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Dernière modification par Youg-T (20 novembre 2019 à 21:43)
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Youg-T a écrit
Tu as fait ton premier pas et tu es conscient de tout ça au moins tu te remets en question c'est bien,ce n'est pas donné a tout le monde.
Vas au CSAPA ils t'aideront.
Courage mec...
Merci pour la réponse je suis une maman de 31 ans lol et pas un mec ??
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Anonyme 218797 a écrit
A la rigueur, dis en plus sur le contexte ou au moins ton quotidien / mode de vie....
Etre dépendant, ça se joue pas entre toi et le produit.
Ce qui impacte sur nos consos, provoque des conduites plus ou moins addictogènes, c'est tout un faisceau de facteurs.
On a pas de prise sur tout, mais identifier les causes / accelerants d'une addiction, ça peut aider à cibler ce qu'on peut changer pour se donner des chances en plus de reussir à sortir de ce processus.
Tu ne travailles pas je penses, mais tu mets bcp d'énergie et efforts (et de risque malheureusement) pour trouver des thunes.
Tu vis chez ta maman? Tu as la charge de ta fille en continu ou tu as du soutien extérieur (famille, le père, ASE, garderie, des amis...?)
Tu as bcp de choses a gérer / responsabilités (peut provoquer du stress, peur, angoisses...) ou tu as le soutien nécessaire?
Tu vas comment : santé, moral, vie sociale / familiale / amoureuse....?
Ya t il des points qui te posent particulièrement soucis, sont prise de tête (finances, logistique de la vie quo, rupture, pression quon se met....) ?
Le chemin pour devenir abstinent est souvent long, chaotique, il y a des moment d'abatement, de decouragement, le moral en berne au moins le temps que la chimie du cerveau se rééquilibre, du craving spontané, mais aussi des situations qui peuvent mettre en difficulté (revoir un pote de conso, voir du produit, se sentir mal ou triste...)
Arreter ça peut se faire sans trop en baver qd mm, mais pr ca il faut un minimum anticiper et sorganiser pour eviter les pieges et les tentations. (Changer de num, effacer repertoire, prevenir quon souhaite arreter pr ne pas etre sollicité, changer d'itinéraires, de quartier, de ville....)
Touver de quoi s'occuper. Les mains mais aussi l'esprit.
Faire en sorte de cultiver un etat desprit positif. En cas de depression, mal etre ou pour les prévenir, consulter un pro est essentiel.
Et de tt façon, dans un processus d'abstinence ou pour gerer ses consommations et addictions, un suivi psy est une clé maitresse. Bien sur quon peut faire sans.
Mais c'est un peu comme partir en vacances a pied, alors que tu as des voitures a disposition....
Perso, travailler sur moi, mon passé, certains traumas, ça m'a aidé à un point....
Le plus compliqué c'est de se lancer et de trouver la personne qui nous convient : dans son approche pro mais aussi niveau contact humain. Évidemment ça ne se fait pas en 1 sceance, il faut s'apprivoiser.
Mais si apres plusieurs rdv tu gardes un blocage essaies de changer de thérapeute.
Forcément si c ta premiere fois, tu risques a un moment de remuer des choses delicates, c'est pas vraiment agréable voir pas cool du tt sur le coup. Mais tu vas pouvoir digerer ça avc plus de recul et accompagné par un pro, davoir des conseils, de relativiser ou prendre la mesure des choses....
C'est pr ça que les CSAPA sont pratiques : tu as le côté medical, mais aussi le côté psy, il echangent entre eux... c'est un suivi complet, qui permet de redemarrer sur le bon pied.
Mo' point de vue : pour traiter les addictions on peut
- s'aider de medicaments, de substituts
- Travailler sur sa vie quotidienne et son hygiène / mode de vie pour se mettre dans des conditions favorables à l'arret.
- Travailler sur soi, mettre en perspective nos envies, objectifs, peurs, idees reçues, blocages.... Et travailler sur les causes profondes et parfois inconscientes du problème. : il n'est pas rare que les drogues soient un simple symptome, un pansement pour soulager un mal être ancien, enfoui.
Tester par imitation, consommer festivement, cest une chose. Mais les ud qui glissent vers un usage pathologique, développent un ou plusieurs fortes dépendances, cest pas par gourmandise ou faiblesse....
Que la cause soit plutôt pshysiologique ou psychologique, pour moi la thérapie aide aussi a gerer le maintenant et le apres : ne pas se culpabiliser en vain, penser des strategies pour reussir, gerer le regard de la famille ou des collègues, anticiper les effets secondaires du sevrage, quel avenir je me construit....
