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Dernière modification par Mister No (05 octobre 2019 à 08:06)
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Bettina a écrit
Se droguer peut entrainer la mort. Ne pas se renseigner sur tel ou tel produit, sur ses propriétés, ses effets secondaires peut tuer. Ne pas tenir compte de la quantité ingérée est un aller simple pour le cimetière. Le fait de mourir n'est pas le plus grave en soi : le plus dur, c'est pour les proches, pour ceux qui restent.
Bref, en deux mots : soyez prudents.
Cette scène, le triste théâtre de la découverte de mon corps sans vie, j'y ai souvent pensé. J'imagine l'horreur pour mes proches. Mon silence un jour, deux jours. Puis l'intervention des pompiers qui sont obligés de forcer ma porte blindée. Et là, ce qui pourrait faire sourire, un rire nerveux au regard de cette situation dramatique : au sol, des accessoires BDSM, des capotes, du lubrifiant... Et dans la salle de bain, une espèce de créature transsexuelle très amaigrie, une "femme à bite" recroquevillée à poil dans sa baignoire, raide morte.
Et le pire, dans tout ça, c'est que je réalise qu'une fois ou deux, j'aurais pu commettre cette immense connerie. Le couronnement ultime, à titre posthume, de ma carrière de déconneuse folle, irresponsable et égoïste ("Helena, tu es devenue une vraie trans : tu penses qu'à ta gueule !", me disait avec beaucoup d'humour et d'autodérision une copine, cf ci-après)...
PS : la saudade, Bettina, je connais, j'ai découvert la transsexualité auprès de Brésiliennes. Le Brésil a nourri mes rêves pendant de longues années. La chanson ci-dessous, stupéfiante samba atonale composée par Arrigo Barnabé. Et aussi l’œuvre pianistique d'Heitor Villa-Lobos que j'adore. Bem bom, chanson d'amour, cadeau.
Gal Costa a écrit
O nosso amor vai ser assim,
Eu pra você, você pra mim.
"Ainsi sera notre amour,
Moi pour toi, toi pour moi.".
Dernière modification par Anonyme Acculée (05 octobre 2019 à 09:47)
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Anonyme Acculée a écrit
Bettina a écrit
Se droguer peut entrainer la mort. Ne pas se renseigner sur tel ou tel produit, sur ses propriétés, ses effets secondaires peut tuer. Ne pas tenir compte de la quantité ingérée est un aller simple pour le cimetière. Le fait de mourir n'est pas le plus grave en soi : le plus dur, c'est pour les proches, pour ceux qui restent.
Bref, en deux mots : soyez prudents.Cette scène, le triste théâtre de la découverte de mon corps sans vie, j'y ai souvent pensé. J'imagine l'horreur pour mes proches. Mon silence un jour, deux jours. Puis l'intervention des pompiers qui sont obligés de forcer ma porte blindée. Et là, ce qui pourrait faire sourire, un rire nerveux au regard de cette situation dramatique : au sol, des accessoires BDSM, des capotes, du lubrifiant... Et dans la salle de bain, une espèce de créature transsexuelle très amaigrie, une "femme à bite" recroquevillée à poil dans sa baignoire, raide morte.
Et le pire, dans tout ça, c'est que je réalise qu'une fois ou deux, j'aurais pu commettre cette immense connerie. Le couronnement ultime, à titre posthume, de ma carrière de déconneuse folle, irresponsable et égoïste ("Helena, tu es devenue une vraie trans : tu penses qu'à ta gueule !", me disait avec beaucoup d'humour et d'autodérision une copine, cf ci-après)...
PS : la saudade, Bettina, je connais, j'ai découvert la transsexualité auprès de Brésiliennes. Le Brésil a nourri mes rêves pendant de longues années. La chanson ci-dessous, stupéfiante samba atonale composée par Arrigo Barnabé. Et aussi l’œuvre pianistique d'Heitor Villa-Lobos que j'adore. Bem bom, chanson d'amour, cadeau.Gal Costa a écrit
O nosso amor vai ser assim,
Eu pra você, você pra mim."Ainsi sera notre amour,
Moi pour toi, toi pour moi.".
Un petit air de bossa nova...
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Dernière modification par Bettina (05 octobre 2019 à 14:11)
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