hospitalisation forcée d'un accro au crack

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Une fois que le patient comprend que l'alcool a un impact trop négatif et important, il peut arrêter voir consommer autre chose sans être violent à nouveau.

Il a été démontré qu'au fond du trou le patient alcoolique n'a pas le pouvoir de le faire d'autant que l'alcool entraîne un déficit cognitif, qui met parfois des mois à se normaliser. Je pense que pour le crack à haute dose il y a aussi une imprégnation du même genre.
Donc la question est  «comment peut il accepter les soins ?» C'est bien la question que pose Courgette (jusqu' à évoquer des soins sous contrainte) ! Donc tes conseils de soin sont pertinents mais il faut trouver comment lui faire accepter. 
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Rick
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prescripteur a écrit

Donc tes conseils de soin sont pertinents mais il faut trouver comment lui faire accepter.
Amicalement

Sans avoir de rapport avec lui, ça me semble difficile qu'on puisse aider courgette sur ce point. N'est ce pas?

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On peut lui signaler la littérature sientifique sur le sujet, par exemple

https://fr.wikihow.com/aider-une-person … -la-drogue

L'un des chapitres précise (mais je recommande de lire tout le texte).

Fixez des limites. Votre attitude vis?à?vis de votre ami peut avoir des conséquences diamétralement opposées. En effet, elle peut l'aider à lutter ou renforcer son addiction. Certains comportements sont en réalité de mauvaises solutions qui peuvent aggraver le problème de votre ami [13] : ignorer ses comportements agressifs, lui prêter de l'argent pour éviter le vol, sacrifier vos propres besoins et désirs pour l'aider, éviter les sujets conflictuels, mentir pour le couvrir, l'aider contre son gré…

    Vous devez fixer des limites claires dès le départ. En proposant votre aide et votre soutien à votre ami, vous devez aussi lui indiquer que vous ne ferez rien qui serait susceptible de le conforter dans son addiction. Cela est évidemment plus facile à dire qu'à faire, d'autant qu'il est émotionnellement difficile de voir une personne proche souffrir. Évitez les menaces sans conséquence qui risquent de conforter votre ami. Vous devez rester aussi ferme et crédible que possible.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Hilde femme
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Rick a écrit

...

Pour réagir en une fois à tes dernières interventions.

Daene-El et Prescripteur ont abordé, chacun à sa façon, le point important des limites que (se) fixe l'entourage (familial ici) à l'aide qu'il accepte d'apporter à l'UD en détresse.

Les limites ont deux raisons d'être, d'une part préserver en partie l'entourage, d'autre part assurer que l'aide apportée à l'UD sera productive.

On ignore les détails de la situation exposée par Courgette mais on comprend que les membres de la famille ont déterminé des limites que le frère n'a pas respectées.

Peut-être les limites n'ont-elles pas été idéalement fixées, peut-être la famille a-t-elle commis des erreurs en voulant aider l'UD, et peut-être Courgette souhaite-t-elle en discuter au-delà de sa question de départ : l'hospitalisation sous contrainte en Belgique d'un addict au crack au comportement violent et menaçant avec son entourage?

D'accord, comme du contenu d'un contrat, on peut discuter du périmètre d'intervention familial, de ce qu'on met à l'intérieur, pourquoi et comment, de la façon la plus pertinente d'associer le reste de la société, etc.

Mais à partir du moment où les limites sont outrepassées, que le contrat de départ est rompu, et pas n'importe comment, et avec les conséquences que l'on sait, que fait-on?

C'est la question à laquelle j'ai répondu - pas que ce soit la question la plus agréable puisque je n'avais pas de réponse réconfortante à apporter.


Faut pas chercher midi à quatorze heures -
"19 heures c'est un peu tôt"

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Courgette femme
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Bonsoir à tous,

Tout d'abord je voulais vous remercier du fond du coeur pour les nombreuses réponses et témoignages que vous avez apportés... Je viens de rentrer du travail et j'ai l'impression de participer à un groupe de paroles "à domicile". Moi qui n'ai jamais trouvé l'utilité de ce genre de suivi, je commence à me demander si m'inscrire à des groupes de parole IRL de ce style ne serait pas utile, pour me permettre de décharger la pression, et surtout recevoir l'avis de personnes concernées elles aussi par ce sujet.

