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- Sœur inquiète
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Bonjour,
Je viens sur ce forum car je suis très inquiète pour ma sœur de 22 ans atteinte d’un syndrome de curshing après des années de solupred 20 mg à haute dose ( 6 a 8 comprimé par jour ).
Aujourd’hui la cortisone l’empoisonne elle n’a plus de cheveux, des plaques immenses rouges sur tout le corps et le visage, elle a pris 30 kilos, ses reins lâchent son foie aussi elle fait des malaises fréquent et ne fait que dormir.
Ma mère et moi sommes très inquiètes.
Ce solupred a été donné par une pharmacienne peu scrupuleuse qui n’a pas respecté que ce médicament est obligatoirement soumis à prescription médicale !!
Pour un mal de dent aujourd’hui arrange puisqu’elle s’est fait arraché 9 dents.
Le docteur lui a dit de diminuer le solupred 1 cp par semaine de 20 mg ça allait jusqu’au 40 mg là elle a des symptômes de manque de malade elle vomi et ça l’affaibli encore plus.
Le médecin ne sait pas comment la sevrer car ça s’avere trop sévère, et les addictologues du csapa de sa ville n’ayant jamais vu un tel cas une telle dégradation physique et de la santé ne veulent pas prendre le risque de prendre ce cas et s’en remette au médecin généraliste.
Ma question est la suivante est ce que quelqu’un a déjà été accroc à la cortisone ?
Si oui, avez vous un protocole de sevrage lent ?
Une substitution existe t’elle ?
J’avoue ne rien y connaitre dans ce domaine et j’ai besoin de votre aide et de vos expériences peut être en csapa ou addictologue avec ou sans syndrome de curshing.
Merci à tous ceux qui pourront nous aider nous en avons vraiment besoin.
Je viens sur ce forum car je suis très inquiète pour ma sœur de 22 ans atteinte d’un syndrome de curshing après des années de solupred 20 mg à haute dose ( 6 a 8 comprimé par jour ).
Aujourd’hui la cortisone l’empoisonne elle n’a plus de cheveux, des plaques immenses rouges sur tout le corps et le visage, elle a pris 30 kilos, ses reins lâchent son foie aussi elle fait des malaises fréquent et ne fait que dormir.
Ma mère et moi sommes très inquiètes.
Ce solupred a été donné par une pharmacienne peu scrupuleuse qui n’a pas respecté que ce médicament est obligatoirement soumis à prescription médicale !!
Pour un mal de dent aujourd’hui arrange puisqu’elle s’est fait arraché 9 dents.
Le docteur lui a dit de diminuer le solupred 1 cp par semaine de 20 mg ça allait jusqu’au 40 mg là elle a des symptômes de manque de malade elle vomi et ça l’affaibli encore plus.
Le médecin ne sait pas comment la sevrer car ça s’avere trop sévère, et les addictologues du csapa de sa ville n’ayant jamais vu un tel cas une telle dégradation physique et de la santé ne veulent pas prendre le risque de prendre ce cas et s’en remette au médecin généraliste.
Ma question est la suivante est ce que quelqu’un a déjà été accroc à la cortisone ?
Si oui, avez vous un protocole de sevrage lent ?
Une substitution existe t’elle ?
J’avoue ne rien y connaitre dans ce domaine et j’ai besoin de votre aide et de vos expériences peut être en csapa ou addictologue avec ou sans syndrome de curshing.
Merci à tous ceux qui pourront nous aider nous en avons vraiment besoin.
Dernière modification par pierre (02 mars 2020 à 18:36)
Hors ligne
Bonjour,
Je te conseille un deuxième avis médical auprès d'un généraliste afin qu'il vous indique
le spécialiste le plus apte à vous aider à trouver des solutions.
Tiens nous au courant.
Il ne s'agit probablement pas d'un souci d'addiction mais de dépendance aux corticoides qui nécessite d'autres savoir-faire que ceux en csaapa.
Un endocrinologue doit pouvoir vous aider, un deuxième avis est toujours utile.
Bon courage.
Je te conseille un deuxième avis médical auprès d'un généraliste afin qu'il vous indique
le spécialiste le plus apte à vous aider à trouver des solutions.
Tiens nous au courant.
