’il faut que tu te « reconnectes » à ton corps. Ça parait con mais la méditation m’a bcp aidé à « voyager » mais également reprendre conscience de mon corps et de sa réalité.
Je connais cet état, et parfois tu rentres dans des phases ou tout va bien, puis mal. A creuser peut être sur un petit trouble psychologique. Personnellement je suis borderline.
Il me parait vraiment important que tu règles ce problème intérieur.
J’ai vécu ça aussi après la drogue. Je ne suis pas médecin mais je pense que ça a réveillé chez toi, soit un trouble que tu avais déjà soit tu as du mal à t’en remettre et c’est possible.

Dans ce cas là, essaie vraiment de te recentrer sur ce qui est important pour toi, et tes ambitions.
Fais attention à toi, je suis de tout coeur avec toi vraiment,
Donne de tes nouvelles et j’espère t’avoir aidé. salut

Ow... C'est vrai que c'est grisant les similitudes dans notre histoire... Mais ça fait du bien de savoir quelque part qu'on est pas le seul à vivre des choses du genre sur du long terme

Pour le repos oui je fais mon max, d'ailleurs parenthèse perso je fais le minimum par contre pour mes études de médecine et ça c'est pas chouette je risque de pas avoir mon concours, surtout que je me laisse encore distraire par des promesses de personnes bien intentionnées mais dont le comportement révèle chaque jour que dès le départ j'avais juste en me disant qu'il ne fallait qu'une amitié entre nous, sachant comment fonctionne l'humain, surtout à nos âge et vu nos situations, bref c'est blessant quand l'autre s'astreint à se mentir à lui même en pensant me perdre alors que c'est en déniant ses actes qu'il me perd et ça niveau repos et travail c'est pas ouf... fin de la parenthèse ^^

Ensuite c'est vrai oui, je crois pas que je peux dire que je suis resté perché sachant que mes symptômes sont arrivés de manière massive bien après mes prises et qu'entre temps je faisais ma vie et me rendait compte de rien, j'allais au boulot, j'avais toujours les mêmes relations qu'avant ma dernière prise, elles continuaient de m'entrainer dans des soirées que je passais sous alcool uniquement puisqu'au final prendre des drogues ça m'a duré qu'une dizaine de soirée en Avril et 2 soirée fin Janvier (2018), bref rien de perceptible à ce moment là où j'étais surement redescendu même si voilà je pense que quand on a ce rythme de vie et je voyais autour de moi aussi, on est quand même dans un flou permanent mais qui ressemble pas aux perches hyper joyeuses hyper ouf, d'ailleurs mes dernières prises il n'y avait pas vraiment de montée, quand ça montait je me sentais juste d'un coup tout faible et pas bien, puis ça passait le lendemain... Donc rester perché après ça... Pas tellement. Par contre rester dans le mal oui

J'adore ce que tu dis sur le fait de se reconnecter au corps, et la méditation c'est totalement ça. D'ailleurs chaque fois que j'entreprends quelque chose qui me rapproche de mon corps (sortir, marcher, être dehors, avoir une activité physique) je me sens mal justement, comme plein d'angoisse et de mal être resurgisse donc pour répondre sur les troubles oui avant de prendre des drogues j'étais déjà suivi, on a jamais voulu me poser diagnostique estimant que vu mon histoire familiale.. C'était déjà bien que j'en sois là et en ai conscience... J'ai beaucoup questionné les psys sur des tendances à la psychose, surtout en Juin pour moi voir tout en accéléré alors là c'était sur que j'étais tomber dans un trouble de l'ordre psychose ou autre.. Même dans ces pires moments pour eux c'était pas choquant une somatisation si assommante vu apparement la tendance que j'ai à éviter toutes mes émotions, à l'hyper contrôle et à la façon dont je me suis coupé de moi même après une crise existentielle massive en 2010.. J'ai vécu mon adolescence et toute ma vie dans le mental parce que c'était le seul qui me sauvait de mon environnement et de moi même, il n'y avait personne d'autre en capacité de m'aider vu le degré où se situait le problème dans ma famille, personne. seulement moi. Alors forcément d'après le psychiatre tu rajoutes un peu de drogues (qui catalysent la somatisation en général) et là le pb éclate au grand jour, justement avec ce coté accéléré et ce sentiment d'absence c'est tout un problème autour du contrôle de soi et de la capacité à accueillir ses mémoires, à assumer toute la mémoire que peut porter le corps.
On a écarté l'idée de médoc évidement vu le contexte, puis j'ai eu beau insister il m'a dit que même si c'était une forme de décompensation ce qui m'arrivait, il ne voyait pas de signe allant dans le sens d'une décompensation d'une personne à structure psychotique majoritaire.
Bon, c'est ce qu'il dit lui et les deux thérapeutes que j'ai consulté après on en sait rien..

Alors oui, si on veut être positif, qui sait, peut être que tout ça est beaucoup lié à un problème que je me devais de toute façon de résoudre sans savoir faire, et ma situation fait que là même si je sais pas je suis obligé de faire ça, je ne peux plus constuire autant que j'étais en train de construire sans en tenir compte, sinon tout s'écroule et ne se relèvera pas sans avoir régler ce pb.
Je tiens à préciser que j'avais été dans un état vaguement similaire après une anesthésie générale de 15 min (petite opération dermato) et que ça avait duré une semaine, ensuite j'avais mis plusieurs mois à retrouver conscience mais je pouvais quand même vivre, aller en cours, et ça m'a aidé, j'ai reconstruit comme ça. Après je me sentais détruit, j'avais quand même le sentiment d'avoir laissé une part de moi là dedans mais ça m'a pas empêché d'essayer d'avancer. Et la patatra à nouveau mais pas sur quelques mois, sur surement plus d'un an...