Ensuite je voudrais m'excuser pour mes messages alarmistes d'hier, non rassurez-vous je n'ai pas un tempérament suicidaire. Mais hier soir... J'étais à bout, après la n-ième crise, après 8 jours d'enfer, à voir ma mère s'inquiéter toute la journée, mes deux petites soeurs amorphes (la plus jeune d'ailleurs m’inquiète beaucoup, elle ne quitte presque plus sa chambre et reste cloîtrée). Enfin bref, je n'en voyais plus le bout. Surtout que j'ai l'impression de les porter toutes et tous à bout de bras, et hier je pensais qu'il fallait que je fasse un choix, lui ou elles. Mais bon, ce matin je suis retournée au travail. J'avais coupé mon gsm et n'ai pas eu de sms de lui de la journée. Cela m'a fait un bien fou. J'y vois déjà plus clair.

Concernant vos réponses, ce que j'en retiens:
1) son comportement agressif n'est pas du QUE à sa consommation. Des personnes consomment et ce n'est pas pour cela qu'elles deviennent violentes envers leurs proches. Nous pensions que c'était quelque chose de normal, mas je pense que maintenant nous allons vraiment mettre le holà sur ses accès de violence. Dimanche midi, la dernière fois qu'il a saisi un couteau, nous aurions du appeler la police directement. Ce n'est pas normal. Après, je ne pense pas que un jour il osera réellement nous faire du mal. Le pire qu'il y ait eu pour l'instant c'est des bousculades. Je pense que les armes lui servent juste à nous faire peur car il sait que l'on va céder.
2) il faut se détacher et se dire que si LUI n'a pas envie de se soigner, personne ne le fera pour lui. C'est sa vie, ses choix.
3) le fait de le mettre à la rue... J'y pense. Ma mère aussi . Mais elle n'est pas prête à s'y résoudre tout de suite. De plus, le fait de ne pas savoir ce qu'il devient la tuerait. Je pense que pour l'instant nous allons rester sur le proposition de l'un de vous, et lui offrir le "gite et le couvert" encore quelques semaines. Même si j'ai bien conscience que cette solution, cela fait des mois qu'elle dure. Par contre il faudra refuser catégoriquement à nouveau tout "prêt" d'argent pour s'acheter ses doses. S'il devient violent, alors nous aurons une bonne excuse pour demander un éloignement de force car il devient un danger pour les autres. Je me suis renseignée, ici en Belgique, l'hospitalisation contre son gré ne se fait que pour les maladies mentales, et où le patient représente un danger pour lui ou pour les autres. L'addiction de mon frère ne relève pas de ce cadre là, il ne souffre pas - pour l'instant -  de maladies mentales. (d'ailleurs j'avais une petite question pour les anciens consommateurs de crack, mon frère me disait que maintenant quand il fumait il voyait des "choses", ça peut être des personnes dans la pièce alors qu'elle est vide, ou bien des voitures qui le suivent. Ces hallucinations stoppent quand il n'a plus les effets du crack; Son médecin lui avait dit que c'était normal, avec cette drogue, au bout d'un certain temps de consommation. Est-ce vrai? Les hallucinations sont systématiques après un certain temps de consommation?)

Enfin voilà, la situation ne s'est pas amélioré depuis hier mais bon, de vous lire nous a fait du bien. J'ai transféré cette discussion a ma mère. Je lui ai aussi envoyé le lien WikiHow.

