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Dernière modification par La_Brebis (31 août 2019 à 12:10)
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Aknotar a écrit
Il faut savoir dire non que ce soit pour l'alcool ou autre chose , société ou pas.
C'est difficile mais avec de la volonté c'est faisable du moment que tu as tes valeurs , tes convictions il faut aller jusqu'au bout.
Aknotar,
Savoir dire non ne veut rien dire, tout dépend de ton rapport a la substance concernée. Si tu n es pas sensible a la consommation d alcool, alors bien sûr tu peux toujours "savoir dire non".
Quant aux valeurs de chacun, qu ont elles a voir avec la consommation d alcool...? A mon sens pas grand chose.
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Aknotar a écrit
Il faut savoir dire non que ce soit pour l'alcool ou autre chose , société ou pas.
C'est difficile mais avec de la volonté c'est faisable du moment que tu as tes valeurs , tes convictions il faut aller jusqu'au bout.
J'ai pas ce Pb ( j'en ai d'autres );
Mais vas dire ça à une personne qui a des problèmes d'alcool !!
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janis a écrit
Savoir dire non ne veut rien dire, tout dépend de ton rapport a la substance concernée. Si tu n es pas sensible a la consommation d alcool, alors bien sûr tu peux toujours "savoir dire non".
Tellement d'accord!
Avant de gouter à l'héroine, j'avais testé quasi toutes les drogues disponibles à l'époque. Aucune ne m'avait suffisamment transcendé pour que, comme dit Aknotar, je ne puisse dire non. Dire non, ne me coutait quasi rien, c'était pire que facile pour moi...Puis, j'ai testé mon 1er opiacé, la codéine (j'ai adoré ça), et comme j'avais pas mal d'instinct et que je n'étais pas trop con, je me suis immédiatement douté que l'héro, c'était la codéine puissance 10, conclusion: Connaissant le pouvoir addictif de celle ci, je me suis dit mieux vaut pas que j'y touche...Puis, les occasions sont arrivées...Un soir, 2 soirs, 10 soirs où on proposait de me faire nétour (pas des dealers hein , des potes, des potes de potes) c'était la grande époque et le début de l'avalanche de came qui allait nous tomber dessus, une période où parfois il était plus facile de choper de l"héro que du bon cannabis...Alors, un jour, j'ai dit oui...
Des années après, des décennies devrais je dire, et n'en prenant parfois qu'une fois tous les 4 ans, si tu m'en mets sous le nez, si partout où j'allais les gens se collaient un rail ou un sniff devant ma gueule, ben je peterais vite fait un plomb avant de dire oui de toute façon...
J'ai raconté mon histoire pour dire à quel point je peux comprendre les gens qui ont un problème avec l'alcool...Autant, oui, je l'ai déjà dit, j'ai une histoire familiale avec ce produit qui me fait le hair et ne pas supporter les alcooliques ou les gens alcoolisés en général, autant je comprends parfaitement bien la difficulté quasi insurmontable de se sortir de l'alcool dans nos sociétés, tant ça doit demander de force de caractère et de courage pour ne pas repartir comme en 14 quand on en est sorti.
Je vois bien, moi qui ne bois quasi pas une goutte d'alcool, le nombre de quolibets, de reflexions (rabat joie, un verre ça va pas te tuer, quand même pour telle ou telle occasion tu pourrais faire un effort...) que j'ai essuyés et que j'essuie encore même de la part du papy ou de la mamie de la famille, au boulot etc...Il faut déjà une certaine force de caractère pour assumer et passer volontiers pour l'extra terrestre du coin ou de la famille alors que je n'ai jamais eu aucun gout pour l'alcool...Je n'ose imaginer la difficulté de rester sobre pour les gens qui vivent l'alcool comme moi je vis la came...Et encore, moi, avec la came je sais que je peux désormais contrôler ma consommation (jusque là du moins, personne n'est à l'abri définitivement ) , mais il y a nombre de gens qui, s'ils remettent le nez une fois dans leur pêcher mignon, repartent direct en galère et ceux là le savent...