Il ne s'agit probablement pas d'un souci d'addiction mais de dépendance aux corticoides qui nécessite d'autres savoir-faire que ceux en csaapa.
Un endocrinologue doit pouvoir vous aider, un deuxième avis est toujours utile.
Bon courage.
Dernière modification par Mister No (19 juillet 2019 à 08:21)
Just say no prohibition !
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Salut merci de me repondre c’est sympa.
Elle en a déjà vu un il avait la cinquantaine quand il l’a vue il a dit mon dieu j’ai jamais vu ça de ma carrière lui il préconise l’arret immédiat avant que ça n’attaque les organes vitaux car le coeur souffre aussi.
Elle a aussi des métastases au foie.
Lui il préconise un arrêt immédiat mais elle n’y arrive pas dès qu’elles arrete ou baisse sa dose elle est encore plus mal c’est pour ça que je demande si quelqu’un a déjà vécu ça comme je sais que ça peut arriver pour un tramadol ou autre.
On aimerai l’aider à arrêter correctement pour que ce soit plus rapide car le résultat de ces arrêts et diminution c’est qu’elle en reprend plus.
Je voulais savoir si une personne avait déjà vécu cela avec la cortisone et comment a t’elle fait pour s’en sortir.
Les addictologues sont impuissants, l’endocrinologue veut un arrêt immédiat, le généraliste un arrêt en 1 mois en baissant de 20 mg 15 jours et le dernier de 20 mg les 15 jours suivant sauf qu’elle ne le supporte pas.
Elle trouve toujours moyen de s’en procurer nous avons peur.
Elle en a déjà vu un il avait la cinquantaine quand il l’a vue il a dit mon dieu j’ai jamais vu ça de ma carrière lui il préconise l’arret immédiat avant que ça n’attaque les organes vitaux car le coeur souffre aussi.
Elle a aussi des métastases au foie.
Lui il préconise un arrêt immédiat mais elle n’y arrive pas dès qu’elles arrete ou baisse sa dose elle est encore plus mal c’est pour ça que je demande si quelqu’un a déjà vécu ça comme je sais que ça peut arriver pour un tramadol ou autre.
On aimerai l’aider à arrêter correctement pour que ce soit plus rapide car le résultat de ces arrêts et diminution c’est qu’elle en reprend plus.
Je voulais savoir si une personne avait déjà vécu cela avec la cortisone et comment a t’elle fait pour s’en sortir.
Les addictologues sont impuissants, l’endocrinologue veut un arrêt immédiat, le généraliste un arrêt en 1 mois en baissant de 20 mg 15 jours et le dernier de 20 mg les 15 jours suivant sauf qu’elle ne le supporte pas.
Elle trouve toujours moyen de s’en procurer nous avons peur.
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Bonjour,
Le conseil de l'endocrinologue était judicieux mais elle ne semble pas avoir trouvé quelqu'un à l'écoute.
Je pense que la plupart des addictologues se sentiront dépassés (je le serais) et donc qu'un endocrinologue ayant des notions d'addictologie est nécessaire.
Je pense qu'un service hospitalier spécialisé (en consultation) a l'avantage d'avoir plusieurs professionnels différents et donc des points de vue plus discutés.
En matière d'addiction, un principe est important "l'usager a toujours raison". Même les hospitalisations forcées mènent à une rechute à la sortie. Et, en externe, la plupart des usagers arrivent à trouver des échappatoires.
Il faut donc qu'elle reconnaisse ses problèmes, cherche d'elle même des solutions (avec l'aide des soignants) et donne le tempo de ces solutions.
Et il faut qu'elle reflechisse bien au pourquoi de ce dérapage ancien pour savoir comment diminuer, sans abolir complétement les effets positifs (il y en a sûrement, sinon elle ne serait pas addict).
Votre rôle est de l'aider, pas de faire à sa place, même si vous le souhaitez de tout coeur et pour son bien.
Amicalement
Le conseil de l'endocrinologue était judicieux mais elle ne semble pas avoir trouvé quelqu'un à l'écoute.
Je pense que la plupart des addictologues se sentiront dépassés (je le serais) et donc qu'un endocrinologue ayant des notions d'addictologie est nécessaire.
Je pense qu'un service hospitalier spécialisé (en consultation) a l'avantage d'avoir plusieurs professionnels différents et donc des points de vue plus discutés.