Quoiqu'il en soit nous restons persuadées que le mieux serait pour lui un centre adapté, mais il ne semble pas prêt à l'entendre. Je redoute les prochains jours. Mon frère avait un poste de commercial avant son arrêt, et avait accès à la visa de son travail. Je sais que il a dérobé d'importantes sommes à sa société avant que ses cartes ne soient bloquées, puisqu'il ne travaille plus pour eux.Son arrêt est tout récent, donc le service comptabilité ne semble pas avoir remarqué les montants disparus (qui doivent être de l'ordre de 8000-9000 euro). Mais je redoute dans les prochains jour voire les prochaines semaines de voir la police sonner à la porte. Nous l'avons supplié avec ma mère d'aller se dénoncer, comme on dit faute avouée à moitié pardonnée, mais il refuse. Mais jamais ça ne passera, ils vont s'en rendre compte tôt ou tard. Si il avouait, il pourrait prévoir avec un juge ou une médiation de dettes un remboursement échelonné ou je ne sais pas quoi. Mais bon, sa vie, ses choix.

Ainsi va la vie... Ce soir il et plus calme. Mais souvent cela redémarre vers 21h-22h. Nous verrons.

Quoiqu'il en soit merci de m'avoir écoutée. J'espère un jour pouvoir rouvrir cette discussion avec un "Hey, vous savez quoi les gars, il s'en est sorti! Maintenant il vit sa vie pépouze avec sa petite famille, son p'tit job etc". C'est bon de rêver...

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Courgette femme
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Sinon, hors sujet,  Mais vous lire m'appeler "Courgette" à tout bout de champ m'aura fait sourire quelque fois en vous lisant, malgré la gravité des textes...Je me dis que j'aurais quand même pu choisir un surnom un peu moins ridicule...Enfin bon il aura eu le mérite de m'avoir fait sourire!

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janis femme
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Courgette a écrit

Sinon, hors sujet,  Mais vous lire m'appeler "Courgette" à tout bout de champ m'aura fait sourire quelque fois en vous lisant, malgré la gravité des textes...Je me dis que j'aurais quand même pu choisir un surnom un peu moins ridicule...Enfin bon il aura eu le mérite de m'avoir fait sourire!

Si au moins on a pu te faire sourire.
Je crois qu on a été nombreux à être touché/alerte/inquiète par ton message hier. Je suis soulagée que tu ais pu prendre un peu de recul.

C est bien que tu ais pu prendre la mesure des bienfaits qu apportent les forums/ groupes de paroles. On est là aussi pour écouter, réfléchir et essayer d apporter des éléments de réflexion.

Tiens nous au courant de l avancée des évènements.

Bises
Janis


J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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Anonyme 218797
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Ct Cougette ou qqn dautre de son entourage qui avait ouvert un sujet similiaire il y qques mois (j'avais repondu - qu'il fallait que la famille se protège).
Je jurerai que c'est la même personne ... ou la situation est hyper similaire...

De tt façon, vous proteger c'est aussi le proteger.
Le proteger daller trop loin, de commettre l'irréparable et finir en prison...

Je trouve ça sain que la plupart des gens disent de ne pas laisser passer.
Dans ces moments là svnt personne n'agit par peur d'empirer les choses, que ca se sache....  Mais la vous vivez tous dans un cauchemar. Donc c'est déjà la merde et en ne posant pas un cadre a un moment (mm si c celui de proteger AVANT tout la famille. Vous etes responsable de lui mais aussi des autres membres de la famille. Il faut arreter de tt centrer autour de lui et de tous vous adapter a ses «flolies»).
A part tjrs pire, je ne vois pas où peut aller la situation...
On dirait qu'il ne realise pas, il doit aller mal en effet.

Contrairement a ce que vous pensez vous ne l'aidez pas, c'est mettre un pansement sur une jambe de bois.
Au lieu de limiter la casse au quotidien et vivre le souffle coupé, mieux vaudrait une bonne grosse prise de conscience.

Après comme proche surmenés, vous faites votre possible mais du recul vous en avez besoin aussi. Car on dirait que vous ne mesurez pas les risques.
Si la situation a empiré lentement, vous vous etes habitués à etre mals traités.