Amicalement
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La_Brebis a écrit
C'est un sujet très vaste j'imagine mais échanger dessus peut être intéressant ...non
Tu mélanges deux types d'occasions, les (très) grandes occasions (naissance, mariage, voir nouvel an et les petites occasions quotidiennes (sorties au bar, resto, chez des amis, au boulot). Ce n'est pas vraiment la même chose.
Aux grandes occasions on associe avant tout un alcool de choix, le champagne par exemple, "on débouche la bouteille", pour célébrer un truc qui sort de l'ordinaire, et souvent faire la (grosse) fête.
Aux occasions ordinaires, je dirais que cela dépend justement du rapport à l'alcool des protagonistes. Le choix du vocabulaire employé, familier et/ ou affectueux peut-être parlant. Un petit coup de binouze?
La sortie au resto sans tentation de l'apéro? En ce qui me concerne, oui, depuis le bannissement de la cigarette, c'est hygiénique: bouffe, bouffe, eau (éventuellement pétillante), et on ne traîne pas. Je caricature un peu, l'apéro en terrasse reste une possibilité, mais le potentiel festif du resto s'est effondré en 2007. Avec les restos qui acceptent l'e-cig je réalise que les choses peuvent un peu changer et redevenir sympas. A voir sur la durée.
Au bar c'est un peu plus difficile le choix des boissons sans alcool étant souvent très limité (aux boissons industrielles), à la différence du café en terrasse où tu peux prendre un café justement, ou un jus d'orange pressée frais par exemple. J'évite les bars ou sinon j'y consomme de l'alcool en général.
Aknotar a écrit
Il faut savoir dire non que ce soit pour l'alcool ou autre chose , société ou pas.
C'est difficile mais avec de la volonté c'est faisable du moment que tu as tes valeurs , tes convictions il faut aller jusqu'au bout.
Il y a du vrai, dans le sens où il faut savoir imposer ses choix et ne pas tenir compte des réactions négatives ou hostiles des autres lorsqu'ils sont conditionnés à l'alcool.
Cela peut se traduire de différentes façons. Exemples récents: refus de prendre un verre car il n'y avait rien à boire en dehors de l'alcool ou de boissons (très) sucrées sans intérêt; demander de l'eau qui n'était pas proposée spontanément; prendre un bière sans alcool et supporter les moqueries insistantes ("sans alcool quel est l'intérêt d'une bière?").
Dans les occasions où l'on décide de consommer de l'alcool je trouve beaucoup plus facile d'imposer une petite consommation, i.e., refuser les verres ou d'être resservi, que de refuser de prendre de l'alcool tout court. La modération passe bien, l'abstinence beaucoup moins bien. C'est vis-à-vis de soi-même que parfois ça devient plus difficile de se modérer plutôt que de s'abstenir.
Évidemment c'est plus simple de contrôler sa consommation d'alcool lorsqu'on s'autorise à en consommer de temps en temps : pas de frustration, pas de tension puisqu'on peut céder au désir d'alcool. On sait qu'on peut en consommer, qu'on va peut-être le faire, mais qu'en général on ne le fait pas parce qu'on préfère s'en passer.
Il est évident que la place de l'alcool dans notre culture et son statut d'unique produit psychoactif proposé en situation festive, voire en toute situation, n'arrange pas les choses.
Il ne faut pas sous-estimer que demander aux gens non seulement de faire un effort surhumain sur eux-mêmes en s'abstenant, mais aussi de résister au pouvoir d'entraînement social auquel on ne peut pas toujours échapper sans lutter, c'est très exigeant.
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Aknotar a écrit
Il faut savoir dire non que ce soit pour l'alcool ou autre chose , société ou pas.
C'est difficile mais avec de la volonté c'est faisable du moment que tu as tes valeurs , tes convictions il faut aller jusqu'au bout.
Salut, je ne suis pas certain qu'une dépendance à l'alcool soit si "simple" que cela à "oublier". La notion même de juste "volonté" doit être bien plus compliqué avec une réel addiction...
Mascarpone a écrit
janis a écrit
Savoir dire non ne veut rien dire, tout dépend de ton rapport a la substance concernée. Si tu n es pas sensible a la consommation d alcool, alors bien sûr tu peux toujours "savoir dire non".