Pour terminer, à travers mes relations c'est vrai que je m'accroche beaucoup trop justement par peur de me recentrer sur moi, je suis centré sur l'autre, ce qui est pénible pour moi, et ça m'évité déjà de laisser partir l'autre de moi même, et ensuite surtout de me retourner vers moi et tout ce que j'ai foutu en l'air l'an dernier comme argent, temps, et de ma personne.
D'ailleurs j'ai vécu sur mon prêt étudiant et d'ici Juin je n'aurai plus de filet de sécurité, je serai obligé d'avoir un job, si encore j'ai mon concours, et donc de faire avec mes malaises...
Détail de fin, je fais de l'acupuncture, de l'ayurveda et j'y crois pas trop mais j'ai rdv avec une magnétiseuse fin Mars, qui a l'air pleine d'amour au vu des commentaires sur son site, et assez clean niveau croyances et trucs qui nous dépasse (je crains ces choses là, j'aime l'idée que tout n'est que matière et énergie c'est rassurant ^^)
Nous verrons bien si ça aide aussi... Quand on est désespéré qu'est ce qu'on testerait pas (enfin de non médicamenteux)...

En tout cas ton message me fait vraiment du bien, je te remercie ;3
Bon courage à toi également wink !

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PsychéLycia femme
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AutumnBlur a écrit

En tout cas ton message me fait vraiment du bien, je te remercie ;3
Bon courage à toi également wink !

Ça m'a fait bcp de bien à moi aussi de te lire. De se sentir un peu moins seul dans cet état qui perdure.
Je te souhaite bcp de courage à toi et pour les études de médecine.
Moi perso j'ai déjà vu un hypnotiseur c'est pas mal aussi mais faut se laisser faire et c'est un peu dur au début.


psychédélique depuis la naissance, à la recherche de sérénité, je vis ma vie entre working girl publicitaire le jour et Alice aux pays des merveilles la nuit.

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AutumnBlur homme
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5 messages

PsychéLycia a écrit

AutumnBlur a écrit

En tout cas ton message me fait vraiment du bien, je te remercie ;3
Bon courage à toi également wink !

Ça m'a fait bcp de bien à moi aussi de te lire. De se sentir un peu moins seul dans cet état qui perdure.
Je te souhaite bcp de courage à toi et pour les études de médecine.
Moi perso j'ai déjà vu un hypnotiseur c'est pas mal aussi mais faut se laisser faire et c'est un peu dur au début.

Merci ! Oui c'est sur, comme tout ce qu'on doit affronter en soi même il faut accepter de rester avec la douleur de certaines choses pour faire face et revenir à soi

D'un point de vue mental je me pose quelques questions d'autres parts pour comprendre : Par exemple, j'ai lu que ces états rémanents sur de longs mois étaient lié à un état de trauma du cerveau au moment de la consommation, on lit aussi que les prises doivent s'espacer de 3 mois pour renouveler le stock de sérotonine, on voit aussi au niveau visuel on a parfois un Syndrome PHallucinatoire Persistant... Quid de tout ça ?
D'ailleurs au début de mon mal être, je n'étais même pas sûr que c'était lié aux drogues, comment être sur de ça ? alors vos témoignages vont dans le sens que oui évidement c'est lié mon cerveau ne s'est pas fragilisé comme ça tout seul sans lien avec les consos de 2 mois auparavant...
Et enfin au niveau de la sérotonine, nous sommes 9 mois plus tard, le stock est plus que refait normalement ? ^^
J'avais lu que c'était aussi question de la multiplication des récepteurs qui rendaient hypersensible aux neurotransmetteurs, s'étant adapté pour répondre à la surcharge de stimulant (dangereux) à laquelle la cellule a fait face lors de la prise, ce qui corrèle avec du coup un ralentissement général et une impression d'accéléré à l'extérieur puisque les cellules se sont désensibiliser pour ne plus courir de risques...
Voilà, si certains ont des pistes de réflexion ou des articles qui parlent de ça, c'est vrai que ça revient à intellectualiser tout ça mais des fois mettre du sens ça aide un peu, même si ça résout pas

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Épinéphrine homme
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C'est une sacré histoire tout ça, je consomme pas vraiment mais je fréquente beaucoup de gens qui consomment et j'ai pu voir certaines habitudes qui étaient mauvaises sur le long terme et même sur le court terme.
T'as l'air d'avoir un comportement impulsif et c'est un trait de personnalité qui est fréquent chez les consommateurs, la majorité de tes consommations si j'ai bien lu, étaient pas prévues à l'avance du tout mais se présentaient sur le moment et malgré une certaine réticence tu te permettais de consommer.

Le meilleur conseil que je peux te donner c'est de ne pas consommer sans l'avoir prévu d'avance, ne pas être impulsif quand une occasion de consommer innatendue se présente et ne pas suivre le mood quand par exemple tout ton groupe décide de prendre un taz ou un rail (personne ne te force et c'est très respectable d'être le seul à ne rien prendre dans son groupe).

T'as l'air raisonnable car tu n'abuses pas sur les doses, t'as toujours un peu de réticence ou bien tu prends des plus petites doses que ce qu'on te propose, moi j'ai des potes qui prennent tout ce qui leur tombe sous la main sans modération.
Alors garde cet état d'esprit, n'oublies pas que la drogue c'est pas qqchose à prendre à la légère, ne prend pas un produit que tu ne connais pas car tes potes le prennent. Si tu te sens trop influençable, va en soirée avec des potes qui ne consomment pas !

Le contexte et les fréquentations joue beaucoup wink

Dernière modification par Épinéphrine (14 mars 2019 à  21:49)

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Attention lieux commun je trouve.ocram

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