Si vous deviez conseiller qqun dans votre situation, mais qu'il ne sagit pas de gensde la famille ou que vous connaissez....
Je pense que vous leur diriez la mm chose que nous...

Il ne faut pas accepter ces comportements, quelques soit les excuses qu'on leur trouve...

Et je ne vous juge pas, g été dans une situation «comparable» : aujdhui je m'en veux de ne pas avoir dénoncé les faits (violences ) plus vite...
D'ailleurs ça m'a été reproché (par la police  notamment) qd j'ai fini par parler : en gros si j'avais pas porté plainte plus tôt, c'était que ça devait pas être si grave... Et du coup ça m'a porté préjudice au moment où j'ai enfin compris que le mec allait me faire finir entre 4 planches, après plusieurs hospitalisations / intervention police sans plainte, et une violence qui allait tjrs crescendo....

Souvent ces gens ce voilent la face. Donc minimiser ses actes, ça lui permet surtt à lui de ne pas accepter la realité, il ne va pas se remettre en question... pourquoi il le ferai si il n'a pas encore reagit.

Courage, pensez à vous et a la famille.
La personne qui vous fait vivre ça n'a pas a être «protégé», vous si.
N'attendez pas un drame, vraiment.

Et pensez a vous reconstruire après!
Se resigner à etre violenté, minimiser ses actes c'est pas bon, mefiez vous des consequences. Qd on a connu et excusé ce type de rapports, surtt dans la vie familiale, il n'est pas rare de se retrouver plus tard dans une relation similaire (avc un enfant, un conjoint, un collegue...)

Je pense qu'un suivi individuel voir familial est important. Ne negligez pas ce que vous avez traversé, ni les traces que ça peut laisser.
D'ailleurs je vous recommande de vous faire accompagner qquelque soit la suite pour votre frère.

Je pense qu'il y a aussi bcp de déni de votre part et la sienne (et je dis ça pour l'avoir vécu).
C'est la première chose a faire pour ouvrir les yeux et voir en face ce que vous subissez. Tant que vous n'avez pas la tete claire, avec l'epuisement, je sais que c'est dur davoir le declic pour ne plus accepter ça.
qd on est habitué, limite on se dit «ouf ça va c'était que des coups pas mortels aujdhui».
Oui ben non ça va pas ça....
Et avc les violences psy c encore pire a mesurer...

Bref, courage.
Mais parlez a qqun vous aidera a reagir.

Dernière modification par Anonyme 218797 (16 septembre 2019 à  23:03)

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les mots justes. Oui l'humain s'habitue à TOUT même au pire s2f

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Hilde femme
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Courgette a écrit

Sinon, hors sujet,  Mais vous lire m'appeler "Courgette" à tout bout de champ m'aura fait sourire quelque fois en vous lisant, malgré la gravité des textes...Je me dis que j'aurais quand même pu choisir un surnom un peu moins ridicule...Enfin bon il aura eu le mérite de m'avoir fait sourire!

Moi aussi cela m'a fait sourire :)

Merci de ton long post.

J'ai l'impression que la situation est finalement moins grave que ce que certains d'entre nous avions compris, du moins moins menaçante, ce qui est rassurant, et ce qui vous laisse davantage de marge de manœuvre pour effectivement aider votre frère/fils en redéfinissant vos relations sur des bases plus saines.

Bon courage pour la suite des évènements, et n'hésite pas à repasser ici autant que tu en ressens le besoin et pour donner des nouvelles!

Hilde


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Courgette a écrit

Sinon, hors sujet,  Mais vous lire m'appeler "Courgette" à tout bout de champ m'aura fait sourire quelque fois en vous lisant, malgré la gravité des textes...Je me dis que j'aurais quand même pu choisir un surnom un peu moins ridicule...Enfin bon il aura eu le mérite de m'avoir fait sourire!

Les pseudos c'est comme les tatouages.
Des fois on regrette, mais ça reste ....
Fallait réfléchir avant .... lol


Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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LLoigor homme
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Merci a toi aussi d'avoir écouté et pris en compte tout les avis (tu vas te dire c'est normal), mais desfois la personne reste dans sa vision "c'est le drogue son poison qui l'a rendu fou" et ne cherche pas ailleurs.