Tellement d'accord!
Avant de gouter à l'héroine, j'avais testé quasi toutes les drogues disponibles à l'époque. Aucune ne m'avait suffisamment transcendé pour que, comme dit Aknotar, je ne puisse dire non. Dire non, ne me coutait quasi rien, c'était pire que facile pour moi...Puis, j'ai testé mon 1er opiacé, la codéine (j'ai adoré ça), et comme j'avais pas mal d'instinct et que je n'étais pas trop con, je me suis immédiatement douté que l'héro, c'était la codéine puissance 10, conclusion: Connaissant le pouvoir addictif de celle ci, je me suis dit mieux vaut pas que j'y touche...Puis, les occasions sont arrivées...Un soir, 2 soirs, 10 soirs où on proposait de me faire nétour (pas des dealers hein , des potes, des potes de potes) c'était la grande époque et le début de l'avalanche de came qui allait nous tomber dessus, une période où parfois il était plus facile de choper de l"héro que du bon cannabis...Alors, un jour, j'ai dit oui...
Des années après, des décennies devrais je dire, et n'en prenant parfois qu'une fois tous les 4 ans, si tu m'en mets sous le nez, si partout où j'allais les gens se collaient un rail ou un sniff devant ma gueule, ben je peterais vite fait un plomb avant de dire oui de toute façon...
J'ai raconté mon histoire pour dire à quel point je peux comprendre les gens qui ont un problème avec l'alcool...Autant, oui, je l'ai déjà dit, j'ai une histoire familiale avec ce produit qui me fait le hair et ne pas supporter les alcooliques ou les gens alcoolisés en général, autant je comprends parfaitement bien la difficulté quasi insurmontable de se sortir de l'alcool dans nos sociétés, tant ça doit demander de force de caractère et de courage pour ne pas repartir comme en 14 quand on en est sorti.
Je vois bien, moi qui ne bois quasi pas une goutte d'alcool, le nombre de quolibets, de reflexions (rabat joie, un verre ça va pas te tuer, quand même pour telle ou telle occasion tu pourrais faire un effort...) que j'ai essuyés et que j'essuie encore même de la part du papy ou de la mamie de la famille, au boulot etc...Il faut déjà une certaine force de caractère pour assumer et passer volontiers pour l'extra terrestre du coin ou de la famille alors que je n'ai jamais eu aucun gout pour l'alcool...Je n'ose imaginer la difficulté de rester sobre pour les gens qui vivent l'alcool comme moi je vis la came...Et encore, moi, avec la came je sais que je peux désormais contrôler ma consommation (jusque là du moins, personne n'est à l'abri définitivement ) , mais il y a nombre de gens qui, s'ils remettent le nez une fois dans leur pêcher mignon, repartent direct en galère et ceux là le savent...
Amicalement
Salut, Je ne bois moi même quasiment pas d'alcool et n'ai donc aucune dépendance au produit, cependant je ne manque pas de voir une certaine "incitation" à la consommation lors de repas en famille, de sortie au restaurant etc...Alors pour quelqu'un qui n'a aucune dépendance cela n'est pas réellement problématique il "suffit" de refuser poliment (parfois 2 ou 3 fois de suite) mais justement pour une personne dépendante ou l'ayant été j'ose imaginer une toute autre difficulté.
...Que ce soit pour l'alcool ou n'importe quel produit, mais ma "réflexion" se fait autour de l'alcool justement pour son côté (que je trouve) socialement "cool", accepté et même "encouragé".
Hilde a écrit
La_Brebis a écrit
C'est un sujet très vaste j'imagine mais échanger dessus peut être intéressant ...non
Tu mélanges deux types d'occasions, les (très) grandes occasions (naissance, mariage, voir nouvel an et les petites occasions quotidiennes (sorties au bar, resto, chez des amis, au boulot). Ce n'est pas vraiment la même chose.
Aux grandes occasions on associe avant tout un alcool de choix, le champagne par exemple, "on débouche la bouteille", pour célébrer un truc qui sort de l'ordinaire, et souvent faire la (grosse) fête.