Et dernier (bien qu'il y en ait plein d'autres) argument pr entamer un suivi psy, avc un prod comme la coke, qui provoque une forte dépendance mais psychologique avant tt.... ben le meilleur medicament cest un travail psy sur soi.
Je sais que bcp sont réticents à l'idée du psy, mais voyez ça comme une sorte de «développement personnel» ou un coach de vie.
Certes les résultats ne sont pas instantanés, mais ils sont durables. Et progressivement a force, on fini par integrer certains modes de fonctionnement et on s'auto analyse tt seul, presque naturellement. On s'est découvert, on se comprend mieux, on analyse certains points sans œil extérieur.... On s'autosuffit, on a les outils pour etre encore plus autonome....
(Ca ne veut pas dire qu'un psy devient inutile, tant quon en ressentble besoin on peut y aller. Mais ce quon aura appris, compris fait gagner en maturité, en sérénité).
Cest donc un travail qui apporte des bénéfices a plusieurs niveaux :
Ça apporte un vrai soutien sur le moment : peut aider a desamorcer un conflit ou mieux l'encaisser. On aura un point de vue extérieur, qqun de neutre a qui poser certaines question ou demander conseil. Un psy n'a pas de reponse ou solution a tout et il peut se tromper. Mais a 2 on est plus fort, on trouve plus d'idées que seul.
Et le statut neutre du psy permet de moins se censurer, craindre le jugement ou le manque de discretion....
Bon apres t'avoir soulé avc mon baratin pro psy, je tache de faire court.
A moins d'envisager un déménagement par ex, tu va difficilement arreter e' claquant des doigts.
Ca va demander de l'investissement perso, de prendre sur soi, se priver.... et pas sur une semaine. Sur du long terme.
Donc si tu as vraiment la motivation, fais toi violence, passe le cap (pr certains c le plus dur et long a accepter) : Utilise l'aide et les outils que tu as a disposition (on a la chance davoir des centres de soins gratuits, c pas le cas partt). Arreter c dur, donc pquoi s'obstiner a le faire seul dans son coin, sans accopagnement.
Tu penses peut etre perdre ton tmp en allant au CSAPA, mais c plus le temps passé a repousser l'echeance, tenter des sevrages qui ratent, et bousillent lestime de soi.
Laisse toi des chances, ne te prive pas des meilleures solutions ....
Normalement en Csapa, on ne te juge pas, on ne te grondera pas si tu rechutes, ... et surtt tu arretes les soins QUAND TU VEUX.
Tu n'as rien a perdre du coup, tu essaies et si c trop dur, que ca ne te convient pas, que tu preferes consommer : tu n'as aucun compte a leur rendre.
Tu es libre, tu fais tes choix.
Donc mm si mentalement, cest un sacré cap inconsciemment, essaie de faire ce 1er pas.
Prise de Rdv. ca te laisse qques semaines avant de vraiment commencer le suivi. Pour ty faire...
Ensuite reste a honnorer le rdv.
Et de fil en aiguille tu avanceras sans t'en rendre compte.
Si tu veux et que ca te boost, tu peux nous tenir au courant : si tu as pu appeller.
Avoir un rdv. Quand. Comment tu te sens....
Bref si ca t'aide ou motive, hésites pas. Tt ce qui aide mm un peu, c bon a prendre.
Aller jarrete, bises et que la force soit avec toi!
Merci d'avoir pris le temps de me répondre ke ne travail pas je vais chez le rpr de ma fille calendrier la plus par du temps ... il rentre dormira... on ce sépare... Je suis seule à la maison je n'ai aucun entourage... Et effectivement ces des mauvaise habitudes et l'ennuie qui fond que je consomme... du moins que j'ai lenvie je me sens moins seule je fait plein de truc enfin je pense faire plus de truc mon ménage à fond je m'occupe de ma fille et tout ça.... la journée passe plus vite
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Malefique a écrit
Youg-T a écrit
Tu as fait ton premier pas et tu es conscient de tout ça au moins tu te remets en question c'est bien,ce n'est pas donné a tout le monde.
Vas au CSAPA ils t'aideront.
Courage mec...Merci pour la réponse je suis une maman de 31 ans lol et pas un mec ??
Oups désolé ^^
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Youg-T a écrit
Malefique a écrit
Merci pour la réponse je suis une maman de 31 ans lol et pas un mec ??Oups désolé ^^
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