Après on peut se tromper, mais on essaie de répondre avec notre vécu/savoir et d'empathie :)

Courgette a écrit

Je me suis renseignée, ici en Belgique, l'hospitalisation contre son gré ne se fait que pour les maladies mentales, et où le patient représente un danger pour lui ou pour les autres. L'addiction de mon frère ne relève pas de ce cadre là, il ne souffre pas - pour l'instant -  de maladies mentales.

Oui mais en France aussi, tu peux très bien avoir un proche qui du jour au lendemain petit à petit se renferme, va mal, ne communique pas.
Hormis je suis pas forme, je veux rester a la maison, ok on laisse, alors qu'en fait la personne ne dit pas tout (c'est assez rare et souvent on ne se rend même pas compte)

Jusqu'au jour ou quelqu'un appelle le samu pensant qu'une visite d'un jour ou deux a l'hodto lui ferrai du bien, la personne passe devant un psychiatre et lui va voir que ça cloche. Et manque de chance la personne a une pathologie et on a rien vu (ça arrive souvent mine de rien)

Desfois c'est pas toujours évident a voir.

Du coup le service medical va appeler les parents si ils pensent qu'une hospitalisation s'impose et si la famille l'accorde (voir le demande a peine parti), il est hospitalisé avec contraintes que seul la personne (père ou mère ou juge peuvent lever).

Courgette a écrit

(d'ailleurs j'avais une petite question pour les anciens consommateurs de crack, mon frère me disait que maintenant quand il fumait il voyait des "choses", ça peut être des personnes dans la pièce alors qu'elle est vide, ou bien des voitures qui le suivent. Ces hallucinations stoppent quand il n'a plus les effets du crack; Son médecin lui avait dit que c'était normal, avec cette drogue, au bout d'un certain temps de consommation. Est-ce vrai? Les hallucinations sont systématiques après un certain temps de consommation?)

J'ai était consommateur de crack un assez bon moment, oui ça peut faire partie du truc, mais c'est pas forcément sous l'effet.

Pendant le "craving" (la période ou on a plus rien et irristible envie d'en reprendre), souvent on a pas dormi ni mangés etc depuis 1, 2 , 3 jours, et on se chope de grosse paranoïa a attendre la police partout. La parano viens aussi pendant qu'on fume.

Donc certaines hallu sont pendant les prises et d'autres viennent après (des gens croient voir des insectes, mais la j'ai ma théorie ^^

Après parler a quelqu'un d'imaginaire sous methamphetamine oui ça m'arrive, ça dure plus longtemps que le crack, donc en général c'est parti pour 35h mini sans sommeil.

Et entre les effets psycho-stimulant et le manque de sommeil, le cerveau commence a un peu faire qqes bizarrerie, ne pas fermer les yeux aide aussi je pense a voir toutqui fourmille (au bout de 48h les yeux pique bien), et pareil après 48h quand je coupe toute musique, me retrouver dans le silence total, avec derrière la psycho-stimulation résiduelle fait que ça doit aider a tromper le cerveau et entendre pleins de choses (genre t'es au toilette et tu entend des gens parler doucement dans ton salon, tu répond, ca te répond, bref la en général c'est l'heure d'aller se coucher ^^

Le sommeil a besoin de repos, peu importe la drogue et si il en est privé ça développe ce genre de choses (je vais m'abstenir de vous mettre le lien sur une expérience de l'urss sur la privation de sommeil roll )

Ps: après ton frère a peut-être pu développer une pathologie, la schizophrénie (600 000 en France) ou autre.
Ça peut se déclarer (le pic entre 16 et 25an) mais les symptômes chez certains sont plus lent et progressif.
Et en plus souvent les gens préfèrent se taire, pensant ensuite être jugé, etc...