Aux occasions ordinaires, je dirais que cela dépend justement du rapport à l'alcool des protagonistes. Le choix du vocabulaire employé, familier et/ ou affectueux peut-être parlant. Un petit coup de binouze?
La sortie au resto sans tentation de l'apéro? En ce qui me concerne, oui, depuis le bannissement de la cigarette, c'est hygiénique: bouffe, bouffe, eau (éventuellement pétillante), et on ne traîne pas. Je caricature un peu, l'apéro en terrasse reste une possibilité, mais le potentiel festif du resto s'est effondré en 2007. Avec les restos qui acceptent l'e-cig je réalise que les choses peuvent un peu changer et redevenir sympas. A voir sur la durée.
Au bar c'est un peu plus difficile le choix des boissons sans alcool étant souvent très limité (aux boissons industrielles), à la différence du café en terrasse où tu peux prendre un café justement, ou un jus d'orange pressée frais par exemple. J'évite les bars ou sinon j'y consomme de l'alcool en général.Aknotar a écrit
Il faut savoir dire non que ce soit pour l'alcool ou autre chose , société ou pas.
C'est difficile mais avec de la volonté c'est faisable du moment que tu as tes valeurs , tes convictions il faut aller jusqu'au bout.Il y a du vrai, dans le sens où il faut savoir imposer ses choix et ne pas tenir compte des réactions négatives ou hostiles des autres lorsqu'ils sont conditionnés à l'alcool.
Cela peut se traduire de différentes façons. Exemples récents: refus de prendre un verre car il n'y avait rien à boire en dehors de l'alcool ou de boissons (très) sucrées sans intérêt; demander de l'eau qui n'était pas proposée spontanément; prendre un bière sans alcool et supporter les moqueries insistantes ("sans alcool quel est l'intérêt d'une bière?").
Dans les occasions où l'on décide de consommer de l'alcool je trouve beaucoup plus facile d'imposer une petite consommation, i.e., refuser les verres ou d'être resservi, que de refuser de prendre de l'alcool tout court. La modération passe bien, l'abstinence beaucoup moins bien. C'est vis-à-vis de soi-même que parfois ça devient plus difficile de se modérer plutôt que de s'abstenir.
Évidemment c'est plus simple de contrôler sa consommation d'alcool lorsqu'on s'autorise à en consommer de temps en temps : pas de frustration, pas de tension puisqu'on peut céder au désir d'alcool. On sait qu'on peut en consommer, qu'on va peut-être le faire, mais qu'en général on ne le fait pas parce qu'on préfère s'en passer.
Il est évident que la place de l'alcool dans notre culture et son statut d'unique produit psychoactif proposé en situation festive, voire en toute situation, n'arrange pas les choses.
Il ne faut pas sous-estimer que demander aux gens non seulement de faire un effort surhumain sur eux-mêmes en s'abstenant, mais aussi de résister au pouvoir d'entraînement social auquel on ne peut pas toujours échapper sans lutter, c'est très exigeant.
Salut, il est vrai que les grandes occasions ou les occasions de tous les jours sont différentes néanmoins les "grandes occasions" sont plus fréquentes que ce que l'on imagine.
Les anniversaires il y en a souvent, les mariages un peu moins, mais si on cumule les mariages, les anniversaires, les naissances, les "occasions" de fêter un gros contrat dans une boite, les pots de départ etc cela semble faire beaucoup de tentation pour la personne alcoolo dépendante ou l'ayant été non ?
C'est ce côté la qui m'interroge, la tentation est "partout", les bar sont partout, l'alcool est dans chaque magasin, dans n'importe quel foyer, même les amis qui ne boivent pas ont de l'alcool chez eux pour "recevoir" et "limiter" sa consommation plutôt que de s'abstenir est-ce vraiment envisageable pour une personne voulant se sortir d'une réelle dépendance à l'alcool ?...
Merci en tout cas a tout le monde de participer, les différents points de vues sont intéressant.
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La_Brebis a écrit
cela semble faire beaucoup de tentation pour la personne alcoolo dépendante ou l'ayant été non ?
Je vais répondre personnellement, et je considère avoir été alcoolo-dépendante, la tentation va venir d'un ensemble de choses contextuelles, la présence d'alcool et le prétexte d'un évènement à fêter ne suffisent pas, surtout s'il s'agit d'un évènement qui se reproduit fréquemment.
