Bonjour messieurs dames,
Je me re-présente : Paul, 18 piges de Montpellier. 1m85 pour 70kg (tout mouillé)
Je vous parle rapidement de ce qui m'a amené à faire l'expérience du
LSD.
Cette molécule me passionne depuis un bout de temps, vous n'imaginez pas le nombre de discutions que j'ai lu sur cette plateforme. J'imaginais ça comme une porte vers une nouvelle réalité ou toutes les lois que je connais sont invalides. De nouvelle couleurs, de nouvelles façons de voir les choses, de sentir les choses. Mais j'en avais aussi peur : l'idée que la molécule est en moi et que le trip puisse dégénèrer sans que j'ai le contrôle sur mes pensées. La peur du traumatisme aussi, voir des choses si choquantes qu'elles marquent à vie et change la vie de ceux qui les voient.
Mais finalement, une situation m'a semblé si propice à cette expérience que j'ai franchis le pas
Set&setting :
Samedi soir, seul avec ma copine dans ma colloc' (tous mes colocataires sont sortis). Je lui parle pour le Nième fois de ô combien le
LSD me fascine et me terrifie etc... Jusqu'à ce que je lui avoue que j'en ai sur moi (2 cartons à 150ug de LSD25). Je lui montre quelques
TR sur ce site et finalement elle accepte de m'accompagner dans ce délire.
On se dit qu'on s'aime et qu'on se rassurera mutuellement en cas de bad, on drop (on avale au cas ou j'aurai acheter du
Nbome) et on attends.
En attendant on cuisine, on mange, on baise et... au beau milieu de notre affaire, je me sens bizarre, brumeux. J'en parle à Capucine (ma copine) et elle est dans le même état que moi. On fini donc nos ébats (IN CRO YABLE...) et on s'allonge côte à côte.
Commence alors le trip :
Je me sens comme flotter au dessus de mon drap sans le toucher (comme une goute d'eau sur une veste épèrlante). Je voie une espèce d'aura rose autour de Capucine (ma copine) que je trouve surnaturellement belle. Son corps est comme dessiné à coté de moi. Je lui dis ce que je ressens et on s'embrasse. Ses lèvres étaient BRULANTES. J'arrête donc de l'embrassé et me focalise sur la couette de mon lit qui respire. Puis je regarde mon vélo qui trône dans ma chambre (Un Santa Cruz Hightower 2017, une BEAUTÉ), et je bloque dessus. Toutes ses pièces sont désassemblés. Elles volent comme sur un site pour vélo ou on choisi les composant de son future vélo. Je trouvé ça fou et ai eu furieusement envie d'expérimenter le vélo sous
LSD.
Ma copine m'aide à descendre le vélo (30 minutes pour descendre 2 étages tellement nous rions). Je pêne à monter dessus puis commence à me déplacer. J'arête très vite pour des questions de sécurité : je tombe tous les 20 mètres et ne conduit pas du tout droit selon ma copine. J'avoue que je n'ai pas de mal à la croire. Sur le vélo j'avais l'impression qu'au moindre coup de pédale, le sol se déplaçait TRÈS rapidement sous mes roues. Moi je ne bougeais pas, le sol se déplaçait sous moi... Très égocentrique comme hallucination ?
On se pose alors dans le parc dans lequel jetait descendu pour l'expérience vélo.
La nuit tombe et tout est magnifique. Je ne me lasse pas des arbres qui me regardent (je n'ai pas vu d'oeil comme certains mais les arbres me regardaient mentalement). Ils me semblaient vieux et sages. Je ne pouvais que les respecter et haïr les hommes de se croient supérieurs à eux et les détruise sans savoir ce qu'ils font et ce qu'ils détruisent. Je ne me lasse pas non plus de la vue de Capucine qui, bien qu'un peu déformé (visage instable et ligne floues) est encore plus belle que d'habitude.
ses cheveux bouclés me font coller : ils bougent et vivent tous. quand je m'approche d'eux, j'entends comme une foule au loins. On décide de rentré vers 23H.
Le trajet est plus rapide qu'à l'allé jusqu'à l'appart. On essaye de faire l'amour sans succès, impossible de se concentré... Nous avons atteints un seuil de stabilisation dans la défonce et décidons alors de fumer un
joint pour renouvelé les allus et peut être orienter le trip vers un coté plus introspectif (je sais que ce n'est pas une bonne idée mais bon... J'aime vraiment trop le cana). Je roule difficilement, on fume et on s'affale sur le canapé. Les allus sont folles, l'impression d'être dans un dessin animé, certains objet deviennent invisible... Puis finalement en arrêtant de parler a Capucine pour essayer la musique sous L, je vis l'expérience que j'attendais. Chaque musique est folle. J'aime au plus profond de moi chaque artiste qui à composé ces musique. Je ne comprends pas la musique je la "vis". Elle viens de moi et semble tellement parfaite. Elle sonne, elle me fait vibrer elle me donne des décharges de joie.
Finalement après 2H à redécouvrir ma playlist, je commence à être fatigué et un peu vide. Je comprends que l'heure de la redescente est arrivé. Je ferme les yeux devant une vidéo de vélo.
Merci de m'avoir lu, je ne pense pas renouveler l'expérience avant 2 ou 3 ans, histoire d'évoluer un peu avant de reprendre cette folle molécule.
Bisous la commu
love