C'est qu'une hypothèse hein, toute façon si il rejou du couteau, ça sera police, il verra sûrement un médecin qui pourra percevoir qu'une visite a un psy s'avererai importante, et la vous serait fixé.

La a mon avis il risque de mal prendre ce changement, ca va pas être simple au début mais c'est le mieux à faire pour tous vous aider.

merci-1

Dernière modification par LLoigor (17 septembre 2019 à  08:08)


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@ COURGETTE: il est honorable de se préoccuper du cas de votre frère, mais les deux petites soeurs elles n'ont RIEN demandé, et ne sont aucunement responsables de ce que votre frère traverse.
Je dis ça car peut être votre mère culpabilise, se sent responsable de je ne sais quoi par rapport à votre frère, et ça peut s'entendre car tous les parents (moi compris), à un moment où un autre, font des erreurs. Aussi petites peuvent être ces erreurs ça travaille et l'on se sent coupable.
Mais les deux soeurettes.... Elles n'ont RIEN demandé, et ne sont responsables de RIEN.  Le cas de celle qui ne sort plus de sa chambre m'interpelle gravement.
Elles risquent aussi  d'avoir de la rancune pour que l'on ait toléré la situation de la sorte et si longtemps.
Je ne veux aucunement vous culpabiliser, mais pensez aux traumatismes que ça va engendrer chez vos soeurs;  pour celle qui ne sort plus de sa chambre je pense que c'est déjà le cas.
D'une personne qui va mal, d'autres risquent fort de suivre dans le mal être et les traumas. Apparemment une y est déjà.
Les cris, la violence, même sans coups portés ça laisse des traces, toujours. La violence psychologique est parfois pire que la violence physique. Je pense que là il faut limiter la casse, et protéger les soeurettes et leur éviter de trop grands traumas (même si il y en a déjà, il vaut mieux éviter d'en rajouter).
Je pense que vous ne mesurez pas l'étendue des dégâts qu'une telle situation peut engendrer chez elles.
Seule la souffrance du frère est prise en compte (normal elle prend beaucoup de place) mais les deux petites soeurs ne sont pas des quantités négligeables, vous ne mesurez pas comment ça pourra impacter leur vie d'adulte, vraiment.                                                                                                     
Relisez bien les écrits de Marla vous verrez peut être où je veux en venir.
Après bien sûr ces "conseils" n'engagent que moi; je veux vraiment pas vous  culpabiliser mais juste vous ouvrir les yeux sur la souffrance de vos deux soeurs qui n'y sont pour rien (je me répète je sais).
S'enfermer dans sa chambre et ne plus en sortir c'est quand même pas rien et c'est très révélateur, parlant.
Je sais c'est pas simple; mais prenez en considération les écrits de Marla qui me semblent fort à propos, et tout particulièrement quant à vos soeurs.
Des situations insensées en deviennent parfois "normales" pour celles et ceux qui les endurent.
Il n'y qu'une fois que l'on y est plus que l'on se dit: "Mais comment ai je pu supporter ça aussi longtemps ??"
Je vous souhaite beaucoup de courage, et de prendre les décisions qui, à mon sens, s'imposent.
Sur le coup elles peuvent paraître dures et sans coeur, mais je me répète d'une personne qui va mal ça va en rajouter (au moins) deux, sans parler de vous et de votre mère.

Dernière modification par sud 2 france (17 septembre 2019 à  18:31)

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Rick
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Si votre vertus et vos valeurs comme la compassion, la bonté, le pardon, la gentillesse etc. sont utilisés contre vous, pour maintenir un statut quo alors il est urgent de casser la dynamique de cette relation abusive. En cas de refus de sa part de s'engager dans une procédure de soin, il n'y a pas grand chose à faire à part vous séparer de lui physiquement car maintenir un statut quo sera un mauvais choix pour vous et pour lui. Dans tous les cas, une intervention extérieure à votre cellule familial est impératif : médiateur, médecin, infirmier, policier, assistante sociale etc. Si vous restez dans le secret, entre vous, et qu'il ne continue ses conneries, ça va mal finir.

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