En matière d'addiction, un principe est important "l'usager a toujours raison". Même les hospitalisations forcées mènent à une rechute à la sortie. Et, en externe, la plupart des usagers arrivent à trouver des échappatoires.
Il faut donc qu'elle reconnaisse ses problèmes, cherche d'elle même des solutions (avec l'aide des soignants) et donne le tempo de ces solutions.
Et il faut qu'elle reflechisse bien au pourquoi de ce dérapage ancien pour savoir comment diminuer, sans abolir complétement les effets positifs (il y en a sûrement, sinon elle ne serait pas addict).
Votre rôle est de l'aider, pas de faire à sa place, même si vous le souhaitez de tout coeur et pour son bien.
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Apparemment aucun substitut n’existe sur cette substance.
Nous avons demandé un deuxième avis médical, et celui ci a proposé un sevrage dégressif vu que le solupred existe aussi en 5 mg de descendre de 5 mg par tranche de 14 jours.
Les 3 premiers jours se passent plutôt bien pour elle pas de vomissements plus de malaises elle a l’air plus en forme aussi.
A 35mg cela a l’air de ne pas la faire souffrir.
Juste quelques désagréments digestifs et absences de règles.
Merci à tous pour vos réponses mais le sevrage progressif a l’air de mieux fonctionner effectivement un médecin a l’ecoute est bien meilleur dans ce cas là.
Merci encore
Merci pour votre réponse.
Apparemment aucun substitut n’existe sur cette substance.
Nous avons demandé un deuxième avis médical, et celui ci a proposé un sevrage dégressif vu que le solupred existe aussi en 5 mg de descendre de 5 mg par tranche de 14 jours.
Les 3 premiers jours se passent plutôt bien pour elle pas de vomissements plus de malaises elle a l’air plus en forme aussi.
A 35mg cela a l’air de ne pas la faire souffrir.
Juste quelques désagréments digestifs et absences de règles.
Merci à tous pour vos réponses mais le sevrage progressif a l’air de mieux fonctionner effectivement un médecin a l’ecoute est bien meilleur dans ce cas là.
Merci encore
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Bonjour,
Ma mère est restée pendent très longtemps sur de très hauts dosages de cortisone (pour des raisons médicales), et je confirme que sans forcément parler d'addiction (ce n'était pas son cas), il y a en tout cas une très forte dépendance qui apparait. Le seul conseil que je puisse te donner est de ne surtout pas lui conseiller un sevrage sec ! car après des années de hauts dosages, les surrénales arrêtent la production d'hydrocortisone, une hormone nécessaire à la vie ! La dose produite par l’organisme correspond à peu près à 20 mg de cortisone / jour, ce serait bien qu'elle arrive à redescendre à ce dosage, très progressivement (pas plus de 10 % de dosage en moins par pallier). Mais ça c’est la partie facile, "technique", comme te l'a très bien expliqué Prescripteur, la dimension psychologique est probablement la plus dure et si ça ne vient pas d'elle, il y a peu de chances que ça aboutisse ...
Ma mère est restée pendent très longtemps sur de très hauts dosages de cortisone (pour des raisons médicales), et je confirme que sans forcément parler d'addiction (ce n'était pas son cas), il y a en tout cas une très forte dépendance qui apparait. Le seul conseil que je puisse te donner est de ne surtout pas lui conseiller un sevrage sec ! car après des années de hauts dosages, les surrénales arrêtent la production d'hydrocortisone, une hormone nécessaire à la vie ! La dose produite par l’organisme correspond à peu près à 20 mg de cortisone / jour, ce serait bien qu'elle arrive à redescendre à ce dosage, très progressivement (pas plus de 10 % de dosage en moins par pallier). Mais ça c’est la partie facile, "technique", comme te l'a très bien expliqué Prescripteur, la dimension psychologique est probablement la plus dure et si ça ne vient pas d'elle, il y a peu de chances que ça aboutisse ...
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Salut,
Merci pour ton expérience.
Évidemment elle est impliquée dans son sevrage c’est juste qu’elle est très jeune elle ne se doutait pas que ça pouvait entraîner une dépendance elle est comme sous le choc.
Elle veut l’arreter elle avait même essayer le sevrage sec de l’endocrinologue.