Maintenant si tu me présentes un vin exceptionnel ou que je considère excellent, je vais avoir beaucoup plus de difficulté à passer mon tour, surtout s'il est rouge... Mais à supposer que j'aie accès quotidiennement à une superbe cave, étant donné mon état d'esprit (= boire le moins possible d'alcool), au bout d'un moment ma curiosité sera étanchée et je pense que je m'en lasserai, et saurai renoncer aux grands crus classés.
C'est un peu caricatural de penser que la personne qui a été alcoolo-dépendante et ne l'est plus, ne serait pas capable de se contrôler en présence d'alcool. Mon expérience montre le contraire: il est tout à fait possible de sortir de la dépendance, de se désintéresser en grande partie de l'alcool et de reprendre le contrôle. Après je ne suis pas représentante en vin pour un négociant en vin de Bourgogne et je ne fête pas des anniversaires ou des pots de départ tous les jours (que je ne considère d'ailleurs pas comme des "grands évènements") au cours desquels on me fout un verre sous le nez.
La difficulté n'est pas tant le contrôle que d'avoir accès à une boisson alternative satisfaisante. Ce n'est pas parce que tu as drastiquement baissé ta conso d'alcool que tu n'apprécies plus certaines boissons alcoolisées et que tout d'un coup tu te découvres un goût pour le jus de pêches aux fruits rouges, l'Orangina, le 7 Up ou le sirop de grenadine.
Parmi les alcoolo-dépendants il n'y a pas que des personnes qui recherchent la cuite à tout prix et se mettent minable à chaque occasion de boire. Il y a tous ceux qui sont pris dans une conso chronique trop élevée, et donc abusive et à risques, sans ivresse pathologique pour autant, mais qui à la longue a entraîné une dépendance dont ils peuvent souhaiter se défaire. Et même parmi les partisans de la grosse défonce, il y a un tas de personnes qui réussissent à reprendre le contrôle sans se contraindre à l'abstinence totale à LT.
La_Brebis a écrit
C'est ce côté la qui m'interroge, la tentation est "partout", les bar sont partout, l'alcool est dans chaque magasin, dans n'importe quel foyer, même les amis qui ne boivent pas ont de l'alcool chez eux pour "recevoir" et "limiter" sa consommation plutôt que de s'abstenir est-ce vraiment envisageable pour une personne voulant se sortir d'une réelle dépendance à l'alcool ?...
Il faut distinguer la période de sevrage du post-sevrage. Je crois qu'une période d'abstinence totale et d'éloignement des tentations, idéalement d'au moins plusieurs mois, est nécessaire pendant le sevrage, mais pas au-delà à partir du moment où l'on est très déterminé à reprendre le contrôle et à mettre en place de nouvelles habitudes. C'est du moins ce que je conseille. Il est effectivement difficile de se limiter et de contrôler les quantités tant qu'on reste dépendant, autrement dit, le sevrage dégressif est difficile à mettre en place (personnellement j'ai toujours échoué).
La "tentation" elle est dans la tête. Ou pas. Dès lors que tu n'es plus dépendant et a fait un travail suffisant sur toi-même, la simple présence d'alcool + festivité ne constitue pas en soi une tentation systématique, juste la possibilité d'une occasion de prise d'alcool, qui sera concrétisée ou non en fonction d'autres paramètres.
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Dernière modification par BobKelso (03 septembre 2019 à 18:53)
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BobKelso a écrit
Soit disant l'acoolisme est une maladie m'enfin à qui veux tu avouer ça sans imaginer que ça puisse t'être préjudiciable ?
Je ne souhaite pas interrompre plus longtemps votre débat mais, l'alcoolisme est bien une maladie et c'est d'autant plus important de l'appuyer dans notre pays où on a une culture qui la minimise.
En revanche, la consommation d'alcool comme pour les autres drogues n'est pas une maladie en soi bien entendu. Ce qui l'ai, c'est le dérèglement du contrôle décisionnel du patient pour sa consommation :)
Dernière modification par Heashka (05 septembre 2019 à 02:02)
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