Mais elle n’y arrive pas niveau effets de manque et secondaire.
Elle veut s’en sortir ce qui l’obsède beaucoup c’est de retrouver ses cheveux et une apparence comme avant lorsqu’elle sort aujourd’hui en plein mois de Juillet c’est en doudoune pour les RDV médicaux.
Donc elle est motivée mais a été choquée de ne pas pouvoir arrêter ça immédiatement.
Ma mère et moi en désaccord sur la prise en charge ma mère voulait avec médecin n1 l’hospitalisation et sevrage forcé en hôpital.
Moi et docteur n2 avons réussi à la convaincre d’au moins essayer un sevrage dégressif heureusement que l’avis médical dernier a primé car vos messages me disent tous que le sevrage sec n’est pas bon du tout et je ne savais pas pour les glandes ayant besoin de ça pour vivre!! Merci beaucoup de m’avoir mise au courant !!
En tout cas elle continue sous 35 mg jusqu’au 5 août ensuite à 30 mg ainsi de suite espérons que cela se passe bien car le médecin n1 n’est pas très compréhensif par rapport au syndrome de curshing.
Merci de ton témoignage et de m’avoir prévenue !
Merci pour ton expérience.
Évidemment elle est impliquée dans son sevrage c’est juste qu’elle est très jeune elle ne se doutait pas que ça pouvait entraîner une dépendance elle est comme sous le choc.
Elle veut l’arreter elle avait même essayer le sevrage sec de l’endocrinologue.
Mais elle n’y arrive pas niveau effets de manque et secondaire.
Elle veut s’en sortir ce qui l’obsède beaucoup c’est de retrouver ses cheveux et une apparence comme avant lorsqu’elle sort aujourd’hui en plein mois de Juillet c’est en doudoune pour les RDV médicaux.
Donc elle est motivée mais a été choquée de ne pas pouvoir arrêter ça immédiatement.
Ma mère et moi en désaccord sur la prise en charge ma mère voulait avec médecin n1 l’hospitalisation et sevrage forcé en hôpital.
Moi et docteur n2 avons réussi à la convaincre d’au moins essayer un sevrage dégressif heureusement que l’avis médical dernier a primé car vos messages me disent tous que le sevrage sec n’est pas bon du tout et je ne savais pas pour les glandes ayant besoin de ça pour vivre!! Merci beaucoup de m’avoir mise au courant !!
En tout cas elle continue sous 35 mg jusqu’au 5 août ensuite à 30 mg ainsi de suite espérons que cela se passe bien car le médecin n1 n’est pas très compréhensif par rapport au syndrome de curshing.
Merci de ton témoignage et de m’avoir prévenue !
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Sous les 20 mg ma mère baissait par demi milligrammes, pour te donner une idée de la galère ... mais si elle atteint les 20 déjà ça serait pas mal, ça remplacerait juste ce que ses surrénales ne produisent plus.
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Salut Fluche ah oui en effet ça a l’air vraiment difficile le dernier comprimé apparemment qu’il y aurait de l’hydrocortisone à la fin dans ses dosages je ne sais pas ce que c’est mais c’est sûrement pour assurer les fonctions vitales comme tu l’as dit en tout cas le passage à 35 mg se passe bien elle retrouve la pêche elle qui dormait toute la journée donc ça nous donne espoir.
Merci beaucoup en tout cas.
Et j’aimerais dire à tous les médecins et pharmaciens qu’ils devraient prévenir des conséquences ( dépendance ) niveau médicaments pris sur longue durée.
Enfin on changera pas le monde merci pour tout!!
Merci beaucoup en tout cas.
Et j’aimerais dire à tous les médecins et pharmaciens qu’ils devraient prévenir des conséquences ( dépendance ) niveau médicaments pris sur longue durée.
Enfin on changera pas le monde merci pour tout!!
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Attention pour passer en dessous de 5 à 10 mg/j (environ) il faut etre sûr que la surrénale est prête à prendre le relais, sinon elle passera en insuffisance surrénale aigue. Des examens sanguins et un avis d'endocrinologue sont indispensables.
https://cortisone-info.com/Effets-indes … enalienne/
Amicalement
https://cortisone-info.com/Effets-indes … enalienne/
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (25 juillet 2019 à 11